Derniers Avis : Ave, César! - Page 12

Avec ses dialogues prodigieux, cette mise en scène au timing impeccable, ses numéros d'acteurs et ses magnifiques hommages à l'age d'or hollywodien, "Ave, Cesar" est un film totalement réjouissant et plein de surprise. Au point peut-être de donner légèrement le tournis avec sa multitude de personnages (certains étant dispensables) et son intrigue en roue libre.

Bien réalisé, de très beaux plans, des scènes signent de comédie musicale.. mais quelques longueurs, difficile de rester accrocher à l'histoire qui ne sert qu'à mettre en scène les studios..

Un film avec un grand casting réalisé par les frères Ethan et Joel Coen dont la bande annonce qui me paressait dynamique sur les tournages des longs métrages de l'age d'or d'Hollywood m'attirait, disons qu'il y a de bonnes choses mais une comédie qui est programmé ètre drole, je n'ai pas ri une seconde !! Les décors de l'époque sont bien reconstitués avec des films en tournage de péplum, western, comédie sentimentale ou musicale , il y a l'ambiance avec un ton moqueur sur les acteurs et actrices qui sont, je rassure, des personnages imaginaires. L'un d'eux se fait enlever par des communistes et un agent du cinéma doit tout organiser ses différents plateaux, la presse et le trouver l'acteur disparu. Il y a deux acteurs qui ont des roles les plus approfondis, celui de Josh Brolin que j'ai trouvé bon et celui de George Clooney qui joue un fois de plus les idiots chez les frères Coen mais là, c'est trop agaçant. Le reste du casting comprenant des grands comédiens ne sont qu' accessoires et tiennent deux à cinq minutes. C'est dommage, ça aurait pu ètre mieux, il y avait un bon sujet mais j'en suis sortit un peu déçu.

nul. ...Nul. ..Nul. ...film sans aucun sens...ou les acteurs se font juste un plaisir de jouer maladroitement un rôle. ..un personnage ! ...à quoi sert ce film?

Les frères Coen continuent leur exploration du mythe américain. Après Greenwich Village (Inside Llewyn Davis) et l’Ouest américain (True Grit), les frangins s’attaquent à l’usine à rêves : Hollywood. Tandis qu’un contexte difficile d’après-guerre émerge dans les années 50’, les superproductions explosent pour rivaliser avec la télé et attirer un maximum de spectateurs dans les salles. Comédie musicale, péplum, mélodrame, tout est formaté pour rendre ce business le plus florissant possible. Et derrière ces rouages mécaniques impeccablement huilées se cachent des hommes. Dont Eddie Mannix, qui travaille à la production pour Capitol Pictures.

Ave, César n’est pas une histoire, c’est une idée. Une vingtaine d’acteurs se partage l’affiche d’un film à saynètes, avec un seul et même fil conducteur : l’atemporel Josh Brolin. Ce n’est pas un hasard si les réalisateurs ont décidé de faire de l’interprète le pivot de leur récit. À la sévérité douce, l’homme ressemble autant à un gentleman impassible qu’à un animal fatigué. Les frères Coen ont eu la bonne idée de ne filmer qu’une journée de 24 heures de leur personnage, pour accentuer l’extravagance et la déraison de ce métier.

À travers un regard à la fois naïf, rêveur, réaliste et amusé, un beau panorama sur le septième art se dévoile, avec son lot de fantasmes et de paradoxes. Presse à scandale, caprice d’acteurs, paranoïa politique, rien ni personne n’est épargné dans un récit qui s’avère assez jouissif. Avec un humour décalé comme marque de fabrique légendaire, les cinéastes réussissent une nouvelle fois leur coup dans une idée qui aurait pu ressembler à une triste et creuse carte-postale. C’est ici tout le contraire.

J'ai trouvé ce film ennuyeux et long... Pourtant il ne dure qu' 1h30. Cette réalisation des frères Cohen nous ballade à droite et à gauche sans réellement saisir un fil conducteur, à se demander si les réalisateurs ne ce sont pas perdu eux-même dans leur propre film. J'ai très peu rit pendant cette seance, un humour qui plaira peut-être au fans de cinéma Hollywoodien des années 50. On est très loin de la qualité de Ladykillers. Pour moi il s'agit d'un des plus mauvais films des frères Cohen.

Avé César a pour trame de fond l'enlèvement d'un grand acteur hollywoodien (George Clooney/Baird Whitlock) et la gestion de studios de cinéma montré du point de vue de son directeur (Josh Brolin/Eddie Mannix), le tout dans l'ambiance nostalgique des années 40/50.
Et il me semble que beaucoup de personnes ont pu passer à côté du vrai fond de ce film (et peut-être le suis-je aussi).
Si on regarde le film sans "bagage" cinématographique de l'époque, on passe déjà à côté de ce sentiment proustien qui m'a mis le sourire au visage durant tout ce film.
Car tous les codes, toutes les références de l'époque y sont :
- George Clooney / Baird Whitlock --> Charlton Heston
- Josh Brolin /Eddie Mannix --> Louis B. Mayer
- Alden Ehrenreich / Hobie Doyle --> John Wayne
- Ralph Fiennes / Laurence Laurentz --> Elia Kazan
- Scarlett Johansson / DeeAnna Moran --> Ester Williams
- Channing Tatum / Burt Gurney --> Gene Kelly
- Max Baker / Le chef des communistes --> Eugene Dennis
etc.
Le film, pour celui qui le regarde en surface, peut paraître décousu avec une fin qui nous laisse sur notre faim.
En effet, on a des petits bouts d'histoires de vies de chacun des personnages mais inachevés, alors qu'on crève d'envie d'en savoir davantage.
Chaque petit morceau de vie mériterait d'avoir un chapitre plus étoffé.
Mais il me semble que le but des frères Cohen était justement de montrer, via ces polaroïds, de quoi se composait la vie des gens du cinéma de cette époque là.
On y voit les pressions que subit le directeur des studios, l'envers du décor d'un tournage de film, les rouages politiques, la vie "on" et "off" des stars de cinéma, la vie de famille modèle ...
Chaque génération de spectateur aura une différente façon d'aborder, de comprendre et d'apprécier ce film.
Je remercie mon père de m'avoir fait baigner dans cette ambiance en me mettant depuis toute petite devant des films des références citées plus haut (Charlton Heston, John Wayne, Ester Williams, Gene Kelly et tous les autres de cette époque).
Le cinéma d'alors était inventif (toutes ces mécaniques de décors sur les plateaux, tous ces effets spéciaux fait-mains !), millimétré (pas un cheveux ne dépassait), esthétique.
Je n'échangerais pour rien au monde un "vieux" film contre un de ceux à effets spéciaux numériques d'aujourd'hui (type grands block busters américains) : ils ont perdu tout leur charme et toute leur humanité.
Un Star Wars première génération, avec ses trucages de fils et de carton pâte ne limitait en rien la créativité et le résultat était tout aussi, voire plus, embarquant que ceux d'aujourd'hui.
Bref, tout cela pour vous dire, que "vieux" ne signifie pas toujours "dépassé", que nous en avons besoin comme base solide pour construire l'avenir et qu'en sortant de ce film, j'espère que vous aurez envie d'aller piocher dans le registre inestimable des films de nos anciens.

Le film présente comme personnage principal Eddie Mannix (Josh Brolin). C’est ce qu’on appelle un "fixer" dans ce Hollywood des années 50. Un homme à tout faire, capable de résoudre toutes sortes de problèmes et surtout de faire en sorte que rien ne nuise à l’image des Studios Capitole et à celle des acteurs et réalisateurs qu'ils emploient.
ave Ave, César ! - Film de Joel et Ethan Coen (La Critique)Entre un acteur de péplum (George Clooney) qui se fait kidnapper par les communistes, un as du lasso (Alden Ehrenreich) incapable de jouer dans un film dramatique et deux sœurs jumelles journalistes people (Tilda Swinton) à l’affût du moindre potin, le pauvre Mannix ne sait plus où donner de la tête et le spectateur, un peu aussi, forcément.

Film extrêmement rythmé, avec des dialogues qui fusent en permanence, Ave, César ! ne laisse pas vraiment de place au répit. Embarqué dans un tourbillon de scènes présentées un peu comme des sketches, le spectateur assiste à ce ballet virtuose orchestré par les frères Coen racontant, sur un ton parodique, l’envers du décor du cinéma hollywoodien des années 50 en mettant en scène divers personnages évoquant chacun les genres de films alors en plein essor à cette époque mais aussi des choses comme la chasse aux sorcières ou l’homosexualité.
Malgré les efforts déployés, le film n’est pas exempt de longueurs et n’est aussi drôle qu’espéré, comme par exemple la partie qui concerne Clooney et ses ravisseurs où l’aspect absurde de la situation, bien appuyé, ne débouche finalement sur rien de bien folichon.
Côté casting, pas grand chose à redire. Les vedettes font le taf, avec cette très bonne idée (la meilleure du film) d’avoir dédoublé Tilda Swinton pour incarner ces jumelles rivales coiffées de chapeaux rigolos.
Ave, César ! sera donc à ranger dans la catégorie des films mineurs pour les Coen. Un film pastiche assez inoffensif, un peu fourre-tout, sans véritable scénario où l’on ne s’attache à personne en particulier. Bref, on attendait mieux.

Je pense que les décors grandioses de la reconstitution historique des gigantesques studios Capitol nous fait nous attendre à un grand Coen voire à un film de genre. Or les frangins, comme à leur habitude, nous racontent l'histoire de petites gens, un peu minables dans leurs costumes trop grand pour eux. Un film tripant comportant quelques scènes-hommage magnifiquement réalisées et mettant en avant les ressources inépuisables de talents et savoir-faire à l'Américaine.

Les frères Cohen s'en donnent à coeur joie dans un mélange de faste du cinéma hollywoodien et de joyeux communistes made in States

Y'a quand même une espèce d'escroquerie sur la marchandise avec cette bande annonce complètement full et délurée... Ce film n'est pas forcément une pure comédie des frères Coen comme ils ont pu nous gratifier par le passé. Très loin d'être un mauvais film, il ne faut néanmoins pas aller le voir fatigué !

Malgré quelques moments sympathiques reposant essentiellement sur son très bon casting, Avé César ne fait que survoler son sujet. Le rythme et l'humour inégaux ne font que renforcer cette sensation de superficialité.

Film intéressant dans sa volonté de montrer le fonctionnement des studios de cinéma de l’époque avec son contexte (communisme…). On suit vraiment la journée de Mannix, mais aussi de Whitlock qui est capturé par des communistes. C’est une véritable mise en abime, d’un système parlant de lui.

On y voit quelques scènes sur la construction de film : scène de dialogues, le montage, le visionnage des rushs. Ce qui est intéressant quand on s’intéresse à la construction d’un film, bien sûr les scènes ne sont pas longues. On voit dans le visionnage de Rush des éléments qui montrent la construction du film avec des indications sur des plans qui doivent être finis. Pour les dialogues, il y a une scène où un réalisateur joué par Ralph Fiennes tente de faire dire un texte à un acteur plus habitué au western sans trop de texte.

Ils ont essayés de reprendre des techniques de l’époque, sauf il me semble pour la scène du bassin. Le film est assez drôle (scène des religieux pour la lecture du script).

Niveau des acteurs : Scarlett Johansson fait du très bon boulot, Chaning Tatum (mais que fait-il là-dedans) dans une scène de chorégraphie. On a un petit caméo assez sympa : Christophe Lambert, je ne l’avais pas vu dans un film depuis fort fort longtemps. Georges Clooney (déjà associé aux deux frangins dans Burn After Reading), fait du Georges Clooney made in Coen.

Au final, le film est sympa, même si on est loin du meilleur des frangins Coen. Ils nous montrent un film bien déjanté, mais pas la plus drôle. La référence concernant les Coen, reste The Big Lebowski

En théorie, un film mineur des Coen reste tout de même supérieur à la majorité de la production. Et pourtant si ce Avé César fait vraiment tache (le dernier film aussi peu attractif des deux frères était ladykillers), c'est justement par ses ambitions. Derrière ce catalogue sympathique de stars modernes dans des rôles de genre ancien, le film cherche à dresser un portrait plus en profondeur du hollywood de ces années et cherche donc à faire une comédie intelligente, entendez par là une comédie qui demande l'intelligence du spectateur. Seulement ce travail en souterrain semble oublier que le rire ou tout autre plaisir de spectateur vient dans l'immédiateté, et le fond touffu des Coen ne vient que très rarement travailler la surface du film. Dans le registre "retour au source" qui travaille le cinéma américain de ces quelques dernières années, le dyptique True grit-Inside Llewyn Devis étaient finalement à la fois plus fantomatique et plus ancré, plus calibré et plus sincère.

Une fois les premières scènes vues avec plaisir (pleines de couleurs, de vie, parfois drôles), on se rend compte que le scénario est vide. Et on a l'impression d'être pris pour des abrutis. Comme si les frères Coen s'étaient dit "tiens, on a besoin d'argent, on va faire un film, on mettra des couleurs, des jolis costumes, 2 ou 3 blagues et ils seront contents". Finalement on finit par s'ennuyer ferme.