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Sophie D.
1 abonné
63 critiques
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4,5
Publiée le 17 novembre 2014
Ça commence avec Ma Benz de Brigitte pour se terminer avec La 7ème Symphonie de Beethoven... Et ça résume le film, on débute avec une fille heureuse, vivante, charmeuse, attirante, amoureuse, prête à croquer la vie à pleine dents, pour s'achever sur une musique qui pousse à se battre et à avancer tant bien que mal... Ou comment survivre après un viol... Cette histoire est touchante tant elle fait effectivement banale, on passe par toute les phases : la culpabilité, la honte, la peur, la souffrance, le déni, la fuite, et j'en passe, pour ne jamais en revenir intacte, une vie détruite en cinq minutes... Mention spéciale à Marie Denarnaud qui est époustouflante, ce film n'est ni rempli de voyeurisme ni un mélo, bien au contraire ce film est utile !
Pour la petite histoire ce soir dans la salle j'étais toute seule, en face se joué X Men (Days of future past) avec une salle bien rempli, les budgets sont assez différent (8000 € pour l'un, contre 200 000 000 dollars en face...), mais à l'inverse malheureusement de nos jour on a plus de chance qu'Une Histoire Banale nous arrivent plutôt que de voir Wolverine débarquer dans notre salon...
Malheureusement, ce film est difficilement regardable tant il affiche les situations improbables, des enchaînements de scènes peu crédibles, des dialogues parfois poussifs et une direction d’acteurs qui laisse vraiment à désirer. Dommage qu'une telle cause soit si mal défendue...
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 27 septembre 2020
Quand Une histoire banale a commencé avec l'offense de l'héroïne contre un homme blanc d'âge moyen essayant d'interagir avec elle dans le train immédiatement suivi d'une scène de sexe inutile avec son fiancé noir. Je pouvais deviner comment cette dramatisation de viol allait se passer et mes attentes étaient plus que satisfaites. Bien que l'intrigue soit simple la logique est continuellement vaincue par une émotivité obscure. Avant le viol la victime n'agit pas de manière irrationnelle contre ce qui est une agression simple qui n'est toujours pas convaincante. Puis sa réaction est encore plus étrange la victime lui fourrant de la nourriture dans sa bouche en public et présentant des symptômes de multiples troubles mentaux. Le rétablissement consiste à reconstituer le viol avec son amie à donner un témoignage inutile à la police après cette répétition pour qu'un violeur reste libre, à avoir un nouveau petit ami capable de lui parler de sexe et d'apprendre à danser. Tout cela est une déplorable représentation de la femme émancipée moderne et la principale dame a été brillamment choisie pour son visage triste. En effet comme le titre l'indique il est difficile de faire un film plus banal...
Un très beau film sur un sujet compliqué .Audrey Estrougo réussit à décrire avec force et énergie cette histoire "pas banale". le film se concentre sur ce personnage en souffrance, comme pour mieux nous faire comprendre cette solitude de tout Denarnaud est juste stupéfiante dans ce rôle difficile tour à tour: vivante,joyeuse puis très vite se plongeant dans un cercle vicieux de haine intérieur, de souffrance physique,d'auto mutilation jusqu'à une renaissance physique et psychique dans cette superbe dernière scène de danse!une Grande actrice! un engagemeent incroyable!
un film nécessaire,loin de toute banalité qui consacre un vrai cinéma d'auteur, une cinéaste engagé et précieuse et une actrice époustouflante
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12 420 critiques
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2,0
Publiée le 15 novembre 2017
Audrey Estrougo ne rèussit pas pour son troisième long-mètrage le plus difficile et le plus insoutenable, filmer le viol d'une jeune femme travaillant dans le domaine de la santè! Un viol filmè comme un mauvais tèlèfilm de la plus belle eau! Primo, le violeur est une tête à claques qui n'a rien de crèdible ; deuxio l'agression ne dure que trente petites secondes où Estrougo se fout complètement de la mise en scène! Un tel acte mèritait d'être mieux traitè surtout que l'actrice dont il est question ici s'est totalement investie pour ce rôle! Un cataclysme presque silencieux, mais jamais impressionnant comme l'ètait "L'amour violè" (1977) ou "Irrèversible" (2002). La suite, lente descente aux enfers de Nathalie (formidablement et courageusement dèfendue par Marie Denarnaud, qui se met à nue avec un dèsespoir qui mèrite le respect) n'est malheureusement pas à la hauteur! L'èlan sincère de la rèalisatrice s'èchoue contre les balourdises du scènario! Dans les seconds rôles, seule Marie-Sohna Condè tire son èpingle du jeu! Quant au final, Estrougo utilise comme dans le film choc de Gaspar Noè le crèpusculaire allegretto de la 7ème symphonie de Beethoven! Bonjour l'originalitè! Heureusement Denarnaud nous serre à la gorge dans cet ultime plan! Car si un regard est bien souvent une rèponse, alors l'actrice des "Corps impatients" nous le rend au centuple...
Quand on voit le film il faut être admiratif du talent et de la passion des équipes techniques qui ont sacrifié leurs salaires pour permettre à la réalisatrice de faire un long-métrage avec seulement 8000 euros ! Ils montrent donc qu'il est donc possible de faire un film de qualité avec un budget décent loin de l'inflation à l'américaine. De plus, le sujet abordé est lui aussi culotté, malheureusement on a envie de dire tant le tabou du viol est toujours très présent dans la société. Ce tabou constitue d'ailleurs l'axe narratif du scénario : la honte d'une jeune femme qui refuse, plus que porter plainte contre son agresseur, de simplement affronter son agression. Le repli sur soi de la jeune femme est bien mis en scène et traduit bien la sidération d'une jeune femme qui à travers ce viol dans son propre appartement et par un collègue, presque un ami, voit son espace privé détruit par une violence brutale et inattendue. Après, je ne suis pas totalement client de la totalité du film. Je trouve certaines actions de la jeune femme un peu outrancières, notamment son passage d' un état de claustration à une fuite en avant à base de fiesta et de relations sexuelles avec des inconnus. Ce grand écart manque un peu de vraisemblance qui endommage l'excellent scénario du long-métrage et la grande qualité de l'interprétation de l'interprète principale. Néanmoins, le film à pour mérite de traiter avec puissance et sans complaisance un sujet qui est habituellement soi éludé soi traité avec un peu trop de voyeurisme (le viol lui-même est court et filmé à hauteur de victime plutôt qu'au niveau du spectateur). Un long-métrage qui dans le fond comme dans sa naissance est d'un rare courage au service de l'art en tant que médium de dénonciation d'un fait de société dont le tabou nuit tant aux victimes et par voie de conséquence protège encore les coupables. Un film qui est, comme on a l'habitude de dire, nécessaire et qui vaut vraiment d'être vu.
une histoire très touchante, et réalisé der façon très sobre. Des acteurs très convainquant. Malgré tout je trouve les réactions exagéré pour vouloir à tout pris choqué le téléspectateurs. Mais celui-ci reste à voir.
Marie est magistrale dans ce film magnifique sur un viol "banal" mais non ..il n'y a pas de VIOL BANAL tous les viols sont intolérables, et génèrent des attitudes différentes selon la personnalités des hommes ou des femmes, et selon leur vécu. J'ai adoré la composition de Marie. Merci pour ce film
Filmé d une façon très brute et directe, cette histoire malheureusement banale risque de vous mettre une petite claque, comme une piqûre de rappel.... Et le moins que l'on puisse dire c est qu on la sent passer! Etonnement passé inaperçu, ce film devrait être vu par le maximum de spectateurs pour se rendre compte à quel point un acte de cette nature, même très court et sans forcément aller "jusqu'au bout" peut avoir comme répercussions sur la vie de la victime mais aussi de sa famille. Le film est très court donc très intense émotionnellement mais résume parfaitement les conséquences et marque l'esprit durablement. Et c'est le principal puisque c'était l'objectif de Audrey Estrougo... Bravo et merci pour cette claque!
Film atroce ! Franchement j'ai rarement vu quelque chose de si réaliste et de si bouleversant sur le thème du viol ! C'est cru, c'est dur à regarder et moi j'ai eu beaucoup de mal à tenir jusqu'au bout. J'ai beaucoup pleuré, j'ai frissonné et même si c'est un très bon film, je n'en garderai pas un bon souvenir tellement cela m'a remué.
Un film bouleversant, une actrice formidable. Forcément, on se pose tout un tas de questions sur notre société et sur le regard portée sur les femmes. A voir absolument.
Un film fort qui aborde un sujet assez délicat, le viol. C'est pas facile de faire un bon film sur ce sujet, surtout quand c'est le thème principal. Mais là c'est plutôt réussi, c'est juste, réaliste avec quelques scènes choc. De plus, Marie Denarnaud joue très bien son rôle de femme complètement dévastée par un viol. Le viol est un crime!
Audrey Estrougo signe un drame aussi radical que son budget est minimaliste en s'attaquant au thème du viol et de ses conséquences psychologiques à travers un récit choc, réaliste, soigneusement cadré et porté par la remarquable performance de Marie Denardaud. Une oeuvre qu'il saura se rendre utile.
Nathalie, jeune infirmière dynamique, aimant la vie, se prépare à emménager avec son fiancé . Jusqu'au jour où elle est victime d'un viol de la part d'un de ses collègues . Commence une descente aux enfers et une vraie réflexion en tant que spectateur sur l'attitude à adopter dans ce cas. C'est un film bouleversant qui met mal à l'aise. Tantôt une attitude extrème ou dans un sentiment de culpabilité, Marie Darnaraud est époustouflante dans le rôle de cette femme meurtrie . Un film coup de poing sur une histoire malheureusement banale!!! A voir absolument .