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Il est de retour et compte bien reprendre le pouvoir. Débarquant tout droit en 2014, et l'on ne saura jamais le pourquoi et le comment, Adolf Hitler revient en Allemagne. Alors que ce film démarre et prend la route de la comédie potache mélangeant les codes de la réalisation d'un film et ceux du documentaire, petit à petit on tourne vers un film qui devient moins drôle et bien plus sombre avec un réel message sur la situation politique actuelle dans les pays d'Europe. Un film à voir pour son côté comique et son côté sombre et réaliste, avec une incroyable interprétation d'Oliver Masucci. Le problème de ce film, c'est le doublage français qui est horrible de chez horrible.
Énorme ! Un film qui mérite d'être vu. J'ai mis un peu de temps à rentrer dedans, mais c'est tellement bien fait que ça en devient inévitable. Pour les fans d'humour noir, foncez !
Un film original sur Hitler qui débarque en 2014 (même si on sait pas comment, c'est un peu dommage d'ailleurs) et tente de conquérir le pouvoir en allant vers les gens et en passant dans tout plein d'émission tv, au début le film tire plus sur la comédie mais au fur et à mesure ça devient plus sombre... par moment, on croirait que c'est un docu-fiction et pas un film, des gens sont mêmes floutés... bref, un film à voir ! 3,5/5
Cela faisait très très très longtemps que je n'avais pas vu un tel chef-d'oeuvre. Et je pèse mes mots lorsque je parle de chef-d'oeuvre. Arriver à réaliser un film avec, comme "vedette", Adolph HITLER, sans qu'il ne soit ridicule ou profondément caricatural relève de la plus grande subtilité. Rendre HITLER sympathique est extrêmement délicat, voire insultant. Pourtant, pour arriver là où il est arrivé, il ne pouvait pas être juste un monstre : il fallait qu'il soit un homme. Mais le plus extraordinaire dans ce film c'est que, effectivement, le malaise s'installe progressivement et la peur fait place aux rires et aux sourires. Ce n'est pas seulement le vrai visage de HITLER qui apparaît, c'est également celui d'une société - et pas l'Allemagne seule, mais au moins l'Europe - qui parle de ses problèmes et de son raz-le-bol. Et c'est là qu'on constate que l'extrême droite se nourrit de ces reproches et de ces revendications pour, ensuite, imposer ses idées et sa seule et unique vision du monde. HITLER est montré tel qu'il était : loin d'être idiot, ayant un pouvoir de fascination exceptionnel, mais utilisant ses qualités à dessin de faire plier le monde à sa volonté destructrice.
Bref, un film fantastique, d'une part pour le jeu de ses acteurs, mais aussi et surtout pour comprendre, comprendre et comprendre encore.
Bref, un film fantastique, d'une part pour le jeu de ses acteurs, mais aussi et surtout pour comprendre, comprendre et comprendre encore.
Avant Jojo Rabbit on avait Il est de retour qui est une comédie noire incroyable. Très rigolo du début à la fin et extrêmement provocateur avec ces quiproquos et ces références alambiquées omniprésentes. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5
Raphaël O
Tirée du roman éponyme de Timur Vermes, cette satyre Allemande rappelant parfois le docu-fiction se moque à la fois de son propre pays et de son propre passé, tout en apportant une réflexion sociale très constructive. Quant à Oliver Masucci, sa prestation dans le rôle d'Adolf Hitler est parfaite. Un film osé, parfois limite, mais un bon divertissement dans l'ensemble, hilarant au début puis plus sombre ensuite, qui permet de réfléchir sur les actes du passé à ne pas commettre de nouveau.
Pas facile de juger un tel film, il faut bien l'avouer. A la base, il y a "est ce qu'Hitler, s'il revenait parmi nous, serait bien accueilli?" Mais ici, il est en premier lieu perçu comme un comique, car personne ne croit en la résurrection. De plus, ses idées sont lissées, un peu vagues, sans aucune précision quant à la manière de les appliquer, tout cela pour plaire aux plus grand nombre, mais elles restent des idées populistes. Mais qui peut croire qu'un comique peut mettre en œuvre ces idées? Personne! Donc, bien sûr, l'accueil est bon. On ne se méfie pas d'un tel bonhomme. Mais surtout, et ce n'est pas assez mis en valeur dans ce film, on ne sait pas les conséquences des idées de cet homme sur nos vies et celles de concitoyens, et voisins. Et c'est peut être cela que le film veut montrer, les idées, même si elles sont partagées par la plupart, peuvent avoir des conséquences horribles, terribles et surtout inhumaines.
A voir par tous pour partager une telle interrogation et message, et tenter que cela ne se renouvelle pas!
A voir par tous pour partager une telle interrogation et message, et tenter que cela ne se renouvelle pas!
Plus un film à réflexion qu'un film comique. Même si le postulat de départ est peu crédible (je doute qu'un sosie d'Hitler soit invité en prime time à la télévision), tout est dans la symbolique, l'étude du comportement des gens dans la rue(en caméra cachée) et de la responsabilité des médias en particulier. Avec une conclusion à méditer: "je ne peux pas mourir parce que je suis une part de chacun de vous".
On se laisse prendre au jeu de cette fiction dans l'esprit des "visiteurs".
La légèreté de la forme compense la gravité du fond pour une comédie au final dramatique avec des scènes tournées en "pseudo caméra cachée" qui peuvent porter à faire rigoler ou bien à faire peur.
L'acteur qui joue Hitler, comme on peut s'en douter, dégage un certain charisme qui n'est pas pour rien dans la reussite du film.
Un seul regret : l'avoir vu en vf en non en vo...
La légèreté de la forme compense la gravité du fond pour une comédie au final dramatique avec des scènes tournées en "pseudo caméra cachée" qui peuvent porter à faire rigoler ou bien à faire peur.
L'acteur qui joue Hitler, comme on peut s'en douter, dégage un certain charisme qui n'est pas pour rien dans la reussite du film.
Un seul regret : l'avoir vu en vf en non en vo...
Seuls les Allemands pouvaient faire un tel film sur ce sujet. Remettre Hitler au goût du jour.
En termes informatiques on pourrait dire une "mise à jour", un update d'A. Hitler !
Par moments cela frise le mauvais goût; ils ont osé abordé un sujet tabou; on ne parle pas du III°Reich, non juste de son personnage principal en le faisant évoluer dans une Allemagne de 2015. Cela parait grotesque, il font de ce sinistre personnage un clown de télévision qui apparait dans tous les talk shows.
Le film donne raison au dicton: "chassez le naturel, il reviendra au galop"
Sous un couverture bien pensante, une partie de la population (pas toujours typée) aime les idées brassées par le national socialisme. Il y a des scènes qui paraissent tournées en caméra cachée ou alors certaines personnes sont floutées ou les yeux cachés et l'on voit que sans gêne certaines personnes n'éprouvent aucune dificulté à tendre le bras bien haut.
Qu'ont voulu démontrer les auteurs du film? Bien sûr ça reste une fiction mais quand même la nostalgie du passé est toujours présente et ce passé est une tache indélébile sur le pays même si on fait croire que la page est tournée. Mais si on parle de page, c'est donc qu'il y a un livre et dans un livre on peut toujours revenir en arrière et feuilleter les pages déjà lues.......à méditer
En termes informatiques on pourrait dire une "mise à jour", un update d'A. Hitler !
Par moments cela frise le mauvais goût; ils ont osé abordé un sujet tabou; on ne parle pas du III°Reich, non juste de son personnage principal en le faisant évoluer dans une Allemagne de 2015. Cela parait grotesque, il font de ce sinistre personnage un clown de télévision qui apparait dans tous les talk shows.
Le film donne raison au dicton: "chassez le naturel, il reviendra au galop"
Sous un couverture bien pensante, une partie de la population (pas toujours typée) aime les idées brassées par le national socialisme. Il y a des scènes qui paraissent tournées en caméra cachée ou alors certaines personnes sont floutées ou les yeux cachés et l'on voit que sans gêne certaines personnes n'éprouvent aucune dificulté à tendre le bras bien haut.
Qu'ont voulu démontrer les auteurs du film? Bien sûr ça reste une fiction mais quand même la nostalgie du passé est toujours présente et ce passé est une tache indélébile sur le pays même si on fait croire que la page est tournée. Mais si on parle de page, c'est donc qu'il y a un livre et dans un livre on peut toujours revenir en arrière et feuilleter les pages déjà lues.......à méditer
J'aime les films qui me font réfléchir ou rire. Il est de retour est proposé comme une comédie et on ri parfois. Le film suit une ligne sensible avec suffisamment de soin mais ce qui est le plus important pour moi la plausibilité. Même les rares endroits où le scénario devient irréel, la cohérence et le traitement de l'insertion d'Hitler dans la société actuelle sont préservés et c'est pour moi une valeur énorme en soi. Le sondage des temps actuels par l'utilisation de ce personnage historique majeur est remarquablement capable de devenir un exercice de philosophie et même d'introspection. À mon avis, un scénario extrêmement difficile devient vivant ici par ses propres mérites et le jeu des acteurs soutient assez solidement cet exercice. J'ai ri et même si aujourd'hui je ferais mieux de le classer comme une tragique-comédie. Mais pour l'amour de notre temps appelons cela une comédie. Et j'espère sincèrement du fond du cœur que dans les années à venir nous pourrons continuer à dire que c'était le cas...
Après le livre, voici le film ! il semble que ce bon vieux Führer soit devenu une superstar et nul doute qu'une série est en préparation ainsi qu'une suite bien entendu... Malgré un scénario qui aurait mérité d'être plus condensé (Il est de retour frôle les deux heures) et quelques scènes inutiles, le film est d'une grande fidélité au livre de Timur Vermes. Il a su en reprendre l'humour délicieusement absurde et la dénonciation de l'opportunisme des médias.
L'acteur choisi se débrouille très bien même si évidemment on aurait préféré Bruno Ganz dans le rôle-titre. Peut-être que le brillant Bruno ne voulait pas non plus finir catalogué comme l'avatar ultime de ce génie du mal, ce qui peut se comprendre étant donné tout le poids d'une telle incarnation.
Comme dans le livre, le film démontre à la fois l'inadéquation et l'adéquation potentielle du retour d'un tel personnage dans le monde d'aujourd'hui. La résistance serait formidable et en même temps, le terreau est propice à un retour hypothétique de la Nouvelle Chancellerie.
On peut cependant regretter que le film se laisse aller vers la fin à un alarmisme réducteur comme s'il craignait la censure et comme s'il se voulait bien démagogique en même temps. A moins que ce ne soit pour rassurer un certain public très politiquement correct !
L'acteur choisi se débrouille très bien même si évidemment on aurait préféré Bruno Ganz dans le rôle-titre. Peut-être que le brillant Bruno ne voulait pas non plus finir catalogué comme l'avatar ultime de ce génie du mal, ce qui peut se comprendre étant donné tout le poids d'une telle incarnation.
Comme dans le livre, le film démontre à la fois l'inadéquation et l'adéquation potentielle du retour d'un tel personnage dans le monde d'aujourd'hui. La résistance serait formidable et en même temps, le terreau est propice à un retour hypothétique de la Nouvelle Chancellerie.
On peut cependant regretter que le film se laisse aller vers la fin à un alarmisme réducteur comme s'il craignait la censure et comme s'il se voulait bien démagogique en même temps. A moins que ce ne soit pour rassurer un certain public très politiquement correct !
L’inconscient collectif allemand semble aujourd’hui capable de rire, si pas du 3ème Reich, en tout cas de la figure hitlérienne et à mon sens, c’est plutôt une bonne nouvelle. Si ce n’est certainement pas lui qui a causé la première fissure à ce mur de la mauvaise conscience, le best-seller de 2012 de Timur Vermes y a certainement joué son rôle, en imaginant le Führer propulsé par magie dans le monde d’aujourd’hui : après un instant de stupéfaction face à la société ouverte et une rapide prise de conscience de son fonctionnement, un Adolf H. décomplexé repart à l’assaut du pouvoir, bien décidé à “sauver� l’Allemagne d’elle-même. A l’écran, le concept fonctionne comme n’importe quelle comédie conçue sur la dichotomie anachronique entre personnage et environnement (‘Les visiteurs’, quelqu’un…?), le côté sulfureux du nazisme en plus : le résultat s’avère raisonnablement drôle et absurde...enfin, autant que peut l’être un film allemand. Mais “Il est revenu� ne se cantonne pas étaler ses anachronismes potaches : ce qu’il entend démontrer au passage est autrement plus inquiétant. Loin de le dépeindre seulement comme le bouffon caractériel que beaucoup ont la paresse mentale de l’imaginer, le film prend le parti de montrer comment Adolf Hitler, véritable animal politique au charisme intact, exploiterait aisément les failles et les paradoxes de la démocratie libérale allemande, comme il l’avait fait 80 ans plus tôt et comment son discours, bien relayé par des médias complaisants qui ne voient en lui qu’un hurluberlu schizophrène et ne raisonnent qu’en terme d’audimat, parviendrait encore une fois à parler aux recoins les plus obscurs de l’âme allemande. Histoire d’enfance le clou, le film mêle scénario scripté et procédé à la “Borât� : l’acteur qui joue le Führer se balade en rue et interagit avec des citoyens ordinaires comme s’il menait une réelle campagne électorale, sans qu’on soit jamais certain du moment où le script s’arrête et la caméra cachée prend le relais. Evidemment, le procédé n’est pas totalement identique : contrairement à ce qui se passait en présence des multiples avatars de Sacha Baron Cohen, personne ne nourrit le moindre doute sur le fait que ce n’est pas l’authentique Hitler qui s’adresse à eux. Pourtant, la bonhomie avec laquelle ces citoyens ordinaires considèrent l’acteur et prennent des selfies avec lui, sans parler de ceux qui profitent du surréalisme de la situation pour claironner à quel point ils partagent les idées hitlériennes, témoigne à loisir qu’il y a peut-être bien quelque chose de pourri au royaume d’Angela...
Sous des aspects de comédie , ce film donne à réfléchir sur le fait qu'une personne avec beaucoup de charismes peut faire ce qu'il veut avec des suiveurs , meme a posteriori..en suivant les péripéties d'Adolf à la première personne sous la forme d'un docu-fiction, quelques moments de franche rigolade au sujet des nombreux anachronismes au milieux de moment plus sombre. À voir et surtout à comprendre ..
On passe un très bon moment devant ce film, adaptation du fameux roman de Timur Vermes " Il est de retour ". Le scénario est solide, complètement farfelu et respectueux de l’œuvre originale. Le réalisateur prend l'excellent parti d'introduire des caméras cachées pour donner une certaine forme de réalisme au film, offrant par la même occasion des moments hilarants. Sans sombrer dans la morale mièvre ou la comédie classique, " Il est de retour " dresse également un portrait de la société allemande actuelle, contrainte de faire face à son histoire. Oliver Masucci incarne un Hitler totalement déstabilisé dans ce jeune XXIème siècle empreint de nouvelles technologies, passant au premier abord pour un sosie décalé du führer. Le résultat est vraiment tordant ! Originellement monstrueux, Hitler devient un bouffon marginal qui amuse les foules avec ses discours aussi enflammées qu'abracadabrantesques, se transforme en phénomène et finit hélas par être pris au sérieux comme en 1930. Parce que la restitution du roman original est réussie (en moins de deux heures, pas facile) et parce que le diable en personne est tourné en dérision, cette comédie déjanté, inventive alors qu'elle n'invente rien, mérite bien quatre étoiles. On passe vraiment un bon moment. Je conseille son visionnage !
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