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    Mia Madre
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    3,8
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    199 critiques spectateurs

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    Bilade C.
    Bilade C.

    2 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2015
    Nanni Moretti nous offre un film simplement magnifique, d'une profondeur tellement rare, et d'une sensibilité juste. Margherita Buy y est sublime ; elle nous permet de ressentir chaque interrogation, chaque doute, qui la hante, et nous renvoient à notre histoire. On en sort renforcé, et rempli de l'envie de mieux partager avec nos proches.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 décembre 2015
    Quoi de plus douloureux que la mort de sa mère ? C'est toute son enfance qui s'en va, évidemment. Mia Madre, dans un film à la fois tendre et d'une grande émotion, rend hommage à toutes les mères. Une splendeur.
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2015
    Tranche de vie d’une réalisatrice de cinéma : le tournage d’un film, les relations avec l’acteur principal, sa vie personnelle, sa vie de famille avec sa fille, son ex-mari , et surtout l’accompagnement de la fin de vie de sa mère, aidée par son frère.

    Le film alterne avec beaucoup d’équilibre ces différents aspects, en incluant des flash-back et des séquences oniriques. Equilibre encore, entre comédie et drame.

    Malgré la tristesse qui se dégage de la fin de vie de la mère de Magherita , le film laisse un sentiment d’apaisement et non d’angoisse.

    Equilibre et apaisement, deux termes pour décrire ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 décembre 2015
    Un grand film, du cinéma comme on en voit peu, traitant d'un sujet universel : l'amour consacré à l'image de la mère, les regrets, les conséquences de notre comportement en société comme en famille. Chaque acteur tient son rôle à merveille : Nanni Moretti se met en scène au travers de Margherita, terriblement troublante et humaine dans son isolement. John Turturro apporte de grandes bouffées de respiration humoristiques et humaines très bienvenues, et Julia Lazzarini nous offre une mère innoncente, à la fois joviale et drôle, perdue dans le temps et l'espace... on peut deviner que le metteur en scène a vécu cette histoire dans une oeuvre très personnelle, à la fois drôle et émouvante sans tomber dans le mélodrame à aucun instant. Un petit chef d'oeuvre pouvant réellement changer la vision des choses, en outre, mon film préféré de cette année.
    traversay1
    traversay1

    3 676 abonnés 4 888 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2015
    Mia madre est reparti de Cannes bredouille. Qu'importe, Nanni Moretti, déjà palmé, montre dans son dernier film qu'il est au sommet de son art. Le sujet est autobiographique mais le cinéaste est suffisamment aguerri pour injecter une grande dose de fiction dans son histoire personnelle. L'interprète principal de Mia madre est une femme (Margherita Buy, magnifique), une réalisatrice que l'on peut considérer comme le double de Moretti, avec ses doutes, la contamination de l'intime dans l'exercice de sa profession et sa conscience sociale, toujours présente. Le début de Mia Madre peut sembler banal. Une mère qui va doucement vers la mort, un frère attentionné, une fille adolescente qui a un rapport étroit avec sa grand-mère. Peu à peu, les sentiments s'enchevêtrent. A des moments hilarants (le tournage du film dans le film avec un John Turturro épatant) succèdent des flashbacks et/ou des rêves éveillés avant que la réalité ne reprenne ses droits, de plein fouet. Et Mia madre, parce qu'il est complexe et limpide à la fois, ne refuse par l'émotion, très forte, qui se
    dégage de cette histoire d'une belle richesse thématique que la mise en scène et le montage de Moretti rehaussent. Le regard d'un cinéaste accompli sur le monde, son propre engagement, sur la vie et sur la mort, quand elle nous touche de près. Superbe.
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 janvier 2016
    En voilà un beau film. Mêlant expérience personnelle, réflexion sur le cinéma, réflexion sur l'Italie d'aujourd'hui, mêlant le tragique au burlesque, alternant moments de grâce, émotion et rire, Mia Madre est une démonstration de cinéma dont la justesse emporte l'adhésion.
    Loïck G.
    Loïck G.

    343 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2015
    Quand je pense que ce film qui possède des tonnes de qualité, de l’écriture du scénario à la direction d’acteurs formidables, est reparti sans la moindre distinction du festival de Cannes, c’est gâché le talent. Moretti fait plus qu’un film dans le film, même s’il se pose bien des questions sur son cinéma (la première séquence sur le thème du plan rapproché est remarquable) tout en relativisant son utilité, sinon son savoir-faire. C’est dans les moments où Margherita tourne son film (la seconde fiction donc) que le film de Moretti atteint toute sa puissance, sa vérité, celle que clame et réclame John Turturro aux prises avec un personnage qui ne semble pas lui convenir. De l’écriture à la mise en scène Nanni Moretti révèle une fois encore une sensibilité extrême qui porte le cinéma bien au-delà des conventions et du faire-valoir cinématographique. Encore un grand film après Spielberg et en attendant dans les semaines à venir « L’étreinte du serpent » et « A peine j’ouvre les yeux » qui devraient j’espère casser la baraque.
    Pour en savoir plus
    nicolas t.
    nicolas t.

    59 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2015
    Magnifique film.
    Une épure intelligente et émouvante. Tout en subtilité et petites touches.
    L'actrice Marguerita Bui est bouleversante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 décembre 2015
    Le meilleur film de Nanni Moretti à mon avis : il confie le premier rôle à une femme, et son actrice nous touche sans doute plus qu'il ne l'aurait fait lui-même dans cette histoire autobiographique...John Turturro est parfait dans son rôle d'acteur imparfait, le montage, la musique, tout contribue à la réussite de ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 décembre 2015
    Margherita tourne un film sur la lutte sociale au sein d’une entreprise. C’est une réalisatrice engagée, sensible et sûre d’elle. Elle exige de ses acteurs – y compris la star américaine qu’elle a engagée – qu’ils existent à côté du personnage qu’ils incarnent. Comme elle qui dirige un tournage stressant, mais a aussi une vie à côté. Un mari peu présent, un amant qu’elle plaque, une fille qui doute de son orientation scolaire et un frère attentionné. Elle a surtout une mère aimante et aimée qui est en train de mourir à l’hôpital.
    Le film de Nanni Moretti est construit sur ces allers et retours entre le plateau du tournage et la chambre d’hôpital, avec sa famille au milieu. Maria surnage entre boulot et sentiments, rigueur et émotion. Mais rien ne la rassure. Ni l’acteur américain qui cabotine mais oublie son texte, ni sa fille qui peine avec le latin, ni même son frère d’apparence si calme, mais qui laisse tomber son travail. Chacun son tour se montre fragile, se ressaisit, donne le change... Tomber, se relever et se battre comme les ouvriers de l’usine.
    Nanni Moretti a voulu « faire un film plein d’espérance sur les licenciements ». Mais surtout un film dédicace à sa mère disparue. Cette fois, le réalisateur italien s’est mis en retrait pour céder son propre rôle à la réalisatrice Margherita. Mais la vraie Margherita Buy, l’actrice, donne à son personnage un charme incroyable, surtout quand son sourire vient éclairer ses yeux humides. Mia Madre est un film profond et émouvant, avec une mise en abyme qui dégage une infinie tendresse. Et comme l’humour n’est jamais loin, le rire s’invite dans la gravité de nos angoisses.
    totor22
    totor22

    8 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 décembre 2015
    Très beau film. C'est L'histoire d'une réalisatrice qui essaye de réaliser son film en même temps que sa mère est malade. C'est super bien filmé. Les personnages sont touchant. C'est humain.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 décembre 2015
    Cet admirable film de Nanni Moretti navigue entre l'émotion la plus souvent difficilement contenue et intelligence de l'art. Mia madre est le parfait résultat d'une habile combinaison qui entraîne le cinéphile tantôt vers les rires tantôt vers les larmes. Ce qui frappe dans ce film, c'est la très grande fluidité de la mise en scène qui permet à différents éléments du récits de s'entrecroiser avec une douce efficacité. La grâce de la mise en scène permet aux spectateurs d'éprouver conjointement tous les sentiments à l'égard de cette belle histoire. Les plans sont magnifiques (voir la scène de la file d'attente au cinéma, culte). Hilarant, Mia madre l'est souvent lors des scènes avec John Turturro, parfois à la limite (non atteinte de peu) du cabotinage. Qu'il ne sache pas son texte ou qu'il mente effrontément (les scènes du début sont époustouflantes), l'acteur américain effectue une de ses plus grandes performances gestuelle et orale.. Tous les éloges sont à donner à la magnifique Margherita Buy, sans fard, en femme tour à tour dépassée, intransigeante, égoïste ou hyper active jusqu'à l'épuisement, souvent en vain. L'adolescente qui joue sa fille (un sourire captivant) et la mère (très juste et émouvante) sont remarquables. Le scénario est très personnel et d'une grande subtilité. La mise en abyme, le jeu sur les différentes strates de temps, l'affrontement du réel et du rêve lui donnent toute sa force. Mia Madre questionne aussi sur le cinéma (l'acteur américain voulant revenir à la réalité, les difficultés de tournage - la scène en voiture montrant bien la fatigue physique du filmage-, la problématique du "jeu"). Moretti glisse aussi, un de ses thèmes favoris, une drôle et belle scène de comédie musicale. La fin est à pleurer. Nanni Moretti choisissant dans ces instants cruciaux avec une grande acuité, le hors champ. Une merveille.(peut être le meilleur film du cinéaste) qui aurait dû rafler bien des prix au festival de Cannes.
    poet75
    poet75

    277 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2015
    Il est assez troublant de se dire que ce que Nanni Moretti choisit aujourd'hui de montrer à l'écran, c'est ce que lui-même a vécu à l'époque où il tournait « Habemus Papam », la maladie et la mort de sa mère. Mais il est vrai que le réalisateur italien en est coutumier : nombre de ses films se sont fondés sur son vécu. Faut-il appeler ça de l'autofiction, comme on le fait volontiers ? Peut-être mais en se hâtant de préciser que, chez Nanni Moretti, autofiction n'équivaut jamais à nombrilisme. Contrairement à d'autres réalisateurs qui s'empêtrent dans leur ego et dont les films ne parviennent jamais à échapper ni à la médiocrité ni à la vanité de l'autosuffisance dont on n'a rien à faire (un exemple des plus irritants nous a été donné cette année avec « Mon Roi » de Maïwenn), Nanni Moretti, lui, tout en puisant son inspiration dans sa propre histoire, prend toujours soin de nous la présenter de manière à ce qu'elle nous touche, à ce qu'elle rejoigne l'expérience commune, universelle. Ce n'est pas parce que ses films sont écrits à la première personne du singulier que nous sommes étrangers à l'oeuvre, en dehors, comme si nous n'étions que les simples spectateurs d'un récit qui jamais ne serait en mesure de nous interpeller.
    Qui n'a jamais vécu ou ne vivra jamais l'expérience de la maladie et de la perte d'un proche ? Dans « Mia Madre », l'on saisit rapidement que l'alter ego du réalisateur, ce n'est pas le personnage de fils sage et ordonné qu'il interprète lui-même à l'écran, mais celui de Margherita (Margherita Buy), sa sœur dans le film, une cinéaste en plein tournage d'un film dont on sait aussitôt qu'il traite d'un sujet social, des luttes des ouvriers dans une usine. Un tournage qui va de complication et complication lorsqu'apparaît Barry (John Turturro), l'acteur vedette du film dans le film, incapable de jouer correctement, d'apprendre ses textes, de prononcer l'italien comme il faut.
    Cette contrepartie comique est la bienvenue dans un film qui s'oriente également vers l'accompagnement d'une mère malade et hospitalisée et dont on sait rapidement qu'elle ne s'en sortira pas. Pour Margherita, prise entre ses devoirs de cinéaste, de fille d'une mère (Ada) en fin de vie et de mère d'une adolescente (Livia) ayant grand besoin d'être encouragée et aidée pour ses études (en particulier de latin ! - d'autant plus que la grand-mère mourante est elle-même une professeure de latin à la retraite), la vie se complique grandement.
    spoiler: L'une des recommandations que Margherita fait volontiers à ses acteurs, c'est de « jouer à côté de leur rôle », autrement dit de ne pas se contenter d'incarner un personnage mais de garder une place pour eux-mêmes, pour leur propre personne.
    Il ne faut pas s'oublier soi-même quand on joue un personnage. Cette recommandation, que Margherita a bien de la peine à expliquer à ses acteurs, ne s'applique-t-elle pas d'abord à elle-même sans qu'elle s'en doute ? N'est-ce pas elle qui est toujours comme « à côté », jamais tout à fait là où il faut et, de ce fait, toujours peu ou prou dépassée par les évènements. spoiler: Si elle a bien du mal à maîtriser le film qu'elle réalise, elle a autant de mal à affirmer sa présence aux côtés de son frère si ordonné quand il s'agit d'être présente au chevet d'une mère malade (le film annonce dès le début la couleur en voyant se substituer les pâtes apportées par le fils à sa mère au lieu des plats achetés par Margherita) et elle est bien en difficulté aussi quand il s'agit d'accorder du temps et de l'attention à sa fille de treize ans. C'est Ada, la grand-mère, qui révèle à Margherita que Livia vient de souffrir d'une rupture avec un garçon. La mère n'en avait rien deviné. C'est Ada également qui affirme qu'avec la vieillesse, contrairement à ce qu'on pourrait supposer, elle se sent plus lucide et plus intelligente que par le passé !

    Ce sont ces trois femmes (grand-mère, mère et petite-fille) qui sont au cœur du film de Nanni Moretti. Toutes trois nous touchent, nous bouleversent. Nanni Moretti s'autorise toutes les audaces pour nous faire percevoir ce qui habite le cœur de ces femmes, assurance, peine, joie ou désarroi. L'onirisme même est le bienvenu pour l'une ou l'autre scène. spoiler: Ou ce plan symptomatique qui voit s'éveiller Margherita pour constater que son appartement est inondé et qu'il faut se battre désespérément pour en réparer les dégâts.
    C'est peut-être cela précisément qu'a voulu montrer Moretti : une vie submergée, les luttes incessantes qu'il faut mener pour ne pas se noyer. Le réalisateur italien l'a fait avec tout son talent et toute sa sensibilité : il nous touche droit au cœur ! 8/10
    Henning P
    Henning P

    65 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2015
    Ayant vécu une situation similaire, j'ai bien aimé ce film pour le côté réaliste des scènes entre la mère et ses enfants.
    L'actrice principale Margeritha Buy joue parfaitement son rôle; celle d'une réalisatrice qui jusqu'à présent menait sa vie sans trop réfléchir mais qui face à la mort imminente de sa mère; se remet en question et s'aperçoit que la réalité est dure et qu'elle ne peut pas tout contrôler.

    Le film qui alterne scènes à l'hôpital et scènes du tournage d'un film avec un acteur américain (génial John Turturro en acteur excessif), mélange une réalité dure et sombre (la maladie et la mort annoncée d'une mère) et une réalité plus légère (le tournage d'un film qui ne se passe pas aussi bien que le voudrait la réalisatrice).

    Je comprends les personnes qui n'ont pas beaucoup aimé ce film car on se sait pas très bien comment l'appréhender, sur le ton de la comédie (avec les excès de Turturro) ou bien sur le ton du mélodrame (la maladie d'un être cher). Mais ce film me rappelle mon expérience personnelle et tous ceux qui ont connu un décès d'un parent pourront s'identifier aux personnages de la fille ou du fils qui appréhendent différemment la prochaine disparition de leur mère.

    Un film à voir dans tous les cas. Et la verve italienne est toujours magique à écouter.

    16/20
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 novembre 2015
    Vraiment superbe ! La grande classe italienne. Comment parler d'un sujet très personnellement grave avec une telle légèreté et une telle intensité ! Incompréhensible et magique : le cinéma. J'ai aimé l'écriture qui est constamment décalée et joue de situations métaphoriques. Je pensais que l"histoire parallèle" du tournage du film serait pénible. Pas du tout, Moretti utilise cette narration pour tout exprimer ... sans un mot. Du grand style ! voilà un film qui donne envie de voir le cinéma. Eblouissant !
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