Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,5
Publiée le 23 juin 2016
Excellent thriller il faut le reconnaitre sur un sujet toujours d'actualité. Tres beau travail du realisateur Christophe Barratier pour son récit parfait sur les tribulations du pyromane mégalomane KERVIEL, entouré d'une belle brochette de cyniques hypocrites des "beaux milieux" de la haute finance. Excellentes notes pour les acteurs aussi ( François-Xavier Demaison surtout, qui a le merite d'avoir bien connu ce "milieu" a new york ! vers 2000 / il est parfait dans le role de mentor
que la fête continue ! ( contrairement aux belles promesses de sarkozy en 2008, les mêmes techniques perdurent )
C'est l"histoire d'un trader en surchauffe qui finit par se griller et par provoquer un gigantesque incendie dans sa propre banque. Normal pour un flambeur qui avait pris la bourse pour un casino avec la bénédiction ou le laisser faire de ses employeurs. Toute une époque que L'outsider évoque à partir du livre de Jérémie Kerviel, le mieux placé pour parler de son ascension et de sa chute mais pas le plus objectif, cela va sans dire. Cette version, réalisée sous forme de thriller financier et, un peu, psychologique, est très efficace malgré une mise en scène plate qui éloigne le film de la demesure scorsesienne et même stonienne. Il est vrai que l'on connait peu ou prou les détails de l'affaire mais Christophe Barratier ne capte qu'en certaines situations la folie dure de cet intoxiqué de la finance. Les bons points sont à aller chercher du côté de l'interprétation : celle d'Arthur Dupont et surtout celle d'un François-Xavier Demaison croquignolet, en cynique et pathétique mentor de Kerviel.
Ce film raconte l'histoire dont on a tous entendu parler. On est immergés dans les rouages. Le film est bien fait. Toutefois, cette histoire est bien compliquée, terrible, pénible et stressante. Le film fait bien transparaître toute la complexité de cette histoire et surtout le côté très dur et stressant de ce métier. Toutefois cette histoire est tellement terrible et stressante, que ce n'est vraiment pas un film pour se détendre.
Plongée initiatrice dans le monde des traders. Comme souvent dans ce type de scénario, on ne comprend pas forcément tout dans les détails : le vocabulaire spécifique, les mécanismes financiers complexes. Mais peu importe ici, on arrive à suivre l'essentiel, l'état d'esprit. Et on comprend, même si c'est sans pouvoir juger définitivement et partager avec certitude les bons et les méchants, les coupables et les complices ou les innocents (qu'a priori il n'y a pas trop d'ailleurs !). Assez conforme à ce qu'on sait de la vérité judiciaire de cette affaire, le trader Jérôme Kerviel est bien présenté comme un acteur lucide et conscient de ce qu'il fait et des limites qu'il repousse sans cesse, non sans succès. On le laisse donc faire tant que la banque en profite, l'encadrement de proximité de celle-ci n'ayant alors aucune envie ni raison de l'entraver, bien au contraire ! Jusqu'au jour où, catastrophe, le retournement financier est tel qu'il n'est plus possible de fermer les yeux. Passionnant mais inquiétant.
Dans le genre les subprimes expliqués aux nuls, en compagnie de quelques traders, le cinéma vient de nous fournir « The big short » auquel je n’ai pas compris grand-chose. Le film de Barratier plein de frénésie, d’hystérie et de compassion pour son héros a au moins le mérite de poser clairement les données d’une affaire qui demeure toujours sur le bureau des juges d’instruction. C’est peut-être pourquoi le réalisateur ne s’embarque pas dans cette direction, préférant revenir en amont sur les tenants et les aboutissants de la personnalité du héros malgré lui, Jérôme Kerviel qu’interprète avec brio Arthur Dupont qui jusque-là ne brillait pas vraiment. Si Baratier prend quasiment faits et causes pour le jeune trader, il le fait en respectant semble-t-il les pièces portées à la connaissance du grand public, et sans manichéisme patent. C’est pourtant un monde de fous et d’enfiévrés qu’il nous dépeint autour d’un jeune garçon qui se laissera emporter par la folie hystérique de cet univers. L’histoire d’amour qui chaperonne les débats accentue les traits d’une personnalité que le réalisateur cerne avec le concours d’un casting porté par la présence efficace de François-Xavier Demaison. Pour en savoir plus
D'une facture trop classique pour être exceptionnelle, cette biopic d'actualité nous entraine avec brio dans le monde des traders qu'elle dépeint de manière factuelle sans intention de faire rêver.
l'histoire d'un jeune homme qui va gravir les échelons 4 à 4 pour se retrouver le meilleur trader de sa banque puis sa chute irrémédiable au sein de la même entreprise. le sous titre dit tout pour les moyens pour arriver au sommet. Arthur Dupont est très convaincant dans le rôle de Jérôme Kerviel quand à François-Xavier Demaison il est excellent dans un rôle plus cynique.
Peu importe si l'on s'est passionné pour l'affaire Kerviel ou pas, ce film fait forte impression: un grand thriller sur fond économique, l'histoire d'un homme qui perd pied avec la réalité pour l'amour du risque et du jeu. La mise en scène est nerveuse et emmenée, les acteurs tous excellents (bravo à Arthur Dupont). Le film est de plus suffisamment intelligent pour ne pas se transformer en charge totale contre La Société Générale - Jérôme Kerviel en prend pour son grade et n'apparaît pas comme une victime du système.
Un film surprenant, passionnant et détonnant. Christophe Barratier nous offre un thriller financier de haut vol, au rythme trépidant, en nous dressant le portrait ô combien humain d'un homme happé par un système. Intense et enlevé, le film est particulièrement efficace dans sa description d'un univers méconnu, ou les traders se permettent tout. Un vrai shoot de cinéma !
Un LOUP DE WALL STREET à la française, mais qui retrace une affaire en plein dans l'actualité... La réalisation est nerveuse, le film est bourré d'adrénaline - c'est génial !! A voir absolument !
Excellent thriller financier sur l'affaire Kerviel. Le film montre avec beaucoup de subtilité les rouages d'une machine qui déconnecte les gens de la réalité, mais sans aucune complaisance avec le personnage de Kerviel. J'avais très peur de tomber sur un film partisan, anti-Société Générale, et j'ai été très agréablement surpris, autant par le propos du film que par le jeu d'Arthur Dupont ou le suspense qui s'intensifie (malgré le fait que l'on connaisse évidemment la fin de l'histoire).
excellent film, beaucoup de suspens, très bonne surprise au final... on est dans la peau de kerviel, jeune employé modèle qui se transforme en une machine à cash monstrueuse, on se prend à espérer qu'il gagne ses putains de milliers, de millions, de milliards d'euros... On est avec lui quand il joue contre le marché comme un pilote à contre-sens sur l'autoroute, Quand il gagne. Ou pas. Le plus dingue à mes yeux est qu'il ne détourne pas un euro dans sa poche, et qu'il est une quiche absolue pour négocier ses propres bonus alors qu'il fait gagner des milliards à sa banque (le mec gagne de quoi racheter la Grèce et vient au bureau avec son pass navigo..). Le film n'est tendre ni avec Kerviel (avec qui on a de l'empathie au début) est clairement coupable d'une folie impardonnable. Il n'est pas tendre non plus avec la Société Générale, même s'il aurait pu taper encore plus sur le fleuron de la finance Française (par exemple le courtier qui négocie les gros montants pour Kerviel travaille pour...une filiale à 100% de la SG. Et ça n'est pas mentionné dans le film. Comment la SG peut-elle dire qu'elle ne savait pas dans ces conditions?) Au final, sous des dehors d'employé modèle, de gendre idéal, ce type est beaucoup plus dingue que le Loup de Wall street. A moins qu'il ne soit que le reflet du système aveugle et fou dans lequel on est tous embarqués. On ressort du film vidé. Comme mon compte en banque.
"L'outsider", réalisé par Christophe Barratier et librement adapté de "L'engrenage : Mémoire d'un trader", autobiographie de Jérôme Kerviel relatant de son point de vue, le scandale de la Société Générale ayant fait vibré les marchés financiers et le Web en 2008. Si ce n'est pas le film de l'année non plus, c'est définitivement un long métrage qui mérite le détour. La réalisation est efficace. Lorgnant du côté du style américain, tout en conservant un certain côté terre à terre du cinéma français. Le montage surtout est extrêmement dynamique et entraînant, faisant vite oublier certaines errances de la caméra ou effets un peu trop criards et m'as-tu-vu. Le scénario garde une échelle humaine intéressante des événements, se focalisant sur le parcours de Jérôme Kerviel. Celui-ci n'est d'ailleurs pas totalement dépeint comme la victime dans le récit, mais bien un acteur impliqué et tout aussi consentant que ses supérieurs qui fermaient les yeux tant que le prodige de la finance amassait les millions d'euros pour leur bureau. C'est appréciable. La bande son est convenue, mais efficace elle aussi. Ponctuant avec une certaine justesse les scènes d'exubérance de ces rock stars de la finance (comme dans le Loup de Wallstreet, avec moins de réussite tout de même). Les acteurs sont tous excellents. Arthur Dupont et François-Xavier Demaison en particulier sont tous les deux impressionnants dans leurs rôles respectifs. Et la réussite du film tient en majorité à ce casting des plus pertinent qui transporte sans difficultés le spectateur dans ce monde assez austère, qui en définitif, pourrait voir tout son récit se dérouler sur écran de marché financier, telles des actions sur un graphique déroulant, dont la valeur ne cesse de fluctuer au fil du temps. Bref, L'outsider c'est mercredi en salles. Et si il y a un film français à aller voir, ce devrait être celui-là. Il ne révolutionne pas la roue, mais reste un divertissement des plus efficaces.