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videoman29
243 abonnés
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4,5
Publiée le 26 août 2020
Tout le monde connaît ou a (au moins) entendu parler du duo comique formé par Stan Laurel et Oliver Hardy. En effet, leurs films ont largement envahi les écrans de cinéma dans les années 1940-1950 aux côtés d'autres grands clowns du 7ème Art comme Buster Keaton ou Charlie Chaplin. Une série animée leur a même été consacrée beaucoup plus tard et je me rappelle très bien l'avoir regardé, tout petit. C'est donc avec un plaisir non dissimulé que j'ai découvert « Stan et Ollie », ce joli biopic qui rend un vibrant hommage à l’œuvre de ces deux personnages particulièrement attachants. La reconstitution est d'ailleurs parfaite et on entre immédiatement dans le vif du sujet en découvrant l'envers du décor et des vieux studios du début du 20ème siècle. La magie prend alors le dessus et on se prend immédiatement d'affection pour eux, pour leur humour touchant et leur parcours semé d’embûches. Il faut dire que la qualité de l'interprétation est irréprochable, les deux acteurs interprétant leurs glorieux aînés avec beaucoup de tendresse et une réelle implication. Le résultat est absolument bluffant et il faut découvrir ce film de toute urgence, tant il a le pouvoir de rendre heureux.
Biopic sur la fin de carriere émouvante de Laurel et Hardy. Belle reconstitution d'époque, jeu subtile des acteurs qui malgré la tâche assez délicate savent être assez justes sans en faire des caisses. Par contre le scénario et la mise en scène sont d'une platitude assez effarante qui en fait un film trop fade pour faire une œuvre majeure. Dommage Il y avait du potentiel...
Une histoire très touchante de ces deux monstres du cinéma, sur leur fin de carrière où leur vraie amitié est apparue à eux ou comment après tant de succès, ils ont fait face à la fin de leur succès sans pour autant perdre la magie de leur duo comique.
Ce film est présenté comme un biotique mais en réalité il ne s’agit que des dernière années de deux clowns tristes proches de la déchéance dont la carrière s’est essoufflée car gérée de manière plus que désastreuse. Stan Laurel, le cerveau de l’équipe s’évertue à décrocher des contrats alors que Oliver Hardy, lui, dépense l’argent pas encore gagné aux jeux. Les jeunes ne les connaissent pas, et les vieux les ont oubliés. C’est donc la quête de ce contrat, et une fin bien triste que nous montre ce film. Les problèmes personnels de nos deux héros sont mis en avant. Le film aurait peut être gagné en profondeur s’il nous avait permis de mieux connaitre les personnes privés, leurs épouses minaudent auprès d’eux et l’accent russe de la voix française de Nina Arianda est horripilante. ida Laurel était certes d’origine russe mais les russes parlant français n’ont pas un accent aussi agaçant
Un film qui s'adresse aux cinquantenaires et plus, qui ont grandi avec à la télé les films de Charlot et Laurel et Hardy. Ce comique n'existe plus, devenu désuet. Le voir fait remonter à la surface les souvenirs d'enfance et de franche rigolade. Alors le film est excellemment joué, mais trop triste. Je préfère Laurel et Hardy de mes souvenirs.
Stan & Ollie présente le délicat crépuscule d’un couple comique qui, avant la retraite, se livre à un dernier tour de piste qui s’apparente davantage à leur spectacle-somme : on règle des comptes, on se boude on s’excuse, on réactualise sans cesse une relation jusqu’alors assez méconnue et que deux acteurs éblouissants incarnent à merveille. Car s’il fallait trouver une raison au visionnage du film, ce serait à coup sûr la performance bouleversante de John C. Reilly et de Steve Coogan : non qu’ils disparaissent derrière le rôle tenu ; leur humanité leur permet de s’émanciper de la simple représentation pour gagner une autonomie que l’on n’espérait guère. L’alchimie est telle que le finale sur les planches nous émeut au plus profond de notre être, et l’envie nous prend de replonger dans l’œuvre de ce duo burlesque. Il y a toutefois un paradoxe malheureux qui infirme Stan & Ollie : prétendre réactualiser un mythe comique tout en échouant à faire rire. Les salles où nos deux acolytes se produisent rient aux éclats, certes, mais la mise en scène ne parvient jamais à intégrer le spectateur dans cette même salle : placé dans une position d’entre-deux, ni vraiment spectateur ni totalement témoin de leur intimité, ce dernier s’amuse mais ne revit qu’à de trop rares occasions l’énergie comique de Laurel & Hardy. Demeure une œuvre intéressante, joliment mélancolique, et qui s’appuie sur deux acteurs d’exception.
De très bons acteurs, une très atmosphère de l époque se dégage du film, on y apprends quelques petit travers des deux compères...mais la période choisie n apporte pas un énorme intérêt au film .
Dans les années trente, Laurel & Hardy atteignirent l'apogée de leur gloire, éclipsant Charlie Chaplin et Harold Lloyd. Mais, après la guerre, le duo vieillissant n'est plus que l'ombre de lui-même. En 1953, il entreprend une tournée en Grande-Bretagne en attendant de trouver le financement pour un dernier film.
Un nouveau biopic ? Hélas oui dira-t-on. Le filon semble inépuisable. Et il n'est pas une seule célébrité du vingtième siècle qui tôt ou tard ne se verra consacrer son biopic hollywoodien de Winston Churcill à Freddy Mercury, de la reine d'Angleterre à Steve Jobs, de Colette à Pablo Escobar.
"Stan & Ollie" ne déroge pas à la règle, mais choisit un angle d'attaque inhabituel. Il aurait pu se concentrer sur la rencontre des deux humoristes, leur succès grandissant, la gloire et l'inexorable déclin. Il choisit de se focaliser sur la fin de leurs vies. C'est l'heure des bilans et des regrets : le succès n'est plus là, les rancœurs se sont accumulées, la santé est déclinante.
"Stan & Ollie" accumule tous les défauts du biopic hollywoodien : mise en scène sans relief, décors et costumes fleurant la naphtaline, acteurs exagérément grimés pour forcer la ressemblance avec les personnages qu'ils sont censés interpréter. Si bien qu'au bout d'une demie-heure, plusieurs spectateurs exaspérés quittent bruyamment la salle.
Pour autant, "Stan & Ollie" ne mérite pas tant d'opprobre. Il creuse une veine originale : celle de la bromance cafardeuse. "Stan & Ollie" n'est pas un film comique même s'il est l'occasion de revoir quelques uns des sketches à la drôlerie poétique presque surréaliste des deux humoristes. C'est plutôt un film triste sur l'amitié indéfectible de deux hommes au crépuscule de leur vie.
La magie opère toujours dans ce biopic sur l'un des plus grands duo comiques du cinéma: Laurel et Hardy. On apprend un peu plus sur la vie personnelle de Stan Laurel et Oliver Hardy et leurs derniers projets ensemble.
Il fallait bien qu'ils aient droit à leur film un jour. Le duo comique (sans doute) le plus connu de l'histoire du cinéma renait sous la direction de Jon S.Baird. Voyant le nom de ce réalisateur, je m'attendais à mieux. C'est lui qui nous avait offert le détonant et décalé Ordure ! il y a quelques années. Les choses ont changé, il est bien rentré dans le rang. Rien ne dépasse du cadre pour évoquer les derniers moments de collaboration du duo. Aussi classique qu'attendu, cela se laisse regarder sans problème mais ne restera pas dans les mémoires. La mise en scène est mollassonne, le scénario donc prévisible. Reste une belle direction artistique et deux beaux acteurs. Ils sont confondants de vérité (merci les maquillages), faisant ainsi qu'on s'attache aux personnages et qu'une certaine émotion nous assaille (surtout vers la fin bien sûr). L'ensemble manque tout de même de profondeur, que ce soit sur le métier d'acteur et la célébrité, ou la relation entre les deux compères (qui apparemment ne s'appréciaient pas plus que ça avant cette dernière tournée). Au final, assez anecdotique.
Ne connaissant pas les films de Laurel et Hardy, j'ai cru que ce film m'aiderait dans ma volonté de les découvrir. Mais les gags et l'humour de l'époque sont très cheap ! Et l'histoire des deux hommes est, somme toute, peu intéressante aujourd'hui ! Ils ont beau avoir tourné de nombreux film, aucun ne me vient à l'oreille alors que ceux de Charlie Chaplin résonnent encore aujourd'hui. La prestation ne semble pas mauvaise et nous avons quelques images d'archives bien tardives ! On ne ressent pas beaucoup la notoriété des deux hommes ni une amitié flagrante ! Plutôt décevant, pour moi.
"Stan & Ollie" dévoile les hommes derrière les vedettes, les fissures derrière la complicité, la réalité derrière la fiction. Suite à un plan séquence épique qui nous plonge dans l'âge d'or du cinéma hollywoodien, la prestation de John C. Reilly et Steve Coogan nous percute et remet au gout du jour toute la bonhommie touchante de ce duo mythique. Ce qui fait qu'on se s'ennuie pas et qu'on goute à l'humour, tantôt potache, tantôt subtil, de ce film anglais sans prétentions. C'est parfois pas très fin mais ça fait souvent sourire. A ce duo talentueux s'ajoute celui de leurs compagnes, Shirley Henderson et Nina Arianda, au caractère bien trempé et aux joutes verbales animées. Les scènes intimistes entre les deux hommes deviennent naturellement touchantes car exclusives, entre le buddy movie et une bromance pudique mais profondément sincère. Il y a aussi un regard porté sur la célébrité, l'amitié, la dualité, la fin de carrière et ce qui reste d'une vie passée sous les projecteurs. En cela, l'histoire devient mélancolique. Mais l'accent est davantage porté sur la tendresse et la nostalgie de ce tandem comique plutôt que sur le déchirement larmoyant de leurs adieux respectifs. Honnêtement, pour moi, ce sont les acteurs, au service de leurs exigences et par respect pour ces maitres du rire, qui font tout le film. Voilà typiquement le genre de film auquel on a pas grand chose à reprocher mais qui, néanmoins, reste anecdotique, au point qu'on ne s'en souvienne plus le mois suivant. Pourtant, le duo comique fonctionne et promet de beaux sketchs ainsi que des virages émotionnels inattendus. Mais, dans cette virée théâtrale à travers l'Angleterre, alors que Laurel et Hardy sont vieillissants et plus vraiment à la mode, rien n'est marquant ni bouleversant. La biopic, bien qu'agréable à regarder, devient très vite anodine et semble manquer d'étincelles pour nous faire vibrer... Peut-être est-ce la faute d'une mise en scène trop académique ou d'une histoire trop factuelle. J'ai envie de dire : quel coup manqué pour faire un carton plein !
Assez décevant . Film triste , monotone , sans rythme. On s’ennuie assez vite . Le film se concentre sur la fin du duo.... et ce n'est pas ce qu'il y a de plus interessant .
Quoi de plus décevant que d'être déçu dans un exercice de nostalgie ? C'est ce qui m'est arrivé en allant voir "Stan & Ollie", film consacré au crépuscule de la carrière de ce grand duo comique : alors que, financièrement, les choses ne vont pas très bien pour eux (Non contents d'avoir signé à leurs débuts un contrat très désavantageux avec le producteur Hal Roach, Laurel, marié 5 fois, voyait une grande partie de ses revenus partir en pensions alimentaires, et Hardy perdait beaucoup d'argent en jouant aux courses) effectuent une tournée en Angleterre, destinée à préparer le public à un film qu'ils espèrent pouvoir tourner. On reste perplexe devant ce que Jon S. Baird a fait de cette histoire. En fait, il n'a pas su choisir entre son désir de montrer (parfois à deux reprises !) de nombreux exemples de gags représentatifs de ce que pouvait proposer le duo, que ce soit sur scène ou à l'écran, et un film plutôt basé sur l'émotion engendrée par cette fin de carrière (et de vie !) difficile. Certes, on est bluffé par la ressemblance physique de John C. Reilly avec Oliver Hardy et le mimétisme dans les mimiques des deux acteurs avec leurs personnages, mais la réalisation est tellement molle, sans rythme, sans étincelle, qu'on en arrive à s'ennuyer alors qu'on s'attendait à rire et à être ému.