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El Chupacabron
30 abonnés
88 critiques
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1,0
Publiée le 1 mars 2016
Déception! Pour: costumes, ambiance générale des studios, reconstitution, décors ( la toile peinte rétro éclairée avec les 3 croix et silhouette de Brolin en ombre chinoise: splendide), les séquences de tournage (superbe scène de danse des marins, ballets aquatiques, western, péplum, etc...) Brolin toujours impeccable, pource qui est des autres cabots... Contre: une telle distribution pour ça!!!!???? Intrigue nullissime, dialogues souvent lourdingues et inintéressants, juxtaposition de scènes d'intérêt inégal. On s'ennuie ferme, n'en déplaise aux bobos qui ne jurent que par les frères Coen parce que ça fait bien. Ce film se regarde gentiment parce qu'on attend qu'il se passe quelque chose mais au final il n'en reste pas grand chose et en tout cas pas du plaisir. Même l'idée des scénaristes hollywoodiens n'est pas exploitée correctement (cf. grêve en 2008) mais part en sucette. A éviter 8/20
"Ave, César !" est un mauvais film, presque un très mauvais film : aucun scénario digne de ce nom, aucun rythme, des acteurs en roue libre, des stars dans des caméos ridicules, des ambitions thématiques assez délirantes (politiques, spirituelles) réduites à néant par une incapacité à effectuer le moindre choix significatif en terme de narration et de mise en scène... Au final, passé les quinze premières minutes à espérer un miracle, une heure et demi d'ennui profond - sans même un sourire - pour le pauvre spectateur berné par une affiche mensongère et par le riche passé des Frères Coen. Et, dernier clou pour clore ce cercueil bien capitonné, rien d'un amour réel pour le cinéma hollywoodien de l'époque (recréé ici avec une perfection formelle indéniable, mais totalement dénuée d'âme) ne transparaît jamais dans "Ave, César !" : un jeune cinéphile de 2016 n'aurait jamais envie de voir un "classique" des années 50 au sortir de ce film... Alors, il y a bien sûr la tentation du déni : les créateurs de "Fargo", de "Miller's Crossing", de "No Country For Old Men", de "A serious man" ne sauraient être tombés aussi bas ! Et de leur chercher des excuses, d'essayer de dénicher ci et là de maigres preuves de leur talent, qu'on voudrait intact. La scène à la Gene Kelly du ballet des marins ? Le débat théologique ? La vulgarité de la naïade divine tout juste sortie de sa queue de sirène ? Oui, oui, mille fois oui... Mais aurions-nous la même indulgence si le réalisateur de ce pensum grotesque et prétentieux était un anonyme ? Certainement pas. Voilà, il faut l'admettre, en cette année 2016 qui fuit de toute part, les Coen Bros ont réalisé leur pire film. Non, leur premier vraiment mauvais film. Deal with it !
Cela reste un film des frères Cohen, donc on ne passe pas un mauvais moment au contraire. Mais film sans grand intérêt et j'ai eu du mal à retrouver l'humour caustique des réalisateurs. On est dans le léger ce qui est comme d'habitude agréable mais cela manque de fond et à vrai dire on s'ennuie un peu...
Ave césar est une déception d'autant plus grande que l'on s'attendait forcément à beaucoup du dernier film des frères Coen or la satire de l'hollywood des année cinquante n'a pas le mordant des précédents films des cinéastes. Ici tout est aussi artificiel que le milieu qui est dépeint. C'est verbeux au possible, parfois drôle et amusant mais souvent ennuyeux. Si Brolin et Clooney font plutôt bien leur job, les autres comédiens sont surtout là pour faire de la figuration. N'y aller donc pas pour Scarlett Johansson, Jonah Bill ou encore TIlda Swinton. Ce défilé de vedettes est aussi vain que pénible. Les Coen s'amusent mais n'ont rien à raconter. Si la transcription du milieu hollywoodien des années cinquante est bien vu, elle ne sert pas assez le propos d'une intrigue à laquelle il sera dur de s'intéresser malgré son aspect saugrenu. On attend donc le prochain Coen en espérant que ce film n'est qu'un petit en-cas avant le plat de résistance.
AVE, CÉSAR ! est une déclaration d'amour au cinéma des années 50, l'époque des grands studios où les acteurs étaient sous contrat et totalement infantilisés. Eddie Manix (Josh Brolin) travaille pour les Studios Capitole à Hollywood. Régisseur tout puissant, il gère plusieurs tournages en même temps et s'assure que tout se déroule comme prévu, en termes de délais, de communication, de casting, de budget, etc. Ses journées sont extrêmement chargées. Jusqu'au jour où la plus grande star du moment, Baird Whitlok (George Clooney), est enlevée sur le tournage d'une superproduction biblique, par des activistes communistes ! Je m'attendais à une comédie loufoque et bien barrée comme le promettait la bande annonce. Je pensais m'étrangler de rire à chaque réplique. Mais la magie n'a pas opéré cette fois-ci. Quelques bons gags rythment le film mais entre chaque blague, j'ai trouvé le temps long. C'est marrant, bien vu, super bien joué évidemment (la distribution est étincelante et s'en donne à cœur joie !), bien troussé dans l'ensemble mais un peu vain. Je n'en garderai pas grand chose. AVE, CÉSAR ! est clairement une œuvre mineure des frères Coen, une sorte de plaisanterie en Technicolor. On est très loin du délirant "Fargo", du génial "No Country for old men" ou de l'émouvant "Inside Llewyn Davies". Une petite distraction sur un mode parodique, sans queue ni tête, ni grande saveur. Vivement le prochain !
Malgré son casting cinq étoiles, les Frères Coen n’arriveront pas à nous convaincre avec ce nouveau long métrage dans la lignée de Burn After Reading. A quoi bon prendre autant de vedettes pour les faire apparaître si peu ? Mais surtout on passe le film à se demander ce qu’a bien voulu nous raconter le duo. Les scènes sont souvent amusantes mais manquent clairement d’un fil conducteur pour nous accrocher. Reste une mise en scène impeccable mais cela ne suffira pas pour faire d’Ave, Cesar! un long métrage incontournable dans la filmographie des frangins.
Bel hommage à l’âge d’or d’Hollywood, avec une réalisation léchée et par moments virtuose, Ave, César ! pêche bien trop du côté d’un scénario fait de bric et de broc pour en faire un film solide et passionnant. On n’arrive jamais à véritablement accrocher à toutes ces histoires qui se superposent et qui finissent par donner une succession de mini-scènes franchement inégales…
Une comédie assez originale des frères Coen rendant hommage au cinéma hollywoodien des années 1950. Il y a un très bon casting où les apparitions se succèdent les unes après les autres. Mais le personnage principal reste Josh Brolin, qui doit régler tous les problèmes se passant dans les studios. On navigue rapidement entre personnages et lieux de studios mais on ne s'y perd pas : un ballet aquatique, une superbe danse de claquettes, une scène de tournage dramatique à mourir de rire, un western, un peplum... L'histoire est riche, drôle, dynamique et plaisante, une bonne surprise.
L'image et la photographie sont exceptionnelle , d'une nettete rarement vu sur un ecran . Les acteurs sont bien également mais c'est le reste. L'histoire et le scenario sont tres confus, le montage et la narration également et l'ensemble donne un film presque repoussant a cause de tous ces défauts.
Pas trop étonné de lire beaucoup de critiques négatives. Il faut savoir une chose : il est impératif de s'intéresser à Hollywood, ses studios, les années 50, le maccarthysme, etc pour aimer ce film. Du coup, beaucoup de déçus, forcément. Alors, certes, ce n'est pas le meilleur des Coen, il y a des défauts (intrigue principal un peu prétexte à des séquences hommages au cinéma, beaucoup de personnages....) MAIS que de plaisir quand même à l'arrivée. Des séquences très réussies, une forme très classe, une ironie permanente et beaucoup d'allusions que je me ferai un plaisir de "décoder" à une seconde vision. Encore un film qui sera réévalué dans 10 ans, même si ce ne sera jamais un chef-d'oeuvre.
On ne peut pas toujours réussir, même quand on est pétris d’autant de talents. Avec Ave, César !, les frères Coen livrent un des leurs pires films. Une succession de sketchs et de pastiches des vieux films hollywoodiens de l’âge d’or, mais sans liant présentant un réel intérêt. En résumé, on rigole parfois, on est émerveillé de temps en temps, mais le reste du temps, on s’ennuie ferme.
Chaque nouveau film des frères Coen est autant attendu que redouté, les cinéastes de Fargo n'ayant eu cesse de se réinventer. Pourtant toujours dotés d'une très (trop) bonne réputation critique, Avé Cesar est le premier film du duo qui divise fortement. On les sait cinéphiles compulsifs de l'époque hollywoodienne dite ''classique'' (1930→1960) puisqu'ils ont toujours recréer ces genres autrefois célébrés et aujourd'hui éteints (western, screwball comedy, film noir...) toujours teintée d'une ironie et d'un cynisme moderne. Avec Avé César il s'agit tout simplement d'un Hommage à ce classicisme hollywoodien tout entier, à une époque où le cinéma rivalisait d'idées pour sortir des projets à gros budgets censés concurrencer la montée menaçante de la télévision. On y suit donc l'histoire d'Eddie Manix, joué par Josh Brolin, fixer (chargé de régler les caprices de stars) pour la Capitol faisant face au kidnapping de la star Baird Withlock sur le tournage d'un péplum à gros budget mêlant empire romain et Jésus-Christ. Un point de départ loufoque typique du duo. Pourtant, là est le problème : il s'agit d'une comédie des frères Coen, un genre qui ne nous a jamais convaincus chez eux, suivant un schéma précis repris à l'identique sur leur dernière œuvre. A savoir une exposition rythmée (dialogues et acteurs savoureux) et amusante qui laisse trop vite place à une suite farfelue et un dénouement souvent plat et décevant. Si O'Brother peut faire figure d'exception, vu que le duo clame haut et fort son inspiration homérique, Avé César n'échappe pas à la règle. Le film patine donc dans son scénario qui multiplie les sous-intrigues inutiles, délaisse souvent sa quête principale au dénouement fort décevant ainsi que sa galerie d'acteurs, mis en avant sur les différentes affiches, et dont la plupart sont réduits à de simples caméos (Christophe Lambert, Jonah Hil, Frances McDormand...) faisant virer l'ensemble vers une succession de saynètes sans queue ni tête. Certes, l'hommage aux 50's est présent (Clooney, Johansson et Tatum reprennent Robert Taylor, Esther Williams et Gene Kelly, aujourd'hui méconnus) mais n'est pas assez suffisant pour cacher ses énormes problèmes scénaristiques. Avec Avé César, les Coen confirment donc (après The Big Lebowski et Burn After Reading) qu'ils sont moins inspirés lorsqu'ils abordent la comédie.
Et re bof bof ... Comme un film à sketches parodiant le cinéma et le monde d'Hollywood des années 50. Une comédie avec quelques épisodes rigolos mais sans plus. Là trombone de Georges peut être ? Et peut être aussi que cela m'échappe un peu ?
Même si le film marque un retour des Coen à la comédie, j'ai envie de dire que les frères sortent quelque peu de leur cadre habituel. On connaît le tandem pour sa capacité à déclencher les fous rires avec du matériau intelligent et bien construit dans l'écriture. Ce coup-ci, disons que si vous en attendez de grands éclats de rire, vous risquez d'être un peu déçu. Excepté peut-être avec ces grandes fumisteries gauchistes dans certains passages du film, qui permettent d'assurer malgré tout un quota minimum en la matière. Mais pour l'essentiel, disons que le propos est ailleurs que dans l'humour pur. "Ave César !" est avant toute chose un hommage au Hollywood des années 50. Époque où, pour le meilleur et pour le pire, le fossé entre ce qui est montré à l'écran et ce qui se passe dans la réalité est supposé ne jamais avoir été aussi grand. Entre une starlette angélique devant la caméra mais mal lunée et ouvertement sexuée dès que la caméra s'arrête de tourner ; un jeune premier de western quasi analphabète qu'on s'acharne en vain à rendre crédible et sophistiqué dans un pur drame façon années 50 ; une vedette phare du studio dont on s'efforce de dissimuler les débuts peu flatteurs afin d'en préserver l'image. L'industrie est joliment tournée en dérision, sinon critiquée. Cependant, et par-delà tous ces travers qui sont parodiés, le film reste une vraie déclaration d'amour à ce cinéma old school d'un genre peut-être emphatique ou naïf, mais néanmoins bourré d'un charme inégalable. Chaque scène de tournage nous embarque dans une nostalgie très prenante. Bref, les Coen nous emmènent peut-être là où on ne les attendait pas, mais le résultat en vaut vraiment la peine.