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jaggg
21 abonnés
197 critiques
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4,0
Publiée le 14 janvier 2016
4 étoiles pour ce film danois, il faut bien ça pour apporter quelque lumière dans ce si sombre drame. Les personnages, campés par des acteurs formidables, sont vrais, très humains, touchants même dans leur sordidité. Andreas (Nikolaj Coster-Waldau, plus connu dans les bottes de Jaime Lannister de Game of Thrones) est un flic droit, calme, réfléchi, épris de justice, qui se retrouve brutalement plongé dans l’impensable, un cauchemar sans issue. Son coéquipier Simon s’imbibe d’alcool tous les soirs jusqu’à l’inconscience, dans de miteux clubs de strip. Andreas perd de plus en plus pied pour avoir fait le mauvais choix cornélien, mais c’est pourtant son ami Simon qui va rétablir, pour tous et toutes, l’équilibre entre le bien et le mal. Ne tardez pas à aller le voir, ce film restera sans doute peu de temps sur nos écrans. C’est bien dommage car vous ne pouvez qu’être touchés par cette histoire bouleversante jusqu’à la dernière minute.
A second chance est l’occasion de découvrir NiKolaj Coster-Waldau dans un autre rôle que celui où il est très connu dans Games of throne, celui de Jaime Lannister. Le film de la réalisatrice danoise Susanne Bier bénéficie d’une intrigue intéressante avec quelques rebondissements, bien que parfois prévisibles. Une bonne partie du film propose des scènes difficiles, la maltraitance d’enfant notamment étant un sujet très sensible. Je reproche néanmoins une fin complètement bâclée.
Récompensée, entre autres, par l’Oscar 2011 du meilleur film en langue étrangère avec "Revenge", la réalisatrice danoise Susanne Bier avait commencé à acquérir une notoriété internationale en 2004 avec "Brothers", sorti en France 2 ans plus tard. "After the wedding", "Revenge", "Love is all you need" n’ont fait que renforcer cette notoriété. En 2007, "Nos souvenirs brulés" avait vu Susanne Bier réussir dans une première tentative de film US alors que "Serena", son deuxième film US, 7 ans plus tard, n’avait réussi à convaincre ni la critique, ni le public. Avec "A second chance", la revoici filmant dans son pays d’origine et plongeant de nouveau à bras le corps dans un thème totalement en phase avec ce qui constitue sa marque de fabrique : les relations qui tournent autour de la cellule familiale. Plein de rebondissements inattendus, passionnant du début à la fin, "A second chance" apporte une nouvelle preuve de son talent, un talent qui en fait une réalisatrice majeure de notre époque.
Un drame tragique qui se transforme en un thriller captivant. Comme le titre l'indique, il est question de seconde chance, qui peut être accueillie comme une bénédiction ou alors comme un fardeau par certaines personnes puisque ça leur rappel sans cesse un moment difficile. Avant tout, c'est un drame familial avec une histoire tragique et sordide qui remet beaucoup de choses en cause par rapport aux actes qui peuvent être bien ou mal tout dépend la situation comme ici, car on se demande si ce qu'il fait est bien ou pas vu la situation du bébé et la sienne. C'est difficile d'en dire plus sous peine de trop dévoiler l'intrigue, donc pour résumer, c'est vraiment un bon film captivant jusqu'au bout avec quelques rebondissements et porté par un très grand Nikolaj Coster-Waldau.