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Un visiteur
5,0
Publiée le 25 avril 2015
Emmanuel Mouret, en ce qui me concerne, c'est un peu (beaucoup) comme Woody Allen, j'attends ces films avec une impatience douloureuse et trépidante, pour enfin être charmé et réconcilié avec l'existence. Rien de meilleure aujourd'hui que ce dernier opus qui dessine admirablement les mécaniques amoureuses sous la plume du destin. Rien que la représentation du caprice est d'une subtilité enivrante. Même si mon film de chevet reste "changement d'adresse", ce dernier, admirablement servi par Madame Demoustier, reste encore une fois incomparable.
Une jolie comédie sentimentale, sur le désir amoureux et ses indécisions, dans lequel on retrouve avec plaisir la jolie Virginie Effira, mais c'est Anaïs Demoustiers qui donne toute l'étendue de son talent dans son rôle d'amoureuse envahissante.
Le film est d'un ennui à mourir! Tout au long de l'histoire, on est dans l'attente d'un événement qui va faire décoller le scénario, ou au moins accélérer le rythme...mais cela ne change rien au caractère soporifique de la réalisation. Très déçu. Je vous le déconseille!
Très bon film, qui prend son temps, avec de très bons acteurs (sans oublier Laurent Stocker le pensionnaire de la Comédie Française !). Une jolie bande originale. Un très bon moment !
C'est tellement mauvais que j'écris mon avis depuis la salle de cinéma. Je reste juste parce que je suis curieuse et je veux connaître la fin! Les 2 actrices principales sont bonnes mais les 2 hommes c'est une cata!!! Surtout le réalisateur ! Quelqu'un doit lui dire qu'il est un mauvais acteur! Il est mou, tellement mou! N'allait pas voir ce film, il ne sert à rien!
Depuis presque vingt ans, Emmanuel Mouret poursuit, plutôt bon an que mal an, son petit bonhomme de chemin cinématographique dont le dénominateur commun est Marivaux. Et de cette mécanique complexe des jeux de l’amour et du hasard, Mouret ne déroge pas. Cela marque l’empreinte d’un auteur, mais peut s’avérer fatigant car la forme comme le fond évoluent peu d’un film à l’autre (exception faite de « Une autre vie »). Les mêmes ingrédients donc et un même acteur (Mouret égal à lui-même, très comédien amateur), seules les actrices viennent apporter un peu de fraicheur à ces scènes de genre surannées. Ou pas. Dans « Caprice », on ne va pas s’extasier devant la prestation de Virginie Efira, toutefois elle apporte une tonalité sincère à son rôle. La plus grosse déconvenue du film vient de celle qui incarne le rôle titre de Caprice, Anaïs Demoustier. On pressentait déjà dans « Une nouvelle amie » tout le capital d’antipathie qu’elle dégageait, qui s’est confirmé avec « A trois on y va » et qui explose au grand jour ici. Dans le genre péronnelle disgracieuse et vulgaire elle s’impose avec un jeu linéaire, sans jamais avoir l’air de trop y croire, mais certaine de pouvoir se placer. Dans la carte du tendre des héroïnes de Marivaux, elle serait parfaite dans le rôle de la commère. Détenant un rôle clé, le film est quelque peu assombri par sa prestation, de même par quelques scènes vraiment ratées (le supplice du plâtre, la relation Alicia/Thomas…). Toutefois, le charme opère, parfois, surtout quand Mouret filme le bel amour (les échanges de regards et la connivence entre Alicia et Emmanuel sont attendrissants entre autre) et certaines répliques ou situations sont subtilement drôles. « Caprice » reste une œuvre trop inégale, comme souvent chez Mouret, qui oublie, pour paraphraser Marivaux , que dans le monde du cinéma, un film doit être trop bon pour l’être assez…
Caprice n'est pas le meilleur film d'Emmanuel Mouret loin de là. Il se laisse tout de même regarder sans ennui. Il sait en tout cas s'entourer d'actrices douées et belles. Après Marie Gillain et Virginie Ledoyen par exemple, c'est au tour de Virginie Efira et Anaïs Demoustier. Mention spéciale pour cette dernière.
Vu le film en avant premiere, c est un film tres reussi ! Les acteurs sont bons, l'histoire est pleine de surprises, et j ai trouvé ca souvent tres drole. J ai meme ete tres ému au fur et a mesure du film, car c est un film subtile qui cache son jeu.... Sous couvert de rire, on se surprend a voir tous ces amoureux se prendre a leurs propres jeux. je recommande donc sans hesitation cette comedie qui nous change un peu des grosses machines qui ne font pas dans la finesse. Ici, tout est charme et amusement :) Surtout Virginie Efira , qui ne finit decidement pas de surprendre, et qui degage une joie tres communicative! Courez-y!
C'est un film absolument charmant et délicieux (et en aucun cas une abomination comme l'écrit une personne, j'ai été atterrée en lisant cela). Si vous voulez vous évader et être charmé, voir une fiction douce, charmante, délicate et surtout très bien vue, analysée et amusante, ne manquez surtout pas ce petit bijou d'émotion.
La question qui m'agite est de savoir quel traitement Clément fait subir à l'agressivité. Puisqu'il en semble dépourvu, où passe-t-elle? Ce sympathique instituteur se confie avec naïveté à son ami et directeur d'école, Thomas sur ses amours. La femme de Thomas l'a quitté pour l'un de ses amis. Il ne lui en veut pas. Quand il ramène son fils à sa mère, il énonce tout ce qu'il n'a pas fait et qui reste à faire... à la mère! Un "c'est pas grave" lui est donné en réponse. Thomas a des vues sur la nouvelle amoureuse de Clément, mais Clément n'est pas dans la rivalité, ni dans la crainte. Quand il est tiraillé entre deux femmes, il essaie d'être le plus sincère avec ses interlocutrices, mais aussi vis-à-vis de lui-même. J'ai été parfois agacé durant le film, alors voici peut-être un élément de réponse à ma question inaugurale: c'est au spectateur, qu'Emmanuel Mouret confie la tâche du traitement de son agressivité. Bien joué monsieur Mouret ! En tout cas, c'est une belle idée d'avoir associé le monde du théâtre à celui de l'école. Faire ainsi circuler la culture, l'émotion suscitée par la production culturelle, entre ces deux lieux, l'un consacré à l'enfance, à la naissance des sentiments, l'autre à une mise en scène, quelle trouvaille! Comédiens et actrices sont charmants dans ce film. La colère s'incarne très peu, le doute et la tristesse plus fréquemment. Voilà un joli film, qui traite d'enjeux humains essentiels, l'air de rien...
Un très joli film écrit avec beaucoup de finesse de drôlerie et d intelligence ! J avais adoré L art d aimer, je me suis régalée avec Caprice ! merveilleuse Anais Demoustier espiègle et charmante qui " creve l'écran" à noter l excellence des dialogues ! très bon jeu d acteurs ! adoré la musique jazz de Mirabassi et la chanson jazzy "tu ne rentreras pas ce soir" d'Edwige Morgen dans la scene si drôle du restaurant entre Virginie Efira et Emmanuel Mouret ! à quand la BO du film ?
Comme dans les précédents films d'Emmanuel Mouret, l'histoire peine à convaincre, ce n'est jamais drôle, les dialogues et les situations sonnent faux, mais on se laisse prendre au jeu, sans surprise et sans plaisir. Heureusement, Anais Demoustier sauve quelques scènes.