Le Dictateur
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452 critiques spectateurs

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Marc Taton (Belgique)
Marc Taton (Belgique)

34 abonnés 688 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 5 juin 2014
"Le Dictateur" est le premier véritable long métrage de Chaplin parlant avec des dialogues, un chef d'œuvre à voir au moins une fois dans sa vie, à la fois audacieuse et visionnaire cette réalisation de Chaplin plus que critiquée lors de sa sortie (beaucoup lui reprochait de mettre à mal les relations entre les Etats-Unis, l'Allemagne et l'Italie), est sans nul doute une pièce majeure dans le monde du 7ème art !
Melvin RICHER
Melvin RICHER

9 abonnés 73 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 8 mai 2023
Le grand humour de Charlie Chaplin résumé dans ce film déroutant, qui procure le rire à tous les spectateurs sans exception
Ykarpathakis157
Ykarpathakis157

4 928 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 10 mai 2021
Ce qui rend ce film quelque peu intéressant c'est le contexte historique dans lequel il a été réalisé. Ayant été réalisé au début de la Seconde Guerre mondiale ce film est un grand spectacle de propagande de guerre et une satire contre Hitler. Malheureusement comme il s'agit du premier film parlant de Charlie Chaplin son timing comique bien connu en pâtit. La démarche comique caractéristique de Chaplin n'apparaît qu'une fois et son costume caractéristique deux fois. Dans l'ensemble les gags visuels ne sont fournis que toutes les 15 minutes environ. C'est compréhensible puisqu'il se moque d'Hitler pendant la moitié du film et qu'il tente de remplacer les gags visuels par quelque chose de plus approprié pour un film parlant. Son pseudo-allemand est hystérique mais il s'y fie est c'est trop. À la fin nous avons droit à un beau discours idéaliste qui révèle certaines des opinions politiques de Chaplin mais est ce suffisant pour qu'un soit qualifié de chef d'œuvre...
Fabien S.
Fabien S.

579 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 23 avril 2019
Un chef d'oeuvre . Charlie Chaplin dénonce le comportement d'Adolf Hilter en tournant en ridicule , avec beaucoup d'humour et de dérision.
Jérôme H
Jérôme H

179 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 22 mai 2008
Chef d'oeuvre du cinémas de part son message et sa moquerie unique du racisme.
kibruk
kibruk

161 abonnés 2 603 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 27 avril 2021
Que dire de plus que tout ce qui a déjà été dit sur ce film ? Tous les superlatifs peuvent être utilisés sans exception pour parler de ce qui est l'une des œuvres les plus monumentales (dans le sens artistique du terme) de toute l'histoire du cinéma. Tout simplement génial.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 28 août 2008
Scénario achevé le 1er septembre 1939, soit deux jours avant que la guerre ne soit déclarée en Europe puis réalisé entre le 9 septembre 1939 et fin juin 1940, ce premier film parlant de Charlie Chaplin est une des première œuvre de fiction qui prend ouvertement position contre Hitler et le régime nazi en se référant clairement à des faits réels de l’actualité, au moment ou le film a été scénarisé et réalisé. Dans ce pamphlet intelligent qui fait appel à la conscience universelle, le personnage du dictateur Hynkel tourné en dérision n’est autre qu’une caricature d’Hitler et on devine facilement que la Tomania représente l'Allemagne nazie tout comme Osterlich pour l’Autriche. A travers cette dénonciation du nazisme, une des trouvailles excellentes du film pour parfaire la satire du totalitarisme, Chaplin utilise son visage pour incarner 2 êtres opposées en jouant à la fois le dictateur criminel et le juif traqué qui n’est qu’un lointain cousin de Charlot ayant perdu son insouciance tandis qu’Hynkel est interprété par Chaplin comme une réplique exacte de l’original dans son allure, sa gestuelle, sa façon de s'exprimer. Même si le film a des allures de comédie en caricaturant, Le Dictateur offre une vision assez réaliste du danger que représentait Hitler à cette époque tout en évitant le piège du sentimentalisme et du mélodrame dans lequel le film aurait pu tomber de par son sujet. Enfin, le sommet du film est bien évidemment le discours final pacifique et humaniste que Chaplin assène avec force et conviction. Cette scène reste immensément puissante et pleine de lucidité, à la hauteur de l’ acte politique engagé de son réalisateur.
Flying_Dutch
Flying_Dutch

71 abonnés 770 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 13 mai 2011
film visionnaire du génie Chaplin qui avait osé s'attaquer à la folie de Hitler avant même la guerre et la découverte des camps. Son film est un véritable chef d'oeuvre du 7eme art et, qui plus est, une comédie indémodable.
Nicolas S.
Nicolas S.

103 abonnés 1 557 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 septembre 2014
Quand j'ai lancé le DVD du dictateur, je ne m'attendais pas vraiment à entendre des voix. Un film parlant avec Charlie Chaplin ? Je vais étendre ma culture cinématographique alors !
Et c'est ce qui surprend le plus mais qui finalement fonctionne assez bien même si cela tend à assagir Chaplin : au programme, moins de gesticulations qui essayaient d'obtenir un comique burlesque même si parfois, Chaplin n'arrive pas à se contenir et se lance, comme au bon vieux temps, dans du comique physique pour notre plus grand plaisir. Mais ce dernier cas est plutôt l'exception : ici, attendez vous à de l'humour basé sur des situations calculées, sur le scénario et plus vraiment sur des malentendus. En clair, on tourne la page du comique à la Buster Keaton pour s'orienter vers quelque chose de plus posé.

Enfin, plus posé, c'est dans la représentation de l'humour car dans le fond, c'est très corrosif et tellement impertinent que même aujourd'hui, c'en est impressionnant.
Sasha Baron Cohen paraît bien sage à côté de cette charge frontale du régime nazi et fasciste ! C'est d'ailleurs ce qui fait que l'on parle encore de ce film 70 ans après : cette charge est si impressionnante et si courageuse qu'elle laisse pantois le spectateur des années 2010 pourtant habitué à un humour très poussé et très borderline.
Mais ici, Charlot ne fait pas ça gratuitement, il ne veut pas choquer pour choquer mais prendre le spectateur de l'époque et le secouer pour l'amener à ouvrir les yeux sur ce qui se fait sur le Vieux continent. Et il le fait d'une telle manière que l'on est souvent attendri ou hilare.

Et le sommet de ce film est atteint avec le discours si fameux de ce film que l'on écoute avec beaucoup d'intérêt et qui nous ferait presque vibrer. On aura rarement écrit un aussi beau discours au cinéma. Il n'a pas vieilli d'un poil et est parfaitement applicable à notre société actuelle.
Décidément, on n'a pas fini d'entendre parler de ce film et c'est tant mieux !
Voici ce qu'est du vrai cinéma engagé. Beaucoup de cinéastes devraient en prendre de la graine.
Eowyn Cwper
Eowyn Cwper

129 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 2 janvier 2019
C'est un bien grand saut que de passer du Vagabond à Hitler comme personnage. Maturation ? Adaptation ? C'est en tout cas un Chaplin tellement honnête à l'écran qu'on en oublie presque le cadre essentiel du film : sorti en 1940, vu par Hitler deux fois, Le Dictateur a tout pour plaire et pour être admiré. Merveilleux de par son année de sortie, comédie parfaite, parodie grandiose, monument de l'humour noir... Il y manque presque la volonté, puisqu'après tout, Chaplin signe un chef-d'œuvre qui est plus prémonitoire que pragmatique.

Mais il est vrai que son ignorance des atrocités grandissantes commises par les Nazis en Europe au moment du tournage rend son entreprise aussi visionnaire que lucide. Le sentiment que le film manque d'énergie s'estompe vite, emporté par la constatation que le format "tuilé" du cinéma muet (où chaque séquence semble carburer à sa cellule d'énergie propre qui la dissocie du reste de l'histoire), est ici employé à des fins optimales.

Tel un train avec une locomotive à chaque extrémité, le film est propulsé par un début et une fin ; l'un met en bouche, l'autre est le climax, et le train ne se laisse pas dicter sa direction par la simple obligation des voies qu'il faut suivre. Et les wagons, me direz-vous ? Ils ne sont pas remplis de bétail humain, sort ignoble encore maintenu secret en 1940 par un sordide coffre marqué "avenir" : ils sont longs de deux heures au total, ce qui est étonnant pour l'époque, surtout quand on connaît les wagonnets produits par Chaplin en masse depuis 1914. Ils sont variés en plus : humour et émotion, c'est son distique habituel, auquel il ajoute cette fois la parodie et l'humilité. Mais avait-on besoin d'une preuve supplémentaire que le génie est intemporel et que celui de l'ex-Charlot a rendu son Dictateur inusable ?

L'immaculé cheminot fait preuve d'humilité en ce que, maintenant qu'il est séparé de son étiquette de Charlot qui lui garantissait de ne jamais se prendre au sérieux même lorsqu'il faisait tout lui-même sur le tournage (et tout bien), il donne l'impression de se jouer lui-même en la personne de l'humble barbier juif, timide de parler, et gardant juste ce qu'il faut de manies reconnaissables pour faire varier la qualité du rire. C'est un véritable alter ego qu'il incarne avec Adenoid Hynckel, caricature baragouinante du dictateur supposé. Alter ego au point même que la personnalité du cinéaste variait en fonction du personnage qu'il jouait sur le moment. Cette dualité, à l'évidence si personnelle, est une façon grandiose d'introduire la conclusion du film, qu'on sent venir de loin, qui nous fait tenir le coup quand Hynckel et le barbier, par leur ressemblance qualifiée de "coïncidentelle" par le panneau d'entrée, inversent leurs rôles.

L'inconfort est purement théâtral quand le petit homme doit faire semblant qu'il en est un grand, juste de quoi mettre la pause dramatique précédant son discours climatique, cathartique à souhait, et faisant naître une toute-puissante utopie de liberté et de pacifisme dans ce monde belliqueux qui en a tant besoin. Si on était trop distrait pour deviner que c'était là le but, notons la rue du ghetto, dans un pays supposément imaginaire, où les enseignes sont en espéranto, langue à but originellement internationaliste conçue par un Juif persécuté.

En fait de petit homme, Chaplin en est vraiment un grand. Adroit de ses mains comme de son corps ou de son esprit, il lui manquait juste le prétexte d'une guerre pour alimenter son inspiration ; le voir brandir la faucille de la juste cause et le marteau de la parodie est un plaisir à nul autre pareil. Que ne donnerais-je pour voir son charabia germanisant à l'écrit !

septiemeartetdemi.com
Prad12
Prad12

97 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 7 mai 2018
La meilleure caricature d'un dictateur. Un chef d'oeuvre d'ironie, de dénonciation, d'humour et de désespoir face à la montée de cette idéologie totalitaire. Un pavé jeté à la face du monde pour faire prendre conscience de ce qui était en train d'arriver. Chaplin est fabuleux et d'une ressemblance parfaite pour ravaler ce monstre au rang de triste comique ridicule alors qu'il était en passe de devenir l'un des plus grand tueurs de l'histoire..... Un chef d'oeuvre salutaire et indispensable.
Arkhos
Arkhos

46 abonnés 440 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 11 octobre 2008
Comment réussir de manière quasi parfaite à tourner en dérision une des périodes les plus sombres de l'histoire moderne. Un classique à montrer encore et toujours aux plus jeunes.
Biertan64
Biertan64

51 abonnés 1 442 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 30 mars 2021
Ce film de 1940 a peu d'intérêt pour son intrigue mais plus pour le côté satirique, prophétique par certains aspects, avec lequel il moque le pouvoir nazi.
Pendant plus de deux heures Chaplin singe les dictateurs européens -Hitler bien sûr mais aussi Mussolini-et leurs partisans mais sans que ses pitreries ou grimaces ne parviennent à faire rire et sans la même maitrise du "parlant" qu'il avait du "muet".
Cependant l'utilisation de la parole lui permet de passer clairement un message d'avertissement à un moment où nombre de pays dont les Etats-Unis n'avaient pas encore sombré dans ce qui allait devenir une guerre mondiale.
Le discours final du barbier juif ayant pris la place de Hynkel, invoquant les idées de démocratie, liberté, tolérance et humanité est un réquisitoire d'anticipation qui prend tout son sens une fois que l'on a pris connaissance de la réalité du régime politique allemand et de ce qu'il a produit.
Ainsi la valeur du "Dictateur" ne réside pas dans ses qualités cinématographiques mais dans le fait qu'il s'agisse d'un appel admirable à une prise de conscience, à remettre dans le contexte de l'époque.
Alolfer
Alolfer

140 abonnés 1 233 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 6 février 2023
Un des films les plus puissant du cinéma ! Avec le contexte de l'époque, faire un film de cette époque est très choquant et peut-être mal perçu, mais quel film ! Quel réussite ! spoiler: Le Discours de fin est totalement mémorable
Chef d'oeuvre
Death_Metallus
Death_Metallus

15 abonnés 417 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 6 juillet 2014
Même s'il est un peu moins fin et poétique que ses films précédents, Le Dictateur surprend par son contenu très éclairé concernant la menace nazie du IIIe Reich. Il est sans doute l'un des films les plus accessibles de Chaplin mais aussi l'un des plus revendicatifs. Le monologue final qui défend une idéologie humaniste en opposition aux idées radicales d'Hitler est à la fois visionnaire et touchant, surtout lorsque l'on connaît l'issue de cette guerre qui n'en était qu'à ses balbutiements.
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