Derniers Avis : Le Dictateur - Page 12

LE chef d'oeuvre, une histoire magnifique avec un message sublime. Rien a dire juste parfait !

The Great Dictator

En 1938 Charles Chaplin entreprend le scénario du film devant la montée du nazisme en Allemagne. Le reich proteste et menace de boycotter les maisons de productions. Chaplin est même menacé de mort mais il s’obstine ! Pour lui réaliser ce film est vital. Le film sort le 15 Octobre 1940 aux USA, le 1 er Avril 1945 le film sort en France et en 1958 en Allemagne fédérale. Dans ce film Chaplin est a la fois réalisateur comédien scénariste musicien et producteur. Son but avec ce film est de sensibiliser les populations au danger que représente la montée du nazisme et de l’extrème droite.

Charles Spencer Chaplin dit Charlot (1889-1977) Cinéaste, acteur, réalisateur, et musicien anglais de dimension universelle. Né dans une famille d’artistes il débute en 1914 et a fait 60 films. Il a longtemps refusé le cinéma parlant. Cet immense cinéaste est décédé le soir de Noel 1977.

Chaplin est un artiste engagé !

The Great Dictator

Distribution

Charles Chaplin (Hynkel/Le Barbier

Paulette Goddard (Hannah

Jack Oaki (Napaloni

Synopsis : Grièvement blessé pendant la première guerre mondiale un barbier juif retrouve la mémoire après 20 années passées à l’hôpital. Il n’a pas suivi le cours de l’histoire. Et quand il sort, il découvre le Dictateur Hynkel son sosie qui rêve de devenir l’empereur du monde en s’associant à l’italien Napaloni pour envahir l’Austerlich.

Le contexte historique du film

1933 Hitler devient Chancelier

Progressivement il va faire de la République Allemande une dictature en concentrant les pleins pouvoirs et en instaurant une politique raciste et antisémite.

1) Traque des juifs avec des rafles violentes

2) Culte de l’image avec une forte propagande

3) Un culte de la race supérieure

4) Des discours a l’image du parti et à l’éloge de Hitler

5) Un enrolement de jeunes avec les Jeunesse Hitlériennes

6) Hitler et son parti vont faire de l’Allemagne le Grand Reich

Analyse de l’oeuvre

Technique : La parodie

Forme d’humour qui utilise le contexte historique, les personnages et leurs expressions pour se moquer et faire passer un message grave au spectateur.

Les éléments de la parodie : Les Symboles du nazisme/ Les personnages/ Les discours

Les symboles du nazisme

-La croix gammé remplacée par la double croix symbole de la lacheté et de la trahison

Les personnages au niveau physique

-La moustache

-La coiffure

Les personnages au niveau de la gestuelle

-Rapide

-Désorganisée déformée

-Gestes symboliques de la folie (verre d’eau dans le pantalon

-Il joue avec le globe croyant qu’il lui appartient et qu’il joue avec son ballon

-Geste pour faire stopper les applaudissements derrière lui

Les Discours

-La langue est inventée

-Le discours est long mais la traduction est courte

- »Henkel parle le plus souvent pour ne rien dire »

-Les sons sont répétitif pour insister et aussi pour augmenter la moquerie

-Quand il crie le micro se tord

Les autres idées

La stupidité de la guerre (au début du film) et l’appel à la fraternité (dans le discours final sur la liberté de tout être humain

Le point de vue du spectateur

-La sortie en France du film un premier Avril est ce une farce, une volonté, un moyen de prévenir le spectateur ?

-Est ce que tout le monde est prêt à « rire de l’horreur » ?

-La caricature tue elle le message ?

-Pour moi administrateur du site Clemcinma la comédie reste un excellent moyen de faire passer des messages (forts, engagés, graves) tout en s’amusant. Et je suis très sensible à la plupart des messages des films.

Pour Rester Dans L’Idée De La Dictature Au Pouvoir

La Traversée de Paris de Claude Autant-Lara sous l’occupation pendant le régime de Vichy mais ce film est quand même une comédie dramatique.

Après l' excellent et le touchant "Les Temps Modernes" de Chaplin,j'ai regardé consécutivement "Le Dictateur" du même réalisateur/acteur et ma déception fut grande!J'ai cru,en voyant sur la jaquette que celui-ci serait parlant contrairement au précédent,qu'il allait relevé le défi de faire passer la plupart des émotions par l'image malgré les dialogues.Eh ben non!Tout d'abord,les gags visuels ont perdu en drôlerie et rares sont ceux qui m'ont fait décrocher un sourire.Alors que "Les Temps Modernes" faisaient passer des messages sur la crise ou encore la cruauté du travail rien que par la mise en scène,"Le Dictateur" ne le réussit jamais par ce procédé mais essaye par la parole ce qui fait disparaitre totalement la poésie si chère à Chaplin.Il nous sert donc des dialogues plates jusqu'à un monologue final puant la démagogie.
Le coup fait d'autant plus mal qu'il dure quand même 2h05(!!!),trop long pour ce genre de film.

Tout a été dit sur ce film , le génie de Chaplin s'exprime enfin hors du muet .

difficile de parler avec justesse de ce film. J'ai du mal à dire chef d'oeuvre car (peut être que je suis trop jeune pour comprendre le film) il y a peut être des subtilités qui m'ont échappé mais aussi peut être que l'humour peut déconcerter le jeune public.
Le dictateur est un film farfelu, engagé, émouvant, il montre aussi comment un cinéaste réputé pour un cinéma comique burlesque peut réaliser une oeuvre forte. L'histoire suit le destin en parallèle d'un ancien soldat juif (farfelu mais gentil) qui rentre de guerre et d'un dictateur mégalo et idiot qui stigmatise les juifs et petit à petit le destin va permettre au pays totalitaire de se transformer en démocratie grâce à ce brave juif. Les deux personnages sont interprétés par Charles Chaplin et débordent d'énergie. Mais le plus intéressant est de voir comment Chaplin va aborder le côté sérieux de son histoire; Chaplin fait vivre et ressentir les émotions via une mise en scène sobre (gros plans) et une dramatisation qui peut faire penser au théâtre, contrairement aux moments comiques ou Chaplin favorise des plans larges ou le dynamisme de la situation s'en ressent avec une interprétation survoltée.
Le plus intéressant avec Le dictateur c'est son message politique: Chaplin, avec le rire, dénonce le nazisme et le fascisme en ridiculisant des situations qui avaient existé. Cela dit, la plus belle scène du film est bien le final et le monologue de Chaplin sur les bienfaits d'une démocratie qui avec une conviction inébranlable permet encore à nous spectateurs de croire à l'espoir d'une paix mondiale.
Alors l'humour a un peu vieilli mais le message politique non.
Bref Le dictateur est un bon film.

L'ironie commence dès le début du film avec le contexte, les ressemblances "fortuites" entre certains personnages...Certains gags sont assez bien trouvés : la grosse Bertha, les statues (le fameux penseur), les réactions du dictateur et surtout ses occupations "débordantes", les pièces dans le pudding... Chaplin s'en donne à cœur joie et c'est vraiment une performance d'avoir osé ce film en 1940, notamment pour les discours...Le dernier est tout bonnement remarquable et donne des frissons. Tout est vraiment bien détourné, tout en collant à la réalité. Par contre, il faut reconnaitre qu'il y a quand même quelques longueurs et que tout n'est pas parfait. C'est quand même un film culte à voir absolument.

Le Dictateur est le premier film de Charles Chaplin que je peux enfin voir et ce sera pas le dernier tellement il m'a éblouis!!! J'ai rarement vu de vieilles comédies qui n'ont pas pris une ride, ( 1941 de Steven Spielberg m'avait incroyablement déçu! ) mais ici, le film regorge d'idées et de scènes cultes qui m'ont beaucoup fait rire ou ému ( je parle de la dernière scène pour l'émotion ). Dès le début, on commence déjà à rire avec l'imitation de Hitler par Charles Chaplin. J'étais à la fois mort de rire mais aussi stupéfait!!!!! La voix de Chaplin ressemble comme 2 gouttes d'eau à celle de Hitler et sa dynamique est géniale! J'ai adoré quand le commentateur traduit les gestes de Chaplin par spoiler: " Le Fuhrer dit ce qu'il pense des Juifs. " et " Le Fuhrer exprime son profond désir pour la paix. "
. Il y a tellement de scènes mythiques que je pourrai pas toutes les citer. Celle ou le barbier rase un client avec la musique qui accompagne est incroyable! La scène où le barbier et ses amis mangent les gâteaux est vraiment très marrante, pareille pour celle où Hynkel joue avec son globe terrestre. Mythique!!! Mais la scène la plus marquante du film est bien évidemment la dernière avec le discours de fin. Cette scène est pour moi une des meilleures que j'ai vu dans des films jusqu'à présent. Le message d'espoir que passe Chaplin à la fin est incroyablement touchant et vraiment super bien écrit!! Ça a dû lui prendre des semaines pour l'écrire!!! Quand on entend ce qu'il dit, on a envie que se produise réellement tellement le message est puissant! Une des scènes les plus cultes du cinéma!!!!!! Les acteurs sont évidemment excellents et c'est bien entendu Charles Chaplin qui porte tout le film à lui tout seul. Une comédie qui n'a pratiquement pas pris une seule ride!!!!! Un grand film!!!

Chaplin plus qu'un charlot, un humaniste visionnaire. "you're not machines, you are men"

"Le dictateur" parodie génialissime du règne de A. Hitler. Chaplin fait ce que j'appelle:"Une entré dans la sortis de soit même" (je vous laisse le temps de médité...). Voilà en gros je voulait dire que CC joue très (trop?) bien.

Adenoid Hynkel possède une copie antinomique, un barbier juif désordonné, irrécupérable aux procédures militaires montrant ses limites devant la gestion d’un obus devenu subitement un index menaçant.

Ce Janus à pourtant un point commun, une inefficacité flagrante à la crédibilité en fonction des sites investis.

L’un postillonne et vocifère sur des micros craintifs des théories extrémistes sanctionnées par des maladresses spontanées pendant que le second surnage dans un premier conflit mondial ou sa fonction de soldat est parasitée par un rejet naturel de la violence, sa spontanéité étant plus adaptée à un salon de coiffure dépoussiéré et inauguré par des clients rasés sur des danses hongroises de Zoltan Brabek.

Un seul et même personnage devient causes et conséquences d’un discours sélectif sur la nature humaine, une physionomie semblable envoie sur le terrain une rigueur policière endoctrinée et matraquante contrée par la grâce leste et malicieuse d’un esprit programmé pour résister désirant uniquement côtoyer le convivial de son métier ceci loin des politiques et des origines soudainement bafouées.

Le monde n’est pas caressé, il est pris de force, ballotté de tous parts, projeté dans les airs par un dément aux paroles heureusement incompréhensibles, exempt de la sanction suprême ce fou furieux est puni par un gag omniprésent ruinant une crédibilité globale douteuse ou les trains devenus fous n’arrivent plus à se positionner dans les gares.

Hynkel est ridicule dans un rôle de petit roquet instable sur ses jambes, le barbier au contraire a du jarret, c’est une anguille insaisissable s’amusant de ces mastodontes en uniformes qui ne le rudoie que quelques instants.

« Le Dictateur » instantané d’une triste période reste la propriété d’un esprit désirant sauvegarder les possibilités positives des hommes par le rire principal force de combat de tous les outrages. Le drame est éclairci par une pantomime comique salutaire et décrassante.

Le pire des profils ne peut survivre à la directive d’une incompétence manipulant une morphologie inconsistante par une configuration délirante.

Charlie Chaplin anéantit une crédibilité inexistante à la base, Hynkel manipulateur avorté devient lui-même sa propre conséquence, un pantin dont la destruction est programmée dans le temps par un pacifisme à son image.

5 étoiles pour la presse ? Cela reste un peu exagéré. Pourtant à l'époque c'était à la fois un film drôle et osé. J'ai adoré ce film contrairement à celui de cette année n'ayant évidemment rien à voir. J'aime bien Charlie Chaplin et ses films font partie des seuls de l'époque je pense que j'arrive encore à regarder avec l'oeil d'aujourd'hui. Je trouve d'abord très intelligent d'avoir jouer les deux personnages différents avec le même acteur. Ensuite, l'humour est décapant et parodie bien la seconde guerre mondiale et la dictature d'Hitler (qui, il me semble, a regardé lui-même le film). Mais, ce qui m'a fait surtout adoré le film, c'est le message qu'il a voulu faire passer. Un message très osé à l'époque et pourtant si vrai...ce qui m'a le plus ému c'est le discours magnifique de la fin qui reste pour moi l'un des plus beaux discours du cinéma...très bon film.

Il fait rire, car il fait une bonne satire des dictateurs, mais le film est un véritable chef d'oeuvre qu'on ne peut contester, tellement beau, tellement vrai, ce film alors qu'il s'est tourné avant la guerre avait déjà tout juste. Le discours final est tout simplement culte, beau, tellement vrai, c'est sûrement une des choses qui m'aura le plus marqué dans le cinéma. Il est à voir, absolument, malgré son age, il est toujours aussi jouissif et aussi beau.

Film très sérieux, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Le seul film parodique historico-comique que je connaisse, à avoir ce degré de qualité. Chaplin ne dénonce pas la guerre (se serait naïf de sa part), il se contente, en fait, de régler les comptes avec Adolf Hitler, qui en plus d’être un dictateur et un artiste raté, à le fâcheux défaut de lui ressembler, et d’être célèbre mondialement, mais pas pour les mêmes raisons. Il ridiculise Mussolini aussi en passant. Il sort les gros moyens, les gags sont toujours des prétextes qui servent l’histoire, et pas le contraire. Pas tellement de gags d’ailleurs, mais plus un comique de situation, et des dialogues taillés dans le marbre, moulés par le contexte historique, sans jamais cesser d’être drôle, c'est important. Il y a les moments attendus où il expose son talent et son ego sur-dimensionné, (mime, acteur, acrobate, musicien). Histoire complète à double facette, et double personnages, lui-même en joue trois différents, je crois dont son double négatif, le dictateur en personne. San oublier quelques scènes d’anthologie qui sont toujours dans les mémoires. Final en forme de plaidoyer convaincant et risqué, car à tout moment il risque de planter le film, mais il reste inspiré jusqu’au bout. Il arrive à une dimension universelle dont la sincérité artistique et politique ne se dément pas avec le temps.

Début de la transition entre le muet et le parlant de Chaplin, Le Dictateur prend ici un côté hautement politique. Daté de 1940, Charlie Chaplin se dresse ici explicitement face à Hitler et la critique du nazisme y est permanente. Basé principalement sur la condition des juifs à l’époque, Chaplin réussit le tour de force de mêler gags à répétition et scènes émouvantes. Malgré le nombre incroyable de scènes comiques (pour notre plus grand plaisir), Chaplin réussit à tourner certaines scènes assez marquantes comme lorsque le barbier regarde son lieu de travail brûler ou le discours de fin. Le Dictateur fait partie des murs qui se sont dressé contre Hitler, ici de manière indirecte mais qui a participé à la légende de Charlie Chaplin.

Top film. rien a dire. Une lecon de vie. J'en dis pas plus des litres d'encre notament virtuelle ont été utilisés pour parler de ce film.