Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Cinéphiles 44
1 358 abonnés
4 180 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 27 janvier 2016
Si on devait résumer ce film, ce serait comment être noir dans une société blanche ? Justin Simien y répond dans une satire drôle et vivante, Dear White People. Les acteurs principaux, sortis d’on ne sait où, illustrent avec une incroyable fraîcheur et de peps un scénario déjà véritablement bien écrit. Les clichés sont recherchés et assumés et ne font qu’accentuer la critique de ces étudiants qui subissent les aprioris. Côté image, on prend plaisir devant le soin apporté aussi bien dans les costumes, les accessoires et même les couleurs. Plébiscité par la presse, il est certain que cette comédie est originale, énergique et naturelle. Mais il manque une certaine poigne qui en ferait un projet cinématographique abouti. En effet, Dear White People rappelle surtout les séries tendances pour jeunes adultes. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
J'ai le sentiment d'être passée totalement à côté de ce film. A sa sortie, j'avais hâte de le découvrir, l'histoire me parlait et j'avais envie de découvrir comment ça allait être exposé. Les critiques spectateurs étaient plutôt négative, mais comme je n'y prête pas grande attention, je suis partie dans l'idée que ça me plairait... Malheureusement je n'ai pas du tout compris le but du film. Moi qui pensais que le film allait tiré en dérision les représentations des blancs un peu à l'image des vidéos de Coco, j'ai trouvé qu'on était plus dans une dynamique de retour à la ségrégation mais cette fois instaurée par le peuple noir. Le besoin d'appartenir à une communauté, d'être reconnu en tant que tel et de valoriser une résidence revendiquant une population noir. Je pense avoir compris où voulait en venir le réalisateur à 30 min de la fin, par cette fête d'Halloween douteuse... et encore. Je sais que j'ai une naïveté à toute épreuve et que je rêve d'un monde bisounours, mais la je n'ai pas du tout compris le but, l’intérêt et le message du film. Pourtant l'ensemble est bon, la réalisation est sympas, le casting est bon voir très bon... Mais je me suis totalement perdue dans le scénario. Cependant, le film a soulevé beaucoup de questions en moi, et j'en analyse pas mal. Mais l'ensemble me semble bien brouillon. Dommage, peut-être qu'un nouveau visionnage dans quelques années me permettra de mieux cerner le film.
difficulté à rentrer dans un univers, dont je suis trop éloigné: des jeunes universitaires américains dans les années 2010.....
du coup, le film m'a paru "branché à l'extrême et je me suis senti "exclu"..... bien davantage encore que les étudiants de "couleur" qui eux ne m'ont pas semblé se laisser "bouffer" par les "Dear white people" ........
Je reste sensible aux questions posées et intéressé par les dialogues intelligents.
Une avalanche de préjugés et conflits raciaux qui finissent par perdre le téléspectateur. On en vient à se demander où veut vraiment nous emmener le scénariste.Enfin c'est mon avis. Ce que j'ai aimé dans le film c'est notamment les conflits internes des personnages, leurs contradictions, leurs motivations. C'est étonnant et malheureux que de telles dérives continuent aux USA en 2015.
Ce petit film US indépendant s'empare d'un sujet casse-gueule (les nouvelles formes d'un racisme ordinaire) avec une liberté de ton et une intelligence caustique vraiment plaisantes. La chronique estudiantine est bien posée, même si l'univers référentiel et culturel n'est pas toujours très accessible, vu d'Europe. Les personnages sont caractérisés avec nuances, croqués dans leurs paradoxes. Le rythme narratif est alerte et enlevé, dans un habillage-chapitrage fun et moderne. Et surtout, les dialogues sont bien sentis, pleins d'esprit, un esprit piquant, grinçant. C'est très bavard, certes, un peu trop sur la longueur, mais globalement très juste et drôle, à mi-chemin entre du neo-Woody Allen et du Spike Lee tendance plus ironique que révoltée. Sans ambition démesurée, l'intrigue atteint ses objectifs en sondant un microcosme universitaire qui reflète des questionnements identitaires, des revendications sociopolitiques, des luttes d'influence et de pouvoir. Tout cela est bien inscrit dans son temps. La petite moulinette scénaristique brasse et broie tout un creuset social : Blancs et Noirs, hétéros et homos, fils et filles à papa plus ou moins arrivés et parvenus arrivistes... Bien vu, bien fait. Souffle frais.
Non, le racisme n'a pas disparu aux États-Unis. Non, l'image d'Obama ne doit pas mettre d'œillères à ceux qui croient que, désormais, les noirs ne subissent plus de discriminations. Dans de nombreuses grandes universités américaines, des soirées sur le thème "Afro-Américain" ont lieu sans la moindre opposition. Pour son premier film, Justin Simien décide de lever le petit doigt et prendre sa caméra pour dévoiler au grand jour ces actes racistes.
Comédie féroce et dénonciatrice, Dear White People démarre très vite, voire même trop précipitamment. Beaucoup de personnages, beaucoup de dialogues et beaucoup de mouvements nous bousculent dans nos habitudes de spectateur. Toute cette énergie à l'écran nous arrive en pleine tête sans trop savoir ce qui se passe. Puis, peu à peu, le récit se met en place, l'écriture garde sa vivacité et la conception très intelligente des personnages nous amènent à réfléchir.
La force de Dear White People vient de sa richesse narrative et de son propos, sans concession. Le réalisateur en herbe a l'intelligence de mettre en scène des individus qui n'ont pas les mêmes idées. Par leurs statuts, il peut alors confronter leurs avis afin de provoquer un bel écho sur le statut des Noirs dans la société. Hypocrites, idéalistes, arrivistes et utopistes se croisent dans un environnement cloisonné, sorte de huis-clos dont le public en sortira changé.
Dear wthite people est une satire dramatique sur la discrimination des noires aux Etats Unis il est indéniable que le film présente des qualités et une composition d'ensemble intéressante mention bien également pour la bande son mais le tout manque sérieusement de piquant.
...) Doté d’un scénario brillamment écrit et ficelé, DEAR WHITE PEOPLE est également l’occasion pour Justin Simien de dévoiler ses talents de metteur en scène. En effet sa réalisation dynamique et stylisée, où un sens du cadre inspiré vient embrasser une esthétique léchée et chatoyante, donne une réelle et séduisante ampleur visuelle au long-métrage. On souligne aussi la bande sonore cumulant astucieusement mélodies classiques et sonorités pop, offrant au spectateur une agréable symphonie transportant le spectateur au même titre que l’histoire. Les acteurs quant à eux s’en sortent à merveille et incarnent leur personnage à la perfection, avec une Tessa Thompson éblouissante et un Tyler James Williams irrésistible en tête (...
CONTRE
...) le traitement des passionnantes thématiques susmentionnés se heurte, via l’écriture générale, à un écueil de taille: Justin Simien. DEAR WHITE PEOPLE tient plus du ressenti que de l’analyse, et en ce sens reflète la vision restreinte et trop personnelle d’un réalisateur/scénariste omnipotent mais manquant de maturité, confondant ostentation et pertinence – et présupposant de son talent de metteur-en-scène, d’écriture et de direction d’acteurs, sans jamais réaliser à quel point ce « talent » est emprunté et égocentré. Le film au final reflète son auteur, et peine à se trouver un autre but que celui de la dénonciation naïve du racisme ordinaire et quotidien. L’ampleur qu’on lui prêtait, celle de défendre une cause, celle de rendre compte de l’état d’un pays, n’est nullement présente… Il ne s’agit pas de comprendre les raisons profondes de tel ou tel comportement social, et de proposer des solutions en conséquence… Mais plutôt de montrer froidement – avec un certain sens du spectacle – et de tirer des conclusions hâtives (...
L'intégralité de nos deux critiques sur Le Blog du Cinéma
Prix Spécial du Jury au Festival de Sundance 2014, le film met en scène des personnages hauts en couleur qui illustrent le problème de l'identité et des inégalités sociales de nos jours, dues à aux origines ou à la couleur de peau...
En jouant sur les clichés et les stéréotypes, ce film traduit et décrit de façon satirique la complexité de la question raciale aux États-Unis de nos jours. En effet, tous les problèmes ne se sont pas réglés avec l'arrivée d'Obama et la question de l''identité traitée dans le film est aujourd'hui plus que jamais une question d'actualité.
En plus d'un rythme prenant et de situations cocasses à mourir de rire, Justin Simien nous offre de très belles images où les héros sont sans cesse magnifiés par la lumière et le cadrage. Cette légèreté de ton permet, sans donner de réponses et sans donner de jugement, d'exprimer un ressenti et de soulever des questions importantes .
En bref, gentiment barré et délicieusement drôle, Dear White People nous enchante en abordant en douceur et avec humour les "complexités de la conscience raciale au temps d’Obama" (New York Times).
« Dear White People » est un film sur les préjugés qu’ont les Blancs sur la population noire. Evoluant ensemble sur le campus universitaire, il n’est pas aisé d’imposer les idées des uns et des autres et de vivre ensemble dans le respect de chaque communauté. Récompensé au Festival de Sundance, le long métrage de Justin Simien est basé sur sa propre expérience personnelle. Souvent comparé à Spike Lee, le jeune réalisateur sait manier la satire et nous le montre ici avec talent. Cependant, il avoue vouloir varier les sujets et faire en sorte que le spectateur se forge sa propre opinion sur chacun d’eux. Envieux de varier les thèmes de son cinéma, il propose un premier long-métrage sur le racisme de notre société actuelle sans tomber dans le cliché. Il fait également attention à ne pas prendre le contre-pied et se faire taxer de racisme envers... les blancs, ce qui aurait pu arriver au vu de la façon dont le sujet est traité !
Pour mener à bien son projet, il s’est entouré d’un casting de qualité et pourtant peu expérimenté : Tyler James Williams (Lionel), vu dans la série « Tout le monde déteste Chris » où il tient le rôle éponyme, Tessa Thompson (Sam White) que l’on peut voir à l’affiche de « Selma » ou du film « Les couleurs du Destin », la très sensuelle Teyonah Parris, que l’on a découverte dans la série « Mad Men » ou encore Brandon P Bell (Troy), second rôle dans quelques séries actuelles. Ces quatre comédiens ont prouvé qu’on pouvait leur faire confiance et leur livrer un rôle d’une grande importance dans la trame de cette histoire.
Attendons de voir ce que l’avenir réserve au jeune réalisateur, qui, par ce premier film, est déjà prometteur. Le scénario connaît quelques malheureuses longueurs et tarde à se mettre en place. En effet, le réalisateur nous présente des histoires parallèles sans que l’on comprenne au départ le lien qui les unit. Relativement court, le film subit parfois un rythme de lenteur et nous fait décrocher à quelques reprises. Dommage car les intentions étaient bonnes mais le discours parfois trop « politisé » pour nous garder attentif aux idées développées.
4 541 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 27 juin 2020
En fait, je ne comprends pas ce Dear White People, je veux dire l'histoire et ce qu'il avait l'intention de nous dire. Peut-être que c'est uniquement pour les Américains. Je pensais que ça pourrait être une comédie cool sous-estimée. Mais ce que je viens de voir n'était certainement pas ce que j'attendais. Je sentais que c'était sur l'histoire d'une étudiante en politique et si ça restait comme ça, je n'aurais eu aucun problème. Mais ils ont dit que c'était une comédie et je n'en ai pas eu et c'est devenu une affaire de racisme. Je n'ai jamais compris ce racisme américain, pourquoi ils le rendent les choses si compliquées. Surtout la condition des États-Unis ne semble pas bonne en ce moment et ce film y verse plus d'huile. Je suis blanc et désolé je n'ai pas trouvé que c'était un bon film. Donc, pas d'offense pour ceux qui l'ont aimé...
Une belle comédie, jeune, rafraîchissante, politique, sentimentale, menée par une troupe d'acteurs talentueux au premier rang desquels on retient l'orgueilleuse et irrésistible Tessa Thompson.