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Votre avis sur Le Dictateur ?
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Excellente critique du grand charlie chaplin, qui avait deviné les intentions d'hitler et les a parfaitement critiquée, on retrouve ainsi des chamaillerie enfantine en hitler et mussolini, un chef d'oeuvre de celui qui ressembla par hasard au dictateur.
Je ne vais pas être original, si je dis que Charles Chaplin est un génie. Ce film est drole, très réflechi, et sa caricature d'Hitler est excellente. Les gags sont bons (par exemple la scène ou le barbier fait son travail sur un fond de danse hongroise, bien qu'elle soit un peu inutile pour le scénario), et la scène de la mappemonde reste culte dans le visage du cinéma. Charlie Chaplin (avec The Kid, Les Temps Modernes, La Ruée Vers L'Or, etc.) a sans conteste apposé son sceau dans la magnifique histoire du septième art.
Avec Les Temps Modernes vait vraiment frappé très très fort.Le dictateur est un grand film.Un film excellent.On rigole bien.Charlie Chaplin joue magnifiquement ses deux rôles.
NeoLain
Déclaration de paix. Le Dictateur, ou comment Chaplin pêcha le plus gros poisson d’avril de l’histoire… Ce film est sorti aux Etats-Unis le 15 octobre 1940, mais son tournage débuta le 9 septembre 1939, une semaine à peine après l’invasion de la Pologne par les nazis. Accusé par la presse de vouloir nuire aux relations entre Américains, Allemands et Italiens, Chaplin voit son film décrié et repart bredouille des Oscars. Pourtant, l’avenir lui donnera tragiquement raison. Sorti dans nos salles le 1er avril 1945, le film prendra alors des airs de poisson d’avril, avec néanmoins cinq ans de retard. Venons-en au propos du film, forcément très polémique. Se payer la tête du führer en faisant de lui un bouffon pathétique, qui plus est en lui adjoignant un sosie dans la personne d’un petit barbier juif, cela équivaudrait aujourd’hui à proposer un programme de télé-réalité sur la famille de Saddam Hussein. Imaginez le tableau. Non, n’imaginez pas, vous pourriez donner des idées à certains… Bref, tout ça pour dire que pour sortir un film pareil en 1940 il fallait avoir, passez moi l’expression, une sacrée paire de couilles. Il est d’ailleurs bien connu que Chaplin collectionnait les aventures. Bénéficiant de moyens plutôt confortables pour le tournage, Chaplin a pu donner dans la démesure et ainsi décrire la folie mégalomaniaque du plus grand monstre du 20ème siècle. Que dire de plus sur ce chef d’œuvre sans me laisser aller à analyser dans le détail chaque scène ? Peut-être une autre fois. En tout cas, voici certainement le plus universel et le plus amusant des hymnes à la démocratie.
Si l’on ne tient pas compte du contexte du tournage, ce film est décevant. Décevant car il n’y a guère de scénario, parce que le propos est trop fortement appuyé, au vu de la rareté des bons gags, et aussi parce que Chaplin reste fondamentalement un cinéaste du muet, et ne sait construire une bande sonore. A vrai dire, il est même plus à l’aise dans les moyens métrages que dans les longs.
Côté comédie, les cabrioles de Charlot ont été mieux exploitées dans les courts métrages, le milieu populaire est une caricature tendance réalisme poétique, les discours du dictateur en pseudo allemand sont certes drôles un moment, mais on en abuse. Ne marquent donc que quelques scènes : pour la finesse celle du tyran jouant avec la mappemonde, pour le côté désopilant, les sandwichs à la moutarde pris en compagnie de l’homologue italien. Trop peu pour maintenir l’intérêt d’une comédie languide.
Si l’on se reporte à l’époque, la pertinence est beaucoup plus évidente, et le discours final, sur le thème de la fraternité, de bonne tenue mais convenu, résonne comme un appel alors oh combien nécessaire.
Côté comédie, les cabrioles de Charlot ont été mieux exploitées dans les courts métrages, le milieu populaire est une caricature tendance réalisme poétique, les discours du dictateur en pseudo allemand sont certes drôles un moment, mais on en abuse. Ne marquent donc que quelques scènes : pour la finesse celle du tyran jouant avec la mappemonde, pour le côté désopilant, les sandwichs à la moutarde pris en compagnie de l’homologue italien. Trop peu pour maintenir l’intérêt d’une comédie languide.
Si l’on se reporte à l’époque, la pertinence est beaucoup plus évidente, et le discours final, sur le thème de la fraternité, de bonne tenue mais convenu, résonne comme un appel alors oh combien nécessaire.
Une puissance satyrique et humoristique qui vaut cent mille films dits "engagés" du cinéma actuel. Chaplin est monstrueux...
Magnifique film, une pure beauté. Le jeu d'acteur de Chaplin est admirable, il faut dire qu'il s'illustre dans ces 2 interprétations.
En premier celle du juif amnésique qui retourne au ghetto du temps des persécutions. Ensuite dans son rôle de dictateur pathétique totalement burlesque qui enchaine les scènes de ridicule en tout genre! Les idées sont très ingénieuse, tel que la scène avec le globe ou celle du retour au ghetto avec son interpellation avec les forces de l'ordre! L'humour sert admirablement le scénario et fait ressortir encore plus le côté dramatique du contexte...
Ce film est une magnifique ode à la liberté qui s'insurge littéralement contre l'oppression, on se sens grandi une fois qu'il est fini! Il faut le voir absolument....
En premier celle du juif amnésique qui retourne au ghetto du temps des persécutions. Ensuite dans son rôle de dictateur pathétique totalement burlesque qui enchaine les scènes de ridicule en tout genre! Les idées sont très ingénieuse, tel que la scène avec le globe ou celle du retour au ghetto avec son interpellation avec les forces de l'ordre! L'humour sert admirablement le scénario et fait ressortir encore plus le côté dramatique du contexte...
Ce film est une magnifique ode à la liberté qui s'insurge littéralement contre l'oppression, on se sens grandi une fois qu'il est fini! Il faut le voir absolument....
Julien D
C'est formidable de voir que Chaplin avait tout compris: Qu’au-delà d'un chef d'état puis d'une menace, Hitler n'était rien d'autre qu'un mégalomane ridicule, et que le meilleur moyen d'ouvrir les yeux de son public était d'en rire. Même si on peut considérer que certains gags ont mal vieillis et que beaucoup d'autres sont devenus cultes, ce qu'il faut avant tout prendre en compte c'est le courage qu'il a fallu a Chaplin pour réaliser ce film dans une Amérique qui était encore, à ce moment, une fervente alliée de l'Allemagne, s'attirant ainsi le courroux des institutions politiques et des décideurs hollywoodiens. Et le discours de fin, en écho à l'hilarante scène de guerre du départ, est si beau qu'il ne laissera personne indifférent, et le fait de le savoir improvisé fait de Charlie Chaplin un génie digne de figurer parmi les plus grands prophètes de l'histoire de l'humanité.
Une satire magnifique! Rire de l'horreur sans aucun complexe est quelque chose que seul Chaplin arrivait à communiquer. Le Dictateur est un film empli d'autant de poésie que de pertinence. Être un cinéaste clairvoyant et l'assumer...
Un des plus grand chef d’œuvres de l'histoire du cinéma. Avec audace et intelligence, Chaplin produit une des plus belles contestations du totalitarisme jamais réalisées : acide, poétique, fin, furieusement drôle, il réussit le tour de force de ne pas tomber dans le plaidoyer idéologique simple. Il démonte les arcanes de la propagande et se moque par l'absurde des théories fascistes avec sa classe habituelle. La mise en scène est au cordeau, et il nous offre des scènes d'anthologie, devant lesquels on reste béat d'admiration. Sublime !
Un pur chef d'oeuvre. Bravo pour ce film plein d'humour et de tendresse.
J'adore la scène du barbier travaillant en musique, elle est mythique.
Ce film n'a vraiment pas pris une ride.
A regarder sans modération.
J'adore la scène du barbier travaillant en musique, elle est mythique.
Ce film n'a vraiment pas pris une ride.
A regarder sans modération.
Incontournable bien sûr ! Le genie à multiples facettes (scenario, réalisation, interprétation, musique). Un film qui force l'admiration : apres ces années de "pitreries" (ce n'est pas péjoratif)Charlie CHAPLIN décide en 45 de passer au parlant et met sa force comique au service d'une dénonciation d'une puissance inouie. Même si la puissance poétique du jeu et des séquences muettes demeure- le discours joue un role essentiel : discours totalitaire contre discours humaniste. Les sequencs d'anthologie pullulent, et on reste notamment marqué par la danse avec le globe, mais aussi par le ragrad de Paulette Godard. On rit, on pleure, on s'emerveille, on n'en croit pas ses yeux. A revoir et revoir.
Sans doute le plus grand film de Chaplin après "Le Kid" Cet arrivée au parlant est non seulement réussie mais encore mieux, c'est un film ne manquant pas d' humour...... A voir absolument !!!!!
Un monument du cinéma mondial,inégalé et farouchement prophétique.Car,rappelons-le,"Le Dictateur" a été tourné en 1939,avant l'extermination des juifs.Charlie Chaplin a trouvé là un sujet qui le révolte:le nazisme,et a pu jouer sur sa ressemblance avec le despote pour tourner un bijou d'humour burlesque engagé.Avec son art du mime qui n'appartient qu'à lui,il se glisse dans les habits d'Hitler(Hynkel dans le film)et le tourne en ridicule en amplifiant ses gestes et ses mimiques,de telle sorte que le Fuhrer apparaît incroyablement idiot et épris du pouvoir.Ce qui est complètement génial,c'est la portée politique du "Dictateur",qui par tant d'audace et d'impertinence à mis 5 ans avant d'être diffusé.Chaplin fait revenir une dernière fois son personnage de Charlot en barbier juif,héros de la 1ère Guerre Mondiale,désormais honni.C'est la première fois que Charlot parle.Le temps du muet est révolu avec un talent sans fin,une vivacité d'esprit et le coeur sur le main.Le discours final,long de 6mn,poignant,idéaliste et dévoilant un Chaplin déterminé comme jamais prouve à quel point le cinéaste-acteur se souciait des droits des hommes.Enfin,l'humour,marque de fabrique de Chaplin,est encore désarmant,comme la séquence de la pièce dans le pudding ou celle du dictateur avec la mappemonde.Intemporel.
Santu2b
Proclamer que « Le Dictateur » est un chef d’œuvre absolu et indémodable du cinéma serait peut être du déjà dit mais ne pas le répéter serait un oubli flagrant. Cette perle devrait être projetée dans toutes les écoles de France ne serait-ce que pour son audace. En effet nous étions en 1940, la seconde guerre mondiale avait commencée et le monde était écrasé par le totalitarisme d’Hitler et Mussolini. C’est alors que le légendaire Charles Chaplin accompagné de sa virtuosité comique, avait osé se lever contre la dictature et lancer un message d’humanité contre toutes les discriminations du monde. On sait que le passage au parlant n’a pas été facile pour Chaplin mais ici sa manière de tourner en dérision les deux leaders en mélangeant drame et rire tient proprement du génie ; que ce soit quand l’un cherche désespérément à dépasser l’autre ou encore la scène mythique ou Hynkel jongle avec le globe, ainsi qu’au discours final particulièrement émouvant. Drôle et bouleversant à la fois.
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