Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Tarasboulaba
39 abonnés
155 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 26 mai 2017
C'est BIEN ! Ah si, avec 7 Césars, c'est BIEN ! Bon, en réalité, c'est aussi passionnant qu'une pub sur les baignoires à porte, c'est joué par des amateurs (enfin j'espère) mais comme ça se passe au Mali et que ça parle des vilains djihadistes contre de gentils musulmans, alors c'est BIEN ! Et le pauvre acteur principal enturbanné pour qu'on ne voit pas les oignons qui le font chialer comme une vieille bique qu'a perdu son dentier dès qu'il parle. C'est bizarre comme un film d'1h37 peut paraître durer 3h00 ! De la magie noire sans doute ? Comme celle de la toquée avec une robe de 15m de long qui se balade pendant tout le film avec un poulet dans les bras en hurlant de rire tout le temps. En fait, les Césars, c'est comme le festival de Cannes, ça sert à récompenser des films qu'il faut éviter à tout prix d'aller voir...
Quelle déception !! Malgré un sujet très intéressant, on apprends rien dans ce film et même pire, il dénature la réalité avec ses Djihadistes qui sont de simple gentils "nigauds". Certains acteurs jouent très mal. En revanche quelques scènes sont malgré tout intéressantes (comme le football sans ballon ou la lapidation publique) et puis c'est tout. On en apprend bien d'avantage en regardant un reportage à la tv (et bien plus réaliste...).
Je ne vois pas du tout l'intérêt de ce film, qui ne montre finalement pas grand chose, ou plusieurs fois des scènes sans cohésion entres elles. spoiler: Quand est-il de l'otage au début ? Qui est le motard habillé en vert ? qui sont ces gens lapidés, d'où vient le coup de feu qui tue le pêcheur (alors que l'arme du père tombe dans l'eau et que cette même arme est toujours bien emballé quand il la donne) ?
Il s'agit d'une succession de scènes qui ne sont pas non plus celles d'un documentaire et qui laissent beaucoup trop de place à l'imagination.
Intéressant que ce film sorte alors que le dernier de nos otages au Sahel vient d'être libéré...Ce film mérite d'être vu, car il dénonce sans complaisance le comportement des Djihadistes lors de leur occupation de Tombouctou ; application de la charia : fouet, lapidation, interdiction de loisirs, obligations dans les comportements et les tenues. Une paisible famille d'éleveurs de vaches et chèvres va en faire les frais après que le chef de famille a accidentellement tué au cours d'une dispute le pêcheur qui avait abattu sa vache alors qu'elle risquait de détruire ses filets. Alternant les scènes de vie quotidienne des maliens, celles montrant les comportements parfois inspirés par la foi, parfois naïfs, voire opportuniste des exaltés et des scènes brèves de grandes violence, le film se déroule sur fond de paysages magnifiques et bien filmés, de traditions bien ancrées et est mu par une sorte de distance poétique qui lui donne sa force. Et aussi de l'humour, comme la vache nommée GPS ou la partie de foot sans ballon, car ce sport est interdit, sans compter la sorcière marabout un peu folle que finalement les djihadistes n'importunent pas, même si elle ne respecte pas leurs principes. Malheureusement, c'est parfois un peu haché ou décousu et certains acteurs ne jouent pas très bien. je pense que c'est ce qui lui a coûté une palme lors du dernière festival de cannes
Un film très important car il est un témoignage à vif de l'occupation du Nord-Mali par le MNLA (Mouvement touareg du Nord-Mali), le MUJAO (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest) et AQMI (Al-Qaida au Maghreb islamique), inspiré d'une histoire vraie (même si cette histoire n'est pas la principale du film). Abderrahmane Sissako réussit à montrer (ou plutôt à suggérer) l'horreur de l'occupation islamiste tout en montrant que ces fanatiques restent malgré tout des humains spoiler: (la séquence où les soldats parlent de football alors qu'ils viennent juste d'interdire ce sport, celle où un jeune militant n'arrive pas à réciter de manière convaincante un message filmé...) . Même si cet aspect est le principal attrait du film, Abderrahmane Sissako nous offre certains beaux moments cinématographiques spoiler: (la mort de la vache, le match de football avec un ballon imaginaire, la mort de la femme de Kidane...) . Il faut d'ailleurs noter que les rôles féminins sont parmi les plus marquants du film spoiler: (la poissonnière qui refuse de porter des gants, la femme un peu excentrique, la femme et la fille de Kidane...) : existe-t-il un meilleur moyen de lutter contre un mouvement aussi misogyne que l'intégrisme islamiste ?
Très beaux visages et très beaux paysages mais l'histoire n'est pas captivante. On ne sent à aucun instant la terreur que peuvent inspirer les islamistes. Et le reste est sans surprise: interdictions en tous genres, lapidation et exécution publique. Les émotions sont rares car les acteurs ne les suscitent guère.
"Timbuktu" est une merveille. De beauté, car Sissako filme le sahara malien comme il ne l'a sans doute jamais été (je pense aussi à ce merveilleux plan large sur le fleuve de "l'après meurtre"). Une merveille d'intelligence, car le film montre la barbarie islamiste comme elle est finalement, loin des éclats médiatiques, c'est à dire ridicule (et il nous fait même rire, à la manière d'un Suleiman par exemple) et hypocrite (le foot comme révélateur, ça surprend, mais ça sonne juste). Une merveille de sensibilité enfin, parce que Sissako filme ses acteurs amateurs et ses vrais "autochtones" au plus près de leur vérité, qu'il sait faire advenir sans jamais la forcer (ou presque, on peut faire exception avec la scène magnifique de la danse). Mais c'est une merveille qui se mérite, car il nous faut abandonner au seuil du film nos vieilles habitudes de cinéphiles occidentaux : accepter le rythme lent et le cheminement têtu de la fiction africaine n'est pas si facile. Et pourtant, le plus difficile pour nous, c'est sans doute de renoncer au manichéisme anti-terroristes que nous portons forcément en nous : admettre qu'il s'agit là, cachés derrière la monstruosité abjecte de leurs actes, d'hommes, de nos frères égarés ; admettre aussi, et c'est là le plus troublant dans "Timbuktu", que le personnage le plus charismatique du film est aussi un meurtrier, et qu'il doit aussi être puni, charia ou pas charia.
Timbuktu, grand oublié du dernier festival de Cannes est une oeuvre assez subtil qui traite du djihadisme sans sombrer dans le sensationnalisme. Sensible, le film de Sissako est plus une fable assez émouvante traversé de quelques traits d'humour bienvenus. Esthétiquement le film est d'une grande beauté traversé de quelques moments de grâcespoiler: (une scène de foot sans ballon sublime) . On pourra regretter à ce film un peu didactique de manquer de force. Le film, en refusant tout effusion de violence, finit par être un peu trop propret. Ces quelques réserves peuvent aussi se justifier par l'approche résolument non documentaire de Sissako. Timbuktu est un beau film, ses personnages sont attachants et les dernières scènes assez puissantes émotionnellement (bien que trop éludées) donnent crédit au propos et à la dénonciation. On regrettera aussi quelques longueurs et des dialogues un peu trop étirés mais Timbuktu reste un film à voir.
Au vu de son palmarès pour le moins impressionnant, entre nomination à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère et victoire au César du meilleur film, Timbuktu plaide le culte du succès en apposant ses distinctions en sa faveur. Et c'est dans un contexte lourd et pesant que prend place l'action du métrage mauritanien, dans un petit village soumis aux lois dictatoriales et totalitaires du djihad, où la peur cède le pas aux libertés individuelles de chacun. Entre une violence omniprésente, que l'on ressent de l'intérieur, et l'imposition croissante d'un dogme auquel l'on n'adhère pas forcément, Abderrahmane Sissako multiplie les prises d'action, en les entrecoupant toutefois par de brefs instants où le Mal n'a pas encore emprise, ode d'une complicité familiale pleine d'espoir, entre chants contestataires et jeux d'enfant imaginaires. Rythmé par une bande-sonore qui lui confère son unité propre, la pellicule ne souffre que rarement des clichés qui la régissent. Une aventure humaniste, réaliste mais pour le moins pragmatiste, à l'image de plans relativement brutaux.
A en entendre parler depuis des mois, on finit par se laisser tenter. Timbuktu est un film aux grandes qualités mais qui ne sont pas toujours aider par des aspects importants d'une production. Les thématiques abordées (la manière d'interpréter l'Islam, la présence des djihads et leur contrôle, la vie des touaregs, être une femme dans un pays musulman, les langages différents dans une même communauté) sont vraiment très très intéressantes et nous permettent de mieux appréhender le quotidien de ces habitants du désert. La réalisation est très belle. Les idées de mise-en-scène sont excellentes spoiler: (la partie de football sans ballon, la fuite du Touareg juste après le coup de feu, la danse du djihad) . Cependant, le rythme très lent du film, sûrement pour marquer le rythme quotidien des habitants, nous perd et finit par nous ennuyer. De plus, une grande partie du casting est issue de comédiens non professionnels et ça se ressent beaucoup dans leur jeu et ça impacte dans le rythme du film. Il est vraiment dommage que ce dernier aspect n'est pas été poussé pour avoir de vrais comédiens professionnels car là le film aurait été tout simplement incroyable.
Film d'une immense finesse sur un sujet qui aurait pourtant appelé facilement une grande violence. Ici la violence est psychologique. Elle est subtile. On en apprend beaucoup sur l'immense culture des hommes du désert. Et l'absurde qui leur tombe dessus, qui trouve son apothéose dans un match de foot aussi hilarant que symbolique. L'ensemble, réalisation, scénario, acteurs, décors naturels est d'une grande justesse.
Chef-d'oeuvre absolu ! Tout y est, intelligence du scénario, mise en scène, jeu des acteurs, décors, lumière et surtout pas de manichéisme dans la représentation des djihadistes.
Même si le film nous propose de belles choses, je n'ai pas été entièrement conquis.
Si la photographie et l'interprétation sont irréprochables, de même que certaines scènes (la partie de football figurera sans doute parmi les scènes fortes de l'année) et l'atmosphère pesante très bien conservée tout du long, le dernier quart-d'heure m'a déçu : l'avant-dernière séquence avec ce suspense presque insignifiant et la dernière scène que je n'ai pas compris m'ont, à la sortie, laissé sur ma faim. Il reste malgré tout une fort juste description de la relation entre islamisme dur et la population le subissant (j'avais eu l'occasion de voir un documentaire pour Envoyé spécial très proche de la situation vécu par les villageois). Se laisse voir si vous êtes préparé psychiquement mais assez lourd à digérer pour ma part...
Décevant; les scénes sont décousues, des personnages apparaissent on ne sait pourquoi (la lapidation, l'occidental du debut du film...) De belles scènes surnagent: le foot sans ballon, le chant qui rend grace au prophète; les acteurs sont justes, mais on n 'accroche"pas, ce qui est d'autant plus dommage, qu'on était parti pour l'aimer ce film sur l'intolérance...