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Theo
19 abonnés
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5,0
Publiée le 7 janvier 2024
"Whiplash", réalisé par Damien Chazelle, est un film qui transcende les frontières du genre musical pour devenir une exploration viscérale de la poursuite de l'excellence, de l'obsession et de la relation complexe entre mentor et élève. Le film suit l'histoire d'Andrew Neiman, interprété avec une intensité brûlante par Miles Teller, un jeune batteur de jazz ambitieux au prestigieux Shaffer Conservatory de New York. Sa rencontre avec le redoutable et impitoyable Terence Fletcher, joué par J.K. Simmons dans une performance à couper le souffle, devient le catalyseur d'une quête acharnée pour atteindre la grandeur.
Ce qui rend "Whiplash" si captivant, c'est sa capacité à plonger le spectateur dans l'univers impitoyable du jazz compétitif. La réalisation de Chazelle est une prouesse, combinant une cinématographie nerveuse et une bande-son palpitante qui capturent l'intensité et la précision de la performance musicale. La musique, essentielle au film, est non seulement une toile de fond mais un personnage à part entière, avec des pièces mémorables telles que le morceau éponyme "Whiplash" et le classique "Caravan".
Au cœur du film se trouve la relation tumultueuse entre Andrew et Fletcher. Simmons, dans un rôle qui lui a valu l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle, est terrifiant et fascinant. Il incarne un enseignant dont les méthodes brutales posent des questions morales sur le prix de la grandeur. La performance de Teller est tout aussi impressionnante, capturant la douleur, la détermination et la vulnérabilité d'un jeune homme poussé à ses limites.
Le scénario de Chazelle est remarquablement structuré, offrant des montées en tension palpitantes et des moments de soulagement bien mérités, tout en explorant les thèmes de l'ambition et du sacrifice. Le montage, qui a également remporté un Oscar, est une merveille de rythme et de précision, reflétant habilement le monde du jazz où le film prend place.
"Whiplash" est un tour de force cinématographique qui va bien au-delà d'un simple film sur la musique. C'est une étude captivante de l'obsession, une célébration de la musique jazz, et une exploration poignante de la relation entre un mentor et son élève. C'est un film qui résonne longtemps après que les lumières se sont rallumées, une performance électrisante qui marque le spectateur et rappelle le pouvoir du cinéma de captiver, de défier et d'inspirer.
Quelle expérience! Haletante, jouissive! Ce sont les mots qui me viennent à l'esprit pour qualifier la seconde réalisation de Damien Chazelle. J'ai été littéralement scotché par ce duel au sommet entre Miles Teller, véritable prodige musical et J.K. Simmons, professeur tyrannique. Rarement j'ai pu assisté à de tels solos de batterie. La bande son fait honneur au jazz et le titre "caravane" mérite une place parmi les grandes prestations musicales. Des performances d'acteurs incroyables, une tension grandissante, des rebondissements jalonnant le récit, un final explosif. Sans conteste nous voila devant un grand film. A voir ABSOLUMENT. Damien Chazelle est un réalisateur à suivre de près, de très près.
Le film accumule tous les poncifs des rapports maître-élèves sans faire évoluer les personnages le moins du monde. Aucune complexité, juste une répétition de répétitions qui se déroulent plus ou moins bien. Aucune crédibilité du personnage principal, qui est par exemple toujours en retard ou en empêchement le jour d'une compétition. Comment peut-on réellement s'intéresser à un adolescent aussi niais ? On comprend que le prof veuille un peu le secouer et, du coup, on est carrément du côté du professeur qui ne fait rien d'autre que lui apprendre à se dépasser.
La claque de cette année 2015, Whiplash est un ovni, un film qui sort du lot et qui vous laisse sans voix. Des acteurs monstrueux, une musique incroyable, un jeu de caméra et de couleur tout simplement parfait. Bref, une pépite signée du très jeune réalisateur Damien Chazelle. Les mélomanes comme moi et plus particulièrement les adeptes de jazz seront conquis par un film emprunt d'une telle musicalité, pour les autres pas de panique, l'histoire et les acteurs vous séduiront.
Whiplash c'est l'histoire d'un jeune étudiant qui a intégré la meilleure école de musique des Etats-Unis. Batteur, son souhait est d'entré dans la classe du professeur Terence Fletcher. Un homme tyrannique, violent et sadique mais pour qui la musique n'a pas de secret. Face aux brimades permanentes de ce professeur, le jeune Andrew Neyman ne se laisse pas abattre, il travaille dur et fait tout pour répondre aux attentes de son maître. Mais lorsque ce dernier va trop loin, un affrontement entre les deux protagonistes devient inévitable.
Whiplash est un film où la tension monte en crescendo, jusqu'à la dernière minute le spectateur est tenu en alerte. Si le film est exclusivement tourné sur la relation entre Andrew Neyman et Terence Fletcher, un troisième élément est central : la batterie. J.K Simmons est magistral en enseignant tyrannique, d'ailleurs il a reçu l'oscar pour son rôle. Quant à Miles Teller qui incarne Andrew Neyman, ce dernier est promis à une grande carrière. La batterie tout comme la musique est au cœur de ce film, c'est elle qui donne le tempo et qui nous entraîne. Enfin les décors et les prises de vue sont somptueux, de nombreuses scènes se jouent dans l'obscurité et apportent un plus à la tension ambiante du film. Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu, Whiplash est un film incontournable qu'il faut voir à tout prix.
Parfois il arrive qu'un film, qu'on attend pas spécialement, soit une véritable révélation : Whiplash en est l'exemple parfait. Un rythme endiablé, une relation entre les personnages terrible et une scène finale à se lever. Grand moment!
"Whiplash" traite le thème de la dévotion et du dépassement de soi avec brio. A tel point qu'on pourrait presque avoir l'impression de regarder un film de Darren Aronofsky, ce dernier apportant tout de même plus de psychanalyse à son propos notament dans sa mise en scène hallucinée (cf. Black Swan, Noé ou encore Requiem For A Dream).
Cette quête constante de l'excellence est mise en exergue par la relation maître - élève respectivement interprétée à la perfection par J.K. Simmons et Miles Teller. J.K. Simmons, en plus de balancer de la punchline à tout-va, nous rappelle à quelques notes près dans ses envolées colériques son rôle de boss du Daily Bugle dans la saga "Spider-Man" de Sam Raimi, bien qu'il arbore ici un style beaucoup moins burlesque et rigolard. Le second, Miles Teller, intriguant et inquiètant à la fois dans le rôle de l'élève taciturne prêt à tous les sacrifices pour réussir dans sa passion : le jazz.
A noter aussi une très belle mise en scène à base de gros plans mettant en avant l'excitation ressentie par le protagoniste avant de se plonger dans sa partition. Ainsi que des environnements très clos aux lumières tamisées comme la classe du conservatoire de Shaffer, dirigé par le chef d'orchestre Terence Fletcher, nous faisant oublier toute notion temporelle jour/nuit.
Un film à ne pas rater nous montrant, entre autres, les dérives sociales qu'une ambition exacerbée peu entraîner.
Un film sur la musique: Inhabituel, improbable. Un milieu que l'on imagine feutré. Un film d'une tension extrême. Déroutant. La musique, le jazz, se révèle être à la fois être le centre gravitationnel du scenario et le sel sonore du film. Visages, lumière, champs/contre champs. Les plans sur les instruments, le jeu des musiciens. La réalisation, la photo et les acteurs sont impeccables. Très belle distribution. spoiler: (J.K. Simmons, effrayant!)
Et cette tension, intacte du début à la fin. Tout se bouscule: le beau, la haine, le sacrifice, le renoncement, l'absolu, le dépit, la trahison, les insultes... la peur! La trame est fine mais extrêmement dense, rythmée par cette batterie irradiante et contrariée. Tout l'esprit tortueux et torturé du jazz est dans ce film. Le spectateur, lui, est circonspect, à sa place: dans l'obscurité.
Je ne sais pas si je vais réussir à être objectif. J'ai tellement pris mon pied musicalement... Mais au delà de la puissance de la musique que chacun ressentira ou non, ce film est une merveille de construction. Comme un grand concert, la montée en tension est progressive, pour aboutir à un final époustouflant. Le rythme du montage est parfait, la composition visuelle totalement au service de la musique. Formellement il y a tellement à dire. C'est rare une telle fusion entre image et son. La dernière fois que j'ai ressenti ça c'était sur All that Jazz, avec notamment cette ouverture exceptionnelle sur George Benson. Et puis il y a JK Simmons. Franchement une prestation pareille ça mérite un oscar à vie. Il est possédé. C'est fabuleux. Le rôle du professeur qui pousse ses élèves à bout, on l'a déjà vu. Mais pas comme ça. La structure même du film est au service de son propos. C'est difficile à expliquer sans spoiler. Mais disons qu'en plus d'être une perfection formelle et sonore, le sujet du film est parfaitement intégré à la partition. La forme au service du fond. Ou peut être l'inverse. Un chef d'oeuvre absolu.
Ce film a le don de nous maintenir en pression jusqu'au bout, ne pas se décourager face aux sons de batterie qui peuvent provoquer des maux de tête pour les plus sensibles.
En ce dernier jour de l'année, le dernier film vu en salle obscure sera un des meilleurs de cette année 2014. C'est un vrai 'Coup de Fouet' qui s'est présenté. L'histoire, des plus simples, est celle d'Andrew, jeune élève à l'école de musique Shaffer de New York, va rencontrer et s'opposer à un professeur qui tyrannise les élèves prometteurs pour les tirés vers l'excellence. Le film repose entièrement sur les deux personnages avec leurs relations maître et élève, leurs oppositions, leur duel "musical". Les acteurs, brillants tous deux, font passer leur émotion par leur geste et leurs cris. La réalisation sobre et dynamique, permet de poser la narration. La musique est plus un élément de l'histoire, du récit, tel un personnage du film, qu'une simple bande originale. Un film brillant comme on en voit peu, ou il n'y a finalement que peu d'action, hormis les répétitions avec leur rythme infernal.
Avec "Whiplash", le cinéma d'auteur américain a encore (heureusement) de beaux jours devant lui . Le duel psychologique entre l'élève et le chef d'orchestre constitue la trame principale du film, et le charme opère grâce aux deux acteurs et à une bande son admirable sous tous rapports . Une oeuvre sur les coulisses de l'excellence musicale à découvrir le plus vite possible .
Aux premiers abords, on ne peut que douter de ce film, l'histoire d'un jeune batteur de 19 ans qui n'a d'autre conviction que d'atteindre l'excellence et de ne pas se contenter d'être un grand mais de faire partie des grands. La maigreur du scénario pourrait ternir cette oeuvre et la rendre inintéressante mais le génie de ce film est qu'il nous démontre le contraire. Par un montage rythmique, une musique entrainante, des acteurs attrayants par leur caractère authentique, des plans irréprochables, une fureur de réussir qui nous tient tout le long du film, cette force inexprimable qui nous pousse à aller là où les autres ne penseront jamais aller, le film atteint ses lettres de noblesse et arrive à nous faire entrer dans l'âme de ces musiciens, assoiffés de perfection. Une ode à la persévérance et au jazz, ode qui ne peut sous aucun prétexte être mis sous silence.
Un film que l'on n'attend pas et qui a tout, de l'image au jeu d'acteurs en passant par le brio du scénario. Avec une solidité redoutable il nous emmène bien plus loin que tout cela en avait l'air. On y ressent quelque chose d'absolu et l'émotion naît de tout son chemin, son language, son enjeu. Avoir absolument, un rare moment.
Cest rare de pouvoir dire un 6 janvier que l'on a vu le film de l'année,et pourtant... tellement intense, tellement prenant, tellement bien joué. Il n'y a sûrement même pas besoin d'être musicien pour apprécier ce film qui m'a réellement transporté..!