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FaRem
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2,0
Publiée le 19 septembre 2015
Le début est sympa avec cette rencontre entre un timide maladroit et cette comédienne affirmée, mais déçue en amour, l'alchimie entre les deux fonctionne bien et les acteurs sont très bons seulement à l'arrivée de cette Caprice, bien interprétée par Anais Demoustier, on se dirige vers un triangle amoureux assez classique et le film s'essouffle rapidement. On a l'impression de voir et revoir les mêmes scènes, le scénario est un peu redondant et les personnages beaucoup trop lisses vu les situations. En somme, ce n'est pas un film désagréable, mais ça se laisse tout juste regarder.
Après Une autre vie qu'on peut considérer comme un faux pas, notre pote Emmanuel Mouret revient à ses premiers amours avec cette douce comédie sentimentale. Il se met de nouveau en scène dans ce film avec un personnage qui nous est familier (du moins si vous connaissez sa filmographie) à savoir quelqu'un qui se rend attachant par sa maladresse. Pour l’accompagner, il peut compter sur les présences pleines de charme de Virginie Efira & Anaïs Demoustier afin de nous livrer sa version du triangle amoureux. On retrouve le cinéma qui caractérise ce réalisateur ; avec Caprice on sait d'avance à quoi s'attendre mais le charme opère toujours et on passe donc un bon moment.
N'étant pas familier avec la filmographie d'Emmanuel Mouret, c'est par la bande annonce que je me suis laissé guidé vers ce film. Sur le papier l'histoire de cet homme lunatique et un peu gauche, se découvrant Don Juan malgré lui, amené à se débattre entre son amour pour la femme qu'il envie depuis toujours et les assauts pressants et répétés d'une jeune admiratrice s’avérait prometteuse. À l'écran, en revanche, on déchante bien vite. Car si les ingrédients sont réunis, l'émulsion ne prend pas. Le monde mis en scène par le réalisateur peine à convaincre. Pas une seconde il ne nous laisse l'impression que les personnages évoluent dans un univers qui pourrait exister au-delà des salles obscures. Ainsi, quelle que soit la situation, on se retrouve avec cette désagréable sensation de ne voir autre chose que des acteurs piégés dans un décor de cinéma. Pour ne rien arranger le film donne l'impression d'osciller entre les genres. Commençant comme une comédie légère, il cherche, parfois, une profondeur qui ne fait qu'en casser le rythme, là où, passée la seconde moitié, il hésite presque avec le thriller psychologique. De fait, ce qui s'annonçait comme un moment de légèreté nous étouffe dans une lourdeur plombante.
Après une tentative peu concluante dans le registre dramatique (« Une autre vie »), Emmanuel Mouret revient à ce qu'il sait faire de mieux : la comédie romantico-dramatico-fantaisisto-mélancolique. Et comme (presque) toujours, j'étais sous le charme : c'est drôle, sensible, intelligent, plein de situations réjouissantes et de répliques savoureuses : bref, tout ce que j'aime chez ce réalisateur depuis maintenant plusieurs années. Oui mais voilà : un peu à l'image de « Fais-moi plaisir ! », voilà que ce dernier semble ne plus savoir quoi dire dès le milieu du film. C'est un peu mou, répétitif, l'auteur semblant presque s'auto-parodier pour combler son manque d'inspiration, l'intrigue n'avançant presque plus du tout et se contentant de nous arracher quelques sourires. Heureusement, après ce (gros) trou d'air, Mouret finit par reprendre le contrôle pour nous offrir un dernier tiers émouvant, tirant nettement plus vers le drame sans pour autant tomber dans le sinistre. Au contraire, c'est juste, tendre et très joliment écrit, la jolie prestation d'Anaïs Demoustier venant lui apporter un charme supplémentaire, tout comme l'élégance de Virginie Efira dans la première heure. En définitive, j'ai beau être un peu déçu par ce « Caprice » plutôt mineur dans la carrière de son auteur, je lui trouve un côté attachant, délicat, gracieux lui permettant de se faire une (petite) place parmi les réussites françaises en 2015.
Pas très inspiré le dernier opus d'Emmanuel Mouret. Le scénario est prévisible. On s'ennuie un peu, surtout dans la première partie. N'est pas Woodie Allen qui veut.
Je suis mitigée. S un côté je trouve que cest un film plat, une histoire banale mais d un autre côté j'ai bien aimé le role que joue Anais Demoustier. Je la trouve attachante. Mais bon ce film est trop banal pour être diffusé au cinéma. Virginie Effira est plutot pas mal en tant qu actrice, très naturelle.
je me suis vraiment ennuyée, failli partir dans la 1ère 1/2 h. Romance à 3 sous, chassé croisé amoureux qui aurait pu être pathétique au 19ème siècle..... quant au pantin interprété par Emmanuel Mouret.... Quelle sinécure !!! seule Virginie Effira tire son épingle du jeu ! Nous étions 2 dans la salle... c'était mérité !
Dans Caprice, Emmanuel Mouret manie plutôt à bon escient l'art de l'imbroglio amoureux. Alors que l'actrice qu'il admire, Alicia, est devenue sa compagne, il la trompe, presque par politesse, avec Caprice, comédienne débutante le poursuivant de ses assiduités. Le charme du film est absolument indéniable, de par l'univers quelque peu désuet dans lequel évoluent les personnages : l'ambiance rappelle les comédies américaines des années 50, notamment à travers le personnage interprété par Virginie Efira, vamp élégante coiffée à la Veronica Lake.
Ce chassé-croisé amoureux ne relève pas toujours de l'évidence, Mouret s'amusant à tromper le spectateur avec ses idées reçues, au risque parfois de le perdre : ainsi, le personnage du meilleur ami (Laurent Stocker) peine à véritablement convaincre et à prendre toute sa place dans cette histoire, son rôle étant clairement utilitaire dans le film. En revanche, le trio Clément-Alicia-Caprice est savoureux, notamment grâce aux jeux des 3 comédiens, Virginie Efira apportant une subtilité encore jamais montrée et Anaïs Demoustier dévoilant, comme à son habitude, son charme piquant. Au centre, Emmanuel Mouret oscille entre un Woody Allen et un Charlie Chaplin (cf. la scène avec les béquilles). Le film n'est toutefois pas totalement comique ; en témoigne la fin magnifique, rebattant les cartes sur la voix off de Clément. Au petit jeu de la séduction, Caprice le remporte haut la main.
L'inconditionnel d'Emmanuel Mouret que je suis ne peux qu'admettre que ce nouvel opus est moyennement réussi. Le dilemme face auquel se trouve habituellement les personnages ne prend jamais vraiment et nous laisse sur notre faim. On dirait que Mouret veux s'éloigner un peu de son style en faisant un film plus standard et donc moins intéressant que quand il est totalement lui-même, décalé, presque absurde donc plus drôle et touchant à mon sens.
Charlie Chaplin, Pierre Richard et maintenant Emmanuel Mouret. Dans tous les pays et à toutes les époques, l'image du rêveur maladroit a toujours fait rire, et pleurer. Banco, cela fonctionne encore en 2015.
Clément, instituteur divorcé, va faire la rencontre d'Alicia, comédienne renommée. Première soirée, premiers baisers, premiers émois. L'actrice qui le fascine devient sa fiancée, tandis que Caprice, jeune femme pleine de fougue, commence à lui faire des avances... Ce triangle amoureux, maintes fois revisitées, a le vent en poupe en ce moment en France. À trois on y va s'avérait être une histoire forte et complexe. Caprice lui, déborde de charme et de générosité.
La flagrante naïveté qui enveloppe ce récit n'est finalement rien d'autre qu'une arme pour Mouret, un moyen d'exposer ses sentiments et de faire ressurgir ses plus vieux fantasmes d'auteur. En s'entourant de deux magnifiques actrices (l'intimidante Efira et l'agglutinante Demoustier), le réalisateur nous fait une leçon de romantisme. Un tourbillon de sentiments s'envole alors et vous prend au passage, afin de laisser place aux doutes et à la complexité du désir.
Qui aime t-il et que veut-il ? A travers cette question à-priori simple se dessine une narration fraiche et pétillante, où l'humour prend toujours le pas sur le sérieux. Par l'intermédiaire de ce grand personnage dégingandé, Mouret fait une étincelante déclaration d'amour aux femmes, et plus particulièrement aux comédiennes. Quant au surjeu de certaines scènes, il s'explique simplement par l'essence même du sentiment amoureux : l'excès.
Trop bien. Belle musique, un bonhomme très humain qui a du mal â assumer toutes ses filles magnifiques qui lui tombent dans les bras. On envie ses atermoiements!
Une approche très théâtrale dans le jeu des acteurs, s'apparentant à du deuxième degré. Et cette comédie légère nous séduit par son originalité et la fraîcheur des personnages, surtout bien sûr Caprice.
Ce nouveau film d'Emmanuel Mouret démarre sous les meilleurs auspices pendant 30-40minutes façon "coup de foudre à Notting Hill" où un instituteur rencontre une actrice, d'autant plus que cette actrice est incarnée par la sublime Virginie Efira. Les choses se gâtent ensuite quand le personnage de Caprice vient s'immiscer dans leur couple, dés lors l'humour et le romantisme s'étiolent progressivement jusqu'à la fin certes rassurante mais pas très bien amenée.
Marivaudage à la façon de Rohmer, mais à la sauce Mouret, avec des dialogues souvent savoureux et sans refaire les films précédents. L'acteur-réalisateur maîtrise bien sa caméra. L'inventivité du scénario se double de plein de petites choses drôles et émouvantes. Les acteurs sont justes. Mention spéciale à l'excellente Anaïs DEMOUSTIER, aussi émotionnellement troublante que sûre de son jeu. On en redemande !