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    Whiplash
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    GéDéon
    GéDéon

    92 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2022
    En 2014, Damien Chazelle réalise son second long-métrage dans lequel il explore le milieu des artistes de jazz. Délaissant la comédie musicale, il s’aventure surtout vers la description des relations entre un professeur autoritaire (J.K. Simmons) et son élève surdoué (Miles Teller) dans un rapport dominant/dominé. Même si le scénario reste très minimaliste et s’intéresse principalement au thème du harcèlement moral, la fluidité et la tonicité de la mise en scène permettent de vivre un grand moment de cinéma. En tant que spectateur, on se retrouve au cœur d’un combat destructeur rythmé par les roulements de batterie. Bref, un film dramatique haletant et captivant.
    Marty McFlan
    Marty McFlan

    6 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 février 2015
    Un jeune batteur ambitieux se rend prêt à tout pour jouer dans le meilleur jazz band du pays, quitte à subir les humiliations appuyées et répétées d'un prof sadique, tyrannique et arbitraire. De la sueur, des larmes, des cris et du sang pour ce duo sado-masochiste jazzy poussé à l'extrême. A moins d'être un stakhanoviste absolu du jazz, préférez-y un Amadeus, ou encore Tous les Matins du Monde.
    Shephard69
    Shephard69

    344 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2015
    Une plongée saisissante dans le monde du jazz et de la batterie en particulier. Même si le thème de la relation enseignant-élève est assez classique, la réalisation impeccable de Damien Chazelle en fait un film marquant et absolument remarquable pour sa violence psychologique faite de manipulations, de brimades et de d'humiliation. J.K. Simmons, en professeur acariâtre, est excellent et Miles Teller, pris dans la spirale de l'exigence et de la réussite artistique, livre une prestation profonde. A mi-chemin entre "Full metal jacket" et "Black swan".
    CH1218
    CH1218

    211 abonnés 2 915 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 février 2016
    Face aux humiliations et au sadisme d’un odieux professeur de jazz du Conservatoire de New York, un jeune batteur ambitieux de 19 ans n’a que deux options : la soumission ou l’affrontement. Même s’il peut paraître quelque peu itératif, ce film réalisé par Damien Chazelle est un délice cinématographique qui se déguste aussi bien avec les oreilles qu’il s’apprécie avec les yeux : le dénouement est mirobolant et son montage un enchantement. Fait de sueur et de sang, le duel psychologique de « Whiplash » tient donc toutes ses promesses, J.K. Simmons, le verbe haut et assassin, y est tout simplement hallucinant et Miles Teller, une vraie révélation. Les slogans vantant le film sur l'affiche/jaquette ne mentent pas. C'est brillant.
    Max Rss
    Max Rss

    204 abonnés 1 858 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 mai 2015
    Andrew, âgé de 19 ans n'a qu'un seul objectif en tête : devenir le meilleur batteur de jazz de tous les temps. Pour cela, il devra « affronter » le professeur Fletcher, sadique à souhait et poussant ses élèves au bout du bout. Au vu du sujet, de l'univers dans lequel il évolue, des critiques élogieuses formulées par la presse et les spectateurs et les notes attribuées, « Whiplash » était apparemment le film coup de poing de la fin d'année 2014. Peine perdue. En fin de compte, on débouche encore une fois sur une vraie déception. J'avoue avoir beaucoup de mal à comprendre comment ce film a pu être élevé au rang de chef d'oeuvre. Je ne vois vraiment rien qui puisse justifier ce statut. Il s'agit là d'un film quelconque, creux. Il y a beaucoup de longueurs. On s'ennuie très très souvent. Il n'y a aucune scène marquante. Et la scène finale, étant l'objet de l'admiration des 3/4 de ceux qui ont vu le film est à mon goût plutôt grotesque. Les personnages sont inintéressants, surtout le principal, aussi expressif qu'une planche à pain et aussi charismatique qu'une feuille de salade et qu'une dégage aucune sympathie. Reste J.K Simmons pour élever un tant soi peu un niveau relativement faible. « Whiplash » une œuvre phare ? Non, absolument pas. Juste un film qui se regarde qu'une fois et qui s'oublie aussitôt.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 décembre 2014
    C’est en écoutant la bande originale de Whiplash, écrite conjointement par Justin Hurwitz et Tim Simonec, que je me mets à la rédaction de la critique du deuxième long métrage de Damien Chazelle. On sort de la projection, au bord des larmes, bouleversé par le jeu des acteurs, encore subjugué par la puissance narrative du film pour quelques heures.

    Au Shaffer Conservatory de Manhattan, le jeune Andrew Neiman (Miles Teller), batteur de jazz est remarqué par Terence Fletcher (J. K. Simmons), un chef d’orchestre à la fois génial et tyrannique qui l’intègre à son Big Band.

    Whiplash est un hommage vibrant à Buddy Rich, incroyable batteur de Charlie Parker, dont les solos légendaires ont inspiré les compositeurs de la bande original. Le cœur de Whiplash, c’est la musique jazz. On ressent dans chaque plan, un amour véritable de cette musique de la part de Damien Chazelle. Les cordes, les cuivres, les vents, chaque famille d’instruments est sublimée lorsque le groupe se met à jouer. Terence Fletcher est un enseignant intransigeant, poussant les élèves au-delà de leur limite, et parfois dans les cordes. Charlie Parker est mort à trente-quatre ans, détruit par sa dépendance à l’alcool et à la drogue. Entre temps, il était devenu The Bird. Brûler la vie par les deux bouts, mais lui insuffler une véritable énergie, presque divine, en faire une orgie de tous les instants, et s’éteindre, éreinté mais reconnu de tous, voilà l’ambition du jeune Andrew Neiman qui mettra à mal l’amour de son paternel (Paul Reiser) et de sa petite-amie Nicole (Melissa Benoist). Sur ce point, Terence Fletcher sera à la fois sa rampe de lancement et son pire ennemi.

    Whiplash est trépidant du début à la fin. Pour un amateur de jazz, il vaut le coup ne serait-ce que pour la bande son incroyable et la virtuosité avec laquelle les morceaux reviennent sans jamais se ressembler, redécouverts à chaque interprétation. Whiplash est un film appelé à devenir culte pour tous les amateurs de musiques jazz. On est loin des bandes inaudibles des Sexy Dance et autres comédies musicales aseptisées lorgnant davantage du côté du teen-movie pour adolescente boutonneuse que d’une véritable déclaration d’amour à une musique.

    Whiplash ne manque pas d’atout, c’est également un excellent thriller où Terence Fletcher mène son groupe, tout autant que le public, à la baguette, faisant et défaisant les ambitions des élèves, nous faisant l’admirer pour son bagout et son perfectionnisme et le détester pour ses abus de pouvoirs et sa folie de plus en plus menaçante. Whiplash est une plongée haletante dans la vie d’un manipulateur, persuadé de pouvoir jouer à Dieu, de créer le génie à partir de rien. Personnage ambigu, il nous fascine et nous fait peur dans le même temps. Comme le jeune Andrew, on reste longtemps sous son emprise, renforcée par la musique qui devient hypnotique.

    Lorsque, pour l’enseignant, la vengeance prend le pas sur l’amour de la musique, il est alors temps pour le jeune prodige de reprendre le contrôle de la situation et de donner à son art tout ce qui lui reste, du sang, des tripes, de la sueur, du génie ! Peu importe que Fletcher ait eu raison ou tort. Comme l’a dit Flaubert : « La morale de l’art consiste dans sa beauté même, et j’estime par-dessus tout d’abord le style, et ensuite le vrai. ».

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    Yves G.
    Yves G.

    1 518 abonnés 3 533 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Vous aviez été nombreux à me conseiller "Whiplash" voire à regretter son absence de mon Top 10 2014.
    Mes espérances étaient donc à la hauteur ... de ma déception.
    Car au fond de quoi s'agit il ? L'histoire d'un batteur masochiste qui se fait martyriser par un prof sadique. Rien de plus. Et ce nest pas le double rebondissement final - pas crédible une seconde - qui me fera crier au chef d'oeuvre.
    De retour à la maison, je me suis repassé "Amadeus" - pendant qu'Aurélie refaisait les joints de la salle de bains. "Amadeus" : voilà un chef d’œuvre !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 décembre 2014
    Premier film du jeune réalisateur Damien Chazelle , un film s'inspirant de sa propre expérience dans le milieu de la musique. On pourrait voir ce film comme une oeuvre autobiographique. Damien Chazelle nous dépeint la vie de ce jeune musicien qui a pour but de devenir batteur professionnel.

    Le film traite avec brio du rapport ou plutôt du duel entre un professeur de musique et d'un jeune musicien. Leur relation est ambigu , on ne sait pas vraiment si ils se détestent ou si ils s'apprécient, c'est juste la motivation et la quête de l'excellence qui va les réunir. Miles Teller étoile montante du cinéma, interprète avec vivacité le personnage de Andrew Neyman , il se donne à 100% . Un personnage déterminé qui a pour unique but d'être le meilleur batteur de tous les temps. Un rêve qu'il essayera par tous les moyens d'atteindre dans sa quête de l'excellence absolu, au risque de jouer jusqu'à l'épuisement et même de risquer sa vie. "Whiplash" c'est le genre de film qui vous prend au tripe pendant plus 1h45 sans jamais laisser retomber la pression, jusqu'au final mémorable qui se finit en apothéose ou la seul chose qu'on a envie de faire après c'est d'applaudir.

    Le réalisateur disait que "Whiplash" est abordé de la même manière qu'un film de guerre. Le personnage du professeur incarné par le talentueux J.K. Simmons fait beaucoup penser au célèbre personnage complètement barré du Sergent instructeur Hartman dans "Full Metal Jacket" de Stanley Kubrick. Ces personnages intraitables ont un but commun , pousser leurs hommes à faire de leurs mieux en donnant leur maximum .Il faut suer et retrousser ses manches, empoigner la vie à pleines mains et s'en mettre jusqu'aux coudes pour atteindre le sommet. J.K. Simmons incarne un homme à la fois détestable et attachant , il peut passer d'un calme absolue et exploser dans la seconde qui suit. Un personnage fascinant qui lui vaudra ( je l'espère) l'oscar du meilleur acteur dans un second rôle. La réalisation de Damien Chazelle est particulièrement originale , une mise en scène qui se concentre uniquement sur les 2 personnages principaux, la caméra tournoyant autour d'eux comme si ils étaient lié par le destin. " Ce n'est pas par hasard si tu es là aujourd'hui".

    Et c'est d'un coup de baguette qu'il rentre facilement dans top 2014 . "Whiplash" est la petite pépite qui clôt l'année 2014 de la meilleure des manière.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 mars 2015
    Le réalisateur Damien Chazelle étoffe son court métrage Whiplash de 2013 et en fait l'un des phénomènes de ce début d'année. Même le grand Clint Eastwood l'a cité comme étant l'un de ses films récents favoris, avec Nightcall. Chazelle s'est librement inspiré de sa propre histoire pour écrire Whiplash. Il a en effet étudié le Jazz sous la coupe d'un professeur autoritaire. Mais il s'est rapidement tourné vers le cinéma.

    Le sujet n'est pas simple. Et le jazz n'est pas "grand public". Pourtant, sous l'oeil du jeune réalisateur (il est né en 1985), l'histoire du jeune Andrew Neiman devient passionnante, et on s'enflamme pour cette musique, on écoute les titres Whiplash, Caravan et bien d'autres, on guette les regards assassins du maestro Fletcher avec crainte et on est derrière le jeune Neiman, comme des supporters silencieux. Whiplash se suit comme un match de boxe (ou de foot, comme vous voulez), chaque morceau de musique se disputant comme un round, les peaux et les cymbales arrosées de sueur et de sang. Les gros plans sur les visages des deux hommes, adversaires et alliés dans l'excellence, renforce ce côté combattant, quasi épique.

    Whiplash, en plus de son scénario haletant, est servi par deux acteurs habités par leurs personnages, JK Simmons (Juno, New York, Police Judiciaire) et Miles Teller (Rabbit Hole). Le premier est nommé aux Oscars dans la catégorie "meilleur second rôle" cette année et Teller va être un homme très occupé : il sera l'an prochain à l'affiche des 4 fantastiques, du nouveau Divergente et de Bleed for This, produit par Scorcese.

    En Bref : 18/20. Juste Whaou. De toute façon si Clint le dit...
    Fabien S.
    Fabien S.

    570 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2017
    Un excellent film sur le jazz . Milles Teller incarne un jeune batteur new-yorkais . J. K. Simmons interprète un professeur tyrannique de musique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 janvier 2015
    J'étais enthousiaste à l'idée d'aller voir ce film dont les critiques plus qu'élogieuses.
    Je suis sortie de la séance un peu confuse.
    Oui, ce film a un aspect séduisant : les acteurs sont impeccables, les confrontations impressionnantes, la performance à la batterie puissante.
    Mais, je crois que je suis passée à côté du côté jouissif vanté et promis par l'affiche...
    Un sentiment unique de malaise, aucune émotion positive...
    J'aime voir des batteurs sur scène et voir le plaisir qu'ils éprouvent à jouer et nous épater.
    Je n'ai rien vu de tel dans ce film (même si je comprends bien que ce n'était manifestement le propos).
    Raphaël O
    Raphaël O

    150 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2015
    Ce drame musical, mettant en scène la quête d'excellence, possède un excellent scénario, intense et fascinant, une superbe mise en scène, un solo final en apothéose totalement jouissif et est interprété par un duo d'acteurs absolument magistrale.
    Un chef-d'œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 décembre 2019
    heureusement qu'il y a le jazz, c'est un film qui fait très mal, humiliation, rejet, seul un passionné peut subir ça.
    je ne peux pas mettre zéro, il y a toute équipe et techniciens derrière ce film.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    57 abonnés 1 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2016
    Le synopsis tient en 2 phrases : c’est un duel entre un étudiant, Andrew, qui joue de la batterie et son professeur (Jonathan K. Simmons qui a joué beaucoup de seconds rôles), très exigeant, odieux et même sadique. On assiste essentiellement aux répétitions d’un orchestre de jazz [« Whiplash » est le titre d’un morceau de jazz d’Hank Levy (1927-2001) et enregistré par Don Ellis (1934-1978) (ce dernier ayant aussi composé la musique du film « French connexion » (1971) de William Friedkin) et signifie aussi coup de fouet et coup du lapin, entorse cervicale lors d’accident automobile] ainsi qu’aux concerts en public. Résumé ainsi, ça n’est pas très engageant et pourtant le réalisateur nous tient en haleine pendant 1h45. Le batteur (Miles Teller) est exceptionnel et le public a été unanime pour saluer sa performance lors de sa projection à Deauville en 2014.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 janvier 2015
    On aurait mieux fait d'appeler ce film "Blood on the drum set". C'est l’une des images les plus récurrentes du film. Ce que nous apprenons de ce film : Si tu vas jusqu’au déni total de tes besoins, tu mérites d’être célèbre. Le film, qui ne raconte pourtant que le parcours d’apprentissage d’un jeune batteur, est porté d’une ambiance très violent. J’ai trouvé parlant que lors d’une de ces scènes intenses, une spectatrice c’est évanouie dans la salle, et nous avions droit à une intervention de pompiers pendant la séance.

    Le reproche que je fais, c’est que le film ne prend aucune distance critique de tout ça. Le protagoniste dit : « J’aimerais mieux mourir de drogues jeune et célèbre, plutôt que vivre calmement jusqu’à mes 90 ans et tomber dans l’oublié. » Ce n’est jamais rectifié. Le film se termine en montrant le batteur jouer son chef-d’œuvre : La salle applaudit. Personne, y inclus le scénariste, semble avoir compris la dimension tragique de cette histoire. C’est dommage pour notre société, qui semble donc accepter la pensée : Mieux vaut mourir célèbre qu’heureux.

    A mentionner qu’il y a un film français qui passe aussi en ce moment et qui tient un discours tout autre sur l’éveil d’un talent musical, c’est « La famille Bélier », et je n’hésite pas à le recommander vivement.
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