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chrischambers86
14 101 abonnés
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4,0
Publiée le 15 novembre 2017
Jouait! Encore et encore, avec une idèe en tête : se consacrer corps et âme à la batterie pour devenir le nouveau Buddy Rich! Avec "Whiplash", Damien Chazelle dèpasse largement les lois mècaniques de la rèussite! Et signe là son premier grand film, deux ans avant le phènomène "La La Land" qui lui a valu l'Oscar du meilleur rèalisateur! L'univers du jazz comme si vous y ètiez avec un affrontement maître / apprenti mèmorable! Terence Fletcher pousse ses èlèves au-delà de ce qu'on attend d'eux! Pour lui, c'est absolument indispensable! Un peu comme si l'on privait le monde des prochains Louis Amstrong et Charlie Parker! Chazelle filme puissamment ce personnage complexe! il sait que l'âme du film, son exigence et sa tyrannie, c'est J.K. Simmons! Remarquable, impressionnant, immense! Tout comme son partenaire, le jeune et prometteur Miles Teller qui n'en finit plus de progresser en devenant l'un des meilleurs acteurs de sa gènèration! Les deux ensemble, c'est de la dynamite, car jouè avec hardeur et passion! Chazelle nous trimballe de l'ombre à la lumière, du progrès à l'excellence, de la perfection à la folie! Magistral et prenant car même ceux qui n'aiment pas particulièrement le jazz y trouveront leur bonheur avec de la sueur, des larmes et du sang! La vie est dans ce film! Le plaisir des yeux et de l'ouïe en plus! Golden Globes et Oscar du meilleur second rôle (ô combien mèritè) pour Simmons...
C'est simple : si vous aimez le cinéma, vous aimerez « Whiplash ». Car cette œuvre, c'est LE cinéma à l'état pur. Un petit budget, mais une intensité de tous les instants, un rythme souvent effréné enchaînant scènes marquantes sur scènes marquantes, le tout avec un sens de la mise en scène absolument étourdissant et un amour de la musique transpirant quasiment à chaque plan. De plus, l' œuvre garde toujours une réelle complexité à travers le regard qu'elle porte sur l' « affrontement » entre ses deux personnages principaux, se rejoignant dans leur passion pour le jazz mais se déchirant violemment sur la « méthode » pour atteindre la perfection, à l'image de moments de répétitions absolument démentiels et parfois d'une cruauté assez inouïe. Il faut dire que si Miles Teller est excellent, difficile de faire de l'ombre à J.K. Simmons, immense dans un rôle absolument inoubliable et même assez fascinant, qui justifierait presque à lui seul le déplacement. Et le dénouement, dantesque, vient conclure en beauté ce superbe spectacle, assurément LE film de cette fin d'année... et peut-être le film de l'année tout court.
Un peu à l'image de son personnage principal, Damien Chazelle a prouvé que l'abnégation peut mener loin, car il passe avec la même idée d'un court-métrage à un film fraîchement nommé aux Oscars dans lequel, on retrouve un extraordinaire J.K. Simmons qui arrive enfin à faire oublier son personnage de la série "Oz". J'ai beaucoup aimé l'intensité de certaines scènes, mais aussi toute la psychologie du film qui montre à quel point la confiance peut être importante dans la vie et ça se ressent avec le personnage d'Andrew qui évolue énormément à partir du moment où il prend confiance en lui. Whiplash n'est pas un film réservé aux initiés, je ne suis moi-même ni fan de ce style de musique ni de ce genre d'instruments en particulier et pourtant, j'ai trouvé le film vraiment très bon.
On pense à "BlackSwan" (2011) de Darren Aronosky pour le côté viscéral, pourquoi pas à "Mes enfants ne sont pas comme les autres" (2003) de Denis Dercourt pour la perte de contrôle sur son élève, "Whiplash" peut être vu aussi comme l'antithèse du très beau "4 Minutes" (2008) de Chris Kraus... Il manque plus de nuance et une facette plus pernicieuse du prof. En conclusion il s'agit d'un très bon film mais sans être l'uppercut ciné tant promis.
Le film d'un jeune prodige de 30 ans, Damien Chazelle, que tous les cinéphiles qui se respectent ont déjà vu sauf moi bien évidemment jusqu'à très récemment. Bon d'entrée de jeu, il ne faut pas être un passionné de jazz pour se laisser emporter par ce film où certes le réalisateur montre sa passion pour ce genre musical mais qui se focalise surtout sur le duel extrême, très extrême, que se livrent les deux personnages principaux, à savoir le maître et l'élève. Et on ne peut pas reprocher à Chazelle de faire la moindre concession dans ce sens. J.K. Simmons, dans le rôle d'un professeur d'un tel sadisme qu'il ferait passer à côté le Sergent Hartman de "Full Metal Jacket" pour un ange de bonté, est vraiment hallucinant dans la peau de cette ordure qu'on ne peut que s'incliner devant un Oscar totalement mérité. Face à lui, en élève qui dans un dans premier temps accepte de se faire châtrer mais qui va peu à peu se rebeller, Miles Teller ne démérite pas non plus dans une composition qui a pas dû être fastoche. On peut reprocher parfois au scénario d'être prévisible spoiler: (le coup de l'accident de voiture, on le voit très bien venir à l'avance tout comme la véritable mort de l'ancien élève !!!) mais jamais au film de perdre son intensité que ce soit lors des séquences de dialogues ou lors de celles musicales (prodigieusement mises en scène !!!).
Andrew rêve de devenir le meilleur batteur de jazz de sa génération. Mais dans ce milieu la compétition est rude et sous la direction de l'impitoyable professeur Fletcher, Andrew va apprendre à surpasser ses limites et à tout sacrifier pour devenir excellent. Si cela implique les humiliations constantes de Fletcher qui apparaît comme rien de moins que le cousin du sergent instructeur dans ''Full Metal Jacket'' et les mains qui saignent sur les cymbales, alors d'accord. Andrew a la niaque, il veut y arriver et surtout il veut impressionner Fletcher dont la réputation est immense. Dans ''Whiplash'', la musique est loin d'être une chose agréable, c'est une souffrance qui demande une immense concentration et qui exige le dépassement de soi-même. Parlant de son expérience personnelle, le réalisateur Damien Chazelle nous montre à quel point il est dur d'y arriver dans ce milieu, un nouveau prétendant au titre de meilleur batteur se trouvant à chaque coin de l'école qu'Andrew fréquente. Avec une mise en scène vivace et rythmée, Chazelle filme les scènes de musique comme d'autres filment la guerre. Les instruments sont des armes, les musiciens des soldats qui jouent comme si leur vie en dépendait. La maestria de la mise en scène et du montage est impressionnante et nous laisse cloués, de même que l'implication de Miles Teller dans un rôle éprouvant. Mais celui qui remporte la palme, c'est bien J.K. Simmons qui trouve ici le rôle de sa vie en la personne de Fletcher, ce prof vulgaire qui ne cesse de pousser ses élèves à bout pour l'amour de la musique, quitte à en faire craquer au passage. Vraiment éprouvant.
Un film incroyable. Miles Teller et J.K Simmons sont énormes! Une incursion dans une école de musique avec un prof totalement sur exigeant dont le seul objectif est de pousser les musiciens dans leur derniers retranchements. On retrouve un parallèle avec les centres sportifs haut-niveau. Bande-son folles, colorimétrie superbe et réalisation ciselée. Un must see!
Une petite bombe, Wiplash est une plongée aussi surprenante qu époustouflante dans le monde du Jazz New-yorkais. Relation maître élève ou le maître en question se rapproche plus du tyran tant J K Simmons fait penser au colonel Hartman lâché dans une salle de répétition. Une mise en scène brillante, des acteurs au top et en prime pour moi une découverte du Jazz qui est un univers qui m est étranger, Wiplash est aussi prenant qu il est surprenant.
Le film du dépassement de soi, de l'exigence et du talent affiché. La relation est terrible entre les deux hommes et même si le sujet semble assez simple, l'interprétation et l'histoire sont formidables. Jusqu'où peut-on encourager un talent? Jusqu'à le dévoiler ou l'anéantir????? Très bon avec cette fin vibrante et intense....
Présenté à Cannes, Grand Prix à Sundance et à Deauville, Whiplash était annoncé comme un choc. Si le coup de poing attendu n'est pas vraiment là, il n'en reste pas moins un excellent film. Damien Chazelle, dont c'est le second long métrage, met en scène de façon énergique et forcément très rythmée (le montage est impeccable) une confrontation professeur/élève d'une puissance assez rare et parfaitement maitrisée. Mon seul reproche serait que cela devient un peu répétitif. Mais les personnages sont bien définis, c'est intense, prenant, on se demande comment tout cela va bien pouvoir finir. Si Miles Teller (Rabbit Hole) est formidable en jeune batteur passionné, J.K.Simmons est quant à lui hallucinant en prof de musique. Une performance de haut vol (qui lui vaut déjà de multiples nominations aux récompenses de fin d'année, lui ouvrant tout droit le chemin de l'Oscar) qui restera dans les mémoires. Si Whiplash n'est pas aussi jouissif que veut bien nous l'annoncer l'affiche, on passe tout de même un excellent moment devant ce face à face à la tension extrême, véritable suspens, interprétée par deux acteurs épatants. On ne fera quand même pas la fine bouche...
Enfant de la batterie, le jour de gloire est loin d'être arrivé. Whiplash dépasse, et de loin, le simple récit d'apprentissage du garçon doué pour la batterie qui se retrouve confronté à un mentor qui le pousse dans ses derniers retranchements pour en tirer la quintessence. Le rapport de force qui s'instaure entre l'élève et le maître transcende largement tous les clichés du genre par sa violence soutenue, jamais contrebalancée par un début d'empathie entre les deux protagonistes. Jusqu'où peut-on aller dans l'humiliation et le rabaissement pour parvenir à un soi disant degré d'excellence ? Le film de Damien Chazelle, largement autobiographique, et magnifiquement interprété, ne baisse jamais la garde, stupéfiant de concision dramatique dans une mise en scène virtuose qui ne s'autorise aucun effet gratuit. Il est rare qu'un film soit aussi dénué de trace de gras, de scènes superfétatoires, si l'on préfère, entièrement centré sur son sujet et enserrant le spectateur dans un étau jusqu'à la fantastique séquence finale, époustouflante et intense, l'une des plus remarquables filmées en cette année 2014. Whiplash, à l'image de son titre sonne comme un coup de fouet, cinglant, proche des plus grands films de boxe. Au final, le spectateur groggy n'a qu'une envie : applaudir.
Ayant lui-même suivi des cours de batterie difficiles au lycée, le réalisateur Damien Chazelle amplifie son expérience et nous livre "Whiplash". Dans cette fiction, on suit un jeune batteur prometteur, qui parvient à intégrer la classe d'un enseignant tyrannique. Le film aborde d'une part l'univers du jazz professionnel, présenté sous un jour peu glorieux. Si un bel hommage est rendu au style musical, les jeunes musiciens sont présentés comme en compétition permanente, et soumis à des exigences très strictes. D'autre part, "Whiplash" traite de l'enseignement, en détaillant le rapport de force entre l'élève et le maître. Miles Teller est très convaincant en élève nuancé. Timide et ambitieux, il est aussi imbu de ses capacités, et cède facilement à l'arrogance. Face à lui, J.K. Simmons, grand habitué des seconds rôles bougons ou comiques, trouve sans doute là son meilleur rôle au cinéma. Il s'avère impérial en professeur infecte, vulgaire, et très manipulateur, n'hésitant pas un instant à briser ses élèves pour voir ceux qui ne se décourageront pas, et qui finiront pas révéler leur talent. A côté de lui, le sergent Hartman de "Full Metal Jacket" ferait presque figure d'instructeur bienveillant. Outre ce duo, la mise en scène de Chazelle est élégante, et le montage prenant. Précisons enfin qu'il n'est nullement nécessaire d'avoir des notions de jazz, ou même de musique, pour apprécier le film. En somme, "Whiplash" est un thriller dramatique de très bonne tenue.
"Whiplash" de Damien Chazelle symbolise toute l'ambiguïté dont peut faire preuve parfois le cinéma made in Hollywood quand il tente de crédibiliser une opération marketing par un semblant de questions philosophiques comme ici les rapports de domination de maitre à élève. C'est un tout jeune musicien improvisé cinéaste qui tente le pari en plaçant le spectateur au centre d'un ring où s'affrontent un jeune batteur de jazz (Miles Teller) au talent prometteur mais aussi rempli d'ambition à un professeur despotique (J.K. Simmons) d'une prestigieuse académie new yorkaise. La question posée est de savoir jusqu'où l'on peut aller trop loin dans la recherche de la perfection au sein de ces institutions en charge de faire éclore les élites avec à la clef le risque d'implosion dévastatrice quand deux personnalités à la limite de la psychopathie entrent en contact. D'un côté Andrew Neiman jeune homme timoré et introverti se jugeant sous estimé par les siens qui entend mettre sans aucune retenue le prix pour se prouver qu'il existe. Une quête de soi et une absence de barrière morale qui aurait tout aussi bien pu le mener à dessouder à la Kalachnikov ses camarades d'université. De l'autre, Terence Fletcher, un pianiste de jazz anonyme qui croit prendre une revanche à travers le professorat exercé à la schlague sous prétexte de découvrir un diamant brut selon la légende reprise en credo qui veut que Charlie Parker serait devenu un génie après avoir reçu adolescent en pleine poire une cymbale lors d'un set raté avec le batteur Jo Jones. Sur la base de cette joute paroxystique, Damien Chazelle à qui il faut bien reconnaitre un réel savoir-faire, concocte une montée en tension assez facile mais bougrement efficace qui ne recule devant aucun effet tapageur, des doigts ensanglantés du batteur aux propos orduriers du professeur sadique tout droit sortis de "Full Metal Jacket" (Stanley Kubrick en 1987) en passant par les incessantes et humiliantes passations de pouvoir entre les aspirants premiers batteurs du bigbang de maitre Fletcher que pour le coup on devrait plutôt surnommer Bligh (sans doute une" private joke" de spoiler: Chazelle en allusion aux "Révoltés du Bounty"). Chazelle qui semble tout au long du film dénoncer l'attelage diabolique que forment les deux hommes, effectue un ultime retournement de situation qui donne un éclairage final assez malsain et somme toute inutile à son propos, n'ayant pas su résister au plaisir d'en jeter encore un peu plus à la figure d'un spectateur abasourdi . Fatalement le film a fait un peu polémique à sa sortie, ralliant toutefois les suffrages grâce on l'a dit à la ruse de Chazelle. Il a aussi permis à J.K Simmons acteur de série ("Oz", "New York Police judiciaire", "Closer") de revenir de la cérémonie des Oscars avec une statuette fort méritée. Une chose est sure, le jazz qui s'est nourri tout au long de son histoire du sens de l'improvisation de ses maitres ne sort pas gagnant de la vision millimétrée et cadenassée qu'en propose David Chazelle. Vous voulez vous éclater en pratiquant la trompette ou la batterie, fuyez l'académie Shaffer de Monsieur Fletcher !
Une vraie claque ! Un film intense, haletant qui montre la confrontation de deux personnages passionnés interprétés par deux interprètes littéralement habités par leurs rôles. Entre vacheries, sadisme et abnégation, ce film libère un flot d'émotions.