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    Elser, Un Héros ordinaire
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    52 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 octobre 2015
    Un film intriguant, touchant et captivant sur l'histoire méconnue de ce héros (extra)ordinaire et visionnaire. Ce film explique méticuleusement l'acte de bravoure ayant échoué de cet allemand hélas solitaire qui n'a été révélé que dans les années 60 en Allemagne puis réellement prouvé et glorifié par nos voisins qu'au début des années 2000. Très bien filmé avec des acteurs justes dans un climat terrifiant, le scénario nous plonge dans l'Allemagne profonde des années 30 et nous fait réagir sur les notions de courage, de conscience, d'indépendance, de paix, de liberté... Que tous nos professeurs d'Histoire ou d'Allemand de nos Collèges & Lycées conseillent à leurs élèves de voir ce film !
    Blanche G.
    Blanche G.

    8 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 octobre 2015
    une réalisation parfaite. le déroulement du film est étudié au millimètre dans la justesse de l'histoire. l'acteur joue admirablement bien. on ne reste insensible à aucun moment
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    C’est l’histoire d’un échec, celui de l’attentat contre Hitler, mais aussi celui d’un homme que l’on accompagne alors péniblement pendant près de deux heures dans son calvaire quotidien. Des flash backs monotones retracent la vie de ce modeste menuisier, apolitique et pacifiste qui au fil des mois dans les années 30 prendra conscience du danger de l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Oliver Hirschbiegel raconte plus qu’il ne filme le récit de cette vie qui mérite d’être connue, c’est une évidence, mais pas de cette manière plate et sans imagination. Elser est un héros malgré lui que le cinéaste n’arrive pas à transcender, en le dirigeant de manière stéréotypée. Une grosse déception sur un sujet qui méritait un autre traitement.

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    Eselce
    Eselce

    1 419 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 juin 2018
    L'histoire d'un homme qui commet un attentat contre Hitler et qui échoue. Interrogatoire, flash-back... Un montage très brouillon et intemporel qui nous fait perdre le fil du récit tout en s'attardant sur de trop nombreux détails insignifiants. Quel film indigeste !
    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2015
    Dix ans depuis le film tonitruant qu'était La Chute, grand spectacle et gros barouf, avant qu'Oliver Hirschbiegel ne revienne au passé sombre de l'Allemagne; entre temps il aura fait un peu tout et n'importe quoi -surtout n'importe quoi, y compris des séries.

    Ici, il nous raconte l'histoire d'un résistant oublié, ou presque -il a quand même une statue dans sa ville natale.

    C'est un Souabe, né dans une famille d'artisans; son père est alcoolique; sa mère, bigote. Il apprend l'horlogerie, la menuiserie; il va travailler au bord du lac de Constance où on nous le présente comme un esprit passablement superficiel aimant la musique -il joue de l'accordéon- et les filles. Et, ce qui nous gêne beaucoup, mais sans doute le réalisateur a t-il des sources plus riches que wikipedia..... c'est qu'on a du mal à cerner le personnage. Esprit léger, donc, qui laisse tomber les filles même quand il leur a fait un marmot.... et en même temps, croyant. On le voit régulièrement prier.

    Dans sa famille, on déteste les nazis qui s'implantent même dans les villages les plus ruraux surtout par esprit religieux: Ce qui ne passe pas c'est, en premier lieu, que les nouveaux maitres cherchent à éradiquer la religion, embrigadant les enfants dès leur jeune âge.

    Georg Esner (Christian Friedel) flirte cependant aussi avec le parti communiste; il faut partie du Front Rouge. Il refuse dès le départ de donner des signes de soumission; il refuse de faire le salut nazi. Il ne cache pas sa détestation du système. Il décide donc tout seul de perpétrer un attentat à la brasserie Bürgerbräukeller de Munich, où le Führer entouré de toute sa clique vient tenir un meeting, pour que ça s'arrête, pour que la situation de l'Allemagne ne continue pas à se dégrader. Il vole des explosifs, il se fait enfermer dans la brasserie, avec son savoir faire d'horloger et de mécanicien, il conçoit un dispositif totalement surréaliste mû par deux montres... délirant mais qui marche puisqu'il y aura huit morts, dont une serveuse et un musicien -la clique avait déjà décampé. Enfin tout cela, vous le savez déjà, et plus encore, puisque vous l'avez lu dans wikipedia avant de partir au cinéma.... Il est rapidement arrêté, d'abord muet il finit par avouer. Il est interrogé par de très hauts responsables: le chef de la police criminelle, le général Nebe (Burqhart Klaussner), ainsi que le commandant en chef de la Gestapo, Heinrich Müller (Johann von Bülow). En effet, Himmler et Heydrich sont -et resteront persuadés- qu'Esner ne peut avoir agi seul; qu'il a forcément des complices, peut être même qu'il est manipulé par des puissances étrangères.

    Voilà donc un petit morceau d'histoire bien intéressant, et qui méritait d'être tiré de l'oubli. Le film entrelarde les scènes d'interrogatoire avec des épisodes anciens, soit vraiment anciens: les débuts de l'engagement de Georg, soit récents: son histoire d'amour avec la belle et mal mariée Elsa (Katharina Schütter). Et c'est bien là que le bât blesse: Hirschbiegel a voulu humaniser son héros, lui donner une autre densité que la seule défroque historique -et ça n'est pas convaincant. Comme c'est par ailleurs filmé de façon plutôt plate, on frôle parfois l'ennui...

    Mais cela ramène à une question essentielle: combien y en a t-il eu de ces héros ordinaires, oubliés? Parce que leur bombinette a fait pschitt tout de suite, parce qu'ils n'étaient manifestement que des amateurs, parce qu'il ne fallait pas que le public sache qu'on avait essayé d'attenter à la vie du bien-aimé Führer....mais qui ont tenté, de faire quelque chose.... Il y en a eu, sûrement.

    Donc: essentiellement pour les passionnés d'histoire contemporaine!
    Yves G.
    Yves G.

    1 496 abonnés 3 513 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2016
    Le 8 novembre 1939, un menuisier allemand a failli assassiner Hitler à Munich. Georg Elser agissait sans complice. En eût-il cherché, il n’en aurait pas trouvé, comme il le concède lucidement, tant l’Allemagne nazie était à l’époque subjuguée par son maître. Mais l’isolement de Elser, loin de rendre dérisoire sa tentative, en fait sa grandeur. Son acte, c’est le sursaut irréductible de l’Homme contre la barbarie.

    La thèse est belle. Elle est scrupuleusement mise en scène par Olivier Hirschbiegel, le réalisateur de "La Chute" et admirablement incarnée par Christian Friedel. Ils évitent le manichéisme qui aurait pu plomber le film : Elser a ses zones d’ombre et ses bourreaux ont leurs états d’âme.
    fcaponord
    fcaponord

    13 abonnés 92 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2015
    voilà un très beau film, touchant de par la singularité du personnage principal, où l'on découvre un Georg Elser à la conquête de sa liberté, celle de la conscience....cet homme intelligent, intuitif, convivial et amoureux des femmes quoiqu'un brin solitaire, réalise sa propre route malgré l'invitation de ses amis politisé à rentrer dans des actes revendicatifs (d'une stratégie frontale) voués à l'échec...on découvre sur wikipédia qu'il a travaillé chez un horloger, d'où l'adaptation de cette connaissance à la fabrication de sa bombe à retardement..c'était un véritable concepteur et inventeur, et très doué derrière son air juvénile...j'ai trouvé ce film excellent autant par les acteurs que par sa mise en scène !
    Georg Elser méritait bien a minima cette reconnaissance de l'histoire, celle qu'on essaye de cacher sous le tapis et il était temps !
    Biertan64
    Biertan64

    51 abonnés 1 433 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2017
    Par le réalisateur de la Chute qui avait déjà su retranscrire avec talent l'ambiance en Allemagne à la fin de la guerre. Cette fois, on se retrouve en 1939 à suivre l'histoire véridique de Georg Elser qui tenta d'assassiner Hitler. On suit simultanément 2 périodes: le présent, suite à l'échec de sa tentative, où il subit interrogatoires et tortures et des flashback sur le passé où l'on assiste à la montée du nazisme dans son village, les luttes politiques et la fin de l'innocence de son monde. Biopic historique donc sur un "héros ordinaire" méconnu, à voir pour le devoir de mémoire.
    L'OMBRE DU 7ème ART
    L'OMBRE DU 7ème ART

    74 abonnés 411 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2018
    Un filn qui fera parti dans quelques années du genre Classique dans les films d'Histoire puisqu'il est réaliste dans sa forme. Le film a un intérêt historique plus que cinématographique, nous représentant ainsi un jeune homme du nom de Georg Elser qui défia le parti Nazi dirigé par Adolf Hitler. Le film nous offre une bonne interprétation et un travail technique impeccable avec des acteurs intéressants dans l'ensemble mais hélas le film ne prend pas assez de recul et de vision d'artiste pouvant rendre le film intéressant mais peu artistique alors qu'il y avait de quoi faire. Dommage. Un film à voir pour les fans de l'histoire de la segonde Guerre mondiale pour avoir une autre approche de la vie des résistants ou des macchi.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 août 2019
    Le nouveau film d'Oliver Hirschbiegel est chevillé à son héros et, comme lui, il perd toute énergie aussitôt que la fébrilité de l'attentat laisse place à l'annonce de l'échec. Organisé selon un schéma ultra-classique, il met en scène une série de flash-backs censés éclairer la figure de l'héroïsme tout en l'humanisant. Mais le sujet lui-même (quoiqu'il arrive, Elser reste le récit d'un échec) fait perdre toute efficacité à cette mécanique pourtant bien huilée et les retours au présent de la torture et des interrogatoires aplanissent complètement les enjeux de la romance adultère. La mise en scène étant tout aussi classique que le scénario, le résultat est un éloge fade de la figure d'Elser, résumée à son absence d'appartenance politique et à ses talents d'artisan (mais, encore une fois, comment s'intéresser aux rouages d'une bombe APRÈS l'avoir vue manquer sa cible?). Hitler, étrangement absent du film, en était peut-être finalement le véritable sujet et on ne peut s'empêcher de se demander, pendant que les images défilent à l'écran, ce que le monde serait devenu si Elser avait réussi.
    Critique détaillée: https://www.espace-critique.fr/critique-elser-un-heros-ordinaire/
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2021
    Portrait de Georg Elser, un résistant allemand à l’origine la première tentative d’attentat contre Hitler. Un thriller historique assez classique dans la forme mais au récit minutieux et assez prenant.
    Fritz L
    Fritz L

    187 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2015
    Cette année, le cinéma allemand revient en force sur son passé. Après le nébuleux « Phoenix », et l’excellent « Le labyrinthe du silence », voici une troisième approche du conflit 39/45, en focale, l’histoire de Georg Elser, héros résistant reconnu sur le tard qui a fomenté seul l’attentant contre Hitler, du 8 novembre 1939.

    C’est un retour aux sources au niveau inspiration pour Oliver Hirschbiegel, qui avant une période calamiteuse aux States (rien que « Invasions » en 2007 justifie le vocable) avait signé en 2004 un film d’une rare puissance sur la chute du 3ème Reich, « La chute ». Si avec « Elser, un héros ordinaire », Hirschbiegel ne retrouve pas ce niveau d’excellence, il porte un film habité, généreux, faisant la part belle une fois encore à l’interprétation.

    Car le premier trouble que l’on ressent vient de l’étonnante ressemblance entre Georg Elser et Christian Friedel (ô combien admirable dans son rôle). Mais cela ne suffit pas pour autant à rendre un film crédible. C’est sans doute pour cela que Fred et Léonie-Claire Breiersdorfer, scénaristes ont effectué au préalable un travail de recherche minutieux, collant au plus près de la réalité, sans pour autant trop extrapoler. La structure narrative repose sur les scènes d’interrogatoires, auxquelles viennent s’ajouter des flash-back du passé de notre héros. Ce principe utilisé déjà très largement au cinéma est sans doute l’un des points négatifs du film. A vouloir ne pas trop en montrer, aucune scène n’est réellement insoutenable (ce qui est un bien du reste) puisque césurée par des souvenirs « plus heureux, l’intensité hautement dramatique se trouve comme entravée. A l’écran, privilégier l’homme plutôt que le héros, amoindrie de fait la portée de son acte. C’est le reproche que l’on pouvait faire déjà à « Insoumis » de Mathieu Denis, sorti également cette année et dont les sujets sont très proches.

    Mais, « Elser, un héros ordinaire » reste toutefois un excellent film. La direction artistique est irréprochable de par la reconstitution de cette période d’avant guerre en Allemagne, la photo, les décors, les costumes et les accessoires sont extrêmement soignés. Les plans retenus par Hirschbiegel sont également saisissants, ses cadrages sont au plus proche de l’action et s’il suggère bien plus qu’il ne montre, le résultat est bien là. L’hommage à ce jeune homme libre est profondément touchant et très respectueux.
    Incertitudes
    Incertitudes

    210 abonnés 2 321 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Un héros ordinaire ? Non. Un homme libre jusqu'au bout ? Oui. Elser, qu'on ne connaît peut-être pas trop en France, est l'auteur d'un attentat sur Hitler. Attentat qui aura échoué bien sûr et Olivier Hirschbiegel, l'auteur de La Chute, nous en retrace la vie. Son choix aura été d'alterner entre passé : les nombreuses relations amoureuses d'Elser surtout. Son goût pour les femmes mariées. Des amours impossibles vu le contexte et le parcours choisi par Elser. Son goût pour la liberté. Son refus d'appartenir à un groupe politique. A une idéologie. J'ai l'impression que tout ce qu'il voulait c'était de jouer de la musique et draguer les filles. Et que l'époque en aura décidé autrement. Quant à savoir comment il a eu et l'idée de cette bombe et l'intelligence pour la concevoir...Mystère. Passé, donc. Et le présent où on le voit entre les mains de la terrible Gestapo lui réservant le traitement qu'on imagine. On fera connaissance avec Nebe, le chef du Reichskriminalamts, un poil moins monstrueux que ses congénères. Avec le glaçant Müller, l'Oberführer, chef de la Gestapo. Leur but étant moins la recherche de la vérité que d'exécuter les demandes du Führer. Il lui faut des noms, un mobile, quel qu’il soit. Müller le dit bien : spoiler: c'est nous qui la faisons la vérité
    . Elser pourra bien dire ce qu'il voudra. En plus de n'être que des psychopathes, ce sont des manipulateurs, des truqueurs, des lâches, gobant comme des moutons l'idéologie de leur maître. Elser, au moins, aura refusé de s'être laissé embrigader. Il n'était pas chef militaire mais il avait compris avant les officiers que la folie d'Hitler conduirait l'Allemagne à sa perte. Pas mal pour un simple ouvrier.
    platinoch
    platinoch

    41 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2016
    Intelligemment écrit - rarement un film avait montré avec une telle acuité la nazification de la société (à part peut-être, dans une forme plus légère, « Cabaret » de Bob Fosse) - captivant de bout en bout, « Elser : un héros ordinaire » est un film magistral à découvrir absolument. Hischbiegel signant là un très bel hommage au courage d’un homme libre jusqu’au bout.
    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    40 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 février 2021
    13 minutes, cela s’est joué à seulement 13 minutes alors que Georg Elser a planifié sa bombe près de 150 heures auparavant ! Quel talent d’horloger et d’artificier, et quelle matière pour un film ! Au lieu d’un thriller hors norme, le réalisateur a préféré les bons sentiments, tant sur le plan amoureux que sur la sociologie -vue d'une manière politiquement correcte qui plus est- de l’époque. Dommage. Et quel gâchis ! En lisant, après coup, l’histoire de ce héros qui n’a rien d’ordinaire, je me suis dit que j’aurais tant aimé voir sa détermination, pour pendant plus d’un mois, se glisser tous les soirs à la Bürgerbräukeller creuser son trou, user de tous les stratagèmes pour acquérir le matériel, le façonner, l’assembler, puis s’enfuir… spoiler: avec, tragiquement, tous les indices du crime sur lui qui devait être autant de preuves à faire valoir auprès des Suisses dans sa demande d’asile
    , du temps où demander l’asile était bien souvent synonyme d'engagement et non de refuge économique.
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