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    Mia Madre
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    pierre72
    pierre72

    142 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 décembre 2015
    J'ai un problème avec Nanni Moretti. Jusqu'à présent aucun de ses films ne m'a réellement emballé...non, même pas "la chambre du fils". Son cinéma me parle peu, pour ne pas dire du tout. Je le trouve planplan , avec des idées, des thématiques intéressantes certes, mais rien qui ne m'attendrisse, me fasse sourire ou que j'entre en empathie avec sa vision du monde. Beaucoup y trouvent de jolis plans, de grandes envolées, des cheminements intelligents...moi, je ne vois rien, ne ressens rien ou presque, sauf une esthétique proche du téléfilm.
    Cette semaine, l'accueil dithyrambique fait par les critiques à "Mia madre" m'a convaincu de prendre deux cafés ( non, je ne vais pas au-delà au niveau drogue), d'acheter mon billet avec la ferme intention de me laisser aller... Même si le film, rentré bredouille de Cannes où pourtant, tout ce que l'on a vu jusqu'à présent démontre que prendre place dans le palmarès ne devait guère être difficile, je pensais que cette fois-ci j'allais pouvoir m'esbaudir devant la dernière oeuvre d'un des grands maîtres actuels du cinéma italien.
    Ca débute très sobrement par un court générique sur fond noir, accompagné de quelques notes de piano graves. Le ton est donné. On ne va pas se marrer. Le film nous embarque à la suite de Margherita, femme mûre italienne à la mine pensive, puis triste, puis perdue, puis franchement au bord de se foutre en l'air. Il faut dire que la pauvre cumule les ennuis : elle largue son amant, sa mère est hospitalisée puis mourante, sa fille ado fait sa crise ...enfin...petite la crise puisqu'elle se résume au fait qu'elle ne veut pas apprendre son latin. Pour moi pas trop grave, mais en Italie sans doute très important surtout que c'était la matière qu'enseignait avec brio la mamy grabataire. Pour couronner le tout, elle a un frère passablement irritant car parfait d'attention, de commisération, de gentillesse. Cette perfection lui donne l'impression d'être aussi intéressante qu'une courgette abandonnée au fond de la remorque d'un 36 tonnes.
    Le pathos est là, merveilleusement porté par Margherita Buy, absolument parfaite de bout en bout. On peut vraiment noter sa performance surtout au milieu d'un scénario qui prend le spectateur en otage, essayant de le faire larmoyer autour du thème de la perte d'une mère ( et en extrapolant de la culture classique). Le film navigue dans les zones troubles des bons sentiments, hésitant à s'emparer de la réalité en proposant des scènes rêvées, quelques flash-backs poussifs, parfois des scènes tout en pudeur ( l'annonce de la mort) mais souvent avec de la guimauve suintant au bord du cadre. Tout le monde est formidable ou au fond gentil. La dépressive est en fait une brave fille qui s'interroge trop, la mère une femme formidable, une prof adorée, une mamy drôle et copine. Voilà au moins une famille italienne hors des clichés habituels, pas gueularde pour deux sous.
    Xavier B.
    Xavier B.

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 décembre 2015
    Je ne comprends pas l'enthousiasme généralisé. C est long et sans grand interêt. Je vais lire les critiques positives pour essayer de comprendre ce qui m'a échappé, mais ...
    ElDjedj
    ElDjedj

    17 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 décembre 2015
    Une photo inexistante, un montage digne d'un film de mariage, des jeux d'acteurs très variable, un scenario nombriliste, convenu et soporifique.
    Non vraiment, je ne vois pas ce qui a pu susciter tant d’engouement.
    Domnique T
    Domnique T

    68 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 janvier 2016
    Comme un puzzle dont les pièces ne s’ajustent pas … Toutes les pièces correspondent aux marottes habituelles de Nani Moretti ; la satire sociale dépeinte à travers les difficultés d’une réalisatrice de cinéma qui tourne un film « engagé » non sans difficultés ; l’introspection familiale incarnée par le frère de cette réalisatrice et interprété par Moretti lui-même et pour se conformer à la tradition de comédia del arte , une partie comique incarnée par un acteur ingérable, rôle principal du film tourné par la réalisatrice. Ce triptyque fonctionne ou plutôt dysfonctionne à cause de la fin de vie de la mère de la réalisatrice. Voilà l’idée du film de Nani Moretti … Peut-être était-ce une bonne idée mais rien ne fonctionne. La satire sociale ressemble plus à une pastille décorative et n’est jamais fouillée. L’introspection familiale est sans doute la partie qui aurait pu être la plus pertinente. Mais on s’aperçoit très vire que Moretti s’est adjugé un rôle sur mesure parangon de modération et de sagesse et ENORME écueil, jamais la personnalité de la maman mourante n’est abordée. Reste la partie comique laissée totalement aux mains délirantes d’un John Turturo qui peine a donner de l’épaisseur à son personnage tellement il semble abandonné ! Voilà, aucune pièce ne semble en cohérence avec les autres. Une impression d’inutilité totale suinte de ce film ennuyeux à mourir qui n’a même pas la force d’être révoltant.
    vidalger
    vidalger

    326 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2015
    On approche du chef d'œuvre ! Les amoureux du cinéma trouveront un vrai bonheur dans un film qui évoque toutes les grandes émotions de la vie, en restant à la fois drôle et poignant, et nous projetant dans une étonnante mise en abyme du tournage d'un film à Rome. Les acteurs sont tous exceptionnels. Le drolatique acteur américain interprété par Turturro, dans le style comedia del arte, permet de dissiper la tension qui nous accompagne tout au long de ce film. Qui a montré avec autant de vérité les doutes d'une mère sur l'éducation qu'elle donne à sa fille, d'une amante sur ses relations avec les hommes de sa vie, d'une fille sur son amour filial ? Tout est dit comme en passant, par un regard ou un geste manqué. Du grand art.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2015
    La douceur de la mise en scène de Moretti opère comme un baume, en écho avec une réflexion sans fard sur son métier de réalisateur. On regrette de voir John Turturro dans ce rôle grotesque d’acteur über narcissique qui, s’il tend vers la farce, rate son effet. En dépit de quelques longueurs, quelques tics, Nanni Moretti signe un film amoureux du cinéma et offre une vision poignante de la famille et de ses affres.

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    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2015
    Il est assez troublant de se dire que ce que Nanni Moretti choisit aujourd'hui de montrer à l'écran, c'est ce que lui-même a vécu à l'époque où il tournait « Habemus Papam », la maladie et la mort de sa mère. Mais il est vrai que le réalisateur italien en est coutumier : nombre de ses films se sont fondés sur son vécu. Faut-il appeler ça de l'autofiction, comme on le fait volontiers ? Peut-être mais en se hâtant de préciser que, chez Nanni Moretti, autofiction n'équivaut jamais à nombrilisme. Contrairement à d'autres réalisateurs qui s'empêtrent dans leur ego et dont les films ne parviennent jamais à échapper ni à la médiocrité ni à la vanité de l'autosuffisance dont on n'a rien à faire (un exemple des plus irritants nous a été donné cette année avec « Mon Roi » de Maïwenn), Nanni Moretti, lui, tout en puisant son inspiration dans sa propre histoire, prend toujours soin de nous la présenter de manière à ce qu'elle nous touche, à ce qu'elle rejoigne l'expérience commune, universelle. Ce n'est pas parce que ses films sont écrits à la première personne du singulier que nous sommes étrangers à l'oeuvre, en dehors, comme si nous n'étions que les simples spectateurs d'un récit qui jamais ne serait en mesure de nous interpeller.
    Qui n'a jamais vécu ou ne vivra jamais l'expérience de la maladie et de la perte d'un proche ? Dans « Mia Madre », l'on saisit rapidement que l'alter ego du réalisateur, ce n'est pas le personnage de fils sage et ordonné qu'il interprète lui-même à l'écran, mais celui de Margherita (Margherita Buy), sa sœur dans le film, une cinéaste en plein tournage d'un film dont on sait aussitôt qu'il traite d'un sujet social, des luttes des ouvriers dans une usine. Un tournage qui va de complication et complication lorsqu'apparaît Barry (John Turturro), l'acteur vedette du film dans le film, incapable de jouer correctement, d'apprendre ses textes, de prononcer l'italien comme il faut.
    Cette contrepartie comique est la bienvenue dans un film qui s'oriente également vers l'accompagnement d'une mère malade et hospitalisée et dont on sait rapidement qu'elle ne s'en sortira pas. Pour Margherita, prise entre ses devoirs de cinéaste, de fille d'une mère (Ada) en fin de vie et de mère d'une adolescente (Livia) ayant grand besoin d'être encouragée et aidée pour ses études (en particulier de latin ! - d'autant plus que la grand-mère mourante est elle-même une professeure de latin à la retraite), la vie se complique grandement.
    spoiler: L'une des recommandations que Margherita fait volontiers à ses acteurs, c'est de « jouer à côté de leur rôle », autrement dit de ne pas se contenter d'incarner un personnage mais de garder une place pour eux-mêmes, pour leur propre personne.
    Il ne faut pas s'oublier soi-même quand on joue un personnage. Cette recommandation, que Margherita a bien de la peine à expliquer à ses acteurs, ne s'applique-t-elle pas d'abord à elle-même sans qu'elle s'en doute ? N'est-ce pas elle qui est toujours comme « à côté », jamais tout à fait là où il faut et, de ce fait, toujours peu ou prou dépassée par les évènements. spoiler: Si elle a bien du mal à maîtriser le film qu'elle réalise, elle a autant de mal à affirmer sa présence aux côtés de son frère si ordonné quand il s'agit d'être présente au chevet d'une mère malade (le film annonce dès le début la couleur en voyant se substituer les pâtes apportées par le fils à sa mère au lieu des plats achetés par Margherita) et elle est bien en difficulté aussi quand il s'agit d'accorder du temps et de l'attention à sa fille de treize ans. C'est Ada, la grand-mère, qui révèle à Margherita que Livia vient de souffrir d'une rupture avec un garçon. La mère n'en avait rien deviné. C'est Ada également qui affirme qu'avec la vieillesse, contrairement à ce qu'on pourrait supposer, elle se sent plus lucide et plus intelligente que par le passé !

    Ce sont ces trois femmes (grand-mère, mère et petite-fille) qui sont au cœur du film de Nanni Moretti. Toutes trois nous touchent, nous bouleversent. Nanni Moretti s'autorise toutes les audaces pour nous faire percevoir ce qui habite le cœur de ces femmes, assurance, peine, joie ou désarroi. L'onirisme même est le bienvenu pour l'une ou l'autre scène. spoiler: Ou ce plan symptomatique qui voit s'éveiller Margherita pour constater que son appartement est inondé et qu'il faut se battre désespérément pour en réparer les dégâts.
    C'est peut-être cela précisément qu'a voulu montrer Moretti : une vie submergée, les luttes incessantes qu'il faut mener pour ne pas se noyer. Le réalisateur italien l'a fait avec tout son talent et toute sa sensibilité : il nous touche droit au cœur ! 8/10
    Stéphane C
    Stéphane C

    63 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 décembre 2015
    Un film intimiste alternant légèreté et gravité, qui nous renvoie à nos propres angoisses : qu'il s'agisse d'une lutte sociale ou terminale, des rapports nous unissant aux autres (...); et qui a réussi à me faire passer du rire aux (chaudes) larmes ...
    Corbett
    Corbett

    34 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2015
    Le plus beau film de Nanni Moretti avec Journal intime. Je suis passé des larmes aux rires pendant tout le film. Un film profond, bouleversant, d'une immense délicatesse et très très drôle. On n'avait pas vu Turtuto comme ça depuis son mythique rôle de Jesus dans The big Lebowsky.
    Et immense Margherita Buy qu'on avait déjà adoré dans Habemus Papam.
    Marcel D
    Marcel D

    108 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2015
    C'est d'une finesse al dente ! J'ai envie de faire le parallèle avec l'Hermine car ces deux films font le lien entre la partie travail et la partie personnelle, avec un gros problème à gérer ( spoiler: la mort de la madre et la galère amoureuse
    ). Mais même si j'ai beaucoup aimé l'Hermine, force est de constater qu'ici, c'est encore plus recherché et léché, sans que la mise en scène ne prenne le pas sur le film et sur l'émotion. Le seul défaut du film, c'est de ne pas être diffusé à sa juste valeur...
    PaulGe G
    PaulGe G

    112 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2016
    encore un film que Cannes a oublié dommage, c'est admirablement bien, fait plein de pudeur . Comment une jeune réalisatrice a du mal a faire son film toujours angoissée par la maladie de sa mère . sublime comédienne et un John Turturo grandiose poignant . jamais mélo, le néoréalisme italien dans toute sa splendeur un bijou bravo Nani Moretti 'en veux encore et encore
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2015
    Quand je pense que ce film qui possède des tonnes de qualité, de l’écriture du scénario à la direction d’acteurs formidables, est reparti sans la moindre distinction du festival de Cannes, c’est gâché le talent. Moretti fait plus qu’un film dans le film, même s’il se pose bien des questions sur son cinéma (la première séquence sur le thème du plan rapproché est remarquable) tout en relativisant son utilité, sinon son savoir-faire. C’est dans les moments où Margherita tourne son film (la seconde fiction donc) que le film de Moretti atteint toute sa puissance, sa vérité, celle que clame et réclame John Turturro aux prises avec un personnage qui ne semble pas lui convenir. De l’écriture à la mise en scène Nanni Moretti révèle une fois encore une sensibilité extrême qui porte le cinéma bien au-delà des conventions et du faire-valoir cinématographique. Encore un grand film après Spielberg et en attendant dans les semaines à venir « L’étreinte du serpent » et « A peine j’ouvre les yeux » qui devraient j’espère casser la baraque.
    Pour en savoir plus
    Raphaël O
    Raphaël O

    150 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2016
    Nanni Moretti traite d'une part des difficultés de tournage d'un film et de l'autre de la perte de sa propre "madre" dans une oeuvre sincère, sobre, touchante et très bien interprétée. Un très beau film.
    Serge V
    Serge V

    84 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2015
    un beau film superbement interprété mais qui traite avec trop d'insistance la fin de vie de la mère ,émouvant mais qui plombe un peu le film et est en décalage gênant avec la prestation caricaturale de turturro censée faire rire, moretti aurait pu éviter ces séquences répétitives de visions oniriques montrant la mère en dehors de l'hôpital , malgré tout j'avoue que ce film m' a ému et je terminerai par un hommage à margherita buy ,la fille et giulia lazzarini, la mère qui sont formidables.
    Arnaud75016
    Arnaud75016

    7 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 janvier 2016
    Mia madré est au mieux plat, au pire ennuyeux. Rien de grandiose, que du quotidien même si la dernière scène est touchante. La qualité du jeu des acteurs ne sauve rien. Bref à oublier !
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