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FaRem
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9 561 critiques
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1,0
Publiée le 23 juin 2015
Un film choral qui raconte la vie quatre étudiants noirs. On m'avait recommandé ce film comme étant une comédie satirique originale, drôle voir osée seulement, j'ai vu un film ennuyeux et qui surtout n'est absolument pas drôle, je crois que c'est le point qui m'a le plus déçu. L'histoire n'est pas intéressante, elle accumule les clichés avec des personnages bien stéréotypés qui sont pour le coup tout sauf attachants de plus le film manque énormément de rythme, j'ai trouvé ça d'un ennui mortel.
Ce film n'est pas inintéressant, mais malgré l'humour qui affleure, le constat est infiniment déprimant, jusques et y compris la dernière image du film. Les Noirs semblent figés dans leurs rancoeurs anciennes, les Blancs déboussolés par des décennies de politiquement correct et enclins à se venger par la provocation de cette police de la pensée. Triste Amérique... et peut-être bientôt triste France.
Le film traite de problèmes de discrimination entre communautés sur le campus de Winchester. Sauf que j'ai eu du mal à croire à ces problèmes dans une université où les étudiants, quelle que soit leur couleur, semblent issus de milieux favorisés. Tout est tout beau tout propre sur ce campus. Le seul problème souligné est en quelque sorte une « ghettoïsation » dans les résidences universitaires. Sensé être une comédie, « dear white people » fait à peine sourire, mais cela vient peut-être du fait qu’il faut connaître les références propres à la culture américaine contemporaine pour comprendre les vannes distillés tout le long du film. Ce film reste cependant assez original dans le traitement du sujet et le choix de la musique classique.
Première réalisation de Justin Simien, cette comédie satirique sur l'identité et le racisme dans la génération Obama est sans réelle violence et interprétée par de bons comédiens mais reste un sujet casse-gueule, dénué de rythme et d'humour. Ce n'est pas l'oeuvre qu'on attendait.
je m'attendais à bien rire devant ce petit film soit disant une comédie, ben non je trouves pas. j'ai peu rit voir même peu sourit aussi. le film est long et d'un ennui.c'est grâce à la performance de deux seuls acteurs (la fille de la radio et le gamin qui jouait dans une série) qui reste correct et convaincants que j'ai augmenté un peu ma note mais les autres sont inintéressant selon moi.même plusieurs personnes sont sortis de la salle longtemps avant la fin. ouf et heureusement, j'ai la carte illimité.vite vu vite oublié.
Un film comme celui-ci fait du bien car il remet en cause toutes les fondations récentes des valeurs américaines concernant l’égalité raciale. « Dear white people » prend pour prétexte une fête organisée sur un campus par des blancs qui a dégénéré (le thème de déguisement étant les stéréotypes véhiculés sur les noirs). Son metteur en scène, Justin Simien, ausculte ainsi les dissensions et clivages entre minorité noire et majorité blanche existant encore au pays de l’Oncle Sam à l’heure de l’ère Obama, tout comme leur place au sein de leur propre communauté. A travers quatre personnages bien distincts et représentant chacun une façon de penser la question (la militante hargneuse, l’homo black incarnant la minorité au sein de la minorité, …), son film développe bien la question bien que ceux-ci, sans être des clichés, ressemblent à des archétypes. Et l’éventail des possibilités de comportement n’est pas bien sur pas exhaustif ce qui limite d’autant la force de frappe du film. Mais on ne lui en voudra pas, il faudrait une saison de série télévisée pour traiter une telle question et le fait de circonscrire l’action à un riche et illustre campus est un bon subterfuge (noirs jeunes et plus ou moins aisés seulement). Avec un humour discret, ce n’est pas vraiment une comédie, mais des propos pamphlétaires forts, on est bien dans une satire, le jeune réalisateur soulève de nombreux problèmes tels que l’hypocrisie de certains élites blancs encore racistes ou la discrimination positive. La charge est lourde et forte mais passe bien et il faut saluer l’effort de fait : en effet, il ne faut jamais croire que le combat pour l’égalité est gagné en dépit d’une victoire de façade (un président à moitié noir). Cependant, le film est beaucoup trop bavard et sa dernière partie a du mal à convaincre. On ne sait plus vraiment où le réalisateur veut en venir, son point de vue véritable sur la chose. S’il sait manier sa caméra et utilise un style approprié au film de campus pour nourrir sa satire, la conclusion est sans appel mais pas vraiment claire.
un récit sans intérêt. certes il y a un peu de fond mais où cela nous mène t-il au bout de 45min? que de bavardages, des contradictions, de "problématiques" survolées effacées par une superficialité générale... trop lent, trop plan-plan, trop "disserté" et ennuyeux! le point de départ aurait pu amener à quelque chose de drôle ou plus 2ème degré (classé tout de même "comédie"!) ou avec un parti prix plus tranché! seul point positif : les plans caméra, la manière de filmer (mettre le spectateur à la place de l'acteur qui donne la réplique).
Drôle, savoureux et piquant, Dear White People est un film éclairé et juste sur une crise identitaire jamais abordée au cinéma et pourtant bien réelle. « Être Noir dans un monde de Blancs » voilà un slogan direct derrière lequel Justin Simien dresse un portrait saisissant, sans parti pris mais avec beaucoup d’humour, d’une génération en quête de repères et d’acceptation de soi. Loin des drames larmoyants sur l’esclavage et autres périodes horribles de l’histoire afro-américaine, Dear White People souffle un vent de fraîcheur et pousse à la réflexion, que l’on soit Blanc ou Noir ou une autre couleur de l’arc-en-ciel. Bravo ! >>> La critique complète est sur mon blog
Dear White people...... OK, la bande annonce annonçait un film cinglant dans son propos, intelligent dans ses dialogues, drôle voir grotesque pour certaines situations mais résolument moderne et ancré dans son époque. Et au final...... C'est tout ça. Sauf que l'histoire sous ses élans provocateurs et comiques s'avère plus dramatique qu'il y paraît et traite intelligemment de son sujet avec pas mal de subtilité. Beaucoup de personnages au premier abord assez clichés, mais plus profond qu'il le laissent penser. C'est bien réalisé, avec un découpage rappelant les documentaires et une caméra aimant à rester sur un plan fixe parfois, laissant le loisir au spectateur de suivre les protagoniste de l'oeil. La bande son est excellente (Sean Wyze, du Kissey, Kilo Kiss, et j'en passe... ) Les acteurs sont tous très bons (Tyler James - Everybody hate Chris - Williams est très surprenant, et Dennis - Président David Palmer de 24- Haysbert est toujours aussi imposant). Bref, un petit coup de coeur qui mérite définitivement le coup d'oeil.
Le roman de campus est un genre en lui-même, très prisé des écrivains américains. Au cinéma, la greffe prend moins bien même si le thème du brassage universitaire peut être vu comme un microcosme fidèle de la société tout en permettant d'emprunter les voies du récit d'apprentissage. Dear white People ou comment être noir dans un monde de blancs joue à fond la carte de l'auto-dérision et de la provocation. C'est excessivement américain, bavard au possible avec un coté catalogue de toutes les situations possibles. Et cela ressemble évidemment au Spike Lee des débuts en un peu plus corrosif. Ce n'est pas que ce soit inintéressant loin de là et Justin Simien fait du bon boulot derrière la caméra mais le film est aussi fastidieux quand on ne possède pas toutes les clés d'entrée.
L'affiche est assez trompeuse et laisse deviner une comédie bon public, facile à suivre, avec du comique visuel. C'est essentiellement verbal, dans un humour corrosif décalé et c'est une satire sociale. Il y a trop de clins d'oeil à la culture américaine en général, et le public européen restera sur la touche pour certaines diatribes supposées faire mouche. C'est assez frustrant. Le film me paraît difficilement exportable et voit sa portée assez réduite chez nous, même si certains dialogues ou tirades sont aiguisés.
Film qui se veut "comédie " sur le racisme ambiant envers les blacks américains. Le sujet est super intéressant et la bande annonce était bien alléchante. Malheureusement le traitement est ultra prétentieux, bavard et complaisant. De plus on ne comprend pas très bien ce qui se passe et on s'attache guère aux personnages parfois tête à claque. En plus c'est pas drôle du tout ! Bref grosse déception.