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    Whiplash
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    1 174 critiques spectateurs

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    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    62 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2015
    Entre Full Metal Jacket et Black Swan, Whiplash est un suintant duel à trois entre le bon, la brute et le tempo, les notes et les mots fusant comme des balles dans une impressionnante chorégraphie de sueur et de sang. Puisant dans sa propre expérience personnelle, Damien Chazelle fond à la perfection la forme de son film, maîtrise totale de l'art du montage, au rythme incessant de la batterie, subjectivité presque fantastique menant à une séquence finale à l'apothéose visuelle orgasmique. L'autre élément évident de cette puissance est l'antagoniste, poltergeist féroce de la perfection, porté par un sidérant J.K. Simmons qui traverse l'écran pour nous faire transpirer et trembler. Alourdi par quelques clichés mais d'une stupéfiante énergie, Whiplash est une quête paroxystique de l'excellence aux confins de l'inhumanité, un dévouement artistique épidermique qui nous contamine à chaque instant par l'impact des plans, insatiable percussion.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 5 mars 2015
    Mélange de Karaté Kid, de full metal Jacket saupoudré de saillies à la Gran Torino.

    Le Jazz, un art passé à la moulinette d'Hollywood, tout est convenu, prévisible, excessif.
    Le Jazz c'est deux heures du mat' dans un bar paumé dans la brume et des musiciens cachés dans l'obscurité dont on n'aperçoit que la sueur et les cuivres.
    Pas ce machin là, trop limité dans les personnages, le scénario et l'appréhension de cette musique.

    D'ailleurs les nombreuses critiques, positives ou pas, ne parlent que de souffrance, de pédagogie, du christ rédempteur et de la place de la fessée dans la vie de l'homme, et non pas de Jazz.
    yohanaltec
    yohanaltec

    100 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2015
    Le film qui a secoué Sundance est un vrai petit bijou. Tout y est parfait, que ce soit la photographie, la mise en scène, mais surtout la BO, jazz et prenante, et les performances de Miles Tellier, excellent en jeune batteur sous pression et le terrifiant J.K Simmons, qui mérite bien son oscar.
    PierreTwo
    PierreTwo

    52 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 janvier 2015
    Mon avis sur le film est qu'il comporte trop de scènes de torture psychologique sans vraiment en condamner la pratique.
    La forme du film est si éblouissante qu'elle peut aveugler notre jugement morale sur le film : Chazelle était monteur et il impressionne habilement; les acteurs sont criant de vérité.
    Le fond du film est maladroit: il laisse croire que des pratiques violentes peuvent "marcher" pour former quelqu'un et en tirer le meilleur (il y a des spoiler: claques, des blagues homophobes, des agressions physiques et des insultes antisémites..

    En voyant le film j'ai eu peur que des spectateurs prennent ce Fletcher en exemple puisque sa méthode est présentée comme efficace: un film ou tout autre "œuvre d'art" qui laissent même un tant soit peu se propager cette idée, est complice du mal endémique qu’est le harcèlement.
    Remplacer ce garçon par une fille et cela saute aux yeux que rien n'est acceptable dans ce film (même si le metteur en scène est un génie du montage etc. que les acteurs sont très bons etc.).
    Le culot suprême étant pour moi le plan spoiler: ([spoiler]à la fin du concert/solo)
    sur le regard si fier du mentor "humilié" en public, regard sur sa victime revenue lui montrer de quoi il était fait et les deux unis par ce regard de complicité![/spoiler] ...larme à l'œil...cette larme humanise le bourreau.

    Le bourreau spoiler: n'est même pas vraiment puni puisqu'il n'est que viré et continue librement de jouer du piano dans un bar et est libre de se venger de sa propre victime.

    La scène la plus impardonnable est celle du discours dans le bar où le sadique psychopathe a du temps pour se justifier: "la fin justifie les moyens", "tous les meilleurs sont passés par ce calvaire" etc.
    Et en plus, c'est faux, Charlie Parker n'a jamais été formé de cette manière.
    Chazelle a été batteur, il est libre de dire que ces méthodes existent mais moins de dire dans un film et en interview que "ça marche"
    Le harcèlement tue. Ce n’est pas ouvert au débat : ce film tente de l’ouvrir. C’est honteux.
    MC4815162342
    MC4815162342

    403 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2015
    Whiplash, film que j'avais très envie de voir, cela même avant d'avoir vu la bande annonce, je n'avais vu que l'affiche et la présence de J.K. Simmons, ça m'avais suffit à avoir envie de le voir, et puis je me suis décidé à finalement regarder la bande annonce, pour voir quand même à quoi m'attendre, et une fois cela fait, j'étais sur que je ne pouvais le louper.

    C'est le film du moment, je ne sais pas vraiment pourquoi mais ça me va, vu la qualité de celui ci, qui est bien évidement de très haute qualité, et ce sur tous les plans. C'est le deuxième film de Damien Chazelle, et le premier qui est vraiment connu, je ne connaissais pas ce monsieur avant de voir son fabuleux Whiplash mais je viens de voir qu'il avait signé les scénarios du "Dernier exorcisme : Part II" et de "Grand Piano", certes pas des grands films mais je les ai tout de même apprécié, mais la chose à retenir c'est que sur le film dont nous parlons maintenant il est également scénariste, ce qui est à saluer.
    Nous suivons Andrew, un jeune de 19 ans qui tente de devenir un grand batteur de Jazz en étudiant au conservatoire de Manhattan, son rêve est simple, devenir un des plus grands batteurs de sa génération, pour cela il faut travailler dur, et quand on voit les efforts du personnage, "dur" est un euphémisme. Il se fait repérer par le professeur réputé Terence Fletcher qui le prend dans son groupe, la confrontation entre les deux va s'avérer brutale et nerveuse.

    A la fin de la séance, je me suis levé et une personne devant moi m'a dit que le film lui a fait penser à "Full Metal Jacket" de Kubrick, beaucoup de personne ont aussi fait le rapprochement, je n'y avais pas forcément pensé sur le coup car je n'ai pas beaucoup pensé durant le film vu son intensité, mais c'est vrai que quand on y pense, le film rappelle énormément celui de Kubrick. Le professeur insultant et qui méprise les incompétents, il démoli et humilie ses jeunes élèves pour en faire des combattants, des personnes qui en veulent, des vrais musiciens, il espère même dévoiler un Charlie Parker.

    Comme le signifie une des critiques présente sur l'affiche, nous avons à faire à "un duel inoubliable", on est présent, on est avec Andrew, on veut qu'il y arrive, on est déçu quand il se fait rembarrer, en gros on partage ses sentiments, on le soutiens face à cette brute de prof, mais d'un autre on prend un malin plaisir à suivre ce prof hargneux et drôle, enfin c'est plus la mise en scène autour de son personnage qui est drôle mais ses répliques sont pas mal non plus.
    En parlant de mise en scène, pour un deuxième film le jeune Chazelle envoi la sauce, on est prit dans cette ambiance Jazz à 200%, d'un coté on suit un jeune monsieur tout le monde, il va au cinéma, drague et bosse sur sa batterie, rien de bien surprenant en somme et d'un autre nous avons une sorte de personnage qui pourrait représenter la peur, ce professeur Fletcher est presque une sorte de symbole, juste un sentiment porté par une apparence humaine, c'est un peu perché ce que je dis, j'en suis conscient mais quelque part c'est ma vision, cette homme vêtu de noir qui est d'une ponctualité parfaitement étonnante et qui inspire plus la peur qu'autre chose. Il est là pour que les autres se surpassent et oublient cette peur, ce qui n'est pas toujours facile surtout avec une telle pression.
    C'est vraiment un film énergique, il y a beau avoir des moments plus calmes et posés mais ce film est surtout très énergique, que ce soit grâce à une réalisation qui pulse et capte merveilleusement l'atmosphère ou encore cette bande originale de taré.

    Ah oui parce qu'il faut en parler de ça, c'est quand même l'essence du film, la musique, et quelle musique bon sang, rien de tel que le Jazz pour donner envie de bouger, et ici mon cousin ça dépote méchamment, surtout le morceau du titre "whiplash", j'en redemandais de ce morceau, dès qu'ils arrêtaient j'avais envie de dire "oh ! T'arrête pas !". C'est tout simplement jouissif et entraînant, en plus de la batterie c'est du bonheur, j'adore cet instrument.
    Chapeau quand même à ce Chazelle qui réussi à créer une ambiance prenante et qui ne nous lâche jamais sur une histoire qui même si parfois est un peu trop surréaliste ne peut qu'être passionnante, et le tout porté par deux personnages très différents qui apporte autant l'un que l'autre. Pour les incarner d'ailleurs nous n'avons pas à faire à de la marde, d'une part un Miles Teller que je n'avais jamais remarqué auparavant qu'on suit avec énormément d'attention ici, une foutue révélation ce gars, une performance incroyable qui n'est même pas écrasée par celui qui l'accompagne, ce bon vieux et monstrueux J.K. Simmons, je sais même pas si j'ai besoin d'en parler en faite, mais bon aller un peu quand même, il nous apparaît amaigri et odieux comme jamais... ah je sais même pas comment formuler mon ressenti, rien que ses gestes, que ce soit un hochement de tête où se qu'il fait avec sa main, c'est juste bluffant et d'une justesse prodigieuse. Et puis moi qui ai vu le film en version originale je peux dire que de le voir gueuler c'est juste énorme, jouissif à souhait, s'il obtient l'oscar du meilleur second rôle il ne l'aura pas volé, une telle prestation est à saluer, mais comme je le disais, malgré sa perfection il n'écrase par Teller qui fait face avec beaucoup de talent. Les moments où il saigne et qu'on a l’impression qu'il sort d'une piscine tellement il transpire sont phénoménaux, et cette fin bon sang, cette fin où l'intensité ne s'arrête pas avant le générique, le duel du regard entre l'élève et son professeur, c'est juste incroyable, et ça coupe net, op écran noir et fini, déjà je salue la fin qui coupe net car j'adore ça mais aussi et surtout ce final de fou.

    Grosse, grosse réussite, film surprenant à la photographie sublime avec ces couleurs bleutés, jaunâtre, verdâtres et j'en passe, je voulais en parler de l'image et de ses couleurs, je ne savais juste pas où le mettre dans la critique, donc voilà c'est fait.
    Chazelle à Chapeau.... euh, Chapeau à Chazelle pour ce duel fascinant porté par un casting parfait et bordé par une bande son inoubliable, bravo et bravo !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 mai 2015
    Peu de choses à ajouter aux excellentes critiques déjà postées: ça pourrait être Top Chef version jazz, mais là non plus, pas de plaisir avec le résultat...Restent un bon son et quelques belles images, plaquées sur un montage au tempo impeccable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 janvier 2015
    Déçue par ce film encensé par la critique. Comment aimer ce type détestable qui sous couvert de recherche de l'excellence se permet d'injurier et de martyriser ses élèves? Ça m'a rappelé des mauvais souvenirs de cours de musique et de danse (à un moindre niveau heureusement) et avec le recul je me dis qu'on ne peut pas cautionner ça. Même si l'art demande sacrifice et obstination, rien ne justifie de se faire traiter comme des moins que rien. Bref j'ai pas aimé.
    De smet M.
    De smet M.

    12 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2015
    [...] S'en résulte alors un crescendo de folie, de brutalité, de douleurs, de haine, synchronisé à la virtuosité de la réalisation. Le tempo monte, le rythme devient éreintant, surmenant l'assemblée. Coups donnés, rendus, lancer de projectiles, joute à distance ou face à face, la caméra progresse en parfaite adéquation avec les frasques violentes, presque mortelles des deux protagonistes pour atteindre ce climax absolu dans la scène finale. Le spectateur est en nage, les mains moites, le front ruisselant et le corps entier tendu. Il sait depuis le départ qui des deux pugilistes doit sortir vainqueur et pourtant - là est le véritable coup de maître - la tension est de plus en plus grande jusqu'à la résolution, telle une bonne vieille grille d'accords de jazz, inévitable. Un poing fermé se tend, dos à la foule. Silence. Ovation [...]

    Critique complète sur Pours Cinéphilie.

    Amicalement.
    lucilla-
    lucilla-

    61 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 décembre 2014
    Film stupide et détestable . Apologie de l'humiliation et de la "pédagogie" de la honte, ce film laisse bouche bée et très en colère. Comment peut-on ainsi glorifier la perversité d'un prof, aux propos sexistes, homophobes, insultants, et la soumission d'élèves scotchés à leur bourreau? Et prétendre que c'est la seule façon de devenir "un grand" dans la musique? Face à ce prof complètement fou, qui pense agir "pour le bien" de ses élèves- et auquel la fin du film donne raison , on se dit qu'Alice Miller a du faire trois tours dans sa tombe. Et que le réalisateur a dû être un enfant victime pour aimer autant les bourreaux! Mais quel film méprisable!
    alseberg
    alseberg

    3 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 décembre 2014
    Et l'amour de la musique dans tout ça ?? Un film sur un jeune qui veut devenir un performer, très loin de nous transmettre sa passion du jazz (si tenté qu'il soit vraiment passionné quand on voit qu'il est capable de mettre sa batterie au placard parce qu'il n'est pas sur le devant de la scène...)
    Pour ce qui est des gouttes de sang sur les cymbales, ce n'était pas vraiment nécessaire.
    Pour vraiment vibrer, Bird de Clint Eastwood est largement meilleur.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    403 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2015
    Une fois le souffle repris et la tension retombée il semble déjà plus modéré de pouvoir juger ce film, car il nous laisse tellement sur notre cul qu'il est facile de s'enflammer, "Whiplash" reste forcément une bonne grosse claque cinématographique, qui joue admirablement bien de son rythme, gardant un tempo constant pour partir dans des envolées puissantes et frénétiques, un résultat sans fausses notes, ou presque.

    Damien Chazelle signe à 29 ans son deuxième long métrage en s'engageant par la même d'en écrire le scénario, l'histoire de Andrew Neyman, un jeune batteur de jazz de 19 ans intégrant un conservatoire prestigieux tenu d'une poigne de fer par un enseignant impulsif et tyrannique, ce dernier va tester ces limites par les moyens les plus sadiques pour le pousser à devenir le plus grand musicien de l'histoire.
    Ce duel est évidemment la pièce maîtresse du film et prends le soin d'établir ses enjeux et d'évoluer d'une manière purement sensitive et intense, on passe par bien des impressions, entre le sentiment d'austérité que provoque ce sergent instructeur orchestral à l'angoisse et la révolte de l'apprenti surdoué, c'est en plus diablement bien mis en scène. J.K. Simmons brille de sa présence terrifiante, il retrouve un peu ce rôle de salopard de Schillinger, crâne rasé au t-shirt manches courtes doué d'une malice cruelle et vociférant les pires insanités, on ne sait pas vraiment comment prendre au premier abord ce personnage, il est exigeant mais prévoyant pour ensuite se muer en véritable pourriture, à travers les yeux de Andrew il nous fait vivre un enfer. La tension est débordante, et c'est ce facteur qui fait que "Whiplash" est tout à fait réussi, je pense par exemple à cette scène où Fletcher fait répéter le tempo à Andrew plusieurs fois pour finalement lui envoyer un classeur à la figure, elle dure, dure ... l'acharnement est crispant et le film nous prends par surprise, on ressent vraiment des choses et ça j'ai tout simplement adoré.

    Ce thème de l'élévation est rendu puissamment, par les gammes hésitantes de Andrew aux entraînements intensifs où se mêlent sang et sueur jusqu'au live final avec ce solo ahurissant, le jeune homme donne corps et âme à son instrument, perdant au passage la raison, cette déstructuration sentimentale est intéressante et Miles Teller se révèle avec brio et panache nous offrant une prestation très convaincante, on est tout de même loin de "Divergente", comme quoi rien n'est perdu lorsqu'on est pris en main par un metteur en scène talentueux.
    Ce que j'ai constaté après coup c'est que le film est limite construit comme un concert, une première partie entraînante qui dépose tranquillement son assise pour la propulser et faire des éclats, puis une coupure nette du rythme et du duel en son coeur en guise d'entracte pour le reprendre dans une seconde à l'intensité crescendo qui se conclue avec cette apothéose génialissime, le réalisateur cherche l'adhésion de par la simplicité scénaristique en gardant cette puissance introspective, et ça marche complètement, personnellement je n’ai pas lâché l’écran des yeux une seule seconde.

    Il faut aussi souligner la qualité du montage visuel et sonore qui est réglé au millimètre, notamment lors des partitions musicales donnant ainsi le "la" au rythme désiré, c'est tout à fait cohérent, niveau réalisation c'est donc très positif, peut être même trop ... car bizarrement j'ai trouvé par exemple que le cadre était trop esthétisé, d'accord c'est beau mais par rapport au thème ça aurait sans doute eu plus de mérite à proposer quelque chose de plus brut voir crade, sauf pour la dernière séquence qui pour le coup reflète bien sa magie. Le personnage féminin ne trouve pas une réelle importance, juste un pion pour expliciter son détachement social, même la relation paternelle n'est pas forcément bien exploitée, ces deux rôles sont un peu trop étouffés par le duo Andrew-Fletcher.
    Pour ce qui est de la bande son, que l'on soit je pense adepte de jazz ou non (perso j'adore), on prend un pied phénoménal, sans doute d'ailleurs un des meilleurs films sur la musique que j'ai vu, on a vraiment plaisir à se concentrer sur les bases et la profondeur de ce style tellement riche, et Chazelle le filme avec passion et finesse pour nous le fait partager de manière brillante et intense.

    "Whiplash" est donc un excellent film qui restera à mon humble avis dans les mémoires car redynamisant d'un sens le rôle de la musique au cinéma, qui ne doit pas juste rester qu'un élément de fond mais bien une matière primordiale et sujette aux sens, et lorsque le tout est servi par le talent d'un metteur en scène orchestrant deux acteurs en grande forme le résultat est forcément réussi. Bravo !
    Marcel D
    Marcel D

    109 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 janvier 2015
    Un bien beau film ! Très bien réalisé, bien joué... Une histoire (un peu trop ?) centré sur ce jeune passionné de batterie qui ne vit que pour ça et qui tombe sur un chef d'orchestre plus qu'exigeant (dont on ne connait rien). Un final d'anthologie...
    La musique filmée comme un thriller, amateurs de jazz, ça en jette !
    Lu34s
    Lu34s

    63 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 novembre 2015
    Premier long métrage de Damien Chazelle, ce dernier, après avoir écrit deux scénarios et dont celui-ci est le troisième, met en scène un jeune batteur, sans amis, en quête de gloire afin de devenir l'un des meilleurs batteurs du monde. Et pour réaliser son rêve, un professeur tyrannique l'engage dans son orchestre en tant que suppléant et tourneur de page du batteur attitré. Jusqu'à ce que ce qu'il parvienne à obtenir ce titre qu'il convoite tant et ainsi mettre en marche son objectif. On se retrouve dès le début du film avec un travelling majestueux, présentant le jeune personnage de Miles Teller, qui rencontrera par la suite le professeur de musique aux méthodes peu orthodoxes qu'incarne J.K. Simmons. Ce face à face perdurera tout le long du film grâce à un rythme intense, des scènes chocs, comme les innombrables blessures que subit le jeune personnage de par un entraînement rigoureux, mais aussi et surtout grâce à un duo d'acteurs exceptionnel. En effet, Miles Teller, que l'on avait découvert en début d'année dans The Spectacular Now et Divergente, change radicalement de registre pour une performance choc et incroyable. Il doit alors faire face à l'immense J.K. Simmons, le boss du Daily Planet dans les Spider-Man de Sam Raimi, habitué des seconds rôles, en tyran acharné par la perfection de son jeune orchestre de jazz jusqu'à être psychologiquement très violent à l'image du mythique sergent instructeur dans Full Metal Jacket de Kubrick. Et bien que ces deux personnages paraissent diamétralement opposés, ils forment tout de même un duo possédant une alchimie assez rare au cinéma qui fonctionne parfaitement. En poussant à bout son élève, le réalisateur arrive à montrer tout ce qu'un individu serait capable de faire pour être au meilleur niveau, le meilleur tout simplement, et cela sans aucun contact physique. Damien Chazelle nous gratifie aussi d'une mise en scène fabuleuse entre mouvements de caméra brusques en passant du chef d'orchestre au batteur, une musique jazzy forcément délicieuse dont le morceau éponyme en fait parti, et une direction d'acteurs irréprochable. Pas mal pour un premier film. Mais ce qui nous fait réellement halluciner, c'est bien le final du film dont le réalisateur nous gratifie d'un solo de batterie dantesque, jouissif et éprouvant, où les performances de J.K. Simmons mais surtout celle de Miles Teller atteignent leur paroxysme. Un sans faute donc pour ce film produit par Jason Blum, célèbre producteur de films d'horreurs récents, mais aussi par Jason Reitman, qui a ici "prêté" son acteur fétiche J.K. Simmons. Whiplash accentue ainsi la torture psychologique des personnages mais aussi du spectateur qui en ressort alors bouleversé et quelque peu étourdi par cette confrontation désormais mythique menée d'une main de maître par le nouveau réalisateur qu'est Damien Chazelle. L'année 2014 s'achève ainsi en beauté.
    LeFilCine
    LeFilCine

    184 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 décembre 2014
    Le nom de Damien Chazelle est à graver d'une pierre blanche dans la liste des réalisateurs dont il va falloir suivre l'œuvre ces prochaines années. Parce qu'avec Whiplash, le jeune réalisateur américain frappe un très grand coup. Il n'y a rien à enlever dans son film, tout sonne juste, et il réussit toujours à trouver l'équilibre parfait. Dès la scène d'ouverture, le ton est donné : ce sera rythmé, intense et filmé à la perfection. Miles Teller, le jeune batteur et J.K. Simmons, le professeur excessif, livrent tous les deux des performances de très haut vol. Rarement la musique aura été l'objet d'un film aussi fort et intransigeant. On tient donc là un thriller musical de tout premier plan. Dans le film, la quête de la perfection artistique est l'objet de toutes les passions, de toutes les extrémités et de toutes les violences, qu'elles soient physiques ou morales. Mais le film arrive à conserver toute sa cohérence et ne bascule pas dans l'excès. Au contraire, la réalité rattrape bien vite nos deux protagonistes, qui coupent un temps avec leur passion destructrice. Et cela pour mieux se conclure par un final musical homérique, où le duel entre les deux hommes atteint des sommets... de plaisir pour le spectateur. Un film virtuose.
    schnoupette
    schnoupette

    4 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 janvier 2015
    Ce film m'a littéralement écœurée! Le réalisateur de mon point de vue ne comprend rien ni à la musique qu'il confond avec la seule performance et finit par faire penser qu'un enseignant génial a le droit de martyriser, humilier et manipuler ses élèves au nom du soit-disant "Génie"! Ce prof est juste un névrosé pervers manipulateur comme il y en existe malheureusement et qui doivent au plus vite être éloignés de leurs proies qui NON! ne s'en sortent pas si facilement grâce à leur talent et au travail (La plupart de temps dans la réalité ils sont au contraire broyés comme c'est à un moment du film évoqué mais si maladroitement "juste pour dire"! ) et quand rarement ils s'en sortent après un tel traumatisme, ils ne le doivent qu'à eux-mêmes et non à ce genre de prof fou et nuisible! Et jamais une victime ne finit par avoir cette complicité avec son bourreau: totalement illogique, erreur d'analyse psychologique des personnages! Je le déconseille très fortement!
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