Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,5
Publiée le 24 avril 2015
4.5 pour le scénario tout en légèreté et en finesse Caprice est un véritable délice porté par une actrice fraîche et attachante... J'ai été très surpris par cette comédie sympathique. Quelques rires, du suspens, de la jalousie, du bonheur, bref ce qui fait de ce film un bon film où l'on passe un moment agréable même sans grand budget, effets spéciaux.. Bravo et merci !
Après une incursion ratée dans le drame (Une autre vie), le délicat Emmanuel Mouret revient à ses vraies amours : la comédie sentimentale. Caprice est un faux triangle amoureux car bien plus complexe avec la présence/absence des ex et le personnage limitrophe joué avec gourmandise par l'excellent Laurent Stocker. Les tempes de Mouret commencent à grisonner et son cinéma s'il garde sa légèreté et sa pétillance a aussi acquis une certaine gravité et, osons le dire, de la profondeur. Le voici à mi-chemin entre Marivaux et Woody Allen, si tant est que l'on puisse le ranger dans un compartiment. Il y a toujours eu une liberté dans les films de l'acteur/réalisateur, quelque chose de charmant et de désuet aussi, dans ces exercices sentimentaux dont le manque de folie est le seul défaut. Caprice a c'est vrai ses limites dans sa sagesse trop orchestrée. Cependant, comme d'habitude, Mouret sait s'entourer et tirer le meilleur parti des actrices qu'il magnifie. Entre la douceur blessée de Virginie Efira à l'espièglerie apparente de l'indispensable Anaïs Demoustier, l'auteur a écrit des rôles qui sont tout sauf monolithiques. A ces (ses) femmes, Emmanuel Mouret, qui se sait interprète moyen, laisse volontiers les rênes. Ce en quoi il a parfaitement raison.
On a envie de les claquer ... ou de les retourner (?) afin qu'il se passe quelque chose !!! Emmanuel Mouret est sans doute très bon, en tous cas très bon acteur .. (de théâtre surtout) le film est énervant, on attend des réactions, des paroles, des actes.....et rien. Ceci dit Virginie Efira est ravissante et au top, Anaïs Demoustier virevolte, pétille, est une chiante finie ( je pense que tous la remettraient à sa place.. tellement elle est envahissante). Scénario maigre. Interprétation particulière pour le réalisateur....Laurent Stocker est fidèle .... à lui-même. Bref pour Virginie et Anaïs !! **
J'ai trouvé que c'est une très bonne comédie à la fois sentimentale et dramatique. C'est frais, léger, bien joué, amusant mais en même temps assez dramatique. Cependant on ne rit pas beaucoup c'est un peu dommage mais ce film a le mérité d'être frais et délicat et c'est très important.
Mais d'où vient l'impressionnante inspiration de l'acteur-réalisateur Emmanuel Mouret ? Ses autres très bons films comme "Changement d'adresse", "Un baiser s'il vous plait", "L'art d'aimer" ou "Une autre vie", étaient-ils des essais ? Si oui, tant mieux car son dernier long-métrage "Caprice" est une réussite totale. Cette comédie subtile et jubilatoire égale le maître Woody Allen par un scénario théâtral parfaitement construit, une musique savoureuse présente sans trop l'être et des dialogues croustillants de bonheur, en totale adéquation avec le jeu des comédiens de choix et plus que talentueux que sont Virginie Efira, Anaïs Demoustier (carrément épatante : son plus beau rôle), Laurent Stoker et Emmanuel Mouret lui-même. Du grand art...
Peut-on être fine et légère ? Oui, cette comédie romantique en est la preuve ! Une réalisation soignée, des dialogues aux petits oignons. Un côté "intello" assumé qu'Anaïs Demoustier vient électriser de toute sa fougue espiègle et de son charme si singulier. J'avais une crainte sur Effira qui tient bien son rôle. Le scénario avance avec régularité et parvient à nous surprendre. Une très bonne surprise !
On a connu Emmanuel Mouret plus inspiré....quelques remarques simples, la première c'est l'actrice Virginie Efira, (on regrette Judith Godrèche) qui je trouve ne convient pas à son style de comédie, elle est trop dure à mettre en boite, à être moquée.....Du coup , et c'est curieux mais pas inintéressant, le film a des moments beaucoup plus sérieux et graves il faut le dire, que les fantaisies habituelles de Mouret..... A moins que ce ne soit lui qui vieillisse, et qui éprouve un besoin d'écrire des dialogues en rapport avec une crise possible de la quarantaine.....Donc un peu moins de folie dans ce film où apparaît quand même une Anaïs Desmoustiers au meilleur de sa forme, parfaitement fofolle et qui elle entre parfaitement dans les critères du réalisateur..... Reste quand même des qualités d'écriture qui pallie peut être l'insuffisance du scénario et son manque de surprises......Peut être sommes nous aussi trop habitués aux frasques de Mouret......Pourtant on est loin du vaudeville et les personnages sont intéressants et originaux (le directeur, le prof de math, l'actrice de théâtre amateur et quelques rôles secondaires).....Reste quand même cet humour, cette patte propre à l'artiste qui finit par opérer sa magie habituelle.....Pas mal.....
Un scenario nul et téléphoné, une ou deux répliques amusantes maximum, des acteurs qui jouent encore plus mal que dans Angel-A. Pour éviter de perdre votre temps et votre argent : si vous aimez Virginie Efira, revoyez "20 ans d’écart", si vous aimez Anais Demoustier, allez voir "Situation amoureuse : C'est compliqué" (ou "Elles"). Film minable.
Le triangle amoureux est décidément en passe de devenir le sujet de prédilection du cinéma français. Et il a beau comme ici être traité de manière délicate et inédite, il ne fonctionne pas toujours parfaitement sur un scénario un peu confus. Ca part un peu dans tous les sens, sous la houlette d’un réalisateur comédien qui cultive sa nonchalance et ses airs de pierrot lunaire. Ca va un temps et puis on se fatigue de ses allusions qui entre Keaton et Allen, n’arrivent pas à forger un esprit cohérent. On rigole de la maladresse des situations, de la répartie des dialogues, mais c’est bien souvent téléphoné .L’ensemble parait vraiment benêt. Les comédiens sont tout aussi empêtrés dans leurs habits mal ajustés .Seul à mes yeux le personnage d’Anaïs Desmoutiers figure une constance amusée qui à l’image du film, ne va jamais jusqu’au bout de son caractère, là encore mal défini par le scénario. Pour en savoir plus
La question qui m'agite est de savoir quel traitement Clément fait subir à l'agressivité. Puisqu'il en semble dépourvu, où passe-t-elle? Ce sympathique instituteur se confie avec naïveté à son ami et directeur d'école, Thomas sur ses amours. La femme de Thomas l'a quitté pour l'un de ses amis. Il ne lui en veut pas. Quand il ramène son fils à sa mère, il énonce tout ce qu'il n'a pas fait et qui reste à faire... à la mère! Un "c'est pas grave" lui est donné en réponse. Thomas a des vues sur la nouvelle amoureuse de Clément, mais Clément n'est pas dans la rivalité, ni dans la crainte. Quand il est tiraillé entre deux femmes, il essaie d'être le plus sincère avec ses interlocutrices, mais aussi vis-à-vis de lui-même. J'ai été parfois agacé durant le film, alors voici peut-être un élément de réponse à ma question inaugurale: c'est au spectateur, qu'Emmanuel Mouret confie la tâche du traitement de son agressivité. Bien joué monsieur Mouret ! En tout cas, c'est une belle idée d'avoir associé le monde du théâtre à celui de l'école. Faire ainsi circuler la culture, l'émotion suscitée par la production culturelle, entre ces deux lieux, l'un consacré à l'enfance, à la naissance des sentiments, l'autre à une mise en scène, quelle trouvaille! Comédiens et actrices sont charmants dans ce film. La colère s'incarne très peu, le doute et la tristesse plus fréquemment. Voilà un joli film, qui traite d'enjeux humains essentiels, l'air de rien...
Comme dans les précédents films d'Emmanuel Mouret, l'histoire peine à convaincre, ce n'est jamais drôle, les dialogues et les situations sonnent faux, mais on se laisse prendre au jeu, sans surprise et sans plaisir. Heureusement, Anais Demoustier sauve quelques scènes.
Nul. Déjà vu, ennuyeux, improbable, personnage de l'instituteur irritant et mièvre, Caprice joue souvent mal, le seul vrai comédien du film est le directeur d'école. Inutilement long.
Loin des nanars "esprit Canal" des dernières semaines (Robin des bois, pourquoi j'ai pas mangé mon père, les gorilles, Conasse pincesse des coeurs...), "Caprice" est une petite comédie décalée illuminée par la beauté de V.EFira et la drôlerie et le charme d'Anais Demoustiers toujours très à l'aise dans ce genre de comédies. Le film est réalisé par Emmanuel Mouret plus à l'aise comme réalisateur que comme acteur et compte également la présence de Laurent Stocker.
Envie subite et passagère, fondée sur la fantaisie et l'humeur. Il s'agit d'une définition simple du caprice. Mais le caprice d'Emmanuel Mouret ici, c'est sa conjugaison avec le désir de l'autre. Et il met sur le tapis plusieurs questions : doit-on transformer cette envie soudaine en quotidien permanent ? doit-on formellement forcer les choses, si il n'y a pas de réciprocité ? le caprice de l'autre nous aveugle t-il du sentiment réel ? ... Oeuvre philosophique ? Non, pas vraiment. Le cinéaste a simplement sa manière d'appréhender l'amour de façon existentielle, avec loquacité et pertinence. Il s'affranchit des codes du vaudeville romantique, pour imposer sa délicatesse sur un cinéma qu'il semble aimer tendrement. Sans oublier au passage, de sublimer ses magnifiques interprètes féminines, que sont Anaïs Demoustier et Virginie Efira.