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Manu711
65 abonnés
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3,5
Publiée le 11 décembre 2013
Comme d'habitude avec Wes Anderson, de la légèreté dans le ton et beaucoup de rigueur dans la forme. C'est pas vraiment notable, mais j'ai bien apprécié quand même. Vraiment un type pas comme les autres le Wes.
Je ne connaissais pas du tout le style Wes Anderson, aussi je me suis lancé dans le visionnage de ce métrage sans en attendre grand-chose. Le résultat m’a convaincu. On a d’abord de bons acteurs qui jouent avec une réelle crédibilité des personnages attachants et sympathiques (Jason Schwartzman est étonnement italien dans ce film !). Certes on ne peut pas dire qu’en 6 minute 30 il est une place conséquente, mais indéniablement ils sont un attrait de ce Castello Cavalcanti. Autre bon point la réalisation. C’est un court métrage filmé dans un style théatral qui lui convient fort bien, avec là aussi des décors très artificiels qui s’apparentent à une scène de théatre. C’est évidemment voulu, et l’impression en est très particulière, avec un coté atemporel et irréaliste qui sied très bien au film. Par ailleurs les couleurs dégage un très grand charme, et on visiblement fait l’objet d’une attention toute particulière. A cela il convient d’ajouter des dialogues légers, et une musique discrète mais très bien intégrée au métrage. En conclusion ce Castello Calvacanti ne paie a priori pas de mine, mais est un court métrage poétique et optimiste qui fait du bien. Pendant 6 minutes on part dans un univers singulier, qui, par certains cotés, m’a rappelé l’ambiance des Fous du volant et leurs drôles de machines, farfelu sans être loufoque, temporellement identifiable et en même temps atemporel. Il incite en tout les cas à aller voir un peu plus en avant l’œuvre de Wes Anderson.
On retrouve ici la réalisation formidable de Wes Anderson, très millimétrée et très belle. Jason Schwartzman est toujours excellent et le court métrage est très drôle.
Le style vintage et sur-esthétisé de Wes Anderson se prête forcément a des travaux publicitaires. Parmi les marques qui ont su profiter de cette évidence, Prada s'en tire sans doute le mieux, avec ce court-métrage publicitaire franchement très bien foutu, qui joue habilement des décors irréels d'Anderson et de la minutie de ses cadres pour vendre son image comme le prolongement d'une nature ancestrale profondément ancrée. Jason Schwatzman, étonnement italien, se mêle à des autochtones avec une grâce qu'il paraît lui-même découvrir avec surprise, pénétrant presque dans son propre inconscient pour y découvrir un charme et une complexion anciennement héritées, comme si consommer du Prada revenait à renouer avec un legs profondément enraciné, avec une certaine idée du style et de la vie à l'italienne. Si l'expression vendre du rêve n'a sans doute pas souvent été aussi méritée, je n'en veux pas un seul instant à Anderson de vendre son talent de la sorte. Après tout, le projet demeure aussi parfaitement artistique et l'effet produit est indéniablement neuf.
Un court-métrage de Wes Anderson tout à fait sympathique dans lequel on retrouve la patte si particulière du réalisateur avec ses cadrages millimétrés et la riche photographie signée Darius Khondji est superbe. Du chouette travail.
Wes Anderson offre ses talents à la marque Prada. Le court-métrage de sept minutes reprend les codes du cinéaste : beauté des décors irréels, maîtrise des plans, Jason Swartzman, humour léger et absurde... Quand on aime le cinéma du bonhomme, aucune raison de ne pas aimer ce court !
Un très joli court-métrage qui permet de plonger une nouvelle fois dans l’univers de Wes Anderson. Les images et la photographie sont comme d’habitude magnifiques et le décor regorge de détails insolites et amusants. Si les dialogues restent bien écrits, "Castello Cavalcanti" échoue néanmoins à renouer avec l’intensité de "Hôtel Chevalier", précédent court du réalisateur, ce qui n’empêche pas de l’admirer avec un grand plaisir.