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chouxbleu
31 critiques
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0,5
Publiée le 25 avril 2015
C'est l'ennui mortel, le film est faux, mal joué. Le pire c'est l'actrice principale.. c'est impossible d'être moins convaincante. L'acteur principal joue un peu mieux, mais c'est tellement mal écris, filmé, pensé, conçu. Bref, on est parti au bout de une vingtaines de minutes. Le film sent vieux, alors qu'il est tout neuf! Il faut dire quand même, la seule chose qui est bien c'est le jeu des couleurs, le metteur en scène a une perception des couleurs qui n'est pas mal du tout.. Bref, film à éviter
Il s’agit d’une histoire d’amour assez classique avec un quatuor de personnages principaux. Certaines répliques sont drôles et les acteurs sont bons. Toutefois, je ne me suis jamais réellement pris d’empathie pour les protagonistes et ce film ne m’a pas fait adhérer à un genre que je n’affectionne pas particulièrement.
Pourquoi n'ai-je pas découvert Emmanuel Mouret avant, c'est exactement le cinéma que j'aime. En fait je trouve le film admirablement bien écrit, parce qu'au début tout très vite, Clément est amoureux d'une actrice et un concours de circonstance improbable en quelques minutes de film il arrive à vivre avec elle et à filer le parfait amour. Et c'est là que c'est fabuleux parce qu'on sent, rien que dans la mise en scène qu'un coup de téléphone va être l'élément perturbateur de toute cette belle histoire.
L'élément perturbateur c'est Caprice. Elle est jouée par la merveilleuse et délicieuse Anaïs Demoustier et je tiens à dire que n'importe quel autre film son personnage aurait juste été flippant, un tarée amoureuse d'un mec et qui refuse absolument de le laisser tranquille, mais que là Mouret en la filmant arrive à retirer absolument tout le côté glauque. Elle est juste pétillante et mignonne, elle ne veut que de l'amour et rayonne de bienveillance ce qui empêche toute mauvaise interprétation de son personnage.
Même si je reste persuadé que s'il était joué par quelqu'un d'autre que Demoustier ça n'aurait pas forcément fonctionné.
Et j'ai aimé la manière avec laquelle Mouret prend le problème à l'envers, souvent le personnage tenté par l'adultère n'est pas une relation idyllique avec la femme de ses rêves et c'est justement la femme de ses rêves qui vient le tenter. Le personnage doit donc en général faire une choix, la femme de ses rêves, soit sa vie bien rangée.
Là, le personnage de Mouret vit avec la femme de ses rêves et une fille débarque dans sa vie et vient semer le trouble. Donc forcément il n'y a pas de dilemme, il préfère le personnage joué par Efira (ce qui est une faute de goût à mon humble avis) et pourtant le trouble s'installe quand même.
En fait c'est un beau film sur le choix, lorsqu'on se met en couple on peut le faire pour tout un tas de raisons, mais ce qui le rend solide c'est lorsqu'on fait le choix d'être avec cette personne alors qu'on aurait pu faire un autre choix. Et donc ce qui commence par une comédie romantique avec un héros grand rêveur et un peu burlesque se termine avec un côté doux amer où il faut choisir entre deux femmes merveilleuses et choisir c'est renoncer.
Vraiment je trouve la extrêmement belle et touchante parce qu'elle arrive à saisir ce que c'est que ce renoncement, le fait de laisser quelqu'un derrière soi de, malheureusement, choisir de ne plus le voir.
Venant d'enchaîner Vénus et Fleur du même Emmanuel Mouret filmé plus d'une décennie plus tôt avec Caprice, on sent que là on a un film avec un propos beaucoup plus mature, rappelant finalement un peu celui de son dernier film : Les Choses qu'on dit, les choses qu'on fait.
Il faut choisir, on a beau aimer, à un moment donné il faudra choisir, et choisir, c'est renoncer.
Un univers à part, particulièrement doux et bien mené, la BO est sublime, le casting bien sympathique. Le personnage de Anaïs Demoustier est insupportable cela dit. Petite comédie romantique sans prétention qui souffre de quelques longueurs mais qui reste agréable à visionner.
Virginie Effira semble s'ennuyer et Emmanuel Mouret a autant de charisme qu'une laitue dans cette comédie qui sent le réchauffé, pas drôle et dont les textes sont très récités. Une très longue heure trente malgré la présence solaire d'Anaïs Demoustier.
Caprice, avec ce titre on attend Anaïs Demoustier (Caprice donc) sinon dans le rôle principal au moins prenant énormément de place au centre du scénario. Mais non, ni l'un ni l'autre et c'est bien là le problème de cette mise en scène mal ficelée. Eric Rohmer, le maître de ces triangles amoureux, aurait sans doute fait de Caprice un personnage moins passif et donc autrement plus perturbateur et calculateur. Ne sachant pas quel rôle jouer, les acteurs ne jouent pas. Il vivent. On les suit. Comme Caprice arrive assez tardivement dans le scénario, on se dit c'est bon ça va réellement commencer maintenant et que tout le reste n'était qu'une (trop) longue mise en place des personnages. Mais non, tout le reste c'était presque déjà tout le film. Déception.
Un marivaudage plein de charme. C’est léger, original, mais plus profond qu’il n’y paraît. Son cousinage avec le théâtre est habile et on se régale tout long, à l’exception d’un ou deux - petits - ralentissements. Emmanuel Mouret, à mi-chemin entre Jacques Tati et Woody Allen, reste drôle et attachant. On a vraiment envie de l’aider mais il ne faut pas, on tuerait la fantaisie ! Les deux actrices sont parfaites, chacune dans son genre. Seul Laurent Stocker est en demi-teintes. Une comédie très agréable à voir, loin des pochades formatées qu’on nous présente trop souvent.
J’aime toujours le style « Marivaux du 21ème siècle » d’Emmanuel Mouret, mais j’ai trouvé les situations de cet opus un peu en dessous des films déjà vus, sans doute à cause de quelques longueurs et de situations un peu trop irréalistes ( le côté tombeur d’Emmanuel Mouret...). Néanmoins, j’apprécie toujours cette délicatesse d’âme qui fait tant défaut aujourd’hui, et tant la prise de vue que la bande son sont toujours au top.
Fan de Mouret et de son univers, très léger, presque sans y toucher. Des films assez légers, rappelant les années 60, un jeu d'acteurs toujours impécablement dirigés. C'est généralement fin et spirtiuel, extrêmement bien écrit et ciselé. Une petite merveille.
Les films d’Emmanuel Mouret ont une touche particulière et ses personnages atypiques et attachants nous charment à chaque fois. Cette fois-ci il y joue aussi un professeur un peu fantasque et très timide qui noue une relation avec une actrice de théâtre connue, interprétée par la toujours émouvante Virginie Effira. Viendra s’y immiscer une prétendante mutine et espiègle à souhait, jouée par la pétillante Anaïs Demoustier. Le réalisateur revisite avec subtilité le triangle amoureux dans cette comédie dramatique douce et nostalgique où le renoncement apparaît comme seule alternative à un certain bonheur.
Le début est sympa avec cette rencontre entre un timide maladroit et cette comédienne affirmée, mais déçue en amour, l'alchimie entre les deux fonctionne bien et les acteurs sont très bons seulement à l'arrivée de cette Caprice, bien interprétée par Anais Demoustier, on se dirige vers un triangle amoureux assez classique et le film s'essouffle rapidement. On a l'impression de voir et revoir les mêmes scènes, le scénario est un peu redondant et les personnages beaucoup trop lisses vu les situations. En somme, ce n'est pas un film désagréable, mais ça se laisse tout juste regarder.
Que la fiction a du bon tout de même, car oui dans celle ci on peut s'inventer n'importe quoi comme être un tombeur universel. Rôle que s’attribue de film en film Emmanuel Mouret,lui qui a la tête allongée d'un Fernandel,avec son mono sourcils et sa mèche sur le coté, un physique qui est loin d’être avantageux et universel. Tout n'est pas axé sur le physique chez Mouret et son cinéma est plus basé sur le charme du personnage c'est là dessus que mise le réalisateur. Et il est vrai que son personnage et son cinéma possèdent un certain charme,mais une fois de plus il fait encore le même film que les précédents. Il glisse une nouvelle fois un triangle amoureux,avec un personnage maladroit qui tombe la gente féminine,mais ces femmes contrairement à Mouret sont toujours elles de belles jeunes femmes,c'est étrange lui a le droit de ne pas être beau mais les femmes qu'il emballe n'ont pas le droit d’être moche. C'est beau le cinéma on peut s'inventer n'importe quoi,mais c'est tout de même un peu dérangeant ce problème avec le physique de la belle actrice et du moche qui emballe. Non pas que le moche n'ait pas droit d'emballer la belle,mais que la femme moche chez Mouret na pas le droit d'exister. Si elles devaient faire pareille il n'existerait pas,c'est peut être bien le cas dans la vie et Mouret s'invente la vie qu'il se phantasme à l'écran.
Si on connait Mouret le film n'a pas de surprises puisque c'est toujours la même chose,il refait encore et toujours le même film. Caprice n'est pas très emballant mais il n'est pas non plus désagréable à regarder,même s'il faut bien dire que le temps ne passe pas à vitesse grand V là devant.
Clément vit un rêve éveillé. Voilà ce modeste enseignant qui donne des cours particuliers au neveu de la célèbre comédienne de théâtre Alicia Bardery, dont il est précisément un grand admirateur. Ordinairement, les comédies d'Emmanuel Mouret évoque Eric Rohmer. Ici, le hasard un peu magique qui met Clément en relation avec la star sur fond de musique de jazz rappellerait plutôt Woody Allen. Au personnage geignard de ce dernier, Mouret substitue le sien, timide et gauche, dont la certaine mollesse semble avoir par moments l'inconvénient de rejaillir sur le rythme du film.
L'intrusion de Caprice (Anaïs Demoustier), un poil à gratter dans la vie de Clément, ouvre la voie à un vaudeville aux incidents feutrés, et même plutôt à un marivaudage, car la sincérité désarmante de Clément empêche, à dessein, les malentendus qui durent. Caprice semble comme une figure allégorique (une muse?), tant elle est l'exacte opposée d'Alicia, dans l'apparence comme dans l'esprit. Anaïs Demoustier et Virginie Efira sont, par leur charme, leur talent et leur contraste, la bonne idée de cette comédie douce-amère. En dépit que j'ai eu bien du mal à imaginer la rayonnante star Alicia, aussi humble soit-elle, s'intéresser à des personnages aussi communs -parce que rien n'indique une quelconque séduction- que Clément et que son directeur d'école (Laurent Stocker). C'est une convention du sujet. Les deux comédiennes n'ont aucun mal à surpasser les deux rôles masculins. Le personnage récurrent de Mouret montre souvent, ici, ses limites et ses redondances d'un film à l'autre.
Difficile d'adhérer au cinéma décalé d'Emmanuel Mouret ; avec " Caprice" il nous propose une " Comédie" qui ressemble à une pièce de Boulevard. Son scénario nous propose un "rêve éveillé" auquel on a énormément de mal à croire ; les dialogues sont insipides ou pompeusement déclinés comme au théâtre classique. Le rythme est lent, malgré les nombreuses situations saugrenues qui se suivent et se ressemblent. Quant au casting, il se révèle difficile à évaluer, ne sachant si ce sont les comédiens ou les rôles qui faillissent.