Un super film de zombie français avec des effets spéciaux très bien réussis. En plus, il joue beaucoup avec l'humour et la dérision concernant le football. Un diptyque drôle et original qui nous laisse après la première mi-temps sur une sacrée révélation.
Goal of the dead: un film survival avec comme thème le football.... Ca c'est original... Mise à part tout les problèmes de logique et de scénario qui m'ont fait décrocher dès le début, ce film reste un divertissement bête et méchant qui reste sympa lors d'une soirée ciné entre potes.
Une 1ère partie intéressante en format moyen métrage avec autour des "créatures" bien plus qu'une histoire classique. On a droit à la bêtise humaine, à de la brutalité, de la beaufitude. Ca m'a plu, c'est bien fait, et ça fait plaisir de voir un film français de "zombis". Le personnage principal n'est pas une lumière mais j'attends de voir la suite qui j'espère va monter en puissance.
Quel surprise ! Je ne savais pas à quoi m'attendre à ce film dont peu de monde parle... Il mériterait qu'on en fasse plus la promo, qu'on le mette plus en avant, il est presque inconnu du grand public et c'est bien dommage. Tout d'abord, la réalisation est au top ! La façon de filmer est très agréable et nous plonge bien dans le film, et le montage est parfois assez impressionnant (par exemple pendant le match, quand on voit les supporters "défiler" à l'écran, le montage est digne de certains grands films !). Par rapport à la réalisation, le seul point critiquable est la façon de filmer le match, on n'arrive pas à bien suivre le match... Certes il est très difficile de "filmer le foot au cinéma", mais ce n'est pas impossible et "Goal of the Dead" aurait gagné à s'inspirer de l'excellent "Les Petits Princes" de Vianney Lebasque, du moins quand il s'agit de filmer le match. Sinon, rien à dire la réalisation est parfaite. Les acteurs sont très justes et drôles (le choix d'engager des humoristes confirmés tels que Bruno Salomone ou Ahmed Sylla n'y est pas anodin), au service d'un scénario totalement fou, absurde voire délirant mais néanmoins très original et amusant. Ce côté fou dû au mélange d'humour et d'horreur est plutôt bien assumé, même si ce mélange n'est peut-être pas assez équilibré. En effet, ce film aurait pu se pencher un peu plus sur l'humour, aller plus loin dans le délire, d'autant plus qu'avec ce casting il pouvait se le permettre. Enfin, le scénario réussit à être, malgré sa dinguerie, assez proche de la réalité grâce à l'excellente idée d'intégrer une émission réelle comme le Canal Football Club.. Et ce qui paraît secondaire mais qui pour moi est très important, il faut le préciser, la fin/chute de cette première partie est excellente, et nous donne vraiment envie de voir la suite, nous avons là une fin très intelligente ! Voilà pour cette première partie, si ça vous intéresse j'ai également critiqué la deuxième partie.
Évidemment si l'on commence à regarder Première mi-temps, il faut enchaîner sur Seconde mi-temps mais cela en vaut largement la peine. J'avoue que j'ai eu un peu de peine à y rentrer tout en me demandant si ce n'était pas un navet de plus dans les tentatives françaises de faire dans l'horreur/épouvante avec des zombies en furie? Bref, un candidat à nanarland pour tout dire. Et puis la sauce prend doucement, vraiment doucement mais sûrement. Un peu d'humour, un peu d'action et quelques messages pas toujours finauds mais justes font que l'on reste scotché. Au final, Goal of the dead prépare très bien pour la suite même si l'on aurait pu apprécier que le match s'emballe un peu plus vite.
Le réal de La Horde (2009) peut relever la tête; Un pur format 52min sans trop de pénalités. Dépêtré d'une première direction très approximative, Benjamin Rocher amorce sans complexe cette première mi-temps. Sorte de déviance improbable qu'aurait engendré la rencontre de Jean Jacques Annaud et de Romero en 1978, penchés tous deux sur leur tournage respectif. En résumé, un bon carton rouge sanglant qui donne envie de rester pour la deuxième mi-temps avec le réal d'Atomik Circus (2004) au manette.
On peut le dire les Français sont nuls quand il s'agit de faire des films d'horreur (et pas seulement), surtout ceux avec les zombies. On pourra se souvenir du lamentable La Horde. Mais ici l'idée de faire deux films sous format de mi-temps est plutôt intéressant. Ici les erreurs de leurs prédécesseurs sont corrigées, les Français savent que ne sachent faire un vrai film d'horreur ils vont le tinté d'humour. Cette première partie même si l'histoire à du mal à se mettre en place est rafraichissante d'autant plus que cela passe très vite. Alban Lenoir (Kaamelott, Hero Corps) nous régale par son humour décalé. La première partie sait s'achever en laissant le suspense sur ce qui va se passer ensuite...
Goal of the dead, nous laisse en général une bonne impression. Cependant, après coup, le film se fait vite oublier.
La faute à des dialogues faiblement écrits. C'est souvent plat, lourd, et "too much". Reste que les deux réalisateurs ne déméritent pas de nous faire passer de sympathiques moments grâce à une réalisation léchée et à une photographie du tonnerre, le tout, en compagnie d'un casting particulièrement bien choisi.
Malheureusement, l'aspect visuel ne nous empêchera pas de regarder notre montre à quelques reprises et à assimiler le film aux productions anglaises du même genre, bien au dessus ...
Benjamin Rocher, ce nom ne vous dit sans doute rien du tout, pourtant il est l'un des réalisateurs du film français La Horde, film mettant en scène des français luttant contre des zombies. Content de son succès, le réalisateur décide de poursuivre sur sa lancée en réalisant un second film de zombie. Goal Of The Dead - Première Mi-Temps nous propulse dans la France rurale où l'Olympique de Paris affronte l'équipe de la petite bourgade de Capelongue. Manque de bol, un joueur de l'équipe de l'Olympique de Paris était dans l'équipe de Capelongue avant son transfert, autant dire que son arrivée sera quelque peu chahutée. Pour se venger de cette trahison, son ancien coéquipier de Capelongue décide de se doper afin de lui flanquer la défaite de sa vie. Mais ce produit dopant se révèle être un terrible virus qui déclenche une rage chez quiconque en prend. L'histoire part d'un principe simple : il ne faut pas prendre au sérieux cette histoire. Les situations sont comiques, les dialogues hautement parodiques et les personnages sont clichés. Bled paumé oblige, le film nous propose tout un panel de personnage cliché comme les bouseux, le flic qui se prend pour un shérif ou encore les belles filles qui se jettent sur les hommes de la ville. Le film manque cruellement d'action et de pêche, on s'ennuie pendant les 3/4 de la durée du film avant de voir vraiment des meurtres et autres violences. Le film aurait pu être plus violent et sanglant, mais au lieu de ça, le réalisateur a préféré masquer cela par des plans sombres et peu éclairés afin de faire office de cache misère. De même, l'utilisation du foot aurait été plus intéressante, faire un match avec des têtes, du sang, un gardien sans mains par exemple. Là on a rien mise à part une brute qui déboule sur le stade en tapant et vomissant sur quelques malheureux qui s'empressent, eux aussi, de contaminer d'autres personnes. Une première partie décevante qui aurait mérité un meilleur traitement. Le jeu des acteurs est ce qu'il est, c'est-à-dire cliché du début à la fin de cette première partie. Tous les personnages y passent, du coach qui vante les mérites du sport, au joueur hué, à la supportrice invétérée en passant par les hooligans et autre agent de joueur qui ne pense qu'à l'oseille. Le jeune Alban Lenoir s'en tire plutôt bien dans son rôle. Pour moi la véritable surprise vient de Bruno Salomone qui arrive à surjouer son personnage avec mérite. Certes le but est de rendre les personnages ridicules et comiques, mais par moment les séquences sont exagérées, voire même pas terribles. Côté réalisation, le film propose un résultat en demi teinte. D'un côté la bande son est plutôt bonne avec des sons convenables et des musiques entrainantes. De l'autre, le film manque cruellement d'identité à cause d'une absence de violence et de sang qui aurait pu inviter les acteurs à surjouer d'avantage leurs personnages. Au lieu de cela, on se retrouve face à des infectés rageux qui crachent du lait pour contaminer leurs victimes, dommage...
Les + : moins d'action que dans la 2ème partie, acteurs, histoire loufoque Les - : pas assez travaillé, pas assez violent et sanglant, réalisation quelconque
Note : 8 / 20
Une première partie intéressante mais décevante dans la mesure où elle ne sert que de mise en bouche pour la véritable partie intéressante du film. On y découvre un univers parodique sympa, des personnages bien joués par leurs acteurs respectifs et une réalisation plutôt honnête pour un film français de cet envergure. Plus d'ambition, de violence, plus de lumière auraient été un véritable plus.
Nouvel exemple d'une tentative de cinéma de genre honteusement boudée dans nos salles bien pieuses, GOAL OF THE DEAD n'étonne guère mais se révèle être un exercice fort plaisant. Taclant vigoureusement le tout-football en le nourrissant au motif du zombie, du terrain aux tribunes, Rocher et Poiraud usent de personnages astucieusement construits - piégés dans les filets de la frustration, de la nostalgie et de l'absurdité humaine - bien que leur efficace jeu de passes entre comédie et horreur soit souvent déséquilibré. La première mi-temps expose avec une belle pêche l'histoire et ses protagonistes, tandis que la seconde s'essouffle un peu dans son environnement apocalyptique, quoique poussant assez loin ses surprenantes qualités et ambitions plastiques. On retiendra aussi la sympathique implication des acteurs au milieu des quelques belles fulgurances de ce louable petit délire horrifique à la française, qui tente des choses avec énergie.
A la vue du titre, on s'attend au pire, mais franchement la critique du monde du football est excellente, la galerie des personnages l'est tout autant (les supporters débiles qui composent leurs chants, la jeune star montante, la vieille star déchue, les 3 coréens...) et l'humour qui se dégage de cette 1ère partie est ravageur. Ce film se classe dans la ligne directe de Shaun of the dead, peut être même mieux...