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Un visiteur
5,0
Publiée le 2 décembre 2015
Genial. On pleure, on rit, on reflechit. On aime. N.Moretti nous invite a partager des emotions, des coleres, des joies avec sa soeur et sa mere. Ce film aurait certainememt merite un prix a Cannes. Tous les sujets sont abordes et s'entremelent; Le reel et la fiction. Je le reverrai. Encore.
Sublime oscillation entre comédie et drame. Plus qu’une simple réflexion sur le deuil, cet autoportrait (clairement assumé) de Nanni Moretti est aussi l’occasion pour Margherita Buy de nous montrer une palette impressionnante de jeu qui aurait dû, à mon sens, lui valoir haut la main le Prix d’Interprétation au dernier Festival de Cannes. Enfin, pour parfaire l’ensemble du film, les fortes émotions que l’actrice nous fait ressentir sont ponctuées tout le long de scènes comiques géniales, emmenées par un John Turturro excellent. Possiblement le meilleur film de l’année, Mia Madre est, dans tous les cas, un véritable chef d’œuvre.
comme tous les films de Nanni Moretti,une réalisation limpide,parfaite,structurée ,sans temps morts et la lumineuse Margherita Buy,une des plus grandes actrices de l'époque...un sujet grave,jamais traité de façon pesante,des touches d'humour (merci à J.Tuirturro) bien venues...remarquable!
Après "Habemus Papam", Nanni Moretti revient avec un film plus personnel, puisqu'il a lui-même perdu sa mère dernièrement. Mais dans "Mia Madre", si Moretti se met en scène, c'est bien la bouleversante Margherita Buy qui a le premier rôle, à la fois réalisatrice en plein doute, mère divorcée qui voit moins sa fille, et surtout femme qui refuse de se préparer à la mort de sa mère. Cette période de trouble se joue sur un ton tantôt grave tantôt léger, un équilibre qui doit beaucoup à la séparation établie par le scénario entre cinéma et réalité et aux différences marquantes des principaux personnages, à savoir Barry Huggins (John Turturro absolument hilarant) et Ada (Giulia Lazzarini magnifique de tendresse). Ici, le cinéma, représenté par le tournage d'un film, est certes un endroit de tensions et d'incompréhensions mais demeure avant tout un échappatoire au drame qui se joue dans une chambre d'hôpital où la douleur s'accroît sans que Moretti cherche à tout prix le pathos, ce qui finit justement par rendre le film déchirant. Une émotion qui passe aussi par un double mouvement très subtil sur la façon d'aborder la mort : le plus évident de façon frontale à travers des dialogues et des regards qui trahissent des non-dits et un autre plus retors où se mêlent cauchemars et hallucinations, une volonté de la mise en scène de plonger le spectateur dans la tête de la protagoniste. Un film totalement abouti, toujours en mouvement et à la puissance émotionnelle considérable. Immense !