Un film assez mou avec de scénario qui penche franchement vers la pièce de théâtre vaudeville, grosses ficelles comprise. Concernant le jeu d'acteur seul Anais Dumoustier tire son épingle du jeu par sa fraîcheur. Une petite comédie.
Un film que j'ai trouvé assez pompeux et pompant, principalement dû à un personnage principal dont on a du mal à s'attacher, qu'on a envie de secouer et peu crédible. J'avoue avoir un peu de mal devant l'interprétation d'Emmanuel Mouret dont les talents d'écriture ne sont pas à remettre en cause mais les talents d'acteur... Bref, ses films gagneraient en qualité si Mouret avait la bonne idée d'employer un autre acteur que lui. Pour le reste, le film est un divertissement assez anecdotique, relevé par les performances de Viriginie Efira, qui s'affirme de plus en plus, et d'Anaïs Demoustier, très bien.
Film léger (surtout dans la première partie), très plaisant, porté par un quatuor d’acteurs tout en retenue, sauf Anaïs Demoustier, avec des dialogues bien écrits et joliment dits.
Les attirances des un(e)s pour les autres risquent à chaque instant d’ébranler l’équilibre amoureux des personnages, et sur le ton de la comédie, Emmanuel Mouret mène une réflexion sur le choix amoureux, à la façon du théâtre classique.
Avec « Broadway Thérapy », deux films alléniens dans leur impulsion créatrice, à voir cette semaine, même si chacun trouve son chemin sur d’autre terres.
Un film au personnage masculin souvent très agaçant par ses réactions, mais malgré tout, fort attachant par sa philosophie de vie et qui en rapport au scénario sans intérêt fondamental, arrive à nous surprendre avec un véritable plaisir , grâce à son interprétation féminine tout en douceur et nuancée. Un joli petit film à voir.
Clément, humble instituteur, voit sa vie basculer lorsqu'il entame une relation avec Alicia, une actrice qu'il admire depuis longtemps. Mais tout se complique lorsqu'il rencontre Caprice, jeune femme charmante qui s'entiche de lui... Prenant les codes du vaudeville, Emmanuel Mouret nous livre avec ce film un joli petit triangle amoureux, réflexion qui ne manque pas de charme sur l'amour et le désir. Si l'ensemble est un peu trop gentil pour être complètement apprécié, le fait est que la magie parvient à opérer notamment grâce à une sensibilité dans l'écriture assez subtile, capable de parler à tous. Face à ses deux actrices principales, Emmanuel Mouret s'octroie le rôle principal avec maladresse et candeur, parvenant à le rendre attachant et à nous maintenir à ses côtés jusqu'à la fin.
Des situations assez drôle, du fait de la lenteur du personnage principal, et de son côté adulte, enfant trop honnête ou innocent. C'est gentillet mais sympa à regarder. Même si ce personnage m'agace parfois, le film se rattrape sur le dénouement final.
Il s’agit d’une histoire d’amour assez classique avec un quatuor de personnages principaux. Certaines répliques sont drôles et les acteurs sont bons. Toutefois, je ne me suis jamais réellement pris d’empathie pour les protagonistes et ce film ne m’a pas fait adhérer à un genre que je n’affectionne pas particulièrement.
l'acteur principal joue trop prononcé, comme au théâtre, et son personnage n'évolue pas franchement, il reste dans une hésitation constante et fatigante...
Emmanuel Mouret, en ce qui me concerne, c'est un peu (beaucoup) comme Woody Allen, j'attends ces films avec une impatience douloureuse et trépidante, pour enfin être charmé et réconcilié avec l'existence. Rien de meilleure aujourd'hui que ce dernier opus qui dessine admirablement les mécaniques amoureuses sous la plume du destin. Rien que la représentation du caprice est d'une subtilité enivrante. Même si mon film de chevet reste "changement d'adresse", ce dernier, admirablement servi par Madame Demoustier, reste encore une fois incomparable.
Il y a une dizaine d'années, je prenais un certain plaisir à la vision des comédies décalées d'Emmanuel Mouret. Même en 2011, "L'art d'aimer", film à sketches divertissant avait eu l'heur de me plaire... Si dans "Caprice" qui sort cette semaine, on retrouve une jolie image au service de deux des comédiennes les plus pimpantes et pétillantes du cinéma français, force est de reconnaître que la magie n'opère plus sur moi. Malgré la présence de Virginie Efira et Anaïs Demoustier, j'ai sombré dans un ennui total, parfois au bord de l'agacement. Si le titre peut rappeler Marivaux, si les situations et les dialogues lorgnent vers Eric Rhomer, le film n'est hélas qu'une suite de rebondissements tous plus improbables les uns que les autres. Et encore, "rebondissements" est un bien grand mot qui laisse croire que tout cela a des allures de comédie à l'américaine, alors que nous sommes plutôt au rayon "linge de nuit" d'Auchan. On ne croit pas une seconde au scénario qui multiplie les hasards et les prétextes les plus lourds, pour faire se rencontrer les personnages eux-même caractérisés de façon monolithique. Clément, le héros, est aussi maladroit que niais, arrivant sans le vouloir à séduire Alicia, grande actrice ultra célèbre qui tombe raide dingue de cet instit pourtant bien peu charismatique. Et comme l'amour attire l'amour, une jeune et collante apprentie comédienne , Caprice ( tu parles d'un prénom!), va s'incruster dans sa vie jusqu'à finir aussi dans son lit. La situation commence à se compliquer pour ce brave garçon dont le coeur balance entre les deux donzelles.... Le spectateur que j'ai été n'a guère balancé longtemps. Entre les dialogues sortis d'un roman bien poli des années 30 et les personnages improbables et agaçants, je n'ai eu qu'à lutter contre l'ennui. Virginie Efira a beau être délicieuse, je me suis demandé si cela pouvait exister une star aussi gnangnan dans la vie de tous les jours. Elle est mise en scène avec une attention d'entomologiste craignant d'égratigner légèrement une belle pièce de sa collection de papillons exotiques. Du coup, elle n'a rien à faire que de porter des robes nunuches ou recevoir des bouquets de chez Monop'. Anaïs Demoustier en enquiquineuse est mieux lotie. Ses dialogues pétillent un peu, comme de la Badoit, mais reste cantonnée à son personnage monobloc. Quant à Emmanuel Mouret, il serait peut être temps que quelqu'un lui dise qu'il pourrait arrêter de jouer les séducteurs rêveurs et mollassons. La fin sur le blog