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    Elser, Un Héros ordinaire
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    52 critiques spectateurs

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    Éric De Larmor
    Éric De Larmor

    19 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2015
    Le film est passionnant parce que, au-delà du huis-clos carcéral qui va durer de longues années au cours desquelles Elser affrontera les mêmes protagonistes, le film revient en flashback sur son parcours, sur tout ce qui l’a fait évoluer depuis le début des années trente. Années encore heureuses où le jeune Elser et ses amis profitent de la nature splendide (on est tout près du superbe lac de Constance), aiment librement tout en ne dédaignant pas la tradition catholique, font la fête au rythme de la musique traditionnelle bavaroise tout en découvrant le jazz. Un monde où jeunes communistes et nationaux socialistes s’asticotent sans que les deuxièmes ne tentent d’exterminer les premiers. Puis peu à peu le nazisme s’installe et la progression de l’épidémie est magnifiquement décrite : le maire un peu crétin, dont on se moquait volontiers, se rallie aux idées simples du national socialisme, les chrétiens pratiquants sont ridiculisés par les adeptes du paganisme, les croix gammées recouvrent tout et l’asservissement de chacun est inéluctable alors que tout communiste ou supposé tel est arrêté et torturé. C’est tout cela que refuse Georg Elser, c’est pour combattre tout cela qu’il va accomplir son acte hors du commun. Un héros ordinaire auquel l’acteur Christian Friedel (découvert en instituteur dans Le Ruban blanc de Michael Haneke) donne une épaisseur, une énergie, un charme extraordinaires.

    Un film indispensable notamment pour les adolescents qui ainsi pourront appréhender le sens de la résistance dans un régime inique. Un film qui rend enfin hommage (la première plaque commémorative en Allemagne ne date que de 1990) à ce héros oublié.
    Anne M.
    Anne M.

    72 abonnés 640 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2015
    1939. Au moment où il franchit la frontière germano-helvétique, alors qu’il vient de placer une bombe dans une brasserie où Hitler va discourir, Georg Elser est arrêté par les douaniers. L’attentat échoue.

    Le film est centré sur l’interrogatoire d’Elser par la Gestapo, avec des retours sur sa vie passée, une description de sa personnalité et de la prégnance croissante du nazisme dans les campagnes les plus reculées. Les Nazis s’acharnent en vain à prouver qu’il n’a pas agi seul. Il est admis de nos jours qu’Elser a bien fomenté cet attentat tout seul.

    Qui était Georg Elser ? Qu’est-ce qui l’a poussé à agir de la sorte ?

    Christian Friedel est tout à fait exceptionnel, avec un jeu tout en nuances, légèreté et effronterie, incarnant un homme pourtant extrêmement grave et lucide depuis peu acclamé comme un héros et un résistant.

    Amateur de femmes, musicien et charmeur, paisible menuisier, aidant sa mère à gérer les affaires du père alcoolique, discret chrétien, ami avec des communistes, Elser ne revendique aucune doctrine, aucun dogme ni aucune idéologie.

    A un moment donné, il fait preuve d’une grande clairvoyance politique comme historique, voit exactement où réside le mal, là où la plupart de ses contemporains soient y adhèrent, soient attendent des réactions d’autres, en restant eux passifs. C’était une époque où il était difficile d’agir contre le pouvoir en place. Il choisit de passer seul à l’acte.

    Lorsqu’il explique cela à la Gestapo, on le soupçonne de délirer, alors qu’il est alors un des seuls à voir clair.

    Il dit avoir agi en homme libre, souhaitant faire ce qui est juste.

    C’est à travers l’histoire de l’héroïsme de cet homme que le film est remarquable, car il en cerne toute la complexité.
    ROKENROL
    ROKENROL

    8 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2015
    ce film est vraiment choquant, les scenes de tortures sont tres violentes et dérangeantes, je ne connaissais pas Georg Elser, ni sont histoire... ce genre de film est nécessaire pour la mémoire.
    quant a l'acteur Christian Friedel, il est impeccable on ne voit que lui durant le film et il est parfait,
    ce n est pas un "beau" film, mais il est très puissant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 octobre 2015
    Un film fort, très bien écrit et réalisé, qui permettra de mieux faire connaitre ce résistant. Prenant, captivant.
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    C’est l’histoire d’un échec, celui de l’attentat contre Hitler, mais aussi celui d’un homme que l’on accompagne alors péniblement pendant près de deux heures dans son calvaire quotidien. Des flash backs monotones retracent la vie de ce modeste menuisier, apolitique et pacifiste qui au fil des mois dans les années 30 prendra conscience du danger de l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Oliver Hirschbiegel raconte plus qu’il ne filme le récit de cette vie qui mérite d’être connue, c’est une évidence, mais pas de cette manière plate et sans imagination. Elser est un héros malgré lui que le cinéaste n’arrive pas à transcender, en le dirigeant de manière stéréotypée. Une grosse déception sur un sujet qui méritait un autre traitement.

    Pour en savoir plus
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    Retrouvant son sujet de prédilection, à savoir le nazisme, Oliver Hirschbiegel parvient à se hisser peu à peu au niveau de La Chute. Cette fois, il analyse le phénomène par un biais totalement différent. Alors que La Chute se concentrait sur la figure d’Hitler à la fin de la guerre, le réalisateur s’intéresse cette fois à un simple citoyen anonyme qui tente de réagir face à la montée du danger nazi. L’angle d’attaque est donc différent, mais le résultat est similaire, en ce sens qu’il décrit sans fard la montée de l’extrémisme, les rêves et les espoirs déçus d’un peuple aveuglé par l’un des plus grands populistes de l’histoire mondiale. Si la réalisation est très classique, elle parvient à capter l’essence d’une époque sans jamais oublier la psychologie de ses personnages. L’ambiance s’alourdit peu à peu jusqu’à devenir progressivement irrespirable. Le film laisse donc un sentiment terrible d’inéluctabilité qui plombe carrément le moral. L’ensemble est joué avec talent, tourné avec beaucoup de soin dans la reconstitution et devrait donc être diffusé à grande échelle à l’heure où de nombreux populistes se présentent avec succès à diverses élections. Hirschbiegel signe un grand film d’histoire, en même temps qu’une œuvre indispensable sur l’engagement.
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 octobre 2015
    Après "La chute", O.Hirschbiegel revient avec un biopic sur Elser Georg, figure majeure de la résistance allemande. Pour moi, le film est décevant car la préparation de l'attentat, l'engagement dans la résistance et son aspect idéologique ne sont, à mon goût, pas assez approfondis; il aurait été plus opportun que les flashback axent davantage sur ces problématiques que sur les histoires d'amour du héros dont on se contrefiche ... dommage !
    andika
    andika

    106 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    Elser est un mec vraiment intéressant et malheureusement assez méconnu. Je ne le connaissais pas avant de voir ce film et pourtant, certains éléments de sa vie en font indéniablement un héros de cinéma. C’est un mec qui est plus ou moins proche du parti communiste sans toutefois militer, qui tombe les nanas comme des mouches, qui est très chrétien et qui a résolu de buter Hitler car il voyait en lui la ruine de l’Allemagne

    Le film commence par son attentat foiré puis alterne entre les flashbacks et les interrogatoires. Et c’est là que le film est génial car il nous offre un contraste saisissant. Alors oui, le mec se fait torturer méchamment par la Gestapo, jusqu’à en gerber mais dès lors qu’il commence à coopérer, on sent chez les nazis une certaines humanité (surtout la sténo) et presque aucune cruauté (encore que). Au contraire, ce qui a le plus d’impact, c’est la lente montée en puissance du nazisme dans le petit village reculé d’Elser. Là c’est fort, comment le national socialisme s’immisce partout, en ne laissant rien passer et se développe tel un cancer qui ne cesse de se métastaser. Ainsi, lors des fêtes de la ville, je me suis amusé à dénombrer le nombre de croix gammées, elles étaient partout, sur tout, notamment des potirons et des toasts !

    Ce mec est également un tombeur et c’est également le film de son histoire d’amour avec Elsa, une femme mariée qui l’invite à danser un tango (comme quoi, l’attirance allemande pour l’Argentine ! ), à un moment ça devient un ménage à trois tel la réaction de Mannich et c’est assez bizarre mais ça laisse de bonnes scènes.

    Alors au final, on en ressort étonné car il y a des choses qui se passent différemment de ce qu’on peut imaginer. En tout cas, c’est bon d’entendre de l’allemand au cinéma !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 octobre 2015
    Nous découvrons grâce à ce film un nouveau pan de notre histoire. 75 ans après les faits, ce film nous offre une belle leçon de droiture, d'humanisme, de plaisir de vivre. La force et le génie de l'homme y sont célébrés merveilleusement. Une belle histoire, moderne et tragique.Une leçon D'humanisme ! Une leçon d'histoire décrite avec force . Ce film permet de croire en l 'homme ..,
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2016
    Le 8 novembre 1939, un menuisier allemand a failli assassiner Hitler à Munich. Georg Elser agissait sans complice. En eût-il cherché, il n’en aurait pas trouvé, comme il le concède lucidement, tant l’Allemagne nazie était à l’époque subjuguée par son maître. Mais l’isolement de Elser, loin de rendre dérisoire sa tentative, en fait sa grandeur. Son acte, c’est le sursaut irréductible de l’Homme contre la barbarie.

    La thèse est belle. Elle est scrupuleusement mise en scène par Olivier Hirschbiegel, le réalisateur de "La Chute" et admirablement incarnée par Christian Friedel. Ils évitent le manichéisme qui aurait pu plomber le film : Elser a ses zones d’ombre et ses bourreaux ont leurs états d’âme.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2015
    Dix ans depuis le film tonitruant qu'était La Chute, grand spectacle et gros barouf, avant qu'Oliver Hirschbiegel ne revienne au passé sombre de l'Allemagne; entre temps il aura fait un peu tout et n'importe quoi -surtout n'importe quoi, y compris des séries.

    Ici, il nous raconte l'histoire d'un résistant oublié, ou presque -il a quand même une statue dans sa ville natale.

    C'est un Souabe, né dans une famille d'artisans; son père est alcoolique; sa mère, bigote. Il apprend l'horlogerie, la menuiserie; il va travailler au bord du lac de Constance où on nous le présente comme un esprit passablement superficiel aimant la musique -il joue de l'accordéon- et les filles. Et, ce qui nous gêne beaucoup, mais sans doute le réalisateur a t-il des sources plus riches que wikipedia..... c'est qu'on a du mal à cerner le personnage. Esprit léger, donc, qui laisse tomber les filles même quand il leur a fait un marmot.... et en même temps, croyant. On le voit régulièrement prier.

    Dans sa famille, on déteste les nazis qui s'implantent même dans les villages les plus ruraux surtout par esprit religieux: Ce qui ne passe pas c'est, en premier lieu, que les nouveaux maitres cherchent à éradiquer la religion, embrigadant les enfants dès leur jeune âge.

    Georg Esner (Christian Friedel) flirte cependant aussi avec le parti communiste; il faut partie du Front Rouge. Il refuse dès le départ de donner des signes de soumission; il refuse de faire le salut nazi. Il ne cache pas sa détestation du système. Il décide donc tout seul de perpétrer un attentat à la brasserie Bürgerbräukeller de Munich, où le Führer entouré de toute sa clique vient tenir un meeting, pour que ça s'arrête, pour que la situation de l'Allemagne ne continue pas à se dégrader. Il vole des explosifs, il se fait enfermer dans la brasserie, avec son savoir faire d'horloger et de mécanicien, il conçoit un dispositif totalement surréaliste mû par deux montres... délirant mais qui marche puisqu'il y aura huit morts, dont une serveuse et un musicien -la clique avait déjà décampé. Enfin tout cela, vous le savez déjà, et plus encore, puisque vous l'avez lu dans wikipedia avant de partir au cinéma.... Il est rapidement arrêté, d'abord muet il finit par avouer. Il est interrogé par de très hauts responsables: le chef de la police criminelle, le général Nebe (Burqhart Klaussner), ainsi que le commandant en chef de la Gestapo, Heinrich Müller (Johann von Bülow). En effet, Himmler et Heydrich sont -et resteront persuadés- qu'Esner ne peut avoir agi seul; qu'il a forcément des complices, peut être même qu'il est manipulé par des puissances étrangères.

    Voilà donc un petit morceau d'histoire bien intéressant, et qui méritait d'être tiré de l'oubli. Le film entrelarde les scènes d'interrogatoire avec des épisodes anciens, soit vraiment anciens: les débuts de l'engagement de Georg, soit récents: son histoire d'amour avec la belle et mal mariée Elsa (Katharina Schütter). Et c'est bien là que le bât blesse: Hirschbiegel a voulu humaniser son héros, lui donner une autre densité que la seule défroque historique -et ça n'est pas convaincant. Comme c'est par ailleurs filmé de façon plutôt plate, on frôle parfois l'ennui...

    Mais cela ramène à une question essentielle: combien y en a t-il eu de ces héros ordinaires, oubliés? Parce que leur bombinette a fait pschitt tout de suite, parce qu'ils n'étaient manifestement que des amateurs, parce qu'il ne fallait pas que le public sache qu'on avait essayé d'attenter à la vie du bien-aimé Führer....mais qui ont tenté, de faire quelque chose.... Il y en a eu, sûrement.

    Donc: essentiellement pour les passionnés d'histoire contemporaine!
    Blanche G.
    Blanche G.

    8 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 octobre 2015
    une réalisation parfaite. le déroulement du film est étudié au millimètre dans la justesse de l'histoire. l'acteur joue admirablement bien. on ne reste insensible à aucun moment
    Michel C.
    Michel C.

    272 abonnés 1 460 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2015
    Dommage, vraiment dommage que la tentative d'Elser ait échoué !! Entreprise millimétrée qui avait toutes les chances de réussir. Car sans doute serait il plus qu'un héros et certainement pas ordinaire.... Bon film qui nous replonge dans cet enfer de montée de Nazisme, des horreurs dont je ferai grâce ici. L'acteur Christian Friedel assez fascinant avec une sorte de sourire imperturbable et Katharina Schüttler tellement actuelle et vivante (Bonus : pour les amaeurs de Tango) !! **
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2015
    Classique dans sa forme, le film a un intérêt historique plus que cinématographique. Bonne interprétation et travail technique impeccable mais un manque de recul et de vision d'artiste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 octobre 2015
    Un film intriguant, touchant et captivant sur l'histoire méconnue de ce héros (extra)ordinaire et visionnaire. Ce film explique méticuleusement l'acte de bravoure ayant échoué de cet allemand hélas solitaire qui n'a été révélé que dans les années 60 en Allemagne puis réellement prouvé et glorifié par nos voisins qu'au début des années 2000. Très bien filmé avec des acteurs justes dans un climat terrifiant, le scénario nous plonge dans l'Allemagne profonde des années 30 et nous fait réagir sur les notions de courage, de conscience, d'indépendance, de paix, de liberté... Que tous nos professeurs d'Histoire ou d'Allemand de nos Collèges & Lycées conseillent à leurs élèves de voir ce film !
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