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    Mia Madre
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    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2015
    La douceur de la mise en scène de Moretti opère comme un baume, en écho avec une réflexion sans fard sur son métier de réalisateur. On regrette de voir John Turturro dans ce rôle grotesque d’acteur über narcissique qui, s’il tend vers la farce, rate son effet. En dépit de quelques longueurs, quelques tics, Nanni Moretti signe un film amoureux du cinéma et offre une vision poignante de la famille et de ses affres.

    LA SUITE :
    Tchi Tcha
    Tchi Tcha

    12 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2015
    Nanni Moretti évoque la perte de sa mère et ces doutes de cinéaste à travers un personnage féminin. Touchant.
    Serge V
    Serge V

    85 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2015
    un beau film superbement interprété mais qui traite avec trop d'insistance la fin de vie de la mère ,émouvant mais qui plombe un peu le film et est en décalage gênant avec la prestation caricaturale de turturro censée faire rire, moretti aurait pu éviter ces séquences répétitives de visions oniriques montrant la mère en dehors de l'hôpital , malgré tout j'avoue que ce film m' a ému et je terminerai par un hommage à margherita buy ,la fille et giulia lazzarini, la mère qui sont formidables.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 109 abonnés 3 973 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2015
    Honnêtement je n'avais pas forcément super envie de le voir, Habemus Papam c'était sympa, mais sans plus, là le même foin semblait recommencer autour de ce film... et je dois dire qu'au début j'ai vraiment cru que j'allais détester, le film s'ouvre sur un générique (normal) sur fond noir qui dure plusieurs minutes... Arggh, franchement fallait oser quoi. Surtout que ça n'apporte rien, c'est juste chiant. Et ça dure, ça dure.

    Pour paraphraser les petites vieilles à la sortie du film : "ah début j'ai eu du mal à rentrer dans le film mais finalement c'était pas mal". Et j'ai le même sentiment, le début m'a franchement gavé, le générique, John Turturro qui en fait des caisses, qui hurle, la réalisatrice qui dit que le public veut un cinéma politique, un cinéma qui fait changer le monde (je n'ai pas pu penser à Pasolini qui voulait justement sortir le public de ses films habituels pour lui proposer autre chose et qui a échoué, comme quoi le public voudra toujours s'abrutir), je trouvais ça trop naïf, trop artificiel. Et puis les différents passages où on ne sait pas trop si elle rêve, si c'est un souvenir, ça me fatiguait, je voulais juste que ça avance.

    Et finalement c'est très bien passé les 20 premières minutes on va dire. Le temps pour rentrer dans le film. Alors j'avoue que tout le côté comédie avec Turturro je ne suis pas fan, ça m'agace parfois plus qu'autre chose... Mais la construction est nécessaire pour que le film fonctionne et tout le côté drame est vraiment sublime. J'ai fini par apprécier les souvenirs, les fantasmes qui se mêlent au réel, qui interrompent une scène, le fait qu'on ne sache jamais trop ce qui est vrai ou non... Mais surtout tout ce qui concerne la mère, je trouve ça magnifique, j'ai été ému aux larmes à plusieurs reprises, sans doute parce que c'est très vrai, que si on a un parent ou grand-parent qui est malade ou qui a été malade on forcément vécu ça, l'infantilisation de la personne, faire comme si cette personne n'était plus capable mentalement sous prétexte qu'elle se retrouve physiquement diminuée. Mais aussi le simple fait d'être ému par fouiller dans la cuisine de la personne alors qu'elle est à l'hôpital... les petites choses, comme le fait de communiquer par écrit, écriture qui est laborieuse, qui prend du temps...

    Puis tout simplement la fin, la manière dont ça se finit, comme ça, sans prévenir, alors que tout semblait aller bien... Comme dans la vie.

    Je me suis sans doute plus identifié à la jeune fille, notamment la scène où elle s’emmitoufle sous la couette en écoutant la conversation téléphonique, ou bien au frère, moins dans l'émotion incontrôlée que la soeur... Mais ça a de vrais points d'attaches dans le réel, malgré toute une partie qui semble fantasmée.

    Il y a forcément une question d'héritage, mais un héritage culturel, un savoir qui s'est mal transmis entre la mère, sa fille et sa petite-fille... Et je me souviens qu'à Cannes on montrait ce film alors qu'en France le gouvernement voulait modifier le statut du latin, un beau hasard du calendrier... Le film me rappelle aussi que j'ai toujours voulu recontacter ma prof de latin du lycée à qui j'en ai fait voir de belles, mais qui m'a en quelques sortes sauvé la vie avec le latin et les mythes gréco-romains.

    Donc non le film n'est pas parfait, parfois tout ce qui est dit sur le cinéma, etc, ça fait vraiment artificiel et ce n'est pas la partie qui m'intéresse, mais elle permet de ne pas être oppressé par cette histoire de mère malade, de sortir de la maladie, de faire autre chose... Elle a ce mérite.

    Bref c'est un bon film, vraiment juste et poignant, montrant beaucoup de choses tristes, et donc belles sur la vie.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 décembre 2015
    Le film offre un panel de lectures indéniablement riche à travers son thème, à savoir celui des paradoxes de la vie et de l'aspect cyclique de cette dernière. Malheureusement, le réalisateur s'appuie bien trop, malgré la richesse des potentialités qu'offrait son film, sur la plus facile et la moins intéressante, à savoir l'évolution d'une personne qui assiste, impuissante, à la mort pratiquement programmée de sa mère : une clé de lecture qui s'assure l'identification totale de 90% des spectateurs en touchant une corde sensible. Mais voilà, ce point de vue ne m'a rien offert de nouveau, or c'est cela que je recherche aussi bien dans le cinéma que dans les autres arts. Et pourtant les clés de lectures ne manquent pas, elles pointent ça et là dans le film sans pour autant jamais pouvoir s'exprimer autant qu'elle le pourraient : ainsi, la cyclicité de la vie avec cette double mère (Ada et Margherita) et la double fille (Margherita et Livia). Cette éternelle mutation, ce retour constant du cercle de la vie qui contient dans la Vie la potentialité de la Mort et inversement, aurait selon moi représenté une bien plus intéressante clé de lecture et aurait mérité d'être développée. Le paradoxe du passé offrait aussi une autre lecture intéressante : il fuit lorsqu'on le recherche ( spoiler: ainsi Barry et ses problèmes de mémoire qu'il tente de régler par l'écriture, aspect éternel de la parole en opposition à l'éphémère de l'oral
    ) et qui se jette sur nous lorsqu'on veut le fuir ( spoiler: scène du peignoir porté par Livia et que Margherita lui demande d'enlever car il lui rappelle Ada
    ). D'autres clés de lectures enfin, celle des rapports sociaux de Margherita et de l'influence qu'ils ont sur elle (sorte de "rivalité" entre elle et son frère, quête de soi à travers les reproche que lui fait son amant, questionnement à travers son métier) auraient gagnée à être plus suggérées, voire développées sans pour autant tomber dans la lourdeur.
    Beaucoup de belles idées transparaissent donc dans le film, mais malheureusement les détails offraient les clés de lectures les plus interessantes et la plus traitées d'entre elle aurait dû être mise en retrait. Ce film joue à mon sens beaucoup trop sur la corde sensible par une identification à la fois subtilement amenée mais évidente, qui apparait même dans le titre, "Ma mère" (cela aurait-il donné la même identification si le film avait été nommé "La mère de Margherita" ? Non).
    Le jeu des acteurs reste cependant très bonne, et le cinéma italien et gonflé de ce silence sec mais pétillant et bruissant de vie qui en fait son charme unique. La forme y est, mais le fond aurait à mon sens mérité d'être creusé d'une autre manière . "Mia madre" est une longue rêverie mais qui, lorsqu'on se réveille, apporte peu de questionnements et une interprétation thématique déjà trop souvent vue. Je comprends cependant la raison de son énorme succès, contrairement à d'autre films. spoiler:
    spoiler:
    dominique P.
    dominique P.

    846 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2015
    Ceci est un beau film italien pudique et émouvant.
    J'ai bien apprécié ce film mais il faut reconnaître que c'est assez triste et par moments ennuyeux.
    Aussi, il y a des scènes vraiment amusantes avec J. Turturro.
    BeatJunky
    BeatJunky

    155 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2016
    Film très émouvant de Moretti, apparemment très personnel ce qui le rend sincère et touchant. Très bien interprétée par Margherita Buy(ancienne actrice réputée en Italie d après ce que j'en ai lu...) mais aussi par de formidables seconds rôles, particulièrement J.Turturo qui apporte un p'tit côté comique qui empêche de rendre le film trop "lourd"... Car en effet, le film de Moretti fait son petit effet et fait réfléchir sur les rapports familiaux et sur sa propre nature.... Bien vu.
    Lartimour
    Lartimour

    11 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2015
    Mia Madre parle des difficultés d'une femme, en train de réaliser un film, confrontée à la douleur de la fin de vie de sa mère. La tristesse du personnage principal progresse par petites touches, avec beaucoup de sensibilité. Il y a aussi une note comique avec le personnage de Barry, acteur ayant lui-même des difficultés.
    Mais la construction du film est vraiment difficile d'accès, mélangeant fréquemment les scènes réelles, les scènes de rêves et les flashback, sans distinction de style.
    Reslane Khassouani
    Reslane Khassouani

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2015
    Très joli film, c'est sobre et puissant avec une histoire très touchante d'une fille confronté à la maladie de sa mère.
    Extremagic
    Extremagic

    73 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2015
    Bien que j'adore le cinéma italien et que j'ai beaucoup aimé son Habemus Papam, je dois dire que je ne suis pas un grand fan de Moretti, ce film vient le confirmer. C'est dommage, parce que je sens bien qu'il est très bon, mais au fond ça ne touche pas autant que ça le pourrait. Alors je ne le connais pas très bien et à ce que j'ai compris il y a des périodes très marquées dans sa filmographie et depuis les années de 2000 il fait un cinéma beaucoup plus simple. Cette forme d'intimisme aurait pu être chouette, avec ces comédie douce-amères typiquement italiennes, mais je ne sais pas, c'est pas que ce n'est pas bon, c'est très bien mais je n'arrive pas vraiment à rentrer dedans, ce qui est étrange c'est que ce n'est pas sans m'émouvoir, genre cette fin est magnifique et il y a plein de scènes sublimes dans le film comme la référence aux Ailes du désir, quand le type de l'électricité vient lui demander une facture, lorsque la maison est inondée, enfin bref, j'en passe tout ça c'est de l'ordre du sublime, mais au fond sans que je sache l'expliqué ça ne marche pas vraiment avec moi. Je suis peut-être tout simplement loin de la sensibilité de ce mec mais j'ai quand même envie de voir le reste de sa filmographie, je dirais que pour ce film le seul vrai gros bémol est que (et là-dessus ça m'a fait pensé à Blue Jasmine) le personnage est pas vraiment attachant, tout comme celui de Turturro sensé alléger l'atmosphère mais que je trouve plus insupportable que drôle à part dans quelques scènes, sinon le discours sur l'oppression des travailleurs est assez léger et je ne sais pas vraiment ce que Miretti en pense puisqu'il critique le déjà-vu à ce propos, mais à bien des égards le film est ambigüe et le discours paradoxal. Bref, un très bon film que je recommande tout de même, malgré le fait que je n'ai pas été transporté comme je l'aurais désiré.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    137 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2016
    Margherita est réalisatrice. Elle possède cette passion, qui lui coule dans les veines tel du sang, qui l’immerge dans l’eau jusqu’à l’étouffement, et qui l’obsède. Durant toute la période de temps que dure « Mia Madre », elle ne se sent pas à l’aise. Une mère en mauvais état de santé, une fille possédant elle-même des difficultés personnelles et qui franchira très bientôt la porte de la majorité, malgré qu’elle se cherche encore et qu’elle ne se soit pas trouvée, comme toutes celles de son âge. Ce nouveau film de Nanni Moretti pue le vécu. Il suffit de voir ces scènes durant lesquelles on aperçoit cette Margherita Buy démangée par ses questionnements et avalée toute crue par des crises intérieures précoces. Il est ainsi question de beaucoup de sujets dans cette oeuvre qui lance un appel à beaucoup de diverses émotions. Elle ne se veut aucunement pas larmoyante, ni trop directe : l’oeuvre nous laisse le temps de penser et de réfléchir, d’observer ces âmes qui sont, au final, perdues, même si ce n’est pas à un degré semblable, qu’il reste des différences, des nuances et surtout un point de conflit jamais révolu entre des personnalités fortes. Mais celles-ci ne plongent jamais dans la caricature grotesque ou dans l’obscène. Une certaine retenue est gardée, enfermée sous clé par un scénario dont on apercevra les limites à la fin, mais qui reste intelligent dans son domaine dans la plus grande totalité du film. C’est qu’on commence à manquer un peu d’air à respirer vers le milieu du film en lui-même, mais arrive alors la petite tornade d’énergie et de sensibilité jouée par un John Turturro toujours aussi génial, en forme, mais qui n’est pas là juste pour ça. Plusieurs facettes complètent son personnage. Et c’est comme ça pour tous les personnages, ce qui leur donne une allure droite et non pas courbée, des traits singuliers et animés, surtout pas figés. « Mia Madre » fait bouillir les sentiments d’un spectateur à la carapace déjà fracassée par les interprétations très justes et par une mise en scène bien modelée sur ce que représente l’oeuvre : la vie, avec ses hauts et ses bas, ses moments doux soudainement trahis par la dureté d’une nouvelle et sa continuité sans final, et surtout sans très peu de pauses. C’est ce qu’on pourrait reprocher au film en lui-même, de ne pas savoir imposer de pauses, de rester tellement près d’un réalisme exacerbé que celui-ci et le cinéma n’en feraient plus qu’un, comme mélangés dans une belle osmose, ordonné et svelte. Pas mal de scènes sont à retenir, des passages émouvants, diablement bien menés pour nous faire couler au moins une larme. Comme cette Margherita Buy restant sur le plateau alors que l’ordre de filmer a déjà été donné, qui murmure son espoir de revoir sa mère sur pied à un John Turturro épris, lui aussi, par cette sensibilité. Comment ne pas l’être, en même temps. De ces passages découlent une vérité criante et désarmante, prolongement de l’émotion et de tout le sentimentalisme que savent faire part les équipes techniques qui ont mis à jour ce projet, et ce jusqu’à la fin. Comment ne pas écrire un mot spécial à une Giulia Lazzarini belle dans sa vieillesse, magnifique dans sa bonne adresse et dans sa noblesse? Comment ne pas ovationner tout ce casting après ce qu’il nous a fait vivre, après ce qu’il nous a fait ressentir? « Mia Madre » n’est peut-être le meilleur film que l’année 2015 a pu nous offrir, il y manque une certaine substance et un quelconque engagement pour que ce soit un « plus grand » film encore. Mais on est déjà à un bon niveau. Impossible de ne pas dire le contraire.
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    105 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juillet 2015
    Film d'auteur par excellence de l'acteur-réalisateur Nanni Moretti. Agréable mais commun par son scénario sur l'accompagnement de fin de vie. Intéressant par son approche backstage du cinéma.
    Blog Be French
    Blog Be French

    42 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2015
    14 ans après sa Palme d'Or pour La Chambre du Fils, Nanni Moretti était un des réalisateurs les plus attendus sur la Croisette. Dans ce film ultra-personnel lié au décès récent de sa mère, le cinéaste italien choisit de donner le rôle principal à une femme, apportant ainsi la douceur et la justesse nécessaire pour ne pas tomber dans l'exutoire. Margherita Buy est d'ailleurs très juste et sa sensibilité aurait mérité d'être récompensée par un petit prix d'interprétation lors de ce 68ème palmarès ! L'autre point fort de ce film réside dans l'interprétation de John Turturro qui jongle entre le drame et le rire de manière assez remarquable. Toujours classe et bien dirigé, l'acteur américain revient sur le devant de la scène en s'amusant des difficultés rencontrées lorsqu'un acteur américain joue dans un film étranger… Mais au-delà de l'hommage dédié à sa mère, le plus intéressant dans Mia Madre réside dans la déclaration d'amour que fait Moretti au cinéma. Plein d'auto-dérision, le film offre une vision du cinéma réfléchie, fraîche et poétique comme l'ont su faire certains autres cinéastes italiens par le passé.
    Toutefois si Moretti filme avec beaucoup de charme, Mia Madre ne transcende pas son sujet pour autant ! La réalisation minimaliste, qui apporte une certaine grâce au film, tend parfois vers le trop simple pour faire de ce long-métrage quelque chose de marquant. Le cinéaste tombe aussi un petit peu dans la facilité en clôturant son film par un trop plein d'émotions.

    Même si Mia Madre ne changera pas l'histoire du cinéma, Nanni Moretti signe ici un beau film, drôle et émouvant, qui aurait mérité de repartir de Cannes avec bien plus que le Prix du Jury Oecuménique.

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 mai 2015
    Les attentes, forcément, modifient le jugement. N’aurait-on pas été plus satisfait, si "Mia madre" était œuvre d’un réalisateur inconnu ? On fait ici face à un petit Nanni Moretti, mais à un bon film.

    Sa réussite : exprimer cette lourdeur, cette torpeur qui survient, lorsqu’on voit partir l’un de ses parents et que l’on se sent vieillir. L’image demeure sombre. Juste dans son propos.

    Mais, devant la caméra, Margherita manque de créativité et il en est de même pour Nanni. À travers elle, il l'avoue : « Je veux retourner à la réalité », perdant foi en le cinéma.

    Tant pis. Un Moretti demeure toujours plaisant. On espère juste que cela ne sonne pas la fin d’une époque.
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