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Président Bird
4 abonnés
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5,0
Publiée le 19 janvier 2016
Meilleur film de l'année !! Bon Ok nous ne sommes que le 19 janvier, attendons la suite.... Mais là, c'est déjà du très haut niveau. Inattendu, imprévisible, excitant... Je ne peux penser à aucun équivalent de ce film. Ceux qui attendent une simulation politique 100% réaliste, passez votre chemin, ici on est dans l'abstrait et dans l'absurde. Enfin, guère plus absurde que le monde réel, quand on y pense bien. Certains personnages et situations rappellent furieusement des exemples concrets. Qu'il est excitant et rassurant de voir le jeune cinéma français capable de se confronter à ce genre de sujet, loin des sentiers battus et histoires mille fois vues et revues. Il s'agit certes d'une sorte de comédie, et de nombreux rires et gloussements ont émaillé la projection au MK2, mais pas du genre qui suscite des gros éclats de rire, plutôt un rire intérieur et profond qui ne vous quitte pas pour le reste de la journée, voire bien plus longtemps... Les acteurs sont géniaux. Philippe Katerine en président hésitant, quel bonheur. Le reste est au même niveau. La réalisation de Forgeard est subtile et audacieuse, un très grand travail. Le scénario nous amène en terra incognita, mais reste serré et cohérent. L'inquiétante musique de Burgalat donne une dimension supérieure au film. Merci et bravo à tous !
Voilà assurément un film étonnant (jouant avec pas mal de répondant au détonnant, à défaut d'être vraiment détonant - "Gaz de France", mais pas trop...). Une sotie de cinéma, prospecto-politico-absurdo.... (mais pas tant que ça... à force de prendre les électeurs pour des pigeons, ne pas s'étonner qu'un drôle d'oiseau se soit retrouvé au pouvoir, un "populiste" à la Beppe Grillo, en "français", donc en franglais sans surprise : un président "Bird")- fantastico & co.... Un sobre allumé Katerine, et un allumé sobre Rabourdin aux commandes : récréatif en diable ! Au spectateur de se faire sa morale, à l'issue de cette descente dans les sous-sols (ou "sous-sol" - pour rester dans une thématique de volatile à roucoulades..) - car la "chute" est un peu abrupte.
A la fois drôle, déjanté, inquiétant et critique, Gaz de France est un excellent premier long-métrage. Il pose la question de l'image présidentielle, à la fois vraie question politique et artistique, ainsi que celle du récit qui la sous-tend. Dans les sous-sols de l'Élysée, où tout n'est que fonds bleus, écrans, carton pâte et autres artifices visibles qui servent la construction (ou reconstruction) de l'image d'un président-marionnette, on est enfermés dans un huis clos.
Philippe Katerine en président de la république, déjà rien que cela promettait. L’ensemble s'avère bien vite être aussi loufoque qu'absurde, avec même un petit côté assez effrayant. Un huis-clos qui fait un peu, forcément, théâtre filmé (j'ai pensé à l'étrange Les rencontres d'après minuit, même si le sujet est différent), mais qui est surtout très drôle. C'est rythmé, bien écrit, bien joué. Cela finit juste par tourner un peu rond par moments, mais sans ennui, j'ai été étonné que ce soit déjà fini (même si cela ne dure qu'une heure 26). Les acteurs sont tous très biens, l'excellent Olivier Rabourdin en tête. Gaz de France est donc une parodie satirique du pouvoir plutôt bien torchée, un petit ovni dans la production française actuelle et la meilleure comédie de ce début d'année (c'est pas difficile...).
C'est Quentin Dupieux qui a réalisé ce film ? Non ? Et bien pourtant on dirait, les cadrages, la photos, le casting, le scénario, tout nous fait penser à ce réalisateur atypique pourtant, il n'en est rien mais on est pourtant transporté dans ce monde dystopique incroyable qui dénonce par son absurdité les méandres et les travers de la classe dirigeante française. Un ovni à découvrir de toute urgence.
Dans les sous-sols de l’Elysée, le portrait de nos anciens Présidents défilent. Dans les années 2020, Michel Battement, alias Bird est le Président de la République Française. Mais comme son prédécesseur, sa côte de popularité est historiquement basse. Un groupe d’individus doit trouver une idée en secret afin que le chef d’Etat évite la chute imminente du régime. Benoît Forgeard signe une comédie à la fois loufoque qu’effrayante de réalité. L’humour y est placé de manière froide et rend cet ovni incroyablement à part. C’est Philippe Katerine qui incarne le Président et il joue l’incompétence et la naïveté avec brio. Olivier Raboudin est un bon chef d’orchestre en conseiller de crise. Chaque membre de cette organisation secrète est une caricature savoureuse. Certes, quelques longueurs sont à soulever, mais c’est un huis-clos où chacun est censé réfléchir et nous sommes à leurs côtés, dans cette attente de l’échec d’une République. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
le concept est sympathique , comique , burlesque . Un nouveau président de la république nomme Bird est en cata dans les sondages, pour relever sa cote. Son conseiller prépare un texte avec des inconnus pour sortir la grosse nouvelle !!
Un film complètement loufoques avec une ambiance assez théâtrale avec des décors en carton qui change , des musiques bizarres , le film a son petit effet mais pour moi il a été salvateur : BOUM DODO !!!!
je me suis endormi pendant bien une demie heure et j ai l impression de pas avoir louper grand chose alors oui c est original le dernier acte est vraiment hilarant et voir Katerine en président ça fait son petit effet ^^ mais ça reste lent et lourd !! et complètement barre mais on rigole bien a revoir quand je serai en forme
Un ratage complet, pourtant l univers décalé et le genre de l absurde m interesse, je dis cela car sur le fond ça lorgne beaucoup sur les films de kervern et Delepine, et sur la forme ça ressemble beaucoup aux films de Quentin dupieux. Mais on est loin du talent de ces réalisateurs quant au film présenté, la.mise en scène se veut assez théâtral, mais assez poussiéreux, on quitte très peu une sorte de grande pièce avec des bureaux censés être un groupe de travail pour désamorcer les ratages du président de la république joue par katerine qui est pas mal, mais pas assez suffisant à sauver dont on s ennuie beaucoup
Un film de science fiction ? Plus que cela, Il est d'intérêt public de voir ce film malgré quelques scènes d'horreurs. Des acteurs surprenants aux top de leurs arts, difficile d'atteindre le niveau politique ils ont pu le dépasser. Une comédie bien française qui sourde l'intelligence humble de notre pays. Baba au rhum vaut le détour pour comprendre la cuisine politique de ce film gastronomique. Nous sommes assez proche d'un film de guerre qui dépassera la renommée d'un Stanley Kubrick et ses amateurs apprécieront les sources sa géniale influence. Un film de suspense intolérable que l'on désire avoir déjà vu pour garder notre raison. Nous sommes déjà dans l'attente de Gaz de France 2 qui sera un proutt consommé. Un regard lucide gênant qui déstabilise le spectateur par ailleurs conseillé au plus de 18 ans, une maturité de 21 ans est souhaitable par prudence. Il est préférable d'être accompagné de nombreux amis pour voir ce film car après le visionnage vous aurez besoin d'un soutien psychologique et affectif important que seul de bons amis pourront vous apporter. Heureusement que ce film est censuré en grande partie ce qui lui a permis de sortir dans quelques salles de province de cinéma d'art et essai au public clairsemé malgré le paradoxe d'un lourd budget subventionné par la politique qu'elle semble dénoncé sentant l'urgence d'une disparition prochaine inexorable de ce sytème privilégié d'une aristocratie en décrépitude. Nous vous conseillons fortement de prendre un grand plaisir interdit et corrosif à voir ce film dangereux avec une joie indicible, fantasque et surtout gourmande indigne de nos actions passées. N'en devenez pas addictif non plus. Bien à vous !
J'aime beaucoup Philippe Katherine. Quand de surcroît, j'ai vu que le film ne sortait qu'au MK2 Beaubourg, j'ai eu envie de le soutenir. déception face à un film soporifique. Les politiques se débrouillent très bien eux-même pour se discréditer. Il n'est pas nécessaire de mettre cela en scène. Dommage.
L'idée de départ est séduisante...malheureusement elle est mal exploité...le film est malgré tout original,loufoque,drôle : surtout au début la scène du discours du président...
"Gaz de France", le premier long métrage de Benoît Forgeard, est un film de politique science-fiction ou science-fiction politique mais qui se déroule dans un très proche avenir. Un film "déroutant" mais dont la lecture au second voire 3ème degré est tout à fait symptomatique de l'impasse politique dans laquelle nous nous trouvons avec un pannel de personnages assez criant de vérité. A voir il même si je comprends qu'il puisse laisser perplexe nombre de personnes "mordues" par la politique.
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18 103 critiques
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4,0
Publiée le 4 septembre 2020
Dans la France de 2020 le président Bird (qui est chanteur) est au plus bas dans les sondages et accumule les erreurs. Son conseiller éminence grise, se lève dans une cellule de crise d'urgence. Parmi les participants du film figurent d'étranges profils, un futuriste, un journaliste, un père de famille (incarné par Benoît Forgeard le réalisateur), sa fille, un politicien local et un amoureux des histoires africaines. Gaz de France est l'un des films les plus surréalistes dans les années récentes. C'est une fiction politique sur un nouveau président en France (président Bird) non qualifié en gouvernance et en communication. Le film se déroule dans un palais présidentiel fictif. Il reflète une problématique contemporaine : les doutes des citoyens sur une communication politique. La bande originale est interprétée par Phillipe Katerine et Alka Bilbar deux chanteurs français bien connus. Ce n'est pas un chef-d’œuvre mais un film à voir absolument...
Ou comment foirer totalement un film à partir d'un sujet si porteur*, et plus encore de nos jours ou le pouvoir n'est plus au service du peuple mais met le peuple à son service. Ici est mis en scène un président de la république française tellement dans les nuages que les auteurs l'ont appelé "Bird", anglicisme crétin, alors qu'ils auraient très bien pu le nommer "Nondoizo". Un leader incapable de prendre la parole, dont on se demande comment il a pu convaincre le peuple de l'élire démocratiquement. Mais un président comme lâché par toute les mouches de son entourage et par les remparts institutionnels; voilà qui sonne bien faux dans une république comme on la connaît. Bref, son homme de confiance réunit en urgence un panel de "français atypiques" pour tenter de rehausser la popularité d'un président que l'on qualifiera d'absent, tant il semble être la marionnette d'un exécutif qui agit en coulisse mais que l'on dépeint aussi comme se foutant du monde - au propre comme au figuré - dans les grandes largeurs. C'est probablement une ligne de vérité mais cela est amené de façon tellement improbable qu'il est impossible d'y trouver une unité de crédibilité. spoiler: L'idée qui surgit de cette prise de tête collective, c'est de lui fabriquer une histoire sentimentale et/ou sexuelle avec une fille de 10 ans si je me souviens bien, Est-ce pour le rendre populaire ou le dérespectabiliser ? J'avoue ne pas avoir très bien saisi l'idée qui se tramait derrière la proposition.
Là-dessus se greffe en initiative perso du président, une déclaration de guerre militaire contre les banques pour sauver la face vis à vis de son peuple. Cela parce lors de son allocution le président a eu son prompteur saboté par une anti-Bird infiltrée dans le groupe des "redresseurs de la France". Alors nos têtes pensantes s'imaginent la fin du monde imminente.
On déambule dans une totale absurdité tout au long du film qui se déroule précisons-le dans un bunker au 36e sous-sol de l'Elysée entre une dizaine de protagonistes et... un androïde qui pronostiquant une fin supposée de cette civilisation.... et le devenir restreint de l'humanité par d'adulés algorithmes s'auto-proclame président. Et avec leur consentement, projette une politique du sacrifice humain qu'il se met à développer... le temps qu'il tombe en panne de batteries
Et comme tout film français bo-beauf, ça finit bien. spoiler: La guerre - on se demande bien à quoi elle pu ressembler - a duré 3 jours. Nos alliés russes et chinois ayant bien aidé contre l'ennemi anglo-allemand précité. On n'en saura pas plus. Les pompiers arrivent par une bouche d'aération accompagné du président. Tout va bien, et apprenant qu'une assiette de fruits de mer ( coquillages et crustacés quoi) les attendent, tout ce petit monde remonte par la bouche d'aération en prenant bien soin de ne pas nous montrer comment va s'y glisser le dernier qui est assis sur un fauteuil roulant. J'ai tout de même retenu la citation "Nous sommes les ébénistes du sens" et Philippe Catherine ferait peut-être un honnête président finalement... Il mime bien en tous cas.
*Remarque également valable pour le film "Yves". Le réalisateur a une bonne idée mais s'avère totalement incapable de la développer en scénario.