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    Whiplash
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    1 174 critiques spectateurs

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    Jeo Jo
    Jeo Jo

    14 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 janvier 2015
    L'interet du film réside dans l'exploitation du caractère pervers narcissique du professeur de batterie et accessoirement musicien incarné par JK Simmons. Une fascination mêlée de cruauté malsaine qui ne dégoute même pas notre jeune élève, qui s'arrache à son rêve d'atteindre l'excellence. La dramaturgie plombe pas mal le film mais les scènes musicales viennent rattraper la cohérence de l'ensemble, et empêchent le film de s'enliser.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 2 janvier 2015
    Un scénario basé uniquement sur un rapport dominant- dominé. On apprend absolument pas à apprécier le jazz et le plaisir de jouer est totalement absent.
    brunetol
    brunetol

    195 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 décembre 2014
    Candidat pour la Spatule d'or 2014 du long métrage le plus moisi, "Whiplash" est un film comme on n'en fait plus (et franchement, on va pas se plaindre). Disons une sorte de Rocky XXIII, pour la roublardise du scénario. Prenez deux abrutis et mettez les dans le même aquarium : une école de "musique" où l'on enseigne l'art distingué du Big Band façon orchestre du cirque Pinder pour accompagner les numéros de trapèze, ou thé dansant chez les retraités du parti Républicain. Mon premier est un professeur lobotomisé qui ne s'est pas remis d'avoir été refusé comme adjudant dans les Marines, et se fait les nerfs sur un troupeau de moutons consentants, en plein syndrome de Stockholm. Mon second est un petit crétin qui titille les fûts en se prenant pour Buddy Rich et ne rêve que d'avoir sa place "parmi les grands" au point de plaquer sa petite amie (charmante et sans ambition) et de se faire saigner les mains jusqu'à la chair... en jouant "Caravan" de Duke Ellington. Les Coen auraient peut-être su faire quelque chose de ce matériau déplorable, ils n'ont pas leur pareil pour nous faire rire, parfois intelligemment, aux dépens des personnages falots dont leurs films sont peuplés (et dont J.K. Simmons est un habitué). Mais ici l'humour n'est pas de mise. Tout ce petit monde est très sérieux. Le film suinte l'idéologie rance du Tea Party, faute de point de vue ou de distanciation. La "grandeur" ne s'obtient que par le martyr, puanteur doloriste judéo-chrétienne. L'idée de la passion, du plaisir enragé de jouer, est un péché mortel : il faut souffrir. Le prof sadique soutient que si Charlie Parker est devenu "Bird", c'est parce que Joe Jones lui a lancé une cymbale à la figure. Voilà la seule pédagogie susceptible de faire éclore le génie qui sommeille dans la paresse consubstantielle à tout être humain. Et surtout ne jamais dire : "Good job". On pourrait éclater de rire, mais on cherche en vain le deuxième degré. Damien Chazelle a vu "Full Metal Jacket" et a flashé sur le sergent instructeur Hartman, ses méthodes de conditionnement nazies et son langage fleuri. Sauf qu'on ne voit pas bien l'intérêt de la transposition du pamphlet antimilitariste de Kubrick... dans un cours de musique. Chazelle veut-il dénoncer des pratiques abusives ? On assiste plutôt à la représentation répétitive et complaisante de rapports violents entre deux psychopathes vains et incohérents. Il aurait pu tout autant filmer des combats de coq. Sa caméra s'agite, il se donne beaucoup de mal (c'est la clé de la réussite, n'est-ce pas ?) et dans ses meilleurs moments, le film ressemble à un clip vidéo de solos de batterie. Ça m'a juste donné envie de revoir John Bonham frapper ses toms à mains nues dans "The Song remains the Same". Une toute autre histoire.
    Julien D
    Julien D

    1 221 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2014
    Tandis que J.K. Simmons est une valeur sûre, habitué depuis trop longtemps à des seconds rôles plus ou moins comiques, Miles Teller est un jeune acteur, qui n’avait été jusque-là aperçu que dans quelques films dont Projet X. Mais la véritable révélation qui émerge de leur face-à-face est incontestablement le réalisateur-scénariste Damien Chazelle qui a réussi à signer le film musical le plus intense jamais vu à ce jour. En transformant la formation d’un jeune batteur en un thriller psychologique audacieux et superbement rythmé, soutenu par une mise en scène impeccable, un montage d’une virtuosité rare et une bande originale qui rend merveilleusement hommage aux grands noms du jazz, le cinéaste français est parvenu à revenir sur ses propres souvenirs d’apprentissage au Conservatoire pour en faire un des plus beaux duels filmiques imaginables. La cruauté dont fait preuve le professeur de musique, qu’incarne donc un J.K. Simmons plus dur mais aussi plus classe que jamais, parfaitement digne d’une variation musicale du Sergent Hartman de Full Metal Jacket, est en effet à la base de la dynamique rythmique de Whiplash, alors que sa teneur dramatique nait de la façon dont Andrew encaisse les outrages de son mentor. Mais, davantage que la force émotionnelle que dégagent les interprétations viscérale des deux comédiens, et les questions sur les limites de l’autodétermination et de la pédagogie à la dure que suscite leur antagonisme, ce sont finalement les scènes d’entrainement et de jeu, dont tout particulièrement l’apothéose finale, dans lesquels cet instrument de musique pourtant si peu cinégénique qu’est la batterie est filmé avec brio, qui rendent ce grand long-métrage bluffant et inoubliable.
    scarface666
    scarface666

    193 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2019
    WAW ! Vu Whiplash hier soir, aussi nommé a l'Oscar du Meilleur Film, c’était vraiment ... mais vraiment bien foutu ! Un montage exceptionnel et rythmée, une photographie en parfaite symbiose avec le thème (le Jazz) et un J.K Simmons impressionnant au top de sa forme ( le fameux J.J Jameson dans la trilogie Spider-Man). Adapter du court métrage du même réalisateur, celui ci se retrouve aux Oscars avec les plus grand de l'année dernière. Chapeau !
    Flaw 70
    Flaw 70

    264 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2014
    Même si un des personnages du film dit qu'il n'y a pas plus néfaste dans la langue anglaise que " good job " c'est les seules mots qui me viennent à l'esprit pour résumer ce film. Car du haut de ses 29 ans, Damien Chazelle, petit prodige qui promet déjà de grand chose, vient de réaliser une oeuvre fascinante, enivrante et intelligente et qui s'impose d'emblée comme un des meilleurs films de 2014. D'ailleurs cette critique sera assez courte car j'ai beau chercher, je ne trouve aucun défauts à ce film. Scénaristiquement on peut déjà voir des thématiques d'auteurs qui émergent, Chazelle signant ici son deuxième film qui a le jazz en commun avec son premier film, et il n'est pas étonnant de voir que dans son prochain film le jazz prendra une place plus ou moins important. Il a ses thématiques et il les explore de façon intéressante. Ici il fait dans le demi-mesure, il ne cherche pas l'esbroufe ni la prétention contrairement à ses personnages. On essuiera le seul écueil du film avec eux d'ailleurs, car mis à part le prof et l'élève aucun n'autre ne sera développé, comme la relation amoureuse que le film expédie assez vite mais cela s'explique assez bien par les intentions de l'ensemble et cela n'est au final pas gênant. Car le but est justement d'isoler le personnage principal, on le voit bien lors de la scène du dîner avec sa famille ou il est incompris et mis de coté, et le manque de développement ou de personnalité des autres personnages est voulu pour créer une réalité ou seul le prof et son élève existe. Comme le dit d'ailleurs le prof lui-même, certains personnages n'ont qu'une utilité fonctionnelle, celle de motiver ou booster le personnage principal. Le film s'impose donc très vite comme un duel entre les deux personnages, qui dépasse même le stade de la musique qui n'est là que parce que le réalisateur est fan de jazz et que c'est un univers passionnant qui poussent au dépassement de soi, qui est une des thématiques du film. Le duel devient donc universel, l'élève nous représente nous tandis que de devenir un grand, le but à atteindre et le prof, les obstacles de la vie à surpasser. Le film devient donc une thèse passionnant et pertinente sur le dépassement de soi, sur le perfectionnisme et sur le prix à payer pour être bon dans quelques choses, le talent n'est pas inné, il s'acquière par le sang et la sueur en se remettant toujours en cause et en travaillant sans relâche et l'anecdote sur Charlie "Bird" Parker sert précisément à souligner ce propos. Ce face à face psychologique ce révèle donc intense et relativement bien écrit grâce aux deux personnages principaux qui sont fascinants et troubles, l'un est une victime consentante qui ressemble beaucoup plus à son bourreau qu'il ne voudrait l'admettre, chose que l'on remarque bien par son air supérieur qui juge les gens et qui fait souvent preuve de froideur et de dédain ( la scène de la rupture ou la scène du dîner ) tandis que l'autre est un tyran manipulateur à l’ego surdimensionné. D'ailleurs sa psychologie est très complexe, on a vraiment du mal à voir ses intentions parfois notamment lors du final qui tourne de façon inattendu mais si d'une certaine manière on devait s'y attendre, je vois d'avantage ce personnage comme quelqu'un de talentueux mais pas suffisamment pour avoir eu une carrière prodigieuse et devenir un grand, qui est dure avec ses élèves par vengeance mais aussi pour les poser à l'extrême afin de trouver le nouveau Charlie Parker et de pouvoir s'élever avec lui. Comme un père qui rêve de s'élever à travers le succès de son fils, c'est un homme à l'ego énorme et blessé qui n'agit que par vengeance et intérêt car il aime par dessus tout sa passion, le jazz. Sur ce point le film pousse brillamment à la réflexion, la psyché des personnages étant assez dense on s'interroge vraiment sur leur motivation réelle, d'ailleurs lors de la scène ou le prof dit à l'élève qu''il ne doit pas ce faire de soucis car il est là pour une raison, cette raison prend différent sens et permet d'ouvrir le film au débat, chacun ayant sa propre interprétation selon sa vision du film. C'est clairement lui la grosse réussite du film, un personnage captivant à la personnalité retorse tandis que Andrew ne démérite pas non plus et qui est aussi trouble que son mentor. D'ailleurs le casting est au diapason de ça, les deux acteurs nous donnant la définition parfaite d'une interprétation habitée, Miles Teller étant impressionnant de bout en bout s'imposant comme la révélation du film car il ne se laisse jamais bouffer par son partenaire et arrive à tenir le niveau ce qui n'était pas chose aisé, il est vraiment excellent surtout face à un J.K Simmons magistral. Son interprétation m'a laissé sur le cul et est sans doute une des meilleurs que j'ai vu cette année, il prouve que la transformation physique n'est pas nécessaire pour faire un travail de grand. Que ce soit dans son regard magnétique et terrifiant, dans son sourire tantôt perfide tantôt bienveillant, dans ses intonations de voix, chaque nuances de son personnage il les retranscrits à la perfection. Sinon la réalisation est elle aussi parfait avec une photographie léchée et très esthétique, un montage s'alliant parfaitement au rythme du jazz et une musique absolument génial, je ne suis pas un grand fan de jazz mais ici les morceaux choisis sont vraiment excellent. La mise en scène de Damien Chazelle est inspirée et ingénieuse, il compose ses plans avec intelligence et l'ensemble est tenue d'une main de maître. Il s'impose d'ailleurs comme un véritable chef d'orchestre filmant avec rythme et maestria disposant de passages vraiment sensationnels comme la scène très brutale de l'accident et les scènes de cours qui sont d'une tension folle, on appréhende vraiment ses passages en ce demandant comment et quand ceux-ci vont déraper, on nous place dans le même état d'esprit que le personnage, en appréhension constante. En ça le final est sans aucun doute un des climax les plus intenses et prodigieux que j'ai vu depuis un certain temps, la composition de la scène, le talent des acteurs, la tension, le rythme et etc, tout ici atteint son paroxysme dans un moment de cinéma inoubliable et culte qui confine à lui seul à un coup de maître et qui vaut au film le statut de chef d'oeuvre.En conclusion Whiplash est donc bel et bien un magnifique chef d'oeuvre, un film comme on en voit trop peu qui sonne tout le temps juste, qui ne connait aucunes fausses notes et qui ne s'oublie pas facilement. On est en face d'une oeuvre fascinante et obsédante ayant parfaitement conscience d'elle même et des thèmes qu'elle abordent, même si elle peut paraître inaccessible en raison de l'univers qu'elle aborde, elle se montre universelle et juste de par son intelligence. Plus qu'un coup de maître, un coup de génie.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 6 février 2015
    Le jazz résumé à un concours de BPM! Ou comment faire cohabiter darwinisme musical et l'esprit des marines américains. Pendant toute la durée de cette trop longue flagellation on cherche à respirer, à chercher un second degré, une issue. Mais le réalisateur répète sans cesse le même pattern dans un crescendo de violences inutile et fatiguant ponctué par une fin prévisible.
    Une apologie de la compétition. Chazelle a visiblement un problème à régler avec le jazz. Et l'anecdote Parker censé donner une légitimité à la torture psychologique et physique est tout simplement ridicule.
    L'intérêt du film ne tiendrait qu'au seul duel entre deux acteurs. Malheureusement là encore le jeune Teller peine à convaincre quand le vieux Simmons nous fait un remake bien pale du sergent instructeur cliché.

    Bref un Full Metal Jazz (on voit d'ailleurs le jumeau du soldat Baleine se faire humilier au début du film) sans le talent de Kubrick évidemment.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 décembre 2014
    1h47 d'humiliations pas jouissives du tout! J'avoue que j'ai du mal à comprendre le concert de critiques élogieuses qui m'avaient poussées à aller voir le film. La leçon qu'on retient au final, c'est que, même si ce prof a de sales méthodes pédagogiques, il a raison d'agir ainsi car c'est comme ça qu'on devient un grand! Moralité un peu gênante où "ceux qui en ont" triomphent et où les faibles se suicident et c'est tant pis pour eux! Je n'adhère pas au discours.
    virnoni
    virnoni

    102 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 décembre 2014
    Claque monumentale. Le film oppresse tel un thriller, tout monte en puissance jusqu'à un final dantesque de solo de batterie mais aussi d'affrontement (presque) silencieux entre le maître et l'élève, qui prend ici son envol (grâce à la manipulation?). Mais le film est grandiose grâce à une interprétation rarement vue. Jk Simmons est juste hallucinant de perversité, d'antipathie et violence puis, d'un coup, de douceurs et de miel. Cet acteur est injustement méconnu et sous utilisé. Je vous conseille la série OZ où il crevait déjà l'écran. Le jeune Tiller est lui aussi brillant, sa prestation est magistrale, l'élève dépassant au final la perversité du maître, en utilisant ses propres armes, pour donner le meilleur de lui-même. Il donne tout dans un rôle physique et complexe, peu évident à son âge. Le résultat à l'écran : un duo troublant, âpre, qui entremêle les émotions. On est complètement embarqué dans cet affrontement entre deux fous de musique (ou deux fous tout court?). Il reste ambivalent tout au long du film car on se questionne sur les réelles motivations du professeur : croit-il réellement au don de son élève? Est-il juste sadique? Les deux? Le réal n'apporte pas de réponse et alterne presque jouissivement entre ces possibilités. Le spectateur est alors dans la position de témoin inconfortable. Il n'a pas les réponses et les aboutissants, ce qui peut gêner pas mal de personnes certainement. Visuellement, le film est assez magnifique. On ressent tout grâce à une caméra fluide et rythmée, alternant avec autant de tempérament que les personnages et la musique, les scènes chargées en émotions, regards, répliques cultes. Sa manière de filmer les instruments ressemble presque à de l'amour, c'est charnel (voire les scènes où la transpiration se retrouve sur les cymbales, on crache par terre la salive du trombone) autant que violent (le sang est souvent mêlé à ces mêmes instruments - objets donc autant de plaisir que de douleur). Moi qui n'aime pas particulièrement le jazz, j'ai vraiment découvert une ambiance, une âme à cette musique, un sens même. A travers cette musique, c'est l'âme des protagonistes qui apparaît, brute et nue. Pas mal de spectateurs ont été choqués par cette violence et l'ambiance du film, la perversité des scènes et les propos souvent limite. Mais, au contraire, c'est toute l'histoire et la force du sujet. Le film bouscule et indispose en cela. On est autant mis à mal que le batteur, que l'orchestre aussi, qui subit silencieusement la maltraitance. Car c'est aussi le silence quasi général qui gêne. Au fond, ce monstre agit sans inquiétude particulière. On attend presque sa rédemption. Non, c'est un film sans lueur et ce, malgré la scène finale qui devrait aboutir au sacre du batteur ET du meneur. C'est tout à fait symbolique de ce film border line qui interpelle, choque, bouleverse car il démontre toute la force de la musique, le don et le travail qu'elle nécessite mais pose la question de la souffrance dans l'apprentissage. Le héros se découvre surement lui-même au final, en poussant ses limites que son maître a fait exploser dans une envie vengeresse.Savait-il ce qu'il allait provoquer ? Ou comme son père, ne soupçonnait-il pas du tout ce génie en sommeil qu'une envie de vengeance, à son tour, a réveillé? Les génies doivent-ils en passer par là pour exercer leur talent? Damien Chazelle ne répond jamais à la question et c'est surement en cela que le film dérange : c'est bien au spectateur de trouver sa réponse. Je recommande pour enfin un film original, onirique, brillant et choquant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 janvier 2015
    Lorsque l’on a J.K Simmons dans un rôle de dégénéré ça ne peut-être que bon. Et c’est le cas dans Whiplash. Cet acteur nous donne des frissons dans le dos chaque fois qu’il parle. Ses mimiques, ses répliques ou tout simplement son jeu d’acteur est parfait ! Un peu plus jeune, Miles Teller nous livre également une incroyable performance. Son personnage est très intéressant et très attachant. Ses colères, ses larmes, ses blessures et son envi de réussir provoquent en nous de nombreuses émotions. Le jeu d’acteur dans ce film est donc irréprochable.

    Mais s’il n’y avait que ça, tout dans ce film est parfait. Tout d’abord le scénario ; il est excellent. Aucune faute de narration n’est présente, il tient la route de A à Z et nous offre de nombreux rebondissements tout au long du visionnage. Le scénario est accompagné d’une mise en scène qui fait une grosse partie du travail dans ce film. S’il n’y avait que la musique, le film n’aurait pas eu cet impact. En effet, de nombreuses insères sont visibles. Cela pour mettre en valeur les blessures du protagoniste mais également toute l’énergie qu’il dépense en s’acharnant sur sa batterie.
    Le travail visuel est impeccable et très surprenant ! Les mouvements de caméras se faufilant de droite à gauche son impressionnants. Je pense particulièrement à la scène finale en disant ça. Et d’ailleurs, quelle scène finale ! A couper le souffle ! La musique et les effets visuels assemblés, c’est une arme.
    En parlant des musiques ; même un fan de rap sera séduit par ces musiques de jazz. Avertissement : Vous les aurez en tête pendant en bon moment.

    Conclusion :
    Un film impeccablement réalisé, accompagné d’acteurs excellents, d’une mise en scène parfaite, de dialogues à la fois drôles, choquants et cultes et de scènes époustouflantes,… .Whiplash clôture l’année 2014 et ouvre l’année 2015 en beauté. Il figure parmi les plus grands films de la décennie. A voir, en Version Original ! Les coups de gueule de J.K Simmons n’auront pas le même impact un français. Ce petit bijou mérite amplement le titre de chef d’œuvre. - Baptiste Vanwalleghem
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 décembre 2014
    Une véritable claque!!! Tellement de rythme et d'énergie émanent de ce film qu'il est sans doute inutile d'en dire davantage... Mention spéciale au personnage de Terence Fletcher campé par un J.K Simmons en grande forme.
    Miltiade
    Miltiade

    41 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 décembre 2014
    Assister à un concert la peur au ventre, frissonner de terreur au moment d’un solo de batterie… Après « Whiplash », vous ne verrez plus un concert avec le même œil. La sueur dégouline le long des instruments, rebondit sur les cymbales ; les mains s’abîment jusqu’au sang sur les baguettes qu’elles tiennent ; le visage crispé, le musicien souffre le martyre pour soutenir le tempo… Cette vision très originale (inédite ?) de l’exercice de la musique, montré comme une torture, aussi bien physique que morale, c’est à la fois l’intérêt et la limite de ce long-métrage.
    La beauté a un prix, nul génie ne nait du confort, la douleur est le catalyseur du talent : ces préceptes moralement abjects sont ceux auxquels croit l’inflexible Terence Fletcher. En montrant l’application de ces principes, Damien Chazelle livre un film hautement captivant, d’une extrême intensité, qui cristallise en permanence l’attention de ses spectateurs, jusqu’à ce solo de batterie final, une véritable scène d’action d’une tension inouïe. Cependant, ce suspense éprouvant, quasi douloureux, qui amène une forte empathie du spectateur avec l’apprenti batteur, est-il moralement acceptable ? « Whiplash » n’est au final qu’une série d’humiliations. Le procédé est facile pour donner de l’intensité. Pour montrer l’obsession de son personnage principal, le film virera même dans le grotesque (l’accident de voiture)…
    Mais ce qui choque le plus, et diminue considérablement l’intelligence de ce long-métrage, c’est ce final où le réalisateur donne finalement raison à Terence Fletcher (alors que le doute subsistait encore auparavant). Est-ce cela la vision de l’art défendue par Chazelle ?
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 janvier 2020
    J'ai découvert ce film par hasard en le voyant au panthéon des meilleurs films notés sur IMDB alors que j'en avais jusqu'alors jamais entendu parlé, en lisant le synopsis du film j'étais dubitatif que j'explique par le fait que le Jazz et la batterie ne sont pas en soit des choses qui me passionnent fortement.
    J'ai donc préféré volontairement retarder un peu l'échéance lorsque je me suis enfin décidé à le regarder en essayant de faire abstraction de mes craintes le plus possible, ce que j'ai réussi à faire.
    Et je dois dire que j'adoube totalement l'oscar du meilleur second rôle décerné à J.K.Simmons qui campe un personnage des plus détestables, un frustré de la vie causé par son perfectionniste exacerbée du fait qu'il n'ait jamais mis en lumière un prodigue de la musique, il en devient un despote tyrannique vraiment Flippant.
    Il forme un duo plein d'intensité et d'égo avec un jeune gamin de 19 ans au talent certains pourvu d' un mental à toute épreuve qu'il s'est façonné , il veut à tout pris réussir, au point d'en perdre son humanité. Il réprouve sa formidable petite amie, il opte une attitude condescendante vis à vis des autres élèves et de ses frères, il est tout simplement détestable comme son mentor.

    Voila pourquoi je n'ai pas aimé ce film, les 3 oscars dont il a été récompensé sont légitimes, au niveau du son et de la performance des acteurs il n'y a rien à redire, le solo de batterie d'anthologie en clôture du film, bien que grandiloquent, m'a embarqué dans sa frénésie avec quelques frissons donc jusque la tout va bien vous allez me dire mais ce que je lui reproche c'est l'écriture des personnages, les deux sont à vomir du début à la fin aucune empathie ni de sympathie ne se dégage d'eux.
    S'il m'arrive d'adorer détester des personnages, je pense à certains super-vilains ou à un Walter White de Breaking Bad par exemple ce n'est pas le cas ici.

    J'ai conclus "Whiplash" avec un sentiment mélancolique, qui dépeint la nature humaine sous son plus sinistre visage, la réussite personnelle au détriment du reste.
    J'essaye de comprendre après-coup les raisons d'un tel succès critique lorsque je n'ai pas adhéré au concept, et je pense, peut être à tord mais ce n'est que mon point de vue, que c'est en grande partie du à la scène finale du film avec la prouesse à la batterie du héros ainsi qu'à la performance de très haute volée de J.K. Simmons. Deux atouts majeurs qui agissent comme de la poudre aux yeux efficace pour embellir un film doté de nombreuses qualités mais qui ne mérite pas toutes ces louanges.
    saxoman
    saxoman

    17 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 février 2015
    Film sadomasochiste avec la batterie comme instrument de torture, Whiplash ne nous montre qu'un déferlement de violence et de perversité. Le maître Fletcher, tout à fait improbable dans son rôle de professeur de conservatoire aux bras bodybuildés, délivre à la tonne des insultes ordurières à l'élève esclave, qui apparemment en redemande car il y a longtemps qu'un individu normalement constitué aurait pris le large. C'est le problème des Américains, toujours dans la démesure et dans l'excès. Bains de sang et pluie de sueur font de Whiplash davantage un thriller qu'un film de jazz. Les avis des internautes billbruford et jicébé complètent parfaitement ma critique.
    Ashitaka3
    Ashitaka3

    113 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2016
    Ce film est une claque magistrale. Deux points que j'ai retenu, la mise en scène éclaboussante, qui époustoufle tout le temps. Et la direction d'acteurs, avec la confrontation des deux personnages principaux incroyable. Trois oscars mérités. Les musiques sont captivantes et le rythme crescendo jusqu'à la séquence finale paroxystique qui cloue le bec, d'un coup. C'est un tour de force, un plaidoyer pour l'ambition, pour l'acharnement passionnel, ce film est nécessaire. Chef d’œuvre bien entendu.
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