Derniers Avis : Ave, César! - Page 30

Sans la ribambelle de stars à l'affiche et les retrouvailles avec l'âge d'or du cinéma hollywoodien spoiler: (telles que les scènes à la Esther Williams ou à la Gene Kelly)
, ce film n'aurait eu que le statut de moyen tant il est vain et ne sert à rien.
Mais, bon, spoiler: George Clooney en jupette romaine
vaut bien 3 étoiles.

Un casting d'enfer, les frères Coen... et tout ça pour ça ? J'ai été très très déçu. Il y a quelques scènes drôles mais tout le film reste très moyen. Le plus mauvais film des frangins.

Les Coen, de ce que j'ai vu d'eux, j'adore. Avé César était donc l'une de mes grosses attentes de ce début d'année 2016. Parce que le milieu du cinéma tourné en dérision par les Coen, avec des personnages (débiles) hauts en couleurs et un casting 5 étoiles... Bah ça fait envie. Au final ce film est pour moi un petit pétard mouillé. Commençons par le point positif majeur du film : les Coen ont mis le paquet pour recréer une atmosphère très années 50, parodiant les films de l'époque. Visuellement c'est plutôt classe et tape-à-l'œil, sans compter que les frangins savent réaliser. C'est un film qui inspire de la sympathie, parce que clairement on a l'impression de retrouver notre petit confort de spectateur devant un film assez léger...
Le premier problème du film, c'est qu'il se perd souvent dans des sous-intrigues mal développées et peu intéressantes... Bon, je vais parler des acteurs, ce qui me permettra de revenir aux sous-intrigues. Josh Brolin est...bon, c'est Josh Brolin, mais son personnage est en fin de compte plutôt transparent, George Clooney s'éclate et cabotine, et même si ce n'est pas son meilleur rôle, j'ai bien aimé le côté très burlesque qu'il apporte au film. Channing Tatum est lui vraiment excellent (je pense à la scène de comédie musicale, dans laquelle il crève l'écran), mais au final trop peu utilisé. Pareil pour Scarlett Johansson, géniale dans ses rares apparitions mais sous-exploitée. La vraie révélation du film est Alden Ehrenreich, qui joue à la perfection un personnage naïf et attachant... Puis il y a le reste des acteurs qui sont... Bah de bons acteurs mais qui n'ont qu'une ou deux scènes : Jonah Hill, Frances MacDormant (hilarante), Christophe Lambert, Ralph Fiennes et Tilda Swinson... C'est dommage d'avoir casté de tels acteurs et de leur avoir donné des personnages aussi intéressants pour ne rien en faire (appelons ça le syndrome True Romance), parce qu'au final ils n'apportent pas grand chose à l'intrigue. Ensuite il y a l'humour... Disons que je m'attendais à ce que le film soit plus drôle. J'aurais aimé s'il pousse plus loin la débilité de ses personnages et le WTF de l'histoire (il y a des passages WTF, mais trop rares), parce que je sens le film un peu trop...coincé. Disons que ça ne va pas au bout de son délire, contrairement à un Big Lebowski.
Pour conclure, je dirais que c'est un film que j'ai trouvé sympathique, qui ne m'a pas ennuyé (le reste de la salle s'est un peu ennuyé vers le milieu du film, et c'est vrai qu'il y a un petit passage à vide, mais personnellement ça ne m'a pas énormément dérangé), mais sans plus... Je m'attendais à bien mieux.

Malgré un casting plus qu'intéressant, le film n'a vraiment rien d'extraordinaire et saveurs être une bonne déception au final. Le rythme du film est extrêmement long, il est très difficile de rester accrocher à son siège pour regarder ce film. La mise en scène n'a vraiment rien d'extraordinaire ce qui est surprenant de la part des deux réalisateurs.

Aux commandes de cette comédie grinçante et décalée sur Hollywood et ses faux-semblants, on retrouve les frères Coen.
Si cette dernière réalisation n'a pas le mordant de Fargo, le ton extrêmement vaniteux fait mouche.
On se délecte du casting splendide et on apprécie la qualité des décors et des dialogues. On nage ici en plein univers kitsch et il est difficile de ne pas apprécier cette histoire à tiroirs où Josh Brolin (excellent), Scarlett Johansson (surprenante) et George Clooney (en mode auto-dérision) s'en donnent à cœur joie !
Jubilatoire !

Où est passé l'esprit des frères cohen ? Qui a retouché le montages avec une serpe ? Iù sont passés les enjeux, l'intrigue ? On a juste droit à un succession de scène vaguement drôle, vaguement intéressante, vaguement utile, vague. C'est comme si on avait coupé la fin de chaque scène d'un film pour en faire une suite désarticulé de moment de cinéma. En fait c'est une bande d'annonce géante. J'espère qu'un jour je saurai le fin mot de l'histoire.

AVE, CÉSAR ! est une déclaration d'amour au cinéma des années 50, l'époque des grands studios où les acteurs étaient sous contrat et totalement infantilisés. Eddie Manix (Josh Brolin) travaille pour les Studios Capitole à Hollywood. Régisseur tout puissant, il gère plusieurs tournages en même temps et s'assure que tout se déroule comme prévu, en termes de délais, de communication, de casting, de budget, etc. Ses journées sont extrêmement chargées. Jusqu'au jour où la plus grande star du moment, Baird Whitlok (George Clooney), est enlevée sur le tournage d'une superproduction biblique, par des activistes communistes ! Je m'attendais à une comédie loufoque et bien barrée comme le promettait la bande annonce. Je pensais m'étrangler de rire à chaque réplique. Mais la magie n'a pas opéré cette fois-ci. Quelques bons gags rythment le film mais entre chaque blague, j'ai trouvé le temps long. C'est marrant, bien vu, super bien joué évidemment (la distribution est étincelante et s'en donne à cœur joie !), bien troussé dans l'ensemble mais un peu vain. Je n'en garderai pas grand chose. AVE, CÉSAR ! est clairement une œuvre mineure des frères Coen, une sorte de plaisanterie en Technicolor. On est très loin du délirant "Fargo", du génial "No Country for old men" ou de l'émouvant "Inside Llewyn Davies". Une petite distraction sur un mode parodique, sans queue ni tête, ni grande saveur. Vivement le prochain !

Si la satire se voulait belle, les frères s'amusent bien plus que nous. L'esprit Cohen reste l'atout maître mais mise à part une bonne volée de gifles dans la face des grands acteurs instrumentalisés et un cowboy violé par le grand Hollywood on oubliera cette parenthèse.

Quelle misère ! Hormis Josh Brolin, aucun acteur ne possède un rôle qui ne lui convient et qui le met en valeur. On voit défiler des visages sans saveur dans une histoire qui ressemble à une purge. Les 22 millions de budgets ont-ils juste servi à payer le salaire des acteurs ? On fait un plaidoyer pour défendre les auteurs mais où étaient les auteurs pour ce film là ? Non vraiment. 600 000 personnes ont vu ce film en France. Ne soyez pas le suivant !

Avec les frères Coen, difficile d'établir une prédiction avant le visionnage d'un de leur film : capables du pire (on citera Burn After Reading) comme du meilleur (No Country For Old Men), la sortie d'une nouvelle production constitue véritablement un jeu de devinettes qui déterminera si le film est bon à jeter ou à encadrer. Avec Ave, César !, on se retrouve dans la seconde catégorie, puisque le résultat est divertissant, drôle et nettement à la portée de tous. L'incroyable casting (Josh Brolin, Scarlett Johansson, George Clooney, Ralph Fiennes, Channing Tatum, Jonah Hill, Christophe Lambert, Tilda Swinton, et bien d'autres) aidant, certes, au plaisir qui s'en tire, les scénaristes ne dévient que très peu du chemin de la réussite ( spoiler: notamment lors de la séquence sous-marine
). Au rayon des bonnes surprises, il faudra compter sur les images d'époque et la séquence dansante. Ave César ! reste donc une bonne surprise, qui se permet quelques escapades dans la critique religieuse, politique et économique.

J'aime beaucoup le cinéma des frères Coen depuis avoir découvert leur chef d'œuvre "No Country For Old Men". C'est donc avec une attente particulière que j'attendais "Ave César !", leur nouveau long-métrage. Toutefois, au vu des bandes annonces, j'avais peur que ce soit leur "Inherent Vice" à eux, comme pour Paul Thomas Anderson. Mes craintes se sont fondées au visionnage.

"Ave César !" est un bon film, qu'on se le dise de suite. Joel et Ethan Coen ont fait une œuvre hollywoodienne satirique qui fonctionne, abordant plusieurs thématiques qui leur tiennent à cœur avec brio. Toutefois, le scénario est pour moi le défaut du film. Trop confus, "Ave César !" se perd dans son récit, et est trop bavard pour rester en tête. Successions d'hommages à travers les tournages et références, de scènes de remplissages, et de discussions très bien écrites, "Ave César !" est une œuvre qui me laisse quand même mitigé face à un génie créatif recherché, et un vide couronné trop verbeux. Si l'ambiance, la retranscription du cinéma des années 50 est des plus travaillée, les décors superbes, de même pour les costumes, le long-métrage ne marque pas autant que les dernières œuvres mises en scène des réalisateurs.

Véritable fresque artistique sur la bêtise humaine, "Ave César !" mélange les genres brillamment. Tendant vers le comédie, mais aussi vers le film noir ainsi que la comédie musicale, les metteurs en scènes livrent un film riche et intéressant dans son propos. La machine hollywoodienne capitaliste est critiquée, avec humour, et nous présentant par ailleurs des personnages hauts en couleurs.

On suit la trame scénaristique éclatée avec Eddie Mannix, impeccable Josh Brolin ("Sicario"), employé de studios gérant toutes sortes de problèmes. Si le film est parfois drôle, il reste très différent d'un "Big Lebowski" ou même d'un "The Barber" dans leur ton. Pas aussi burlesque et déjanté que je le pensais, et l'espérais "Ave César !" est une légère déception. Le casting en or vient cependant raviver ma flamme cinématographique. George Clooney ("Ocean's Eleven"), bêtise humaine à lui tout seul, et Alden Ehrenreich ("Stoker"), qui nous offre une scène de tournage hilarante, sont les principaux acteurs que l'on accompagne, avec JB. Oui, les "principaux" car le reste du casting n'est que second rôle ou simple apparition. Scarlett Johansson ("Under the Skin") n'est là que le temps d'une baignade et d'une rapide discussion, Channing Tatum ("Les 8 Salopards") pour une danse mouvementée et très bien chorégraphiée, Ralph Fiennes ("Dragon Rouge") pour une réalisation, Jonah Hill ("21 Jump Street") un poste dans un bureau, etc... Tilda Swinton ("Snowpiercer"), Frances McDormand ("The Barber") et Christophe Lambert ("Blood Shot") font eux aussi parti des rôles sous-exploités. Heureusement chaque comédien est parfait dans son rôle, et apporte son lot d'émotions. Avec ces hommes et femmes, communistes, capitalistes ou neutres, le film nous entraîne dans des intrigues toutes sans intérêts mais avec cohérence scénaristique. Le ton plus grave, cynique et sérieux du long-métrage, à la manière d'un "Fargo", traite divers thèmes chers aux cinéastes : l'argent, la religion, le cinéma, ainsi que l'absurde. Tous très bien exploités au fil du déroulement grâce à des scènes recherchées. Heureusement, cela insuffle au film un rythme prenant.

Le visuel est superbe, la photographie est magnifique, changeant souvent de format ; et la réalisation est toute aussi belle. Champs contre champs et travellings sont majoritairement au rendez-vous, tout comme des fondus en coupe. Les frères Coen ont un style qui leur est propre, "Ave César !" est aussi intéressant sur son fond (bien que confus) que sur sa forme. Ce long-métrage n'est pas celui auquel je le croyais, c'est donc avec une appréhension déconcertante et une critique sans doute redondante que je suis sortis du visionnage, mais reste tout de même un bon film intelligent malgré des sous-exploitations ; un film qui sert aux brothers de nouvelle déclaration d'amour au Cinéma.

Un nouveau film des frères Coen, c'est comme une récréation mais aussi l'assurance d'une oeuvre de qualité. "Ave César !" ne déroge pas à cette règle. Un bel hommage à Hollywood à la fin de son Age d'or avec ses péplums, ses comédies musicales, ses shows aquatiques, ses films noirs, ses coups bas, ses petits arrangements. Un casting quatre étoiles au service d'un scénario amusant et intelligent. La photographie est magnifique. Et puis, la fin, naïve et improbable comme la plupart des films à cette époque-là, est un beau pied de nez au maccarthysme qui sévissait alors. Une réussite !...

Ave César! est un jouissif bordel des frères Coen. Les comédies des frères Coen ont toujours été étranges et décalées. Le scénario de celui-ci est assez confus et paraît, par moment, inachevé. À Hollywood, dans les années 50. Eddie Mannix est un fixeur : les studios de cinéma l'engagent pour régler les problèmes des stars. Les studios hollywoodiens font appel à lui pour retrouver l'acteur Baird Whitlock kidnappé par spoiler: des communistes.
Le destin de certains personnages spoiler: est complètement abandonné en milieu de parcours...
Un casting en or ! George Clooney, Channing Tatum, Scarlett Johansson, Ralph Fiennes et Josh Brolin forment une brochette délicieuse. Tous ces acteurs apportent une âme bien particulière à ce film, qui rend hommage au cinéma des années 1950. On exploite ici l'idée du film choral, mais à la manière des Coen, soit de façon complètement déjantée. La trame sonore laisse perplexe... Malgré, spoiler: le show de Tatum avec son numéro de claquettes dans un bar de marins qui est très amusante.
Avec un caméo sympathique de spoiler: Christophe Lambert
en dirigeant de l'équipe et de spoiler: Jonah Hill
en contrôleur, hilarant. Egalement, notons une scène totalement absurde dans lequel spoiler: Channing Tatum se retrouve sur une barque remplie de communistes - avec les cheveux blonds au vent et un chien dans les mains, devant - attendant l'arrivée d'un sous-marin soviétique.
Néanmoins, le film oscille laborieusement entre parodie et hommage et le spectateur se perd facilement... Une mise en scène appréciable, même si il y cependant, quelques longueurs au sein du récit. Mais, une belle photographie sauve la production ! Pour conclure, Hail, Cesar! (en v.o) parodie efficacement le monde du cinéma américain, laissant glisser certains messages ici et là à son public cinéphile. Sous-entendus, clins d'oeil, plaisanteries, gags visuels, dialogues punchés, décors et costumes kitsch, tout est rondement mené par Joel et Ethan Coen. Il n'est pas le meilleur film des frères Coen, mais il s'avère divertissant et plus inventif que bien des comédies proposées par Hollywood. Pas mal !

Quel délice, mélange kitsch et humour Cohen démystifiant le cinéma des années 50. Un grand acteur subissant un lavage de cerveau, une star maquillée en fille innocente, un cowboy incapable de réciter son texte, des communistes déguisés en suppôts du capitalisme, des figurants suspects. Une comédie joyeuse pleine de mélancolie avec en plus la jubilation d'observer les plateaux de tournage des westerns, comédies musicales et autres péplums. Les Cohen toujours au top.

Ave César rend en même temps un très bel hommage à Hollywood mais est aussi une très bonne satire de ce Hollywood. N'apportant très peu d'importance à sa trame principale, nous ne sommes pas assez captiver par l'histoire ceux qui provoque donc des longueurs. Malgré une bonne plastique et un propos intéressant, le film ne captive pas assez malgré un tas d'idée et de scènes vraiment intéressante.