Une comédie qui traite d'un sujet d'actualité au sein des magasins,ce qui est plaisant dans l'histoire c'est l'idée développer sur la deuxième partie du film qui est émouvant . Dommage que ce film manque de moyen pour le rendre encore plus émouvant.
Premier long-métrage pour Louis-Julien Petit, e dernier réunit différents acteurs français plus ou moins discret au cinéma, pour réaliser une comédie sociale typiquement française. Le réalisateur décide alors de mettre en scène des employés d'un supermarché, qui sous la pression du licenciement, décident de créer leur propre affaire en prenant les produits à la date limite de consommation conseillée.
Comédie sociale typiquement française, le film pâtit donc d'un rythme quelque peu lent et répétitif. En effet, en présentant un monde qui fait quelque peu pitié à voir, le film ne développe pas sciemment son sujet de base et se contente de répéter les situations du début à la fin en augmentant le niveau de difficulté de "vol" des produits ce qui en devient vite lassant. De plus, le scénario ne s'arrête pas là en ne développant absolument pas ses personnages secondaires à commencer par celui de Zabou Breitman, en décidant de développer au-delà de sa vie professionnelle mais sans aller plus loin, laissant ainsi pantois le spectateur.
Reste les acteurs qui ne sont pas trop mal. On y découvre donc le jeune Olivier Barthelemy, on constate que Corinne Masiero possède le profil type de son personnage la rendant absolument parfaite et on est très content de retrouver le génial Pascal Demolon même si son personnage manque d'épaisseur comme la plupart des autres.
Discount est donc le genre de comédie dramatique/sociale qui n'a absolument pas le talent des films de Ken Loach mais qui est sauvée uniquement par la prestation de ses comédiens malgré un scénario qui aurait nettement pu être mieux développé.
Film intéressant , bien joué qui traite de la vie des employés d'un supermarché Discount, face à la menace de perdre des emplois. Les acteurs jouent bien, c'est presque comme un reportage économique.
Leur coup d'arnaque façon ocean eleven par des bricolos, amène pas mal de suspens et de rythme.
Au niveau caméra c'est parfois un peu brut, et fatigant car des trop gros plans au départ.
Bien qu'en étant hors la loi, les personnages du films sont solidaires entre eux et pour les familles mal lotties.
Le truc sympa c'est qu'ils vont jusqu'au bout de leur coup, le truc moins drole (pour moi) c'est qu'on ne sait pas comment les employés s'en sortent (pas de fin) comme souvent aux spectateurs d'imaginer ce qu'ils deviennent. ( C'est un peu facile cette habitude) .
La société de consommation avec son lot d'inhumanité, de gaspillage, d'absurdités vue à travers la vie des employés d'un hypermarché menacés de licenciement et prêts à tout pour s'en sortir. Drôle grâce aux dialogues et aux acteurs tous excellents, ce film pousse tout de même à réfléchir et donne envie d'éviter les caisses solo.
Une étoile pour les acteurs et encore pas tous ! Film de la France d'en bas, impossible de comprendre les critiques (pro) enjouées pour ce film, ce doit être tellement loin d'eux qu'ils ne se rendent pas compte à quel point cette histoire est invraisemblable, truffée d'incrédibilités... On nous parle d'épicerie solidaire ? Ok ils récupèrent des denrées allant à la destruction mais pas que... ce qu'ils font surtout c'est voler pour revendre afin de gagner de l'agent, c'est bien leur motivation première.. bref scénario bâclé invraisemblable ha non aucune comparaison avec Ken Loach !!! par pitié !!!
On nous promettait un digne successeur de The Full Monty, on en est très loin, c'est plaisant à regarder au début, mais le scénario est si peu crédible que ça en devient vite navrant, heureusement les personnages sont attachants c'est cela qui sauve un peu le film. spoiler: Personnellement je déteste ce genre de fin, où c'est au spectateur de décider ce qui se passe ensuite.
Le milieu du discount n'est pas forcément ce qui se fait de plus vendeur au cinéma, mais là où le film se démarque, c'est par son message de solidarité et ses personnages aussi authentiques qu'attachants. Un drame social qui est raconté avec simplicité, un peu d'humour et surtout sans misérabilisme. L'histoire est originale quoique pas trop crédible sur la longueur, mais c'est un film qui se laisse regarder sans problème.
Un satyre sociale terrible de vérité et de misère, ici, en France. Des employés, exploités, fliqués, épiés, stressés par une direction qui fait des stages ignobles avec Power point, totalement déshumanisés qui leur explique comment dégraisser sans faire de vague. Une frange de la population délaissée, des petits chefs et pourtant, pourtant, une volonté d'aider et de s'en sortir coûte que coûte. Bref, un film, social, engagé, triste et drôle mais qui fait surtout réfléchir sur les conditions de travail d'aujourd'hui dans la distribution. À ne pas rater, surtout pas.
Un fond de critique sociale mais sans aller au bout des choses dans la démonstration et donc sans véritable message. Le scénario aborde d'abord la perversité du management. Mais nous laisse assez rapidement en chemin sur ce thème. L'alternative de la révolte sociale sera quant-à elle tout juste effleurée et vite balayée. Et l'histoire finira par se limiter à prendre à témoin le spectateur sur la question de la morale dans un monde immoral. Thème central : prendre ce n'est pas voler. Pieds Nickelés, Robins des bois ou bien révolutionnaires en herbe ? On ne sait pas trop quelle image de ces employés on a voulu nous brosser. On retrouve dans ce méli-mélo un peu de "Ressources Humaines", "Riens du tout" ou autre "Deux jours, une nuit". De la bonne matière insuffisamment exploitée (faiblesse du scénario, manque de moyens) donnant quand même un film original et surtout intelligemment interprété. spoiler: La scène du licenciement pour motif économique n'est pas du tout conforme à la la législation française sur le plan de la procédure. Cela va sans dire mais peut-être vaut-il mieux le dire quand même.
Avec ce film Jean-Louis ... réalise une comédie sociale comme le cinéma britannique (et Ken Loach particulièrement) en réussit de si belles. Il traite dans ce long-métrage de deux phénomènes de société, à savoir : le management par la terreur qui a cours dans certaines entreprises et qui pressurent les employés dans un souci de rentabilité maximum et dans un second temps du gaspillage alimentaire au niveau des supermarchés. Il nous amène donc dans un supermarché discount où pour assurer la rentabilité de son magasin et une future promotion la manageur, en vue de l'arrivée des caisses automatiques, va rendre les conditions de travail de tous les employés insupportables en vue de les faire craquer pour rendre leur licenciement plus facile. Révoltés par cela comme par les kilos de denrées détruites ceux-ci vont monter un supermarché illégal pour se constituer une prime de licenciement. Le réalisateur réussit avec brio à construire une comédie sociale jamais franchement hilarante, mais jamais totalement déprimante. Ce subtil équilibre permet au propos de rester très crédible tout au long d'autant plus que la fin loin du happy-end et assez ouverte permet de conserver jusqu'au bout cette vraisemblance de l'intrigue. Le film ne diabolise en outre personne, pas même la manageur du magasin qui finalement est elle aussi en but à la pression de ses supérieurs qui n'hésitent pas à la traiter quasiment aussi mal qu'elle avec ses employés. Ce qui donne parfois des scènes assez insupportables comme celles où le vigile, frais émoulu érigé en gardien du temps de pose, va jusqu'à égrainer à haute voit le temps qu'il reste où l'odieuse scène où l'on voit les employés piétiner de la nourriture qui encore consommable pourrait être donnée et qui finit en bouillie javellisée ! Un très beau film qui assure tout au long une même qualité (chose rare dans les comédies...) et qui montre des enjeux de société avec beaucoup d'acuité et de vraisemblance. À voir absolument.
Si la réalisation manque souvent d'inventivité, à la différence du modèle Ken Loach, le film peut compter sur une énergie sans faille et une bonne humeur salutaire en ces temps de crise, en dépit d'une fin douce-amère. En créant un "discount alternatif" avec des produits en voie de péremption, destinés à la poubelle, cette joyeuse bande se mue en "Robins des Bois" version 2015, célébrant la fraternité et l'entraide, appelant à être "solidaires", le leitmotiv du film, malgré la tentation, compréhensible, de l'individualisme. Un feel good movie à la française qui redonne la "banane" en ces temps troublés.
"Discount", comédie sociale française coécrite et réalisée par Louis-Julien Petit, sortie en 2015. Premier long métrage du réalisateur de comédies sociales Louis-Julien Petit qui a également réalisé « Les Invisibles » et « La Brigade » en 2022. Une bonne idée de scénario et un sujet intéressant, une bonne distribution avec Olivier Barthélémy, Corinne Masiero, Sarah Suco, Pascal Demolon et Zabou Breitman. Le film soufre avant tout d'une réalisation peu engageante, dès le générique. Un montage peu agréable, des plans courts et serrés, une ambiance de pseudo documentaire. C'est dommage.
Une comédie sociale dans la lignée de ceux du britannique Ken Loach. Des acteurs qui ont la gueule de l'emploi mais qui jouent juste et un scénario qui parlent des classes sociales les moins aisées composent ce film qui porte un message d'espoir. Loin de se morfondre, les protagonistes se battent avec leurs armes et c'est cette voie qu'il faut suivre dans notre propre vie. Le film sonne juste, il sent le vécu, on ressent de la sincerité de la part du casting et l'histoire nous bouleverse.