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    Timbuktu
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    ICHBIAHR
    ICHBIAHR

    11 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2015
    Superbement filmé ,même si la fin trop rapide né permet pas de savoir qui reste, seul bémol
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 mars 2015
    Implacable de réalisme, cette histoire nous met face à la réalité des millions de personnes vivant sous le joug de l'islamisme. De par son intelligence, le scénario pointe l'absurdité, la violence et les contradictions de l'extrémisme religieux et donc les dangers que cela représente.
    La distribution largement composée d'amateurs s'en sort honorablement, et apportent une autre dimension et une autre épaisseur au message délivré.
    Ginere
    Ginere

    2 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2015
    Beau film mais un peu ennuyeux. La famille touareg est un peu trop "image d'épinal", les quelques scènes devenues culte sont trop attendues. Il reste des paysages magnifiques et la nécessité d'une prise de conscience.
    matt240490
    matt240490

    87 abonnés 1 063 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2015
    Au vu de son palmarès pour le moins impressionnant, entre nomination à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère et victoire au César du meilleur film, Timbuktu plaide le culte du succès en apposant ses distinctions en sa faveur. Et c'est dans un contexte lourd et pesant que prend place l'action du métrage mauritanien, dans un petit village soumis aux lois dictatoriales et totalitaires du djihad, où la peur cède le pas aux libertés individuelles de chacun. Entre une violence omniprésente, que l'on ressent de l'intérieur, et l'imposition croissante d'un dogme auquel l'on n'adhère pas forcément, Abderrahmane Sissako multiplie les prises d'action, en les entrecoupant toutefois par de brefs instants où le Mal n'a pas encore emprise, ode d'une complicité familiale pleine d'espoir, entre chants contestataires et jeux d'enfant imaginaires. Rythmé par une bande-sonore qui lui confère son unité propre, la pellicule ne souffre que rarement des clichés qui la régissent. Une aventure humaniste, réaliste mais pour le moins pragmatiste, à l'image de plans relativement brutaux.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 11 mars 2015
    Très mauvais film , interminable , répétitif , mal monté et affublé , qui plus est , d'une direction d'acteurs assez déficiente , ce qui est d'autant plus dommage que le sujet traité , gravissime s'il en est , aurait mérité un tout autre traitement.
    On se demande pourquoi ce pavé indigeste a reçu une telle avalanche de récompenses aux Césars.... .
    crachou94
    crachou94

    25 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2015
    C'est un bon film qui dénonce l'islamisme radical, mais franchement il ne mérite pas 7 césars, certains passages sont trop longs et trop statiques.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 mars 2015
    Un film poignant, douloureux, émouvant qui prône pour moi la liberté. Ces personnes plus que courageuse qui refusent de se résoudre aux lois des tarés de djihadistes. Attention Spoiler : notamment cette scène magnifique qui m'a fait pleurer. Une femme subis 40 coups de fouets car elle et ses amis ont en soirée joué guitare et chanté sur la musique. Lorsqu'elle reçoit les coups de fouets elle se met à chanter dans un chant merveilleux. À ce moment là elle prône la liberté, sa liberté de vivre.
    tixou0
    tixou0

    713 abonnés 2 004 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2015
    Le Mauritanien Sissako montre l'islam politique (c'est-à-dire "l'islamisme") à l'oeuvre (entre ridicule et terreur) dans une société où l'animisme, encore très présent, savait jusqu'à il y a peu tempérer le sunnisme, la société malienne. Situer l'action de cette fiction très éclairante à Tombouctou (ou "Timbuktu", en tamasheq, la langue locale, berbère, des Touareg) permet de présenter la situation de la manière la plus complète possible. La "perle du désert", la "ville aux 333 saints", a été en effet mise à sac iconoclaste par les barbares salafistes pendant le 2e semestre 2012, après l'installation, les armes à la main, de la charia. Le cinéaste sait montrer, par petites touches, toute l'étendue du fanatisme spoiler: (flagellations et lapidations publiques, interdiction de jouer, de faire de la musique, mariages forcés, "gommage" vestimentaire des femmes de l'espace public..),
    mais aussi la tartuferie des nouveaux maîtres arabes ( spoiler: on n'a pas le droit de jouer au football et le moindre ballon détenu par des enfants appelle une sanction exemplaire, mais les moudjahidines discutent Coupe du monde ; on n'a pas le droit de fumer, ou de chanter, ou à aucun art, mais Abdlekrim, un des chefs, fume en cachette et se livre à une singulière chorégraphie chez l'excentrique locale, Zabou, qui promène un coq et est non-voilée... protégée de la "police islamique" par sa démence)
    , et encore le volet "communication" spoiler: (un probable "binational" franco-malien, ancien rappeur, enregistre - dans la douleur - une vidéo de propagande à l'attention de futurs embrigadés, nés comme lui en Occident ; on sait préserver la santé d'un otage européen - source de profit..)
    . Cette partie qu'on pourrait qualifier de "documentariste", s'efforçant à la distance et à la nuance, est doublée d'une partie franchement fictionnelle (mais inspirée par des faits réels), en mode touchant et universel (sur le triste sort de la famille de Kidane, le Targui, spoiler: après le meurtre de "GPS", par Amadou, le pêcheur bambara
    ). Le tout lié par des prises de vue très esthétiques de la superbe nature africaine. C'est fait avec métier, et habileté scénaristique... Le gros bémol est l'interprétation, souvent très approximative.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    68 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2015
    "Timbuktu" est un film très honorable, mais il est clair que le déluge de louanges et de récompenses sous lequel il a été enseveli est dû au moins autant au thème brûlant qu'il traite qu'à ses qualités intrinsèques. Il y a de belles images des paysages du Sahel et des rues de Tombouctou, intelligemment cadrées, avec un sens aigu de la couleur. Il y a une subtilité du regard appréciable, car c'est sans doute la première fois qu'un film montre des jihadistes de façon humaine et nuancée: des gens un peu maladroits, peu sûrs d'eux (très bonne scène de l'enregistrement de la vidéo), parfois à la limite du ridicule, mais qui n'hésitent pas pour autant à appliquer de façon bornée leur vision de la loi islamique jusqu'à la plus extrême violence. Il montre aussi le "choc de culture" que représente l'invasion islamiste dans cette région du Mali, car les envahisseurs ne viennent pas de la région, n'en parlent pas la langue et ne comprennent pas grand-chose à la culture des habitants. A côté de ces qualités, l'histoire de Kidane, qui sert de fil rouge, n'est guère passionnante, assez prévisible et donne peu d'enjeu dramatique au film. Abderrahmane Sissako se laisse aussi parfois aller à filmer de façon trop lourdement signifiante, comme cette partie de football sans ballon dont le sens est si évident qu'on a du mal à y croire. L'ensemble est intéressant, bien fait, respectable (surtout au vu des conditions de tournage)... de là à en faire un chef d'oeuvre,
    Chris58640
    Chris58640

    222 abonnés 763 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2015
    La première chose à dire sur le film de Sissako, c’est qu’il faut indéniablement un courage chevillé au corps pour monter, tourner et promouvoir un film sur un sujet aussi douloureusement d’actualité. Il faut un courage physique pour tourner à quelques milliers (peut-être même quelques centaines) de kilomètres des vraies exactions des milices djihadistes, il faut du courage pour trouver des acteurs qui acceptent de tels rôles, en résumé, il faut du cran pour faire ce genre de cinéma en Afrique aujourd’hui. C’est surement cela, en plus des qualités intrinsèques du film, que l’Académie des Césars a voulu honorer, et je le comprends parfaitement. Maintenant, le film en lui-même ne manque ni de qualités, ni d’intérêt, même si je regrette de devoir écrire qu’il a aussi un scénario fragile, qu’il manque de fil directeur, d’une vraie histoire qui lui donnerai une sorte de colonne vertébrale. Mais commençons par ses qualités : d’abord, c’est un film court qui a le bon gout de ne pas tomber dans un excès ou un autre. Pas de scènes trop appuyées (l’unique scène de lapidation, croyez-moi, n’a aucunement besoin d’être appuyée par quoi que ce soit, elle n’a pas besoin d’être interminable pour être abominable), pas de voyeurisme, pas vraiment de manichéisme non plus et c’est peut-être le plus étonnant. Les djihadistes de « Timbuktu » sont montrés pour ce qu’ils sont, des hommes aveuglés par une foi complètement dévoyée, des mecs paumés qui pensent trouver dans l’Islam une raison de vivre mais surtout un pouvoir malsain sur le commun des mortels. Le plus bel exemple est ce jeune, visiblement issu d’une banlieue française, ancien rappeur, qui à l’air tellement peu à sa place parmi les miliciens qu’il fait presque pitié. J’ai dit « presque » pitié… Ils sont en proie à leur petits vices perso : l’un se cache pour fumer, les autres sont visiblement fan de foot européenn alors qu’ils interdisent à tout le monde d’y jouer, il traque la musique mais sont désemparé quand ils entendent de le musique chantant les louanges d’Allah («Qu’est ce que je fais, je l’arrête ? Allo… chef, qu’est ce que je fais ? »), tout autant de preuves qu’il n’y a aucune cohérence dans leur message, qu’ils sont incapables eux aussi de respecter à la lettre leur propres directives. Bizarrement, le film ne manque pas d’humour, un humour un peu désespéré certes mais quand même : une partie de « air football » sans ballon, une vidéo de propagande qu’on n’arrive pas à tourner parce qu’on est mauvais acteur (ou moyennement convaincu !), un humour qui disparait complètement dans la deuxième moitié du film. La réalisation est très belle, les paysages et la ville magnifique de Tombouctou n’y étant pas pour rien. Il y a des plans très beau, assez longs, esthétiquement très réussi, comme Kitane rejoignant l’autre rive du fleuve après le drame. Les acteurs, qui sont nombreux car le casting est pléthorique, nous sont tous évidemment inconnus, mais ils sont excellent. Certains néanmoins sortent du lot comme Abel Jafri, Ibrahim Ahmed et Toulou Kiki. Sissako a voulu son film comme une sorte de carte postale de la ville de Tombouctou sous domination islamiste (elle ne l’est plus aujourd’hui, rappelons-le quand même…), son film est à la limite du documentaire et de la fiction. Le soin apporté aux problèmes de dialectes par exemple, est remarquable car il ne tombe pas dans la facilité qui aurait consisté à leur faire tous parler la même langue pour donner du rythme à son film : personne ne parle la même langue, ni le même dialecte, au Mali comme dans beaucoup de régions d’Afrique subsaharienne, cela donne des scènes surprenantes à deux voire trois interprètes ! Mais voilà, le film de Sissako a un défaut scénaristique qui ne rend pas son abord très facile : il met un temps fou à trouver sa voie. Dans la première moitié, on ne voit pas où il veut en venir, il n’y a pas de vraie intrigue : les scènes se succèdent sans véritablement de fil conducteur, certaines paraissent presque incongrues. C’est seulement à partir du moment où le drame intervient dans la vie de Kitane (et on le voit venir de loin…) qu’on comprend où il veut en venir et qu’on devine comment çà va inévitablement finir. Je regrette aussi que certaines scènes ne soit pas suivies d’effets : l’otage occidental qu’on s’échange au début, que devient il ? Cette adolescente mariée de force à un type qui ne parle même pas sa langue, que devient-elle ? Ses sujets là aussi méritaient d’être un tout petit peu développés et c’est frustrant de voir Sissako se disperser ainsi. La seconde moitié est beaucoup plus dure et violente, ces djihadistes qui nous ont paru ridicules au début se révèlent n’être que ce qu’ils sont, des bourreaux. La fin est un peu bizarre, un peu abrupte, un peu déconcertante aussi et la lumière se rallume dans un silence de plomb qui met mal à l’aise.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 mars 2015
    Ce film est beau mais ne vaut pas 7 césars ! Certains passages sont très longs, l'émotion n' est pas à son apogée compte tenu du phénomène Djihadiste !!!!
    gaetan1.arnould
    gaetan1.arnould

    55 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2015
    Un éclairage instructif sur la situation au Nord Mali et par extension sur toutes les zones dans le monde sous contrôle des islamistes, notamment au Moyen-Orient. La complexité du contexte est bien restituée puisque l'on voit bien que l'idéologie extrémiste est loin d'être acceptée de tous et qu'elle fait face à des résistances (de fait réduire le Nord du Mali aux seuls djihadistes est hors de propos) et ce d'autant plus que la région est multiculturelle (en particulier multilingue). Par ailleurs, le film montre bien à la fois l'humanité, la normalité des islamistes (qui parlent football) mais aussi la stupidité de leurs interdits (la scène où des enfants font semblant de jouer au foot est géniale). Sur la forme, le film est lent et heureusement qu'il est plutôt court. Méritait il le césar ? Difficile à dire mais c'est surtout grâce au thème qu'il l'a obtenu plutôt qu'à sa réalisation finalement assez plate.
    djami M.
    djami M.

    16 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mars 2015
    Un beau film,émouvant que j'ai vu avant son succès au Cesar.
    On ressort du Cinema assez bouleversé
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mars 2015
    Sur un plan purement cinématographique mis à part la qualité des photos et la bande sonoare, ce film mérite-t-il toutes les louanges qu'il a reçu, pas si sûr, mais sur le plan du scénario, pour les "Nordistes", bien sûr. Et pas besoin de connaître la région du monde où il se passe, même si ce film ne peut avoir qu'une "résonance" particulière pour celles et ceux qui connaissent le mali et les pays environnants. Mais surtout et avant tout c'est un film à voir "absolument" dans le contexte actuel et en ayant en tête qu'un maire d'une ville française a fait interdire la projection de ce film pendant que le président du Burkina Faso - pays sahélien voisin du Mali - n'a pas empêché - au contraire - que le film soit projeté lors du Fespaco - Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou - fespaco.bf -. Chercher l'erreur...
    John Henry
    John Henry

    108 abonnés 712 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2015
    Timbuktu c'est le cinéma qui répare les âmes cassées, c'est le film qui fait son possible pour remettre de l'âme et de l'humanité après le passage du néant, c'est la tentative de faire pousser du blé sur les hectares de plaine ravagées par le feu. L'image est magnifique, le conte prend son envol poétique et on ne peut qu'encourager les gens qui tentent de combattre l'obscurantisme et les tarés.

    Mais voilà, il m'a manqué de la chair, dans ce Timbuktu, de la chair à penser, de la chair de personnage, de dialogue pour aller un peu plus loin qu'un simple état des lieux poétiques pour tenter d'échapper à la barbarie.
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