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    Ave, César!
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    450 critiques spectateurs

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    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2016
    Fidèles à leur univers déjanté, les frères Coen proposent une réjouissante satire au vitriol de l'âge d'or hollywoodien, ce qui n'exclut pas un sentiment de nostalgie qu'ils s'efforcent de partager. Séduisant sur le plan plastique, le film l'est aussi par son casting impeccable, dont Josh Brolin qui trouve peut-être son meilleur rôle.
    NewBoorn
    NewBoorn

    62 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2016
    Une oeuvre assez inégale des Coen, loin de faire partie de leur gotha même si leur patte parvient encore et toujours parfois à nous remettre en selle. Personnellement j'ai eu du mal à rentrer vraiment dedans, jusqu'à ce que tout ce petit monde se mette en place. Et là, c'est parfois un pur régal, entre le côté très direct et pile électrique de Josh Brolin, la star très détendue et naïve que réprésente George Clooney, les 2 jumelles journalistes (ou juste Tilda Swindon), et encore tout un tas de personnages construits encore de toute pièce par les frères réalisateurs. Les meilleurs passages du film sont les moments de tournages, où la parodie et l'humour sont de mises, et nous plonge de plein pied dans l'ancien Hoolywood, véritable machine à rêve qui ne s'arrête jamais de tourner. On finit vraiment sur une bonne note, et on repart avec le sourire.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 février 2016
    Bien que n'étant pas un fan absolu, j'ai souvent apprécié le travail des frères Coen (l'excellent True Grit, par exemple). En plus d'un casting démentiel qui impressionne, le film faisait vraiment tout pour qu'on aille le voir. So be it. Le film est bon mais un peu bordélique. Entendons-nous: les acteurs sont très bons et excellent, entre Clooney qui est juste tordant de bêtise, Brolin qui est épatant et un Tatum au sommet de sa caricature. Ehrenreich fait un peu figure d'ovni au milieu de tout ce beau monde mais il assure lui-aussi sa caricature jusqu'au bout.
    On sent la volonté des réalisateurs de nous montrer un Hollywood vrai , pour ce qu'il est (c'est-à-dire un amas informe d’ego et de pleunichards) et pas idéalisé: c'est très bien fait; on suit un Brolin désabusé qui tente de remédier aux caprices des stars qui s'imaginent le nombril du monde. Un très bon point traité dans ce film, est aussi l'opinion et l'imagine publique que ce studio veut vendre au monde extérieur (une star avec enfant non mariée, ça fait tâche, entretenir des bonnes relations avec les cultes, avec la presse,...). C'est très bien amené et bien exploité.
    Passons maintenant à ce qui me plaît moins. SPOILERS/ Tout d'abord, un conflit latent entre le communisme et le capitalisme qui sort un peu de nul part et qui ne fais pas grandir le film, à mon avis. C'est un peu comme un cheveux sur la soupe; parallèlement, toutes ses emmerdes pour une rançon qui ne sert finalement pas à grand chose et un délire avec les sœurs jumelles incarnées par Swinton. Je n'en n'oubli pas qu'il s'agit d'une comédie (entre autre) mais il est vrai que sur un sujet pareil, on n'aurait pu en attendre un traitement différent.
    Tof L
    Tof L

    19 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2016
    Ha, le nouveau film des Cohen !!! Et je n'avais pas autant ri devant un Cohen depuis "O'Brother" en 2000. Oui, 16 ans... Alors, rigolé c'est une chose mais est-ce que le reste suit ? Et bien oui, j'ai aimé ce film qui nous montre Hollywood et cette société américaine des années 50. Ces messieurs nous sortent encore des dialogues géniaux servis pas des supers acteurs, mentions spéciales Scarlett Johansson et Alden Ehrenreich (la révélation du cast). Après il y a des choses qui m'ont "dérangé". Comme cette profusion d'acteurs (à la Wes Anderson) qui ont, pour certains juste une scène, à la limite du caméo. Et cette fin un peu abrupte qui m'a laissé un peu mode "Heuuuu... ok..."
    Marilou M.
    Marilou M.

    5 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 avril 2016
    L'humour, les gags et la dérision, ce n'est vraiment pas le registre des frères Cohen. Avec une telle brochette de stars, on s'attendait à un super film et on a ... ??!! un farce dérisoire. Chacun son domaine. Les Monty Python auraient sans doute fait mieux.
    crachou94
    crachou94

    23 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2016
    Très bon film qui caricature le cinéma américain des années 50, quel plaisir de voir Scarlett Johanson en Esther Williams, Channing Tatum en Gene Kelly, tout nous paraît kitchissime mais a fait rêver mes parents à l'époque, Georges Clooney est hilarant.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    137 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 février 2016
    « Ave Cesar » c’est la petite gâterie de fin de mois, un film amusant grâce à lequel on peut voir un George Clooney qui ne sait plus où donner de la tête se faire baffé par un Josh Brolin toujours dans la course, une sorte de layer cake sans sa crème pâtissière qui finirait par être Ô combien décevant à cause d’une intrigue bouffie et d’un scénario qui plonge, comme une Scarlett Johansson, en piqué, mais non pas dans l’eau, mais dans la nonchalance. Ou la flemme d’écrire des personnages riches en couleur et des situations, si grotesques seraient-elles, un minimum développées et originales. Non, ici les Coen préfèrent recycler du terroir Hollywoodien quelques-unes de ses séquences inoubliables, lorsque l’âge était d’or, lorsque le western et ses faces si bien reconnaissables faisaient fureur, quand une DeeAnna Moran faisait encore venir du monde en salles (interprétée par une Johansson qui en fait un peu trop), habillée telle une sirène, faisant rêver petites et grands de par son charme et sa posture. Le problème avec ce nouveau Coen c’est qu’on en a jamais assez, qu’on patiente encore et toujours pour entendre la bonne blague qui ferait tilt et qui provoquerait un fou-rire incontrôlable. Et pourtant ces derniers sont tellement doués pour proposer un film bien écrit à un public déjà conquis par une grande partie de leur filmographie. Futés comme des renards, ils ne soulèvent pas l’ombre d’un sourcil dans une salle où un rire fuse, parfois, de la bouche d’un spectateur déterminé par le nom sur la marchandise mais qui finit vite alangui par la quantité de séquences lourdes d’une drôlerie allumée, engloutie, consumée et vite oubliée. Si l’intrigue tient sur deux pages, les dialogues (dont la plupart sortent du néant de la mauvaise créativité) sont trop alambiqués, ce qui pourrait être bidonnant si ce n’était pas tout le temps le cas. On retient cette façon de faire du cinéma, quelques plans qui sortent du lot, pas vus dans la bande-annonce et donc attractifs. Cette nouvelle fabrication des Coen est faible, lente, assez désespérante lorsqu’elle commence à s’étendre sur la fin, que les claques claquent, les honneurs se heurtent et que le bla-bla de deux minutes se transforme en charabia de près de deux heures. Il y a pourtant de quoi l’apprécier cette parodie du spoiler: complot communiste
    préparé par quelques vieillards dans leur coin, sauf que celui-ci n’est pas assez approfondi, à peine Clooney débute ses répliques en leur compagnie qu’on passe à la scène suivante. Oui, scène, car ce « Ave Cesar » pourrait facilement être du théâtre. Le format théâtral serait peut-être mieux que celui cinématographique, ça permettrait aux interprètes d’être plus présents, de faire ressentir plus d’émotions, de se déplacer sur une scène et non plus de se faire avaler par les bords et par les limites d’angles d’une caméra. L’exemple est flagrant et explose à notre figure avec cette Tilda Swinton dans les rôles de soeurs jumelles rivales dans leurs métiers : ce second rôle manque dramatiquement de substance, à peine on la voit, à peine elle passe aux oubliettes, et c’est ce qui se passe pour une grande partie de ces second rôles. Comme le film en lui-même qui, si il ne serait pas mis en scène par des réalisateurs aussi talentueux et aimés, n’aurait pas eu un si bon fonctionnement marketing, ce dernier profitant bien-sûr du casting pour ramener du public en salles. Un montage de toutes les bonnes scènes du film serait agréable, ça permettrait de rendre celui-ci « vivable », mais on en perdrait sa colonne vertébrale… Un mal pour un bien, donc.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 février 2016
    La folle journée d'un "fixer" ou l'envers du décor du cinéma hollywoodien dans les années 50. Eddie Mannix est une espèce de superman auquel on fait appel pour prévenir et/ou réparer les dégâts quand le vernis d'un décor lisse et doré craque, risquant de révéler une réalité ni bien glamour ni bien édifiante. J'ai bien aimé les premiers "sauvetages" par lui assurés (le film biblique, le jeune premier peinant à passer d'un rôle de cow-boy pas très loquace à celui d'un délicat séducteur, la sirène peu classieuse), moins les suivantes, Un film à voir pour son humour et sa part de vérité historique.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 février 2016
    C’est un genre que les frères Coen malmènent gentiment, celui de la parodie, qui dans l’ironie ou la caricature jette un coup de projecteur amusé sur ce que fut le cinéma des années 50 à Hollywood. Aucune satire à la Wilder, mais une complaisance déroulée par un savoir-faire toujours aussi irréprochable. Certaines séquences vous tirent de l’ennui (les auteurs communistes m’amusent beaucoup) avec lequel George Clooney semble s’être accoutumé. Josh Brolin fait quasiment tout le reste, et il le fait bien. Mais je me demande encore pourquoi Barton Fink n’a pas écrit le scénario …
    Pour en savoir plus
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2016
    Les frères Coen rendent hommage dans Ave César à l'industrie hollywoodienne des années 50 et son cinéma de genre (western, musical, péplum, romance...) en y apportant un regard à la fois tendre et sarcastique. Si le film n'est pas exempt de quelques faiblesses, on passe quand même un bon moment devant cette comédie qui réserve des séquences brillantes – notamment celle de la comédie musicale avec un Channing Tatum au sommet de sa forme. Un très beau casting.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2016
    Le tout dernier film des frères Coen est une oeuvre mineure dans filmographie mais néanmoins une comédie au charme tenace et à l'humour fin qui mérite d'être vue.
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    65 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2016
    On l’attendait de pieds fermes ! « Avé, César » débarque enfin sur nos écrans ! Les frères Coen nous promettaient une comédie décalée… et ils l’ont fait ! Coup de génie ou coup de bluff ? Difficile à dire car si la folie est au rendez-vous, elle n’est pas poussée jusqu’au bout et c’est bien dommage.

    Véritable hommage au cinéma des années 50, « Avé, César » nous présente des scènes sublimes mécaniquement huilées et magnifiquement interprétées. Nombreux sont les clins d’œil aux vedettes de l’époque : James Dean, Fred Astaire… ils ne sont pas nommés comme tels mais la ressemblance avec ces personnalités ayant existés n’est pas fortuite. Qu’il est bon de se plonger dans une époque où les studios marquaient de leurs lettres d’or de grands péplums, de bons westerns ou des comédies musicales hors normes. Durant 1h40, on se ballade dans les coulisses de cette machine à sous et à rêves. L’immersion est totalement réussie et on se complait dans cet univers d’apparats, de paillettes et de non-dits. En effet, tout est mis en œuvre par les studios pour ne pas égratigner l’image des grands acteurs, de ce qu’ils représentent et à travers eux, la dignité de leurs employeurs.

    Pour gérer tout cela, les maisons de production font appel à un « fixeur », incarné ici en la personne d’Eddie Mannix, personnage ayant vraiment existé dans les années 50. Mais qu’est-ce qu’un fixeur ? En politique, il s’agit d’un accompagnateur, une personne connaissant au mieux les régions critiques et faisant office d’interprète, de guide ou d’intermédiaire. Dans le monde du cinéma, c’est un peu pareil. Mannix doit jongler avec les crises d’égo des uns, les problèmes personnels des autres, fait en sorte de répondre aux demandes des producteurs/réalisateurs tout en ménageant les acteurs. Véritable homme d’influence, ils oeuvrent en toute discrétion pour que les tournages se déroulent au mieux.

    Pour interpréter ce personnage de choix, les frères Coen ont jeté leur dévolu sur l’impeccable Josh Brolin, à qui la fine moustache et le look rétro vont à merveille. Après « Sicario » et « Everest », l’acteur américain opte pour un rôle moins grave et incarne le seul personnage droit de l’histoire. Concerné et impliqué, il évolue dans un monde totalement « crazy » où tout doit se régler à l’instant T.

    Car on l’a dit, les frères Coen se sont fait plaisir et nous offre une comédie loufoque sur fond de scénario en demi-teinte… Sur papier, le film est rempli de promesses qu’il peine à tenir : l’enlèvement improbable par un groupe de communistes caricatural d’un George Clooney complètement passif, des intrigues secondaires qui manquent d’ambition, des scènes belles mais inutiles qui n’apportent rien à l’intrigue et sont justes le prétexte pour animer tout ce petit monde. 1h40, c’est peu mais largement suffisant pour un tel scénario !

    Heureusement, ce qui sauve le film, c’est l’interprétation burlesque de ses comédiens. George Clooney aime casser son image de marque et le fait si bien. Dernièrement dans « A verry Murray Christmas » où il n’hésite pas à pousser la chansonnette, ici en acteur de péplum au sommet de son art dramatique frôlant le pathétique sans jamais y concéder. Tel un funambule, il parviendra à se maintenir dans son rôle sans jamais faire le pas de trop.

    Pareil pour Alden Ehrenreich (« Blue Jasmine », « Twixt ») jeune révélation hollywoodienne dans le film, caricaturé en acteur de western peu perspicace. Peu populaire dans notre paysage cinématographique, il prend une place relativement importante dans le film d’Ethan et Joël et prendra peut-être un envol à l’issue de ce rôle cliché mais appréciable.

    Dans les rôles secondaires, on notera aussi la prestation de Ralph Fiennes, grandiose en metteur en scène dandy (Laurence Lorenz) qui tente de garder son calme face à un acteur débutant particulièrement incompétent. Amoureux des textes et de l’interprétation dramatique, il aura bien des peines à rendre subtil le jeu du cow-boy préféré de ses dames. La rencontre entre Alden et Ralph permet quelques moments de franche rigolade délectable. C’est d’ailleurs l’occasion de souligner l’excellent travail de dialogues qui a été fait sur le film et qui nous permet d’assister à des échanges mémorables entre certains protagonistes.

    Scarlett Johansson quant à elle, y tient un rôle dispensable mais savamment interprété. Tout aussi cliché que ses comparses, elle remplit le contrat et entre dans la danse avec véhémence.

    Et le film réserve aussi quelques belles surprises. Ainsi, on sera amusé de voir apparaître, Christophe Lambert (Christopher au générique?!), Tilda Swinton (« Crazy Amy », « Narnia », « We need to talk about Kevin »), l’incroyable Channing Tatum (acrobate, chanteur et danseur hors pair dans une scène d’anthologie), Jonah Hill, personnage de l’ombre efficace ou encore Wayne Knight (Dennis Nedry dans « Jurassic Parc »

    Sorte de « Grand Budapest Hotel », pour l’esthétique et son casting de rêve, « Avé, César » a cependant la folie beaucoup plus douce que ce premier et reste un beau film plutôt qu’un bon film. Les frères Coen nous ont déjà prouvé qu’ils peuvent faire bien mieux
    Extremagic
    Extremagic

    71 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2016
    Alors j'ai un petit peu les boules parce que je suis arrivé vite fait en retard à la séance et que je ne sais pas ce que j'ai manqué précisément, j'espère pas grand chose. En tout cas c'est pas agréable de prendre le train en route et j'ai eu un peu de mal à entrer dans le film, mais ensuite on s'y fait seulement il y avait des gens qui faisaient des aller-retours dans la salle et je n'ai rien compris. Bref vous l'aurez compris j'ai pas vraiment apprécié ma séance que j'ai vu dans de mauvaises conditions. Pourtant je l'attendais ce Coen, comme tout leurs films. Ca se sentait que c'était dans la veine de la trilogie des idiots, c'est même presque un film de plus. Alors j'ai bien aimé mais j'ai trouvé pas mal de défauts. Ce que j'ai aimé c'est qu'on de la mise-en-scène, on parodie les genres, on fait hommage à l'époque, aux réalisateurs, aux personnalités hollywoodiennes, quand on rentre dans la salle de montage on cut avec une rythmique différente, etc. Et cette mise-en-abîme permet undiscours sur hollywood assez intéressant avec deux pôles : la religion et le politique et franchement ils ne réduisent pas le discours pour le rendre plus accessible, ce qui est dit est assez complexe si on ne connait pas forcément les théories marxistes et tout ce que ça implique de manière parfois très précise et vu que je suis en train de lire du Arendt je dirais que ce fût un beau synchronisme et assez éclairant quant à certains propos du film. Du coup ça c'est vraiment chouette parce que le film est intelligent, ce qui permet aux gags de faire mouche et d'être beaucoup plus fins et développés que de simples boutades qui s'enchaînent dans un sempiternel torrent d'abrutissement généralisé et comme souvent chez les Coen ça leur permet de développer un discours politique. En plus une comédie intelligente c'est pas si fréquent, rares sont ceux encore capable d'en faire, en général ce sont des auteurs... étrangement. Par contre le film a plein de trucs que je trouve dommage. Déjà il est beaucoup trop court et puis il y a beaucoup trop de personnages. Ca fait que certains n'apparaissent que deux scènes alors que bon sang ils étaient super intéressant, le film est donc construit comme une sorte de film à sketches soutenus par des têtes d'affiches au cabotinage hilarant (les Coen obligent) chacun parodiant un certain genre ou réalisateur ou type de film, dites-le comme bon vous semble. Honnêtement on rigole bien et certains passages sont vraiment hilarants mais le film manque d'étoffe, de panache, je regrette finalement qu'ils en fassent un film sans grandes ambitions ce qui aurait pu en faire une comédie vraiment géniale. En tout cas c'est toujours très plaisant à voir et ça multiplie les bonnes idées de mise-en-scène tout en faisant réellement réfléchir avec un propos assez pointu.
    saurar
    saurar

    13 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 mars 2016
    Cette comédie à l'humour américain au premier et au second degré, que je n'ai pas du tout comprendre. On note quelques gags. Je n'ai ressenti aucune émotion, j'ai trouvé le film long et j'ai apprécié le générique final. J'oublierai rapidement ce film même si il est des frères Coen.
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    20 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2016
    Hail Caesar ! est un Coen multiple à peine sauvé du naufrage par un casting cinq étoiles ♥♥½

    Hail Caesar ! est un Coen attendu. De par sa distribution surtout, mais également de par sa narration qui emporte le spectateur dans les méandres des studios de l’âge d’or Hollywoodien (depuis The Artist, qu’est-ce qu’on aime en reparler de celui-là).

    Voici donc les célèbres frères passer du gris New Yorkais des 60’s (Inside LLewyn Davis) au coloré Hollywood des années 50: Eddie Mannix est un « fixer », un homme engagé par les studios hollywoodiens dans les années 50 pour régler les problèmes des stars qu’il s’agisse d’une comédienne ayant besoin de redorer son image…ou du rapt d’un comédien vedette par des scénaristes frustrés de leur modique cachet…La dure vie de « fixer » !

    Le sujet (à la fois un hommage au cinéma hollywoodien et une vive critique sans doute inspirée du mouvement des scénaristes d’il y a dix ans environ) est intéressant de prime abord et vaste; il convient de dire qu’il y a plusieurs films dans Hail Caesar ! ce qui en fait un film assez excitant sur le papier.

    Malheureusement, Hail Caesar ! s’avère également une cruelle déception à différents niveaux mais essentiellement à cause de l’absence d’âme Coen si présente dans Fargo, Big Lebowski et autre Burn after Reading.

    Car oui, ce dernier long métrage est plus à ranger parmi leurs films mineurs, lorgnant plutôt vers Intolérable Cruauté plutôt que certain autres classiques.

    Hail_Caesar

    Le problème est que, même dans la comédie, genre qu’ils expérimentent rarement, cela ne prend pas. Certes, certains passages sont assez réussis et beaucoup se contenteront de regarder évoluer ce casting de rêve (Clooney, Johansson, Brolin, Fienes et bien d’autres), mais l’essentiel n’y est pas (à défaut de rire, certaines scènes évoquent plutôt des toussotements polis que de francs rires joyeux

    Pourtant on sent que les moyens étaient là et que l’envie de bien faire était bien présente: Les segments sont souvent trop longs ou dénués de rythme… Et que dire de ces chorégraphies chantées qui viennent déséquilibrer le récit ? Et que dire (oui, répétition) de l’histoire de Scarlett Johansson qui n’a aucun intérêt… Tout ceci parait bien inutile à défaut d’être percutant.

    Réputés pour leurs qualités de scénaristes, les frères signent ici un scénario ni excellent ni mauvais mais qui se base sur un comique qui ne prend pas suffisamment (sauf peut-être lors des trop rares apparitions de Tilda Swinton

    On notera un caméo de Christophe Lambert en réalisateur dirigeant Channing Tatum qui a, lui, du faire beaucoup de répétitions pour sa chorégraphie… alors que sa place dans le film est finalement assez dérisoire….
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