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    Hungry Hearts
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    57 critiques spectateurs

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    nikolazh
    nikolazh

    59 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mars 2015
    Un film à l’atmosphère pesante très réussie mais qui à la mauvaise idée de ne se reposer que sur l'agacement qu'on peut éprouver vis à vis des personnages plutôt que sur un réel suspense. Résultat on passe le film à bondir sur son fauteuil et à vouloir distribuer des gifles à ce couple insupportable : une femme qui tue à petit feu son enfant, en toute bonne fois, persuadée qu'elle comprend ses besoins mieux que tout le monde et que se sont les autres qui lui font du mal, et son mari, qui par amour et pour ne pas la perdre, décide de laisser faire et enchaîne les mauvaises décisions. Alors certes le film pose des questions passionnantes (difficile de voir la folie de la personne aimée quand elle est si insidieuse qu'on finit par la prendre pour la normalité) mais ne réussit pas dans sa démonstration à tirer partie de son sujet et reste dans un développement scénaristique ultra prévisible. Bref un film dont on ressort fatigué et énervé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 mars 2015
    Très bon film, très surprenant! le début ne laisse en aucun cas présager la fin.
    Angoissant et dérangeant ... on ne quitte pas la salle indifférent. Acteurs remarquables.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mars 2015
    Un très bon film...un film fort,bouleversant...des acteurs sensationnels...le film est très surprenant...il commence comme une comédie légère et prend une tournure très inattendu...à voir absolument...
    LBDC
    LBDC

    104 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mars 2015
    (...) si l’histoire originale écrite par Marco Franzoso à énormément touché le réalisateur, il a en tous cas, beaucoup de mal à le transmettre par l’image. Saverio Constanzo laisse globalement tourner sa caméra pour capter l’instant, mais malheureusement use d’artifices éculés pour signifier tout changement d’humeur.
    Gros-plans sur les visages pour signifier l’intime… Caméra inclinée, prémices de désordres psychologiques… Focale courte pour exprimer tout point de basculement vers le tragique; rêves-métaphore trop évidents ; musique mélodramatique…
    Bref. Sa mise-en-scène du drame manque sensiblement de subtilité. Au lieu d’amplifier l’intensité du moment, cela rend la caméra trop visible et casse l’immersion dans le récit. Raté.

    Ce qui sauve le film, c’est la qualité de l’interprétation.
    Adam Driver et Alba Rohrwacher méritent leur prix d’interprétation pour avoir réussi à étoffer par la finesse de leur jeu, des personnages sans réelle épaisseur.
    Lui, possède ces irrégularités et imperfections de jeu créant la proximité avec son personnage.
    Elle, d’abord fragile et timide, compose par la suite une folie s’exprimant exclusivement par les silences et regards significatifs, un ton et un accent (italien) impénétrables.
    Pendant la première moitié du film, Saverio Constanzo pose simplement sa caméra et laisse ses comédiens interagir à l’écran, sans réel but ni directive. Grâce à eux, l’émotion naît, se fait même parfois très intense : leur rencontre, leur premiers instants de couple … Mais le réalisateur, conscient de tenir l’alchimie ultime, semble faire totalement confiance à ses comédiens au point prolonger ce schéma même lorsque le drame fait véritablement son entrée (...

    L'intégralité de notre critique, sur Le Blog du Cinéma
    Videorama
    Videorama

    23 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mars 2015
    Pas vraiment ce à quoi je m'attendais, c'est ni très bon, ni très mauvais. L'histoire est touchante mais ça manque de rythme et les scènes en GoPro son bizarres (c'est fait exprès mais bon...). Point positif Adam Driver, un peu dans un rôle qu'on lui connais déjà mais toujours brillant.
    brunetol
    brunetol

    188 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2015
    Sujet casse-gueule par excellence, promesse de pathos. Echaudés par les affreux "La guerre est déclarée" ou le récent "Mommy", qui traitent aussi des relations compliquées entre parents et enfants malades, mais à grands flots de pornographie sentimentale, je craignais un nouvel avatar de cette tendance à la liquéfaction hystérique de l'amour filial. "Hungry Hearts" échappe au piège dès le premier plan, un plan-séquence parfait dans les toilettes d'un restaurant, qui met en avant d'emblée la grande qualité du film : ses deux interprètes. Quoiqu'un peu en retrait par rapport à sa performance exubérante dans "Girls" de Lena Dunham, Adam Driver impose son naturel éblouissant dans un rôle pourtant en demi-teinte. Alba Rochwacher - qu'on est heureux de retrouver là après le sublime "Amore" de Luca Guadagnino - est parfaite, touchante, crédible dans la grande fragilité de son personnage, et Saverio Constanzo a le bon goût de ne jamais l'emmener trop loin dans la folie. Le film baigne dans une noirceur paradoxale, en clair-obscur, qui le nimbe d'un charme vénéneux. Sans user d'artifices voyants, la mise en scène contribue à instiller le malaise, rappelant un peu le Polanski du "Locataire". Image granuleuse, courtes focales étouffantes, deux corps qui se débattent avec la vie comme ils peuvent, entravés par leurs convictions, leur passé, illustrant une fois encore la phrase de "La règle du jeu" : "Le plus terrible dans ce monde, c'est que tout le monde a ses raisons". Un film touchant.
    framboise32
    framboise32

    149 abonnés 1 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2015
    Hungry Hearts débute sur la rencontre et l’histoire d’amour d’un Américain et d’une Italienne à New York. La relation semble être « installée » quand la jeune femme tombe enceinte, s’ensuit le mariage et l’arrivée de l’enfant. Tout cela va très vite, le réalisateur présente la rencontre et l’installation du couple et le passage à la maternité sans s’étendre.

    L’arrivée de cet enfant non désiré par la mère va l’amener peu à peu dans une folie. Dès la maternité, on sent le malaise. Son attitude dérangeante avec cet enfant. Un enfant qui la contraint à rester aux USA au moment ou elle devait regagner l’Italie. Elle le protége à outrance de dangers, danger de nourriture, danger de la ville, le bruit, la pollution, la médecine…

    Le film se transforme alors en drame, limite cauchemar, dans un suspense parfois insoutenable pour le spectateur. La jeune femme s’enferme et enferme son couple, son bébé dans l’appartement familial. On se retrouve dans un huit clos étouffant. Elle dépérit entrainant avec elle le bébé. On tremble à chaque fois qu’elle s’en occupe. On attend alors que le père fasse quelque chose pour éviter la catastrophe.

    Le couple est assez caricatural. Un père aimant, compréhensif, et une mère qui décline psychologiquement et physiquement. L’évolution fait que l’on perd toute empathie pour la mère. C’est assez étrange pour nous spectateur de basculer autant du coté du père. Le réalisateur renforce le malaise avec une musique inquiétante. La caméra est très proche des visages, et parfois les déforme. Cette sensation de proximité alimente notre angoisse.

    Hungry Hearts présente le père comme un acteur passif face à la destruction de sa femme. Il est aimant, limite aveuglé par l’amour qu’il porte à sa femme, mais n’arrive pas du tout à agir pour sauver son enfant. Il doit absolument éloigner l’enfant de la mère, ou alors sortir son épouse de cet appartement, de cette ville qu’elle semble haïr. Et on attend son geste.

    Le dernier quart d’heure du film est sombre, tragique. Tellement différente de la première scène qui semblait annoncer une comédie romantique décalée.

    L’actrice italienne Alba Rohrwacher nous fait très bien ressentir le malaise de son personnage, on ne sait pas trop si elle est obsessionnelle ou possessive ou les 2 avec son enfant. Pour certaines scènes, on a tellement peur pour le petit. Elle est dans la destruction. Adam Driver est tout aussi parfait. Tout comme Alba Rohrwacher, il nous fait ressentir ses émotions, passant par pas mal de stades.

    Hungry Hearts est un film psychologique réussi. Flippant !
    Yves G.
    Yves G.

    1 451 abonnés 3 475 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2015
    Le film à ne pas rater cette semaine n'est pas celui qu'on croit. Préférez au poly-oscarisé Birdman le bi-mostraisé Hungry hearts et son duo d'acteurs récompensés à la Mostra de Venise.
    Ça commence comme une RomCom et ça se termine comme un film d'horreur.
    Il est américain. Elle est italienne. Mina et Jude se rencontrent à New York. Dans un restaurant chinois. Dans les toilettes d'un restaurant chinois pour être précis. Leur rencontre est hilarante mais annonce en filigrane les thèmes à venir : l'enfermement, les désordres organiques.
    Mina tombe enceinte. Ils se marient. Elle accouche .... et tout se grippe. Angoissée pour son fils - dont le prénom n'est jamais prononcé - elle le cloître dans son appartement, le nourrrit exclusivement de légumes qu'elle cultive sur son balcon, refuse la consultation d'un docteur. Jude proteste mollement, tente de la convaincre, finit par aller consulter en cachette un pédiatre.

    La folie paranoïaque est un sujet très cinématographique. Les plus grands s'y sont frottés : Polanski ("Rosemary's baby", "Repulsion"), Cronenberg ("Le festin nu", "Spider"), Cassavetes ("Une femme sous influence", "Faces"), Aronofsky ("Requiem for a dream") ... Mais leurs films viraient toujours dans des excès qui me laissaient au bord du chemin. À un moment, je décrochais ; car la folie de leur personnage dépassait mon entendement. "Hungry hearts" m'a profondément bouleversé car la détresse de cette mère, l'impuissance de ce père, le calvaire de ce bébé me sont restés de bout en bout compréhensibles.
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2015
    Il était une fois un homme et une femme se rencontrant dans les toilettes d'un restaurant. La porte bloquée, ces derniers firent alors connaissance et tombèrent fous amoureux l'un de l'autre. Un jour, la bien aimée tomba enceinte alors que d'autres perspectives s'ouvraient à elle. Ce petit garçon changera leurs vies à jamais, pour le pire et pour le pire.

    Le plan-séquence introductif scelle, dès le départ, l'emprisonnement de ce couple. Emmurés dans le cadre, les futurs amants ne pourront jamais se libérer. Prisonnier de ses sentiments envers l'amour de sa vie, Jude ne peut quitter le carcan familial dans lequel il est cloisonné. Prisonnière d'une folie latente, Mina est empoisonnée par un mal intérieur qui la dévore de jour en jour.

    La caméra, se plaçant dans des angles singuliers afin d'être témoin de ce triste spectacle, se balade de manière chancelante. A l'instar de ces protagonistes qui se mentent à eux-mêmes pour espérer entrevoir une porte de sortie, qu'ils n'ouvriront jamais. Le spectateur est quant à lui bloqué avec eux et ne peut respirer, victime de cette atmosphère terriblement suffocante.

    On remarque que le bébé de ce couple qui n'en est plus un n'a pas de nom. Il n'a pas besoin d'être personnifié car cette histoire est une triste fable contemporaine. Elle témoigne d'un paradoxe universel, aussi profond que tragique : on peut aimer si fort un être que nous sommes capables d'aller jusqu'à le tuer. Morale accablante, mais vraie.
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1

    76 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 mars 2015
    Raccrochez, c'est une horreur. Jude et Mina se rencontrent dans les cabinets bondés d'un restaurant, c'est à mourir de rire. Ils s'aiment, se marient, ont un enfant, là c'est à mourir d'horreur. La maternité rend folle Mina, qui affame son bébé sous prétexte de lui faire du bien. Le mari a la trouille, les spectateurs ont la nausée. Malsain, antipathique, écoeurant.
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2015
    Un film très prenant et suffoquant qui m'a vraiment remuée. Cela démarre comme une comédie romantique un peu lambda mais rapidement s'installe une ambiance un peu noire, souvent en huit clos, proche du thriller psychologique. Les personnages sont finement écrits et magistralement interprétés par Alba Rohrwacher et Adam Driver, l'évolution de leur relation, de leur caractère et le basculement dans la folie est passionnante. Le scénario est vraiment bien fait, on ne sait comment peut et va se terminer cette histoire.
    ffred
    ffred

    1 686 abonnés 4 013 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mars 2015
    Pour être franc, cet Hungry Hearts n'était pas vraiment à mon programme. J'avais eu du mal avec le précédent film du réalisateur La solitude des nombres premiers. Mais j'aime beaucoup Alba Rohrwacher, et avec son partenaire ils ont obtenu un double prix d'interprétation (mérité) au dernier festival de Venise. Bien m'en a pris donc car j'en suis ressorti bouleversé. J'ai trouvé le film d'une force incroyable. La mise en scène de Saverio Costanzo est beaucoup moins sophistiquée que pour son dernier opus. Plus simple, plus tendue aussi, caméra à l’épaule, il nous plonge dans l'intimité de ce couple de façon aussi dérangeante qu'intense. Toute une scène, surréaliste, est filmée du dessus, les acteurs légèrement déformés, totalement flippant. Cela commence comme une comédie, continue en comédie romantique, pour glisser subrepticement et inéluctablement vers le drame et la tragédie. On est pris à la gorge et au ventre dans un véritable suspens, une vraie urgence, avec une irrépressible envie d'aider cet homme et de lui crier quoi faire. On plonge alors dans un véritable thriller psychologique qui nous met les nerfs à fleur de peau, le tout accentué par une musique qui appuie bien là où ça fait mal (peut être trop...). Le scénario, aux personnages bien cernés, est donc parfaitement écrit. On assiste, aussi impuissant que le mari, au détachement de la réalité de la femme (incroyable Alba Rohrwacher), et à la descente aux enfers du jeune homme (tout aussi formidable Adam Driver). Bizarrement, le bébé n'a pas de nom. Le dénouement, aussi glaçant qu'imprévisible, finit par nous achever. On ressort de là très perturbé avec un profond sentiment de malaise. Je ne m'attendais vraiment pas à ressentir une telle angoisse devant ce Hungry Hearts à la tension extrême, oppressant, étouffant, sombre et terrible. Un bonne claque totalement inattendue donc. En vérité, un vrai film d'horreur !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 mars 2015
    Un film brillamment tenu à l'écran par ses deux acteurs ... Mais dont la nature effroyablement anxiogène m'a un peu étouffé... On ne sort pas indemne de ce film!
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2015
    Une femme, Mina, et un homme, Jude, se retrouvent enfermés dans les toilettes d'un restaurant chinois, puis vivent ensemble, puis font un enfant. La grossesse est compliquée et Mina accouche sous césarienne d'un bébé légèrement prématuré. Petit à petit, peut être suite au traumatisme de cet accouchement trop médicalisé, elle enfermera son couple autour de ce bébé auquel elle prodiguera des soins, se fiant uniquement à son instinct qui est est obsédé par des contaminations venues de l'extérieur. Le bébé, à force de sirop étranges et d'une nourriture végétalienne ne se développera pas normalement.
    Développé sans aucune théorie psychologisante, "Hungry hearts" avance doucement par petites touches, laissant le spectateur trier les quelques détails qui lui sont suggérés, le récit progressant sans vraiment surprendre. Toutefois, les deux acteurs sont très convaincants. Alba Rohrwacher, nouvelle égérie du cinéma d'auteur italien, a l'allure tourmentée impeccable et Adam Driver, au physique particulier, est parfait dans le rôle du mari partagé entre amour et suspicion.
    Mais voilà, que dire de plus ? . J'ai suivi tout cela sans être totalement passionné. Il faut dire que par moment le film hésite entre plusieurs directions ; le film psy , puis le film mystérieux (on pourrait penser à "Rosemary baby " pour l'ambiance et le côté doux et éthéré de l'héroïne), pour revenir au psychologique. La réalisation semble se concentrer énormément sur des plans rapprochés, en contre plongée, mettant en valeur (?) l'appendice nasal des acteurs. Parfois, comme dans cette scène au milieu du film, elle joue aussi avec l'image en lui donnant une impression bizarre de rendu de miroir déformant. Il doit y avoir une explication narrative, un signifiant que je n'ai pas eu envie de chercher, ces plans étant plaqués pour moi sans grande utilité pour l'histoire.
    La fin sur le blog
    Joce2012
    Joce2012

    203 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2015
    Très bon film, même si j'ai été stressée tout le temps, c'est un drame psychologique très puissant car au coeur de ce drame c'est la vie d'un bébé qui se joue, très bons jeux des acteurs.
    Entre vision du monde et santé c'est un duel permanent, cependant il y a beaucoup d'amour dans ce film
    A voir !
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