Caprice, avec ce titre on attend Anaïs Demoustier (Caprice donc) sinon dans le rôle principal au moins prenant énormément de place au centre du scénario. Mais non, ni l'un ni l'autre et c'est bien là le problème de cette mise en scène mal ficelée. Eric Rohmer, le maître de ces triangles amoureux, aurait sans doute fait de Caprice un personnage moins passif et donc autrement plus perturbateur et calculateur. Ne sachant pas quel rôle jouer, les acteurs ne jouent pas. Il vivent. On les suit. Comme Caprice arrive assez tardivement dans le scénario, on se dit c'est bon ça va réellement commencer maintenant et que tout le reste n'était qu'une (trop) longue mise en place des personnages. Mais non, tout le reste c'était presque déjà tout le film. Déception.
Un beau film, joliment troussé, bien écrit, bien mis en images, bien mis en musique, avec juste ce qu'il faut de "grossièreté" dans le trait des situations pour éviter d'être caricatural ou benêt. A voir ou revoir, sans idées préconçues ni intellectualisme primaire, simplement pour se faire plaisir ou se remonter le moral. Pour passer un bon moment avec soi même ou pour se dire que finalement on a bien fait de se lever ce matin. Le reste n'est que littérature.
Une tout petite étoile quand même pour Virginie Elfira qui est très bien et très naturelle comme d'habitude, mais pour le reste, quelle purge. J'ai quelques centaines de films derrière moi mais je crois bien que je ne me suis jamais autant ennuyé dans une salle de cinéma, que je n'ai jamais eu envie de la quitter avant la fin (certains ne se sont pas gênés pour le faire). Un film où il ne se passe rien déjà qui devient d'un ennui mortel de par l'interprétation de Emmanuel Mouret, juste insupportable et fade à un point qu'il n'existe pas de superlatif suffisant pour le décrire.
Un film charmant et un peu décalé qui rend heureux. Cela fait vraiment du bien dans ces périodes moroses. Éviter la présence d'un ado:) Le film est sans doute trop décalé .
Quel ennui! Quelle lourdeur! Pourtant ces jeunes personnes se donnent du mal, mais pour le marivaudage et le badinage, s'adresser à Marivaux ou à Musset!!! Le héros: quel benêt. M'a fait penser à Fernandel en moins drôle et en pas émouvant du tout!
Si, comme d'hab', les fans énamouré(e)s de Mouret vont a-do-rer, les autres feront la moue devant ce film où quelques scènes et réparties réussies ne compensent pas l'irritation sourde que font naître des personnages caricaturaux et l'ennui poli que suscitent un scénario un brin répétitif et des situations dépourvues d'enjeu dramatique, marivaudage revendiqué par l'auteur oblige. A tel point que le spectateur, sentant venir que jamais Caprice ne deviendra le nouvel archétype de psychopathe de cinéma que son personnage intrusif pouvait - avec un peu de volontarisme,il est vrai - laisser entrevoir, quittera la salle avant la fin. Au grand dam des fans énamouré(e)s.
Avec son personnage de doux-rêveur, hésitant et maladroit, séducteur malgré lui, embarqué dans un marivaudage gentiment décalé et très littéraire, Emmanuel Mouret (devant et derrière la caméra) fait du cinéma à l'ancienne, quelque part entre Woody Allen et Éric Rohmer. C'est plutôt désuet sur le fond comme sur la forme, mais pas sans charme. C'est moins délirant que les meilleures comédies de Woody Allen, mais heureusement moins verbeux et soûlant que certains films d'Éric Rohmer. Dans cet entre-deux, Emmanuel Mouret prouve une belle qualité d'écriture : le scénario, même s'il ne révolutionne pas le thème du trio (voire du quatuor) amoureux, est construit avec une intelligence malicieuse et un mélange heureux de légèreté et de gravité ; les personnages sont bien campés ; les dialogues pétillent souvent ; et les quelques notes jazzy qui accompagnent les vues parisiennes sont agréables. Si l'on accepte les artifices d'écriture et de mise en scène, qui frisent parfois la caricature d'un certain cinéma d'auteur français, et si l'on est sensible à cette forme de sincérité tendre et naïve, alors on passe un moment plaisant et sympathique, tout à la fois divertissant et attachant. Côté acteurs, mention spéciale pour Anaïs Demoustier, parfaite de fraîcheur espiègle et de spontanéité désarmante dans le rôle-titre.
Cette comédie romantique qui revisite le genre est portée par des acteurs talentueux dont la justesse porte ce film qui mérite d'être vu. Vous passerez un bon moment.
Clément (incarné par Emmanuel Mouret, aussi réalisateur) laisse voguer ses sentiments entre une actrice de théâtre connue de grande classe Alicia (virginie Efira) et une actrice débutante Caprice (géniale et espiègle Anaïs Demoustier comme toujours). Son coeur balance et tout le film porte sur ses états-d'âme. Les dialogues semblent récités. C'est bien filmé mais sans grand interêt.
Et lorsque Clément tâche maladroitement la robe d'Alicia au restaurant, elle rétorque qu'elle n'a jamais autant rien dans une soirée, et bien faudrait qu'elle sorte plus souvent la dame.
Clément justement, est un garçon insupportable, c'est peu dire, avec son perpétuel air naïf d'un mauvais Fernandel, qui n'a pas le courage de prendre des décisions, même quand Caprice lui lance "ne soit pas égoïste, soit infidèle". On voudrait le bousculer pour que le film s'emballe.
L'histoire n'est pas crédible et le scénario sans intérêt. Les acteurs se débattent tant bien que mal sauf Mouret qui ne se donne même pas cette peine. J'avais aimé le ton de "juste un baiser" mais depuis je vais de désillusion en désillusion.
Un film sans intérêt, un scénario poussif d'une histoire improbable et pas crédible, un acteur principal mauvais avec des pointes de surjeu, une direction d'acteurs inexistante, les pauvres ! Des gags qui se veulent drôles et dont on ne rie pas et une musique de d'ascenseur omniprésente comme pour nous dire "z'avez vu c' est une comédie!". C'est assez exceptionnel mais là je ne trouve absolument aucun point positif à ce film, ah si le cadrage avec la tour Eiffel et l'arbre aux fleurs mauves sur le côté c'était joli, c'est tout!
Bien dans la ligne de ces films précédents , au style epure , un humour fin , quelques mimiques ou gestes suffisent , de bon comédiens. Un style qui ne plaira pas a tout le monde mais pour les amateurs , c'est plutôt un bon cru.
J'ai vu ce film cet après-midi. Il passe pour un film d'art et d'essai. Il n'en est rien. le film est languissant, sans ossature, pétri d'idées reçues. On s'attend à tous les pièges fomentés par Caprice. Ce n'est pas le jeu de l'amour et du hasard. Le personnage principal interprété par Emmanuel Mouret est tellement insipide que le film tourne court ou tourne comme le lait. C'est d'une banalité impossible à ériger en modèle. Un film dénué de poésie, larvaire, ennuyeux. Où es-tu Éric Rohmer ? Il faut revoir Les Nuits de la pleine lune, Le Rayon vert ou La marquise d'O pour sentir ce que crée Rohmer avec le langage amoureux. Le langage amoureux de « Caprice » est un sous-produit linguistique de l'amour.