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    Hungry Hearts
    Note moyenne
    3,6
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    57 critiques spectateurs

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    jean-paul K.
    jean-paul K.

    11 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 avril 2016
    au début on pense à une comédie, puis après la naissance de l'enfant, on voit monter l'angoisse monter de plus en plus. Ce film est tellement proche de la réalité où maintenant on fait de plus en plus attention à tout un tas de choses (alimentation, hygiène, pollution,...) peut-être trop. Ce qui excellent, c'est le suspens final, comment le film va se terminer ? Mais que c'est long, beaucoup trop long. Certains plans n'en finissent plus; et quel est l’intérêt de ces déformations de l'image ou ces plans où on voit des carrés de lumière en surlignage de visage ?
    Tony L'Ambassadeur
    Tony L'Ambassadeur

    35 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2016
    Hungry Hearts est humble et renversant. Le duo d'acteurs (Adam Driver et Alba Rohrwacher) nous embarque avec brio dans un monde inattendu. Une puissance déroutante se dégage du film, car Saverio Costanzo, tel un magicien, traite ici de sujets qui semblent imperceptibles. On sort de la salle en ayant l'impression d'avoir vécu ou ressenti tellement de choses dans une histoire qui semble pourtant assez commune. Je ne sais pas ce que cela implique vraiment, mais la seule chose qui me vient en tête, c'est contemporain. Contemporain, à la manière de la danse contemporaine, car on a parfois l'impression qu'il ne se passe pas grand-chose sur scène, mais au final on en sort tout chamboulé. Il y a un petit côté brouillon qui m’a cependant légèrement irrité notamment dans le traitement de l’image, ce qui explique ma demi-étoile. Mais, mis à part cela, on parle ici d’un grand film qui joue dans la cour de l’Art et du Beau.

    Un véritable chamboulement pour leur couple passionnée.

    Puissant, méandre
    Adam Driver
    Rôle : Jude
    Alba Rohrwacher
    Alba Rohrwacher
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 avril 2016
    Un film intense, oppressant, émouvant, réussi. Le scénario tient la route et les acteurs sont excellents. A voir, sans aucun doute.
    Hastur64
    Hastur64

    221 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2016
    C'est un étrange film que ce long-métrage de Saverio Constazo qui commence comme une comédie romantique, se transforme en huis clos oppressant avec un parfum de thriller et s'achève dans un drame. L'histoire paraît simple : un homme et une femme se rencontrent, tombe amoureux, font un bébé et se marient. Mais, le bonheur conjugal se corrompt lentement sous les obsessions maternelles d'une mère surprotectrice vis-à-vis de son enfant. Cette lente dérive psychologique de la mère et la perte de repères du père sont talentueusement illustrées par le réalisateur qui circonscrit lentement l'univers du jeune couple à leur appartement avec des plans qui plus le conflit avance plus ceux-ci se focalisent en plans serrés sur les deux parents jusqu'au point de rupture illustré par des caméras en mode loupe. L'ensemble montre bien la déshérence psychologique de ces deux personnages qui sont en opposition sur la manière d'élever leur fils et sur le point central que constitue l'alimentation de celui-ci. La mère se fanatisant peu à peu tant dit que le père bien que conscient du néfaste de ce mode de vie n'arrive pas à prendre les mesures qui s'imposent. Film sur le couple et la parentalité, ce long-métrage en huis clos génère une tension digne des plus grands thrillers en n'utilisant que des thèmes très banals et pourtant sujets des plus grands conflits. L'interprétation d'Adam Driver et de Alba Rohrwacher est absolument brillante tant leur présence à l'écran est continuelle. Ils portraiturent avec sobriété deux jeunes parents perdus et esseulés dans une parentalité aussi désirée que submergeante. Un drame très réussi qui doit sa bonne facture tant à une interprétation sans fausse note qu'à une réalisation inspirée. Un film méconnu, mais qui mérite vraiment d'être vu.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 janvier 2016
    Le film s’ouvre sur un long plan séquence, absurde, romantique et drôle. Mina et Jude se retrouvent enfermés dans les toilettes d’un restaurant chinois. Le jeune homme est malade, et l’odeur devient rapidement insupportable pour elle. Agacée, elle finit toutefois par se laisser séduire. Ils sont jeunes et tombent vite amoureux. Il est new-yorkais, elle est italienne. Elle tombe enceinte, ils se marient. C’est une histoire d’amour. Puis un film d’horreur. Le couple se replie sur lui-même. Mina mange peu, trop peu, souhaite accoucher de manière naturelle. Leur bébé ne sera pas ordinaire, il sera exceptionnel. Sauf que pour le préserver du monde extérieur, elle s’enferme avec le bébé dans l’appartement et le nourrit seulement de légumes. Inquiet, Jude profite de l’absence de sa femme pour l’amener chez le médecin. Qui lui apprend que leur enfant souffre de malnutrition, autrement dire, qu’il n’est pas assez nourrit et est en danger. Tout bascule.

    C’est une histoire d’amour, celle d’un homme et d’une femme, mais aussi d’une mère pour son enfant. Un amour toxique, qui fait plus de mal que de bien. L’amour comme élément destructeur et négatif. Le réalisateur italien, Saverio Costanzo, réalise un huit clos étouffant, oppressant, terrifiant. Il filme le basculement d’une mère dans la folie et la difficulté pour le père d’intervenir. Hungry Hearts est une pépite, un drame psychologique passionnant, qui coupe le souffle. Cette spirale infernale se referme sur le couple avec une rapidité confondante. La mise en scène accentue le sentiment d’oppression : gros plans au plus près des personnages pour renforcer l’idée d’enfermement (autant physique que psychologique) et l’utilisation du grand angle. Le cadre familial devient nocif. Le couple est rapidement englué dans cette noirceur. Rien de bon ne pourra en sortir.

    Il fallait deux acteurs exceptionnels pour incarner Jude et Mina. Adam Driver et Alba Rochwarter ont été récompensé par un prix d’interprétation à la Mostra de Venise. Ils le méritent amplement. Si la plupart des spectateurs ont découvert l’existence d’Adam Driver dans le dernier Star Wars, il faut rappeler que celui-ci s’était fait remarqué dans la série Girls puis notamment While we’re Young de Noah Baumbach. Dans Hungry Hearts, il est stupéfiant. Tout comme sa partenaire. Leurs performances permettent vraiment au film d’exister et de marquer le spectateur. Comment ne pas s’attacher et prendre en pitié ce couple puis craindre le pire avec/pour eux ?

    Hungry Hearts a été comparé au Rosemary’s Baby de Polanski, mais Saverio Costanzo arrive à surprendre et à raconter sa propre histoire. Une histoire d’amour(s) fou(s) qui fait froid dans le dos.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 décembre 2015
    Quel sujet plus communément abordé au cinéma que le couple ? Romance, drame, peu importe, les histoires de couples sont des histoires d’amour. Au départ du moins. La passion des premiers moments est souvent mise à l’épreuve du temps et des éléments (comme a pu le dépeindre le magnifique Blue Valentine). La rencontre, la vie maritale puis le mariage de l’homme et la femme de HUNGRY HEARTS sont les seuls et courts instants de grâce du film. La frigidité ambiante supplante rapidement toute velléité passionnelle face aux désaccords entre les deux sur la manière d’élever – et plus précisément de nourrir – leur bébé. L’aliénation montante et palpable de la mère, critère déclencheur, instaure une tension inquiétante et grandissante qui tiendra, avec toujours plus d’austérité, jusqu’au terme.
    Comme son titre et le lieu où il se déroule ne l’indiquent pas, Hungry hearts est un film italien réalisé par Saverio Costanzo
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 septembre 2015
    Un film dur et poignant qui montre le dilemme d'un père tiraillé entre la sauvegarde de son couple et le protection de son nouveau né. La mise en scène est efficace : elle retranscrit bien l'ambiance pesante et la tension qui s'installe progressivement au sein de cette famille. Une histoire sombre et sans concession sur les conséquences de la dérive d'une mère.
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    39 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2015
    Alors que son introduction est drolatique, le film bascule très vite vers une atmosphère angoissante où le malaise apparaît rapidement et s'installe durablement. Thriller psychologique mais jamais démonstratif, prétentieux ou analytique, S.Constanzo amène le spectateur face à une réalité brute, qui semble insoluble, sans véritablement justifier les actes des 2 principaux protagonistes, nous laissant constamment devant nos propres réflexions (quelles solutions? est-elle folle? quelles sont les limites de cet instinct maternel?...): jamais le réalisateur nous donne les réponses, ce qui rend son film encore plus percutant et le laisse dérouler avec une étonnante maîtrise vers un final qu'on prédit fatal, et bien plus surprenant qu'on pouvait même s'y attendre. La technique minimaliste est parfois bancale, certains effets sont inutiles (l'utilisation de "focales"), mais a le mérite de contribuer à cette atmosphère crue et effrayante d'un huis-clos étouffant. L'ensemble doit aussi beaucoup au duo d'acteurs A.Driver-A.Rohrwacher remarquable de justesse et de retenue. Comme son titre peut le suggérer, "Hungry Hearts" ouvre et coupe l'appétit du spectateur, mais lui va, brutalement et directement, droit au coeur.
    Pauline G.
    Pauline G.

    37 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2015
    Le duo Adam Driver/Alba Rohrwacher est aussi touchant dans sa première face, chaleureuse et amoureuse, que dans la seconde, interrogative et déchirée. En abordant l'histoire comme un (simple, en apparence) récit de vie aux multiples focales, Saverio Costanzo rend ses personnages réalistes et attachants, ce qui donne toute sa profondeur au film. Là-dessus, les plans et décors à l'esthétique old school renforcent le sentiment de proximité entre les héros et les spectateurs, qui peuvent aisément s'identifier à eux, d'autant plus que le récit se tient habilement à l'écart de toute scission entre le bien et le mal comme concept externe qui devrait s'imposer comme dominante universelle pour résoudre la problématique éducationnelle de l'enfant. Il est d'ailleurs amusant de constater que la focale étant si centrée sur la façon dont on s'occupe d'un enfant plutôt que sur l'enfant lui-même que celui-ci n'est même pas nommé. Un film à plusieurs niveaux, donc, un film tout autant intellectuel que sensitif, un film comme je les aime !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 4 août 2015
    voilà un film snob, je ne savais pas que cela existait , . du snobisme fait image ... comme si un bourgeois s’encanaillait ... cela pense bassement. tout est traité de façon superficiel , que cela soit au niveau du cadrage, du montage du scenario ... même les acteurs semblent peu concerné et pourtant , en trame , il existait des chemins .. comme la trahison ... le viol .. la parole donné ... le milieu médical .. bref... pas aimé ....
    David B.
    David B.

    42 abonnés 563 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2015
    Un début étonnant qui laisse présager une comédie, mais la fraîcheur du commencement s'estompe peu à peu pour laisser place à un drame terrible qui met en jeu la vie d'un nourrisson face à la décompensation psychiatrique de sa jeune mère. Le père est partagé entre ses deux amours, on a envie de le secouer pour qu'il réagisse vraiment, mais il vit aussi un drame et un dilemne terrible. Je trouve que le film présente des incohérences au niveau des réactions de la police, de la justice et du corps médical. Un film coup de poing, éprouvant et le destin terrible de cette famille.
    bruno E.
    bruno E.

    16 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2015
    histoire bouleversante et même stressante par moment. dommage que la mise en scène soit moyenne, certains cadrages sont raté, la camera à l'épaule tremble trop souvent. l'interprétation est cependant à la hauteur.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 351 abonnés 4 157 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2015
    Le film démarre dans les toilettes d’un restaurant. La situation et les mots que s’échangent les protagonistes sont mordants. On s’attend à rire pendant deux heures. Les présentations faites, la suite logique s’instaure sur What A Feeling d’Irène Cara. Mais le cœur affamé du titre prend tout son sens à la naissance d’un petit être voué à un avenir divin et aimé de ses parents. La mère protège son enfant à outrance, au-delà de la raison à cause d’un mode de vie défini. Saverio Costanzo nous expose sont point de vue avec dureté. Dérangeant et bouleversant, Hungry Hearts passe de la comédie au thriller en quelques séquences. Adam Driver et Alba Rohrwacher nous prennent aux trips face à cet amour qui se détruit à cause de convictions trop éloignées pour la santé et la vitalité de leur enfant. Hungry Hearts ouvre la voie au débat sur une pratique qui se démocratise de plus en plus mais qui ne convient pas nécessairement à l’équilibre de certains.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 mars 2015
    Très bons acteurs, mise en image simple mais efficace. Le sujet est intéressant mais le traitement et le parti pris de l'auteur restent relativement douteux.
    Fred O
    Fred O

    3 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2015
    ou jusqu'où va l intégrisme alimentaire et la folie... le père est perdu entre amour de sa femme et amour de son fils, la mère rentre peu à peu dans la psychose... bon film. L utilisation du fish eye a certain moment permet l adhésion du spectateur à la déformation de la réalité pour rentrer encore plus dans le monde fantasmé.
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