Derniers Avis sur Code Red

Bon, Code Red est un film de zombis correct, même si je rejoins certains avis comme quoi il aurait mieux fait de partir sur le chemin du film de guerre, car le début offrait un gros potentiel.
Niveau personnage et acteur, ça tient la route. Paul Logan après s’être confondu dans des nanars savoureux trouve ici un rôle honorable, qu’il porte moyennement certes, mais dans lequel il arrive à faire preuve d’une certaine émotion, ce qui est louable. Néanmoins ce sont plus les seconds rôles qui tiennent la route, et on louera notamment la très solide prestation de Mya-Lecia Naylor, ou quelques figures, généralement limité à des seconds rôles dans des nanars, comme Velizar Binev. Acteur qui a une « gueule », et qui est ici mieux exploité que de coutume. Enfin dans l’ensemble les interprètes sont assez bons, et surtout les personnages ne manquent pas de qualité, surtout les principaux, auxquels on peut s’attacher assez aisément.
Le scénario laisse penser au début à un film de guerre horrifique. Mais en fait non, et c’est dommage, car ce début est explosif, sanglant, ultra-burné, et laisse vraiment espérer un film bourrin totalement déjanté à dix mille lieues des productions consensuelles que le genre nous a proposé ces derniers temps. Si Code Red reste pimenté et dynamique, il est clairement plus fade lorsque l’histoire principale s’installe. Même si l’intrigue n’a pas grand intérêt, même si le déroulé est classique, néanmoins Code Red a le mérite d’être alerte, riche en action, de proposer de bonnes scènes brutes de décoffrage qui ne se cache pas derrière leur petit doigt. C’est musclé, et si l’ensemble reste prévisible et classique, le divertissement est assez bien assuré.
La réalisation est efficace. Elle est pour beaucoup dans le ressenti agréable du film. La partie guerre est assez énorme qualitativement parlant, et la suite ne démérite pas quoiqu’inférieur. Le réalisateur offre un travail globalement lisible mais nerveux, il glisse quelques bonnes scènes horrifiques, et il exploite bien les décors, pour instaurer une ambiance convaincante. Des décors et une photographie de qualité, bien que tendant un peu trop vers le grisâtre, comme souvent dans le genre, et qui montre que Code Red est un métrage tout de même luxueux, avec du potentiel par rapport à pas mal de productions fauchées qui inondent le genre. Je relève aussi le choix des effets spéciaux à l’ancienne, avec des maquillages soignés, un sang crédible, et quelques morceaux bien relevés. Pas de CGI foireux, et pas de consensualité extrême, ce film offre de l’horreur appréciable, qui fait honneur au genre. A noter aussi quelques scènes d’action tout à fait réussies. Musicalement c’est pertinent aussi.
En clair Code Red n’est pas la claque qu’il promettait dans ses premières dix minutes. Mais c’est un film propre, sans temps mort, qui dans son registre est une bonne découverte. C’est punchie et divertissant. Il vaut le coup pour les amateurs. 3.5.

Un film d’horreur qui débarque tout droit de Russie qui démarre très bien la partie sur la guerre est très bonne tout est bien fait de façon réaliste on voit que le film dispose de moyens d’ailleurs ça aurait pu faire un bon film de guerre. L'histoire reprend ensuite son cours on a droit à un film de zombie assez classique qui ne sort pas du lot malgré de bons décors et on retrouve au casting Paul Logan un habitué des DTV.

Encore un (télé)film de zombies parmi tant d'autre.
Allociné ne s'étant pas donné la peine de le résumer, voici pour vous, chers lectrices et lecteurs : une substance a été mise au point par les scientifiques de l'époque de Staline pour créer des super soldats afin de vaincre les nazis qui envahissaient la Sainte mère Russie - enfin l'URSS - durant la seconde guerre mondiale. Elle les a tous transformés en zombies (zombies qui ont été détruits au napalm par les alliés, bien évidemment). On n'en a plus entendu parlé jusqu'à nos jour où les militaires américains soupçonnent qu'un dépôt souterrain dans une base en Bulgarie de commandement bulgaro-américaine en contient encore, un homme ayant été victime d'étrange symptôme, puisqu'il s'est relevé alors qu'il était mort.
Un militaire est envoyé afin d'inspecter le dépôt, les bulgares font sauter celui-ci, la substance est projetée à l'air libre, et vous devinez la suite.
Banal, et scénario pas terrible au final. Ce n'est pas mal joué, mais ce n'est clairement pas une réussite. C'est certes une production sortie directement en DVD, donc à budget modeste comparé aux films qui sortent au cinéma, mais ce n'est pas une excuse ici pour le manque de charisme des personnages principaux.

A priori il y avait de quoi faire un film. Des décors, du matériel, des costumes, des artificiers et même une caméra...il lui manquait seulement un pied !
Amis Russes, si vous avez des problèmes pour financer vos films et qu'il ne vous manque que le pied de la caméra n'hésitez pas à faire un appel aux dons.
Nous pouvons nous cotiser.
Par contre pour le talent est le savoir-faire...ce sera plus dur... ça ne s’achète pas.
Le problème, quand bien même nous aurions eu un pied, c'est qu'il n'y avait pas de caméraman, ni aucun autres professionnels du cinéma d'ailleurs.
Le caméraman, certainement un passant désœuvré, était-il ivre ?
Oui visiblement ! Tout bouge et virevolte ! J'ai failli vomir !
C'est confus ! On ne voit pas le film ! Pourquoi donc en faire un si on ne peut pas le voir ? La question est basique mais pertinente.
Un film irregardable c'est à peu prés aussi utile qu'un plat inbouffable, qu'une voiture sans roues, qu'une caméra sans pied ou qu'un caméraman qui a le tournis.
La technique de la caméra épileptique sert souvent à faire un film lorsqu'on a pas les moyens de le faire, un peu comme quand la nuit tombe subitement dès qu'une scène à grand spectacle obligerait à montrer quelque chose. Un artifice qui sert à ne pas montrer l’absence de décors, de costumes, d'accessoires, d'acteurs ... oui mais voilà si le film ne peut pas se faire, autant ne pas le faire, plutôt que de le faire sans le faire...vous me suivez ? Il faut parfois savoir s'abstenir.
Oui je sais vous me direz que ce film reproduit les effets des jeux vidéos...que les jeunes adorent ... que c'est génial et que je ne peux pas comprendre étant donné que je suis né avant 1998.
Oui mais n'oublions pas que le cinéma est un art distinct de celui des jeux vidéo...et soyons honnêtes; jouer aux jeux vidéos quelque soit notre âge, c'est un peu passer à côté de la vie ?
Comme regarder ce film...
Ce que je n'ai pas pu faire très longtemps puisque il n'y avait rien à voir et que ce rien file en plus la nausée. Les non-films ont cela de formidable qu'ils permettent de faire les critiques les plus longues.