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    Le Dictateur
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    Clémentine R.
    Clémentine R.

    9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 février 2020
    Chef d'oeuvre absolu sur un sujet terrible. Magnifique, satirique, émouvant. J'ai bien rigolé 80 ans après, plus qu'avec certains navets d'aujourd'hui comme les films de Dany Boon entre autre. Quel culot de sortir cela en 1940 avec Hitler au pouvoir. Et quel visionnaire. Joué admirablement par Chaplin et les autres acteurs.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 042 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2020
    Là où Les Temps Modernes tournait en ridicule une société déshumanisée par un humour prodigieux et sa critique du cinéma parlant toute en discrétion, Le Dictateur, sous ses excès de comédie satyrique à dialogues, dépeint par ses séquences muettes un portrait attristé, presque démoralisé de ce Nouveau Monde inhumain, ultraviolent, cruel, bien loin de l'espoir et de la légèreté de son précédent essai politisé.

    Il pose, dès les premières minutes, la nature de ses situations comiques : l'humour parlant, qu'on pourrait considérer comme source d'inspiration principale de la folie des Monthy Pythons, témoigne du manque de maîtrise d'un auteur si virtuose avec le muet qu'il semblerait ne pas savoir canaliser ses idées avec du son. Trop généreux dans le grotesque et l'absurde, il se perd souvent dans des délires qui semblent ne mener nul part, sans toutefois posséder la justesse de ses gags habituellement seulement construits sur des gestes et des mimiques.

    Chaplin, génie de l'expression qui en dit peu en sous-entendant beaucoup, abandonne, durant disons la moitié de son film, ses habitudes pour une écriture décevante qui tente de faire passer les codes du muet ultra-expressif et outrancier dans des situations parlées déjà bien exagérées dans l'infantilisation de leurs dialogues et la simplicité du traitement des personnages, qu'on croirait stéréotypés et qu'on pourrait seulement voir comme des personnages fonction.

    C'est justement en croyant ceci qu'on passerait à côté de ce qui fait du Dictateur un si grand film : si le passage du cinéma muet au parlant est discutable, il faut reconnaître à Chaplin un sens aigu de la tragi-comédie qu'il pousse ici jusqu'à son paroxysme. La scène du globe, tout aussi comique qu'elle puisse paraître, témoigne d'une poésie toute fragile, assimilant cette satire d'Hitler à un enfant méchant avec les autres, qui une fois seul chez lui laisse voguer son âme de rêveur enchanté envieux de façonner la Terre à son image, non parce qu'il est profondément mauvais, mais bel et bien parce qu'il est profondément seul.

    Ce désir de conquête, si franc qu'il en deviendrait presque pur, est de fait régit par de mauvaises motivations : dominer le monde n'aura jamais été l'ambition des hommes de bien, ni d'opprimer un peuple qui n'avait jusqu'ici demandé que de trouver sa place dans une société en pleine reconstruction. Il n'empêche que de le voir de retour en enfance, à faire rebondir son rêve comme en apesanteur, aura quelque chose d'indubitablement attendrissant : la figure de terreur, en fait sale gosse capricieux, bascule l'oeuvre du côté de l'émotion au moment de casser son jouet, un monde léger, fragile, prophétie immuable du destin écourté de ce dictateur de pacotille qui ne réalisera jamais son rêve. C'est là le prix des mauvaises actions.

    Et s'il y a quelque chose de profondément humain et faible chez lui, il le dissimulera au moment de se retrouver en société, sans pourtant parvenir à cacher ses actions d'enfant : le conflit capricieux avec l'autre parodie de Mussolini, séquence un poil lourdingue, renvoie à ses moments de solitude et d'intimité, terminant de poser l'une des thématiques principales du Dictateur, l'apparat comme source de pouvoir, le soin laissé aux détails d'apparence pour s'imposer comme le meilleur, le plus prestigieux, finalement celui qui sera digne de dominer un monde considéré comme en attente de leader fort.

    Persuadé de la légitimité de leur hérésie, les deux se livrent bataille comme chien et chat en s'aimant au fond comme deux frères totalement différents à la volonté propre pratiquement identique, construisant, sans le savoir, le destin d'un petit barbier juif sans histoire qui, justement, la marquera. Ainsi, la construction tout en filigrane du récit élève discrètement notre personnage principal vers des sommets vertueux qu'on ne remarque pas de suite, habitués à le voir bien agir, plaçant son destin sur des rails de grandeur insoupçonnée.

    Toujours en fuite, les évènements le rattraperont sans qu'il ne puisse les éviter sur la fin, n'ayant plus d'autre choix que celui d'assumer les conséquences de ses actes en donnant lieu à l'un des plus beaux discours/monologues de l'histoire du cinéma, certes un poil utopiste mais d'une beauté solennelle qui prend aux tripes, et bien touchant aux vues des évènements qui suivront dans la véritable Histoire, trop absurde, celle-ci, pour se finir d'aussi jolie manière que Le Dictateur.

    Ainsi, il reste après le visionnage à se battre pour construire un monde de raison.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 novembre 2019
    "Le Dictateur" est le plus gros succès commercial de Chaplin et sans nul doute un monument à part entière du cinéma, mais il fût étrangement seulement le 7ème que j'ai vu de sa très longue filmographie.
    Disons le clairement je suis totalement fan du personnage de Charlot, et le retrouver dans ses péripéties toujours plus loufoques et décapantes c'est un plaisir non dissimulé mais c'était surtout une première de le voir à l'action dans du parlant.
    Lui que je l'ai toujours connu par l'intermédiaire du cinéma muet avec les intertitres pour retranscrire les dialogues flanqué de fond sonore pour embrasser l'oeuvre et d'images accélérées dues à la norme imposée dans les années 20 et l'apparition du cinéma sonore.
    Autant dire, que de nouveautés mais cela n'a pas été une entrave à mon plaisir tant les 35 premières minutes ont été du pur régal. L'intro en Tomainia, ce pays fictif ou se déroule la première guerre mondiale puis la scène mémorable dans l'avion, le discours mythique tout en charabia du Fuhrer et le Come Back de Chaplin dans sa boutique après plusieurs années d'hospitalisation pour amnésie qui ignore tout de l'asservissement de L'Allemagne Nazi et n'a aucune idée que sa ville est devenu un Ghetto Juif. Tout cela entraîne des gags qui impose le respect, je suis pas le genre à me tordre de rire devant l'écran mais je souris régulièrement et je suis admiratif, c'était le cas ici.
    Après un début en fanfare ou tout est juste le film perd en intensité, l'histoire se concentre davantage sur les agissements de Hynkel, la caricature de Hitler qui souhaite envahir l'Osterlich, et Chaplin brille moins dans ce rôle, c'est un génie donc un génie excelle toujours d'une certaine manière mais il n'égale pas la performance du rôle de sa vie et certains gags sont tout simplement moins drôle.
    Mais Chaplin s'est toujours faire des scènes d'anthologies quelque soit le film, la danse du globe est l'une d'entre elle, à la fois poétique, gracieuse et magistrale elle fait partie de ses scènes inoubliables, j'ai adoré celle qui s'en suit juste après chronologiquement ou l'on revient chez les Barbier qui peut enfin exercer son métier et qui rase la barbe d'un vieil homme au son d'une symphonie en suivant le rythme de la musique avec une précision de chaque instants . C'est prodigieux tout simplement.
    La suite du film jusqu'à son dénouement m'a moins tenu en haleine, l'histoire d'amour qu'il entretient avec sa bien-aimée bien que loin d'être le point central du film n'est pas des plus convaincantes.
    Enfin l'autre scène marquante du film c'est bien évidemment le discours officiel du Sosie du Führer devant un peuple acquis à sa cause qui entends le faux dictateur prôner un discours de paix, de tolérance et faire l'apologie de l'amour et de la démocratie. Il m'est arrivé d'être très ému devant des scènes de Charlot, et je m'attendais à l'être car je savais qu'il s'agissait d'une scène puissante mais j'ai trouvé le discours un peu trop larmoyant et facile, je l'avais visualisé autrement.
    Ca reste un vrai bon film, mais ... mais il y a ce mais justement ! il aurait pu être génial
    christophe117
    christophe117

    6 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    C'est bien vrai, même après toutes ses années, ce film reste un grand et bon film à voir ; avec des scènes mythiques qu'on n'oublie pas. Il nous prouve surtout deux choses contre les comédies actuelles : Charlie Chaplin réussit à faire un film drôle dans un drame et à enchaîner des scènes drôles et cocasses tout en gardant le fil d'une histoire cohérente. Selon moi, c'est surtout la plaidoirie finale qui a le plus vieillie : idéaliste et naïve, avec près d'un siècle d'âge le vœu pieu de paix universel à acquis un peu de ridicule.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    110 abonnés 2 188 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juillet 2019
    A CHACUN SA GUERRE. Qui a peur est un peureux. La fuhrer de vivre, pour une moustache, pour un monde meilleur. Charlot fait sa guerre avec un travail intelligent, courageux et lucide pour une satire audacieuse. Nous ne ressentons pas assez, et pensons trop.
    war m
    war m

    22 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juillet 2019
    C'est vrai, on avait fini par oublier de dire que le film est un sommet du cinéma comique. Mais est-il besoin de le préciser ?
    GGlatulipe
    GGlatulipe

    1 abonné 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juillet 2019
    Meilleur film du monde de l'univers, et le plus intelligent aussi. Voir aussi le remake de Sacha Baron Cohen :The Dictator.
    Mafoipourquoipas
    Mafoipourquoipas

    9 abonnés 709 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2019
    3,5 étoiles - Le dictateur

    C'est avant tout un film de propagande ; il a donc les faiblesses scénaristiques liées à son objectif premier. Mais ce film est surtout remarquable par la richesse de son inventivité comique et par sa mise en scène finement ciselée. Du grand art, indiscutablement ; un film digne d'une anthologie cinématographique. De plus, chapeau bas Monsieur Chaplin ... quel acteur et quel courage ... ! Produire un tel film aux Etats Unis en 1940, c'est remarquable et le discours de fin dans ce contexte historique impose le respect. Bref, ce film mérite vraiment d'être vu.
    Jérémie
    Jérémie

    131 abonnés 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2019
    Un film doté d’une belle griffe et d’une jolie intelligence.
    Précurseur dans bien des domaines, on apprécie cet ancêtre avec cette petite fable où j’ai esquissé plusieurs sourires et apprécié les longues tirades.
    tyrionFL
    tyrionFL

    17 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 avril 2019
    Un film moins drôle que les temps modernes mais plus engagé.
    Si l'on met de côté ces qualités cinématographiques indéniables de côté, The Great Dictator n'est pas moins qu'un film des plus subversifs se moquant des personnages les plus dangereux de leur époque.
    Chaplin joue toujours aussi bien et parvient à faire rire autant qu'à émouvoir.
    Le seul défaut que je pourrais reprocher au film est son manque de finesse et d'humour dans les dialogues qui sont aussi manichéens que rarement drôle à mon grand regret.
    Chaplin est un maître du comique de situation mais en 1940, le son n'était pas encore totalement maîtrisé pour lui .
    Le dictateur reste et restera longtemps une oeuvre très importante dans l'histoire du cinéma voire de l'histoire tout court ...
    Fabien S.
    Fabien S.

    475 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2019
    Un chef d'oeuvre . Charlie Chaplin dénonce le comportement d'Adolf Hilter en tournant en ridicule , avec beaucoup d'humour et de dérision.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    277 abonnés 2 828 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2019
    une satire pointue du principe de la guerre, du facisme et largement inspiré d'un certain Hitler… comme toujours avec Chaplin, le regard est intelligent, moderne, mordant mais plein d'humour également! d'ailleurs, du dictateur qui joue avec le monde matérialisé par une mappemonde gonflable au discours inaudible avec le jeux des micros : tous les talents d'un créateur, d'un génie du cinéma pour son 1er film parlant!
    Nicolas S
    Nicolas S

    40 abonnés 520 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2019
    L'un des plus grands chefs d'oeuvre du cinéma mondial : certains gags paraissent un peu faciles, bien sûr, mais 'Le Dictateur' est tout de même d'une grande inventivité cinématographique et constitue surtout un plaidoyer magnifique et bouleversant contre le fascisme et pour la paix.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    121 abonnés 2 303 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2019
    Le Dictateur (1940) est un des grands classiques du cinéma. Un film marquant dans son époque, un film qui fait le lien entre le cinéma d'avant guerre, muet, où Charlie Chaplin reprend ses gags, son costume et son personnage et le cinéma d’après-guerre dont beaucoup de films s'inspirent. Entre burlesque et sujet grave, le Dictateur fait le lien entre deux époques du 20ème siècle. Le Dictateur est indéniablement une source important d'inspiration pour la comédie d'occupation Française et un de ses acteurs incontournable : Louis de Funès.
    Le Dictateur apparaît comme l'inspiration d'origine de La Grande Vadrouille, et plus tard de toute la veine des comédies mettant en scène Hitler, l'occupation Nazi, qu'il s'agisse de Papy fait de la résistance (1983), de la La Feldmarescialla (1969) en Italie. La Grande Vadrouille rend hommage, dans de nombreuses scènes au Dictateur, un gros clin d’œil est fait dans le Corniaud avec la scène du nettoyage de la DS sur la musique de Brahms, déclinée dans la danse des serveurs du "grand restaurant" (1966), idée d'une scène chorégraphique qui trouvera son aboutissement dans la danse Rabbi Jacob en 1973. Le Dictateur est un film culte dont beaucoup d'aspects constituent une filiation cinématographique.
    De Charlie Chaplin, à de Funès ou Pierre richard, l'acteur à profondément marqué l'histoire du 20ème siècle et ce film marque l'histoire du cinéma international. Notons l'excellente prestation de Jack Oakie dans le rôle allusif de Mussolini et la beauté de Paulette Goddard....épouse de Chaplin au moment du tournage du Dictateur.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    96 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2019
    C'est un bien grand saut que de passer du Vagabond à Hitler comme personnage. Maturation ? Adaptation ? C'est en tout cas un Chaplin tellement honnête à l'écran qu'on en oublie presque le cadre essentiel du film : sorti en 1940, vu par Hitler deux fois, Le Dictateur a tout pour plaire et pour être admiré. Merveilleux de par son année de sortie, comédie parfaite, parodie grandiose, monument de l'humour noir... Il y manque presque la volonté, puisqu'après tout, Chaplin signe un chef-d'œuvre qui est plus prémonitoire que pragmatique.

    Mais il est vrai que son ignorance des atrocités grandissantes commises par les Nazis en Europe au moment du tournage rend son entreprise aussi visionnaire que lucide. Le sentiment que le film manque d'énergie s'estompe vite, emporté par la constatation que le format "tuilé" du cinéma muet (où chaque séquence semble carburer à sa cellule d'énergie propre qui la dissocie du reste de l'histoire), est ici employé à des fins optimales.

    Tel un train avec une locomotive à chaque extrémité, le film est propulsé par un début et une fin ; l'un met en bouche, l'autre est le climax, et le train ne se laisse pas dicter sa direction par la simple obligation des voies qu'il faut suivre. Et les wagons, me direz-vous ? Ils ne sont pas remplis de bétail humain, sort ignoble encore maintenu secret en 1940 par un sordide coffre marqué "avenir" : ils sont longs de deux heures au total, ce qui est étonnant pour l'époque, surtout quand on connaît les wagonnets produits par Chaplin en masse depuis 1914. Ils sont variés en plus : humour et émotion, c'est son distique habituel, auquel il ajoute cette fois la parodie et l'humilité. Mais avait-on besoin d'une preuve supplémentaire que le génie est intemporel et que celui de l'ex-Charlot a rendu son Dictateur inusable ?

    L'immaculé cheminot fait preuve d'humilité en ce que, maintenant qu'il est séparé de son étiquette de Charlot qui lui garantissait de ne jamais se prendre au sérieux même lorsqu'il faisait tout lui-même sur le tournage (et tout bien), il donne l'impression de se jouer lui-même en la personne de l'humble barbier juif, timide de parler, et gardant juste ce qu'il faut de manies reconnaissables pour faire varier la qualité du rire. C'est un véritable alter ego qu'il incarne avec Adenoid Hynckel, caricature baragouinante du dictateur supposé. Alter ego au point même que la personnalité du cinéaste variait en fonction du personnage qu'il jouait sur le moment. Cette dualité, à l'évidence si personnelle, est une façon grandiose d'introduire la conclusion du film, qu'on sent venir de loin, qui nous fait tenir le coup quand Hynckel et le barbier, par leur ressemblance qualifiée de "coïncidentelle" par le panneau d'entrée, inversent leurs rôles.

    L'inconfort est purement théâtral quand le petit homme doit faire semblant qu'il en est un grand, juste de quoi mettre la pause dramatique précédant son discours climatique, cathartique à souhait, et faisant naître une toute-puissante utopie de liberté et de pacifisme dans ce monde belliqueux qui en a tant besoin. Si on était trop distrait pour deviner que c'était là le but, notons la rue du ghetto, dans un pays supposément imaginaire, où les enseignes sont en espéranto, langue à but originellement internationaliste conçue par un Juif persécuté.

    En fait de petit homme, Chaplin en est vraiment un grand. Adroit de ses mains comme de son corps ou de son esprit, il lui manquait juste le prétexte d'une guerre pour alimenter son inspiration ; le voir brandir la faucille de la juste cause et le marteau de la parodie est un plaisir à nul autre pareil. Que ne donnerais-je pour voir son charabia germanisant à l'écrit !

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