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Ykarpathakis157
4 817 abonnés
18 103 critiques
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3,5
Publiée le 4 novembre 2020
Christophe Barratier et le producteur Jacques Perrin ont fait L'Outsider. N'ayant pas lu le livre que le trader Jérôme Kerviel a écrit sur sa véritable histoire je ne peux pas juger si le film est bien adapté mais ce que je peux dire c'est que le réalisateur et les acteurs ont fait du bon travail en décrivant un monde qui normalement passe inaperçu. Les personnages sont meilleurs que la vraie vie grâce à Athur Dupont et François-Xavier Demaison. Certes nous n'obtenons pas les mêmes émotions que nous avons avec un tel conteur comme Martin Scorsese avec son Le loup de Wall street même si les deux films dépeignent un type similaire de motif qui s'est répété mais cette fois a Paris en France. Mais nous sortons du film avec beaucoup de matière à réflexion et après avoir apprécié un bon jeu des acteurs...
14 101 abonnés
12 487 critiques
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2,0
Publiée le 26 août 2019
Douè, ambitieux, même s'il n'ètait pas vraiment motivè par l'appât du gain, Jèrôme Kerviel aura fait parler de lui en 2008 dans cette affaire du scandale de la Sociètè Gènèrale qui fit l'effet d'une bombe dans le monde de la finance! Si on lui rend justice, le film de Christophe Barratier ne le mènage pas! Arthur Dupont est lègitime dans ce rôle là! En trader efficace et autoritaire, François-Xavier Demaison tire ègalement son èpingle du jeu! Son arrogance est stupèfiante! Le mentor de Kerviel, c'est lui! Et très vite, l'èlève dèpasse le maître! Alors pourquoi l'interprètation n'emporte pas l'adhèsion comme l'avait fait "Margin Call" sur le même sujet ? Tout simplement parce que les personnages sont jouès d'une façon caricaturale! C'est dommage car on n'a beau ne pas être familier au monde de la finance, on comprend bien ce qui se trame et ce qui se produit! De plus, l'histoire traîne en longueur avec deux, trois passages inutiles (cf. la parodie de Zorro). Prenant, efficace mais un peu plat au niveau de la mise en scène...
Récit honorable sur le parcours de Jérôme Kerviel, de son ascension fulgurante à sa chute qui le sera presque autant... Christophe Barratier change totalement de registre et s'en sort avec les honneurs, permettant à ceux n'ayant pas suivi ou compris une bonne partie de l'affaire de s'en faire une idée un peu plus claire, le réalisateur prenant suffisamment de distance pour ne pas rendre trop caricatural ou simpliste son récit. Pour le reste, c'est un divertissement honnête, évoquant vaguement « Le Loup de Wall Street » avec beaucoup, beaucoup moins de talent et de flamboyance, malgré un François-Xavier Demaison particulièrement convaincant dans un registre où on le connaissait mal. Je ne regrette pas de l'avoir vu, mais ce serait vous mentir que d'écrire que j'en ai gardé un souvenir marquant. C'est le genre de films s'oubliant assez vite, notre intérêt pour les personnages ou même ce milieu (du moins me concernant) ne permettant ni une grande identification ni un grand attachement. Honorable, donc, vaguement instructif, mais passable.
On connaît tous l'histoire dans les grandes lignes, mais malgré ça, le film de Christophe Barratier est captivant et surtout pas compliqué à comprendre. Il n'a pas cherché à faire un film technique en nous assommant de termes incompréhensibles, il a surtout voulu mettre en évidence ce milieu particulier avec des gens qui vivent vraiment dans leur monde. À force de jouer avec les chiffres à longueur de journée, ils n'ont plus aucun sens de la réalité et peu importe ce qui se passe dans le monde réel du moins que ça peut leur profiter, ils foncent comme le montre la scène au moment de l'attentat de Londres ou de l'enterrement de l'un de leur collègue. Plus qu'une simple adaptation de l'histoire, le réalisateur construit son intrigue comme celle d'un thriller en montrant l'ascension d'un homme avant sa terrible descente aux enfers ponctuée par des coups de folie et un comportement qui change sans cesse. Si les personnages sont peu attachants, on ne peut pas en dire autant des acteurs qui sortent une grosse prestation surtout Arthur Dupont et François-Xavier Demaison qui portent totalement ce très bon film qui est à la fois rythmé et intense.
Film qui crée son petit buzz à ce jour car encore brûlant d'actualité puisque ce film est fortement inspiré de l'affaire Jérôme Kerviel, et surtout adapté de son autobiographie "L'Engrenage : mémoires d'un trader" (2010). C'est là le premier hic, faire un film d'après le livre de Kerviel impose d'emblée un parti pris douteux et facile. Trop manichéen sans aucun doute vis à vis de la responsabilité personnel de Kerviel et de son lien avec la hiérarchie mais la démonstration du cheminement du trader est assez palpitant pour s'affranchir de ce bémol. Barratier signe un film solide et très interessant auquel il manque surtout un peu de mesure dans cette diatribe à sens unique.
Jusque là représentant d'un certain cinéma français populaire "à l'ancienne" ("Les Choristes", Faubourg 36"), Christophe Barratier opère un sacré changement de registre en s'attaquant à l'affaire Jérôme Kerviel, encore récente. Un virage opéré à 180° au cours duquel le réalisateur nous plonge dans les affres de la finance française, avec ses traders pompeux, maniant de gros chiffres à longueur de journée mais agissant comme de vrais gamins entre collègues. "Le loup de Wall Street" et "The Big Short" ne sont pas loin et si Barratier ne peut lutter contre Scorsese, il tient bien la barre comparé à Adam McKay, donnant du rythme à sa mise en scène (ce métier de trader a l'air infernal) et faisant surtout un beau portrait nuancé de Kerviel, loin d'être glorifié certes mais pas traîné dans la boue non plus. L'idée est de bien évidemment coller de près le personnage, le montrant comme un jeune homme fraîchement débarqué de Bretagne qui doit faire ses preuves et qui se laisse enflammer par la passion du jeu en pariant contre la tendance actuelle avec de l'argent qui ne lui appartient pas. Bien évidemment quand ça profite à tout le monde, personne ne moufte mais quand les choses dégénèrent, il n'y a plus personne... Portrait classique d'une ascension et d'une chute, "L'Outsider" est une belle surprise, un film intelligent un peu longuet mais joliment nuancé avec un personnage qui perd peu à peu pied campé par un Arthur Dupont très solide. En mentor de Kerviel, François-Xavier Demaison s'amuse comme un fou, complétant une solide galerie de seconds rôles, tous bien soignés excepté le pauvre personnage féminin vraiment peu intéressant. Reste une œuvre forte et bien ficelée, suffisamment maline pour avoir du recul sur une affaire qui a tout de même fait couler beaucoup d'encre.
Un film que j'ai trouvé passionnant malgré que d'un point de vu purement artistique il ne soit pas extraordinaire. Suivre l'histoire Kerviel et cette bande de Trader qui joue avec des millions donne un sentiment ambigu par rapport à eux, à la fois du rejet et en même temps se dire que l'on ferait probablement la même chose à leur place. L'indécence des personnages n'est que le produit de l'indécence du système dans lequel ils naviguent. Traité souvent comme un thriller, le film est passionnant de bout en bout malgré une certaine platitude au niveau de la mise en scène.
C'est l"histoire d'un trader en surchauffe qui finit par se griller et par provoquer un gigantesque incendie dans sa propre banque. Normal pour un flambeur qui avait pris la bourse pour un casino avec la bénédiction ou le laisser faire de ses employeurs. Toute une époque que L'outsider évoque à partir du livre de Jérémie Kerviel, le mieux placé pour parler de son ascension et de sa chute mais pas le plus objectif, cela va sans dire. Cette version, réalisée sous forme de thriller financier et, un peu, psychologique, est très efficace malgré une mise en scène plate qui éloigne le film de la demesure scorsesienne et même stonienne. Il est vrai que l'on connait peu ou prou les détails de l'affaire mais Christophe Barratier ne capte qu'en certaines situations la folie dure de cet intoxiqué de la finance. Les bons points sont à aller chercher du côté de l'interprétation : celle d'Arthur Dupont et surtout celle d'un François-Xavier Demaison croquignolet, en cynique et pathétique mentor de Kerviel.
Une superbe mise en image de cette histoire célèbre qui a été stigmatisée et médiatisée à outrance. Le réalisateur ne prend jamais partie d'un côté comme de l'autre. La différence entre le monde de la finance, déshumanisé et froid, et le monde réel, dont n'est pas du tout détaché Jérôme Kerviel, qui se rend compte encore de la valeur des choses, mais qui, derrière sont écran se transforme progressivement en joueur "tout simplement". Un joueur addicte, qui joue et gagne jusqu'à jusqu'à l'histoire qu'on connaît tous, à savoir que, tant que les gains sont là, les chefs ont tendance à fermer les yeux et au moment où les pertes arrivent, ils débarquent et contrôlent. Un monde des traders vraiment à vomir mais très bien présenté ici en son coeur.
Ce film est assez mauvais, mais malgré tout j'ai réussi à rentrer dans l'histoire et à ne pas détester fondamentalement.
Niveau défauts il y en a un paquet, surtout si on passe après The big short ou bien le loup de Wall Street. Ici rien n'est expliqué correctement, on ne sait pas trop ce que fait Kerviel, il n'y a aucune volonté que le spectateur sache ce qui se passe réellement au niveau financier. Et c'est bien dommage, parce que bon la personnalité lisse de type accro au jeu de Kerviel ne va pas illuminer le film, loin de là. On a donc là une sorte de biopic assez banal sur l’ascension et la chute.
Le personnage le plus intéressant est celui de Demaison, parce que c'est un type qui a le goût du risque, mais qui sait aussi quand il faut s'arrêter. Mais bon... c'est pas la folie non plus. Et on se tape l'insupportable Sabrina Ouazani... sans doute l'une des pires actrices françaises. Elle est agaçante avec son regard autoritaire et méprisant en plus d'être totalement fausse.
Le film est faux dans sa globalité, on commence par une conférence et on est totalement à côté de la plaque, au lieu d'ancrer cette conférence dans la réalité, c'est-à-dire dans la durée, Barratier va monter ça de manière dégueulasse afin d'avoir quelques phrases "chocs" et rien du tout derrière... Pas intéressant pour un sous.
Dans le film tout est souligné de manière assez grotesque, pour bien que tu comprennes toute la personnalité totalement pas développée de Kerviel. Le film le fait passer pour une victime, comme un drogué du jeu, blâme un peu la hiérarchie de l'avoir couvert et laissé faire tant qu'il gagnait des sous... Mais surtout le film ne prend jamais parti contre la finance...
Or, on ne va pas se le cacher mais courtier en bourse, c'est un métier de parasite et c'est assez incompréhensible que ça soit légal.
Mais comme je l'ai dit, je me suis laissé prendre au jeu, notamment parce que l'affaire Kerviel j'en avais très vite fait entendu parler, sans trop me souvenir de quoi il en retournait, mais aussi parce que je voulais voir comment il faisait perdre une fortune à la société générale... Sauf qu'en fait c'est pas dit... on a un montage assez mauvais où on le voit acheter sans jamais que l'on capte qu'il dépense autant.
C'est désolant ce manque d'impact que peut avoir le film, son manque total d'ambition.
Mais malgré sa mise en scène vraiment peu inspirée, c'est assez rythmé pour ne pas être chiant. Bref ça passe le temps, rien de plus, rien de moins... Une perte de temps donc qui nous fait nous rapprocher un peu plus de notre mort.
Début 2008 éclate un scandale financier. La Société Générale affiche des pertes records en milliards d'euros, et ceci prétendûment du aux opérations réalisées par un unique trader autonome : Jérôme Kerviel. Bouc émissaire victime de la faillite d'un système, ou trader fou étant parvenu à duper toute sa hiérarchie ? La question demeurera, avec au centre Kerviel, devenu une figure médiatique. Aussi, il est intéressant qu'un film aborde cette question, et intriguant quand il s'agit de "l'Outsider", réalisé par Christophe Barratier, plutôt habitué aux cinéma populaire ! Quid du résultat ? "L'outsider" évoque les années de Kerviel à la Société Générale, et s'attarde surtout sur ce protagoniste. On n'y verra donc pas de critique ou de constat général du système financier, si ce n'est un portrait peu flatteur des traders, présentés comme vulgaires et évoluant dans un climat très anxiogène. Un aspect déjà traité (en mieux et plus percutant) par "Margin Call" et "The Wolf of Wall Street". Concernant Kerviel, le film, adapté de son livre, le présente comme un jeune naïf mais compétent, qui monte dans les échelons jusqu'à devenir trader. Son goût pour les paris financiers à risque lui apportera un succès et une aura qui lui monteront à la tête, précipitant sa chute. Le film n'a rien d'ennuyeux, et Arthur Dupont campe de manière correcte ce protagoniste qui s'enflamme et se consume. Mais on reste un peu sur sa faim sur le fond, le film n'abordant pas dans le détail sa relation avec sa hiérarchie (la part de mensonge, de non-dit, et de latitude n'est pas toujours claire). De plus, la réalisation manque de souffle et d'inventivité (sans compter quelques clichés de mise en scène), d'autant plus qu'elle souffre de la comparaison avec d'autres thrillers financiers. Néanmoins, cette plongée financière à la française sur l'un des gros scandales des années 2000 est intéressante. Par ailleurs, François-Xavier Demaison est étonnant en trader orgueilleux.
Par son énergie (pour ne pas dire son hystérie), son stress, le film parvient à rendre l'obscur monde de la finance passionnant. Le portrait saisissant d'un homme qui s'est laissé prendre au jeu, auquel tout a explosé à la figure. On ne comprend strictement rien à toutes ces opérations, mais on est séduit par cette frénésie et une interprétation sans faille.
Après avoir terminé ses études de finances, Jérôme Kerviel est engagé par la Société Générale au sein du département banque d’investissement et de financement à Paris. Le voici alors dans le monde particulier des traders. En prenant le parti de l’accusé dans l’affaire judiciaire, le réalisateur montre les magouilles et autres détails qui sont décrits dans le livre autobiographique de Kerviel. L’outsider est un thriller basé sur une histoire vraie, mais il faudra donc être sur la réserve face à ce récit qui n’est jamais objectif. D’ailleurs le spectateur lambda sera parfois perdu dans des termes qui ne parlent qu’aux financiers. Quoi qu’il en soit, la mise en scène véritablement rythmée, presque imbuvable, montre la spirale décadente du monde des finances. Mais comparé au Loup de Wall Street, dont il nous sera impossible de ne pas faire de comparaison, L’outsider se veut moins spectaculaire et plus authentique de la réalité. Voici un bon document pour comprendre à minima cette affaire qui traîne depuis des années en France mais dont il serait bon d’aller consulter d’autres sources pour se faire sa propre idée du sujet. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un film très bien construit, porté par des acteurs efficaces et crédibles. Un pan d'un fait divers dont les médias ne comptent qu'une partie à charge contre le trader, pour que le tout public puisse penser que l'homme est seul responsable. Nous avons remboursé la dette d'une autre banque il y a quelques années. Il est bien que des films nous ouvrent les yeux. PLV : plongée dans un monde amoral où seul le gain est important