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    Un Roi à New York
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    46 critiques spectateurs

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    Albert
    Albert

    9 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juin 2024
    Pas le meilleur chaplin, pas aussi subtil que les meilleurs, on s'ennuie un peu car l'humour est pas toujours exceptionnel.
    selenie
    selenie

    6 226 abonnés 6 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2023
    Venu d'un pays européen et monarchique il arrive au pays symbole de la démocratie moderne il arrive donc comme un homme "arriéré" qui va découvrir un pays moderne et technologiquement supérieur. Ainsi le roi est choqué par la musique à la mode qui est pour lui juste du bruit pour une jeunesse déchaînée, des affiches de films démontrent une société en perdition avec des titres évocateurs "L'Assassin a une âme", "Le Retour de la Terreur" ou "Homme ou Femme", il est soumis ou séduit par un nouveau paramètre de la consommation avec la Publicité qui pousse à certains extrêmes, puis, malheureusement, il va être éveillé par un gamin sur le communisme ! Et c'est là que le film prend toute sa dimension tragique car Chaplin en profite pour frapper fort et de façon "acide" contre le Maccarthysme avec un symbole fort, les parents renvoyant au fameux couple Rosenberg. Le duo que forme Chaplin avec son fils renvoie aussi, et de façon plus émouvante, à son chef d 'oeuvre "The Kid" (1921). Mais comme il l'écrira dans son autobiographie Chaplin a sans doute une créativité en berne depuis ses déboires débutés dans les années 40. Après le mélancolique "les Feux de la Rampe" l'artiste va plus loin ici dans une satire amère...
    Site : Selenie.fr
    Alain D.
    Alain D.

    584 abonnés 3 280 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2021
    Un film de 1957, dont la Musique, la Mise en scène et le scénario sont de Charles Chaplin. Il est aussi l'interprète principal de cette Comédie dont le sujet est une critique sévère des médias et de la société américaine. Charles n'est pas dans ce film un vagabond, puisqu'on le retrouve beau jeune homme de 68 ans, en majesté, le Roi Chador, ayant fuit son pays et débarquant aux USA, pays des "libertés".
    Quelques gags, de bons mots (les dialogues sont plutôt percutants), des situations burlesques, mais globalement, cette comédie en règlement de comptes avec le maccarthysme, déçoit par son manque de rythme et son humour léger.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    686 abonnés 3 010 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2021
    Nouvelle parabole politique adressée à l’Amérique alors que cette dernière s’est lancée dans une chasse aux sorcières, A King in New York se saisit d’un personnage extérieur – Shahdov est le roi d’Estrovie – pour mieux démasquer l’hypocrisie à l’œuvre dans la société. L’intelligence du long métrage est multiple : composer un roi ingénu qui, en s’émerveillant des différences culturelles, pointe du doigt les dysfonctionnements de la modernité américaine ; le prendre au piège de la toile médiatique, avec de l’argent facile contre une prostitution de son image aussitôt rendue publique aussitôt manipulée au gré des publicitaires ; partir de tout en haut pour descendre tout en bas, ce que permettent notamment la fuite du ministre avec la caisse puis la rencontre du jeune garçon nommé Rupert, placé en détention suite à l’arrestation de ses parents que la police soupçonne d’adhérer au communisme. Le nom de famille de ce garçon s’avère significatif : Macabee, comme s’il était déjà mort, pour l’unique raison de l’appartenance politique des siens. Avec humour et tendresse, le film met ainsi en scène la conversion d’un monarque qui finit par délaisser le modèle capitaliste pour lui préférer un modèle axé sur l’humain, socialiste dirons-nous. Réalisé et sorti en plein maccarthisme, à une époque où Chaplin lui-même a dû quitter les États-Unis après la perte de son visa américain, A King in New York nous donne accès à l’intériorité tourmenté d’un puissant dont l’escroquerie – il a ruiné son pays – ne l’empêche pas d’avoir un cœur, ce que le cinéaste traduit à l’écran en se concentrant sur les intérieur privés, notamment la suite qu’occupent Shahdov et l’ambassadeur Jaumier, et sur l’idylle amoureuse pleine de détours et de faux-semblants.
    maxime ...
    maxime ...

    238 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2021
    Le dixième film de Charlie Chaplin s'emploie à l'esprit de synthèse, il va puiser dans ces précédents travaux et cible avec désavantage toutes ses batailles pour n'en livrer qu'une seule ... Un jeu qui relève l'enjeu mais qui perd en substance et fini sa course sur un récital de cynisme.

    A King in New York à bien ses moments déchirants, Michael Chaplin en est pour beaucoup sur ce point. Père et Fils se renvoie des balles et creuse le sillon de l'histoire, pour nous lointain, pour eux vivace. Charlie Chaplin à toujours eu les idées très claires et avant-gardiste et à il n'échappe donc pas à ses standards dans cette composition. Il dénonce et embrasse, il fait toutefois un choix entre les deux dans ce film.

    Je termine cette rétrospective mensuel de la filmographie de cet immense Artiste avec ce film en cet après-midi de Mars. Peut-être pas celui que je mentionnerai en premier mais toutefois je reconnais qu'une nouvelle projection future me tente déjà. Alors, à ce moment là, j'en écrirai davantage.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2020
    Le découpage en deux parties distinctes amenuise l'impact de l'amère charge personnelle de Chaplin contre cette Amérique défigurée à la fois par la course à la consommation et par le maccarthysme: il aurait fallu deux films, le premier, burlesque, grinçant, jouant de divers comiques de situations et des talents expressifs du héros, dans lequel avide superficialité ou amoralité cupide se voient dénoncées par un humour léger; le second, noir, presque angoissé, dans lequel innocence et esprit critique sont battus en brèche par l'intolérance politique ou la crainte d'un grand soir communiste; mais le mélange de ces deux œuvres esquissées laisse un sentiment d'inachevé. Trop de rancœurs et de déceptions exprimées à la fois!
    kibruk
    kibruk

    145 abonnés 2 542 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 juillet 2020
    "Un roi à New York" est malheureusement le marqueur d'une fin de carrière pour l'un des plus grands génies du 7ème art. Le film se veut une charge comique, lucide et acide contre ce que deviennent les Etats-Unis (le consumérisme, le maccarthysme , ...), Chaplin veut régler ses comptes avec un pays d'où il est banni, mais pour cela il veut faire une comédie et s'il est vrai que beaucoup d'idées sont brillantes (le repas publicitaire, la chirurgie esthétique, l'enfant surdoué, ...), c'est dans leurs mises en œuvres, leurs rythmes, que les choses coincent et c'est là le problème : elles ne fonctionnent que trop rarement. Alors que j'ai vu plusieurs fois "Les temps modernes", que je rigole d'avance aux gags à venir, ici j'ai regardé plusieurs fois combien de temps il restait jusqu'à la fin...   
    Elg
    Elg

    21 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2020
    Toutes les œuvres de Charlie Chaplin sont bâties à partir des composantes d’une critique sociale. Ici c’est notamment le maccarthisme qui est en jeu ainsi que la perversité des médias. Des sujets qui ont touché de près le légendaire cinéaste au point de l’amener à couper les ponts avec la société américaine. Ce n’est pas l’intérêt du contenu qui fait défaut dans Un roi à New York, mais la mixité des genres. Chaplin y trimbale quelques tics de son personnage de Charlot créé à l’ère du muet et cela détonne avec la facture plus moderne. Plusieurs mises en situation, qui auraient probablement été hilarantes en pantomime, perdent leur effet comique dans une dynamique de jeu plus réaliste et moins distancié. La séquence en cour qui montre Shadov en train de viser les membres du tribunal avec un boyau d’arrosage est lourde de sens et drôle en soi, mais dans l’univers où il est plongé, le spectateur se demande davantage qu’est-ce le réalisateur a bien pu fumer pour imaginer une telle scène. Comme si le clownesque y laissait de sa pertinence et de se son percutant en se trompant d’adresse. Il faut dire que la faiblesse du montage ne contribue pas à donner du rythme à l’histoire et du punch aux gags. En revoyant ce film 60 ans plus tard, on applaudit le message et le caractère dénonciateur de Chaplin que le temps n’avait pas réussi à modérer. On se lève de notre siège avec le désir de revoir ses chefs-d’œuvre et en réalisant à quel point le monde du troisième millénaire le manque royalement.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 955 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 janvier 2020
    Chaplin règle ses comptes avec l'Amérique dans ce pamphlet burlesque teinté d'amertume qui dénonce l'intolérance et la chasse aux sorcières. Sincère mais pas vraiment drôle.
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2019
    Dénonciation du maccarthysme et de la superficialité des États-unis et son mercantilisme.
    On sourit mais le résultat est moyen.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2019
    Tirant décidément sur l'autobiographie, Chaplin s'inspire de lui-même dans ces années 1960, comme si sa pompe à renouvellement miraculeux commençait d'être défectueuse. Remarquons que cela lui donne un certain regard pour l'actualité, et une légitimité qu'il semble de plus en plus prompt à revêtir : fort d'un âge de 67 ans que peu de cinéastes avaient encore atteint, il est fort bien placé pour parler d'une époque qui a beaucoup changé : les immeubles new-yorkais lui paraissent incroyables au point qu'il nous les fait voir comme diablement modernes. Il immortalise aussi une avance économique américaine dont on a perdu la teneur exacte aujourd'hui : tel qu'il nous montre les États-Unis, on a l'impression de reconnaître ce que sera la France 15 à 20 ans plus tard.

    Hélas, les yeux qu'il pose sur un monde où la presse et la publicité sont devenues reines ne sont pas aussi alertes que son corps de roi. Il danse et compose toujours, mais en fait d'une comédie telle qu'il nous la promet, c'est un amusement, une œuvre certes distrayante mais où le rire est suffisamment rare pour nous rendre simplement mélancolique.

    Son incarnation d'un roi trouve aussi difficilement ses marques, et finit par se figer dans sa vigueur grâce à l'attachement, mais pas grâce la qualité d'écriture : démarrant dans des airs de vagabond, il devient successivement une parodie de sa condition puis, sur le tard, la digne figure dont il semble qu'il aurait vraiment voulu faire la nature du rôle.

    Il est presque dommage de trouver si facilement de quoi dénigrer Un Roi à New York, comme si le simple fait que Chaplin ne sût plus être en avance le mettait en retard. Pourtant, non. Il semble même qu'il a fini par maîtriser totalement le mérite de la délégation : l'ambassadeur Oliver Johnston est un personnage aussi fameusement réussi que régulier, de même que Michael Chaplin, bien qu'on sentît les endroits où son père l'a dirigé, épice le film de l'arôme encore rare d'un excellent enfant acteur.

    Et puis que diable ! Cette prospection dans une Chasse aux Sorcières dont Chaplin a vraiment souffert (on se rappelle du côté autobiographique) ne cesse d'être plaisamment orchestré : qu'on ait à sourire, grincer, réfléchir ou admirer, on reste somme toute bien occupé avec son visionnage. L'humour y est peut-être bien un faire-valoir : il fait valoir la peine d'être obligeant.

    septiemeartetdemi.com
    Eselce
    Eselce

    1 389 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 août 2018
    Charlie Chaplin critique ici la société des médias. Le film n'a pas beaucoup d'humour et est vite ennuyeux. On voit l'opulence dans laquelle vit le roi déchu sans réellement comprendre sa célébrité ni l'intérêt des américains pour lui. La chasse au communiste est encore d'actualité, les publicités sont représentées et finalement, le film n'est qu'un léger plaidoyer du nucléaire utilisé pour les particuliers plutôt que pour la bombe. Très moyen.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 septembre 2018
    Toutes les œuvres de Charlie Chaplin sont bâties à partir des composantes d’une critique sociale. Ici c’est notamment le maccarthysme qui est en jeu ainsi que la perversité des médias. Des sujets qui ont touché de près le légendaire cinéaste au point de l’amener à couper les ponts avec la société américaine. Ce n’est pas l’intérêt du contenu qui fait défaut dans Un roi à New York, mais la mixité des genres. Chaplin y trimbale quelques tics de son personnage de Charlot créé à l’ère du muet et cela détonne avec la facture plus moderne. Plusieurs mises en situation, qui auraient probablement été hilarantes en pantomime, perdent leur effet comique dans une dynamique de jeu plus réaliste et moins distancié. La séquence en cour qui montre Shadov en train de viser les membres du tribunal avec un boyau d’arrosage est lourde de sens et drôle en soi, mais dans l’univers où il est plongé, le spectateur se demande davantage qu’est-ce le réalisateur a bien pu fumer pour imaginer une telle scène. Comme si le clownesque y laissait de sa pertinence et de se son percutant en se trompant d’adresse. Il faut dire que la faiblesse du montage ne contribue pas à donner du rythme à l’histoire et du punch aux gags. En revoyant ce film 60 ans plus tard, on applaudit le message et le caractère dénonciateur de Chaplin que le temps n’avait pas réussi à modérer. On se lève de notre siège avec le désir de re-visionner ses chefs-d’œuvre du passé et en réalisant à quel point le troisième millénaire le manque royalement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 février 2016
    Il s'agit d'un super film, à la fois drôle et cinglant, Chaplin y dénonce avec intelligence les dérives de "l'american way of life". Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde dans ce film que je ne connaissais absolument pas dans la filmographie de Chaplin : à voir!
    Thibault F.
    Thibault F.

    51 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2016
    Pas le meilleur de Charlie Chaplin, on prend cependant un malin plaisir de se plonger dans les mésaventures du roi Shahdov qui s'exile à New-York pour échapper à une révolution. Bon, le pitch s'efface rapidement pour une succession de péripéties qui dénoncent le maccarthysme, la société de consommation, l'individualisme et j'en passe... Forme d'écho à l'un de ses premier film "Le Kid", Chaplin offre un divertissement honnête mêlant moment de nostalgie avec des scènes sans dialogues, moment dramatique et humoristique. Le film souffre cependant de quelques longueurs qui n'enlèvent pas le sentiment d'avoir assisté à un bon film. Une oeuvre originale, fraîche disposant d'une bande son excellente. Un dernier tour de piste pour Chaplin et s'en va... Une réussite !
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