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Loïck G.
335 abonnés
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3,5
Publiée le 25 mars 2015
Une comédie satirique pour regarder les Etats-Unis à travers sa structure universitaire (ce qui n’a rien à voir avec son enseignement) où le cloisonnement entre blancs et noirs est toujours fortement marqué. Ce qui peut nous surprendre, devient dans l’objectif de ce jeune réalisateur, une vérité quotidienne avec laquelle les étudiants noirs rivalisent d’audace et d’à-propos bien sentis pour contrer leurs collègues blancs. La répartie ne se fait jamais attendre et l’arbitre de la rencontre, un très jeune étudiant noir et gay, impulse un rythme que Spike Lee ne manquerait pas de suivre, s’il filmait encore ce genre de débats. Assez complexes parfois, pointus aussi de temps à autre, pour ne pas dire bavards, mais d’une telle générosité dans la mise en scène, avec des comédiens ad-hoc que le propos passe comme une lettre à la poste. Pour en savoir plus
Primé au festival de Sundance, "Dear White People" est un ovni. C'est aussi le nom d'une émission de radio animée par Sam White, étudiante métisse très engagée dans la lutte pour la défense de la culture noire. Au programme : clichés et stéréotypes raciaux, de la coupe afro au Hip Hop en passant par la réussite sociale et les films de Spike Lee. L'université de Winchester est au bord de la crise de nerfs et Simien dresse le portrait osé de quatre étudiants très différents pris dans cette tourmente. Le film est drôle, grinçant et sans complaisance, présenté comme un projet pour un cours de cinéma. Il surfe sur les images trop vues et trop faciles afin d'attirer l'attention et surtout faire marcher nos petits neurones. On évite pas quelques situations bateaux, mais l'ensemble est brillant.
Visuellement, c'est très pointu et marquant. Simien - dont c'est le premier film - a d'ailleurs été cité comme l'un des 10 réalisateurs à suivre par le magazine Variety. Les personnages sont très stylés et interprétés par de jeunes comédiens au top niveau, Tessa Thompson (Selma, Make It Happen) et Tyler James Williams (The Walking Dead) en tête. "Dear White People", est vif, léger, plein de bon sens et enragé à souhait .Un bel exercice de style qui en a sous le scénario.
En Bref : 17/20. Et une petite claque cinématographique, une !
Ce film n'est pas très intéressant pour ma part. Tout d'abord si il essaye de faire passer un message contre le racisme, il ne s'y prend pas de la meilleur façon... Le scénario à plusieurs longueur. De plus pour pouvoir tout comprendre il faut de forte référence à la culture américaine. La bande annonce paraissait drôle il n'en n'est rien du film. Par contre le jeu des acteurs n'est pas du tout mauvais.
Un premier film, présenté à Sundance, sur un fait de société US. Pas marrant, pas bien écrit et contrairement à ce qu'on lit sur les affiches, pas intelligent. Énervant, soporifique et déconseillé.
Très bavard, les péripéties de ces étudiants noirs dans une universités us très haut de gamme nous permet frenchy que nous sommes de toucher du doigt le communautarisme exacerbé des différentes ethnies! Sans doute caricaturale, moi j'ai bien apprécier les usages et les étiquettes de chaque groupe...le poids de la culture blanche, de black Power et avec un bon vieux relant de lutte des classes ..... Attention il y a un piège qq blanc sont noir et qq noir sont blancs. Comme quoi la c..... Est bien partagé par tous! Le chevelu crépu est vraiment trop top....et nous a rappeler un étudiant que nous avons hébergé, je lui rend hommage, il nous manque! Il a plein d'humour !
Bon film . Sujet traité intelligemment. Demande, il me semble, une bonne culture du système universitaire américain pour en comprendre toutes les subtilités...
Tout au long du film, Justin Simien pose un tas de bonnes questions sur le sujet qu’il a choisi tout en se gardant de donner les réponses. Dommage toutefois que ce réalisateur, qui se revendique de Bergman et de Woody Allen plus que de Spike Lee, ait rendu une copie assez souvent confuse et brouillonne. Par contre, l’utilisation qu’il fait de morceaux de musiques classiques plus ou moins transformés dans leur arrangement fait partie des bonnes idées du film. Quant à la distribution de ce film choral, elle est d’un excellent niveau.
Le film a le mérite de jeter un pavé dans la mare et de faire grincer des dents à coups de répliques mordantes et de situations ubuesques. Il peine en revanche à trouver de la cohésion et de la lisibilité dans ce qui ressemble plus à un assemblage de sketchs inégaux.
Le film convoque bien sûr Spike Lee, spécialiste cinématographique de la question, mais va au-delà en prenant pas mal de contrepieds. (...) Si Dear White People est parfois en peu faible en termes de mise en scène et de direction d'acteurs, il a le mérite de soulever des questions épineuses sans donner de jugement ou de morale à l'emporte-pièce. C'est déjà ça.
Film joyeusement décalé qui pose de nombreuses questions sur le vivre ensemble aux États-Unis. Ils sont à l'avant garde sur certains points comme le fait qu'ils ont élus un président de couleur noir (ce qui soit dit en passant me semble très loin d'arriver chez nous) mais toutefois, il subsiste des tensions et des incompréhensions, et c'est ce dont parle ce film. Pendant toute l'histoire, les tensions raciales semblent vraiment être un sujet révolu et les différents protagonistes (surtout une) semblent en faire trop puis on s’aperçoit que des problèmes peuvent subsister. Toutefois, l'époque de l'esclavage et de la ségrégation appartient heureusement au passé et ce film a tout de même une note très optimiste. Hormis cela, j'ai été très heureux de retrouver l'acteur Dennis Haysbert que j'adorais dans 24 et pour conclure, je dois souligner que ce film est servi par une remarquable bande originale. On ne peut jamais cracher sur du Beethoven, Schubert, Tchaikoswi!
Un film troublant d'intelligence. Si le montage laisse au départ un sentiment plutôt ambivalent, la progression déterminée du film fait preuve d'une terrible efficacité, au service de la dénonciation du racisme. Un film indispensable aujourd'hui à l'heure des montées d'intolérance en tout genre.
Avec ce premier film Justin Simien, lui-même afro-américain, interroge l'identité afro-américaine et la perception qu'en a la majorité blanche. Pour cela, en s'inspirant de son expérience universitaire, où de fait les afro-américains sont encore plus minoritaires que dans la population, il tisse une intrigue où quatre noirs américains s'interrogent sur leur identité et sur leurs rapports au monde dans un contexte de tension raciale. À travers leurs cas le réalisateur et scénariste regarde la situation de sa communauté dans l'Amérique du XXIème siècle et sa perception par la majorité blanche. Peut-on rire des stéréotypes sur les noirs, l'affirmative-action peut-elle être dénoncée comme inutile et génératrice d'inégalité en défaveur des blancs, le politiquement correct gangrène-t-il le débat et muselle-t-il ainsi toute critique contre la communauté noire, le racisme a-t-il vraiment disparu ou transparaît-il au travers de remarques, de plaisanteries ou de comportements ? Voilà, l'ensemble de question que le réalisateur évoque au travers de cette comédie acide où les deux communautés en prennent chacune pour leur grade. En tant que spectateur européen, certaines thématiques ou références culturelles seront parfois un peu absconses et manqueront leur but, mais le film réussit néanmoins à interroger sur les comportements finalement assez universels qu'adoptent les blancs face aux noirs quand les premiers sont majoritaires et les seconds une minorité. Un film drôle qui pousse en même temps à l'introspection sur son propre regard et qui offre une vision de l'Amérique différente de ce qu'un Hollywood majoritairement blanc présente à son propre pays et au reste du monde. Un film qu'il faut voir absolument.
Le mot de comédie ne devrait pas être utilisé pour ce film. Pas, peu enjoué, trop philosophique sur des thèmes encore trop tabous, Dear White people s'enferme dans des clichés, non-dits qui sont devenus insupportables. Dès le début du film, ce sont des successions de scène, de personnages qui n'ont pas forcément d'utilité. Fébrile et plat
Excellent ! Ce film mêle plusieurs histoires au sein du même campus de Winchester, mais toutes sont très captivantes ! Je pensais avant d'aller le voir qu'il se déroulait dans les années 1960, mais pas du tout (je m'étais peu informé à son sujet). spoiler: D'après le générique, il s'inspire de faits réels, ce qui est assez inquiétant, et donne à réfléchir
Les acteurs sont tous très justes, et j'ai été agréablement surpris de retrouver Tyler James Williams, qui a vraiment un potentiel comique, j'ai hâte de le revoir rapidement !
Drole et intelligent, ce film ne mérite tout de même pas le battage fait autour. Sans parler des réactions du public parfois à côté de la plaque (du moins en salle ) face à certaines scènes qui démontrent la pertinence du sujet.