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kinophil
20 abonnés
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4,5
Publiée le 7 octobre 2011
Un modeste employé d’une grande compagnie d’assurance newyorkaise, célibataire, prête régulièrement son appartement à des supérieurs pour des rendez-vous extra conjugaux, espérant d’eux en retour une promotion dans la hiérarchie. Tout se complique quand le directeur du personnel lui demande son appartement pour y emmener la jeune liftière dont l’employé est secrètement amoureux. Sur un ton léger et par un scénario rythmé, Billy Wilder dénonce un aspect de la société américaine (dans laquelle il y a ceux qui profitent et ceux qui se font exploiter, aussi bien économiquement que sentimentalement) en dessinant avec satyre une série de personnages : Le héros, "monsieur tout le monde" qui mêle humour, lâcheté et tendresse, veut réussir par tous les moyens. Les patrons sont une caricature du cadre dirigeant américain machiste. La jeune femme, fragile, douce et manipulée tout au long du récit par un mâle dominant et cynique, finira par découvrir l’amour. Humour, finesse de mise en scène (utilisation du miroir brisé comme moyen de faire comprendre à Jack Lemmon que celle qu’invite son patron est celle qu’il aime), superbe interprétation
c est l époque où j ai tant aimé le cinéma américain. Jack Lemmon et Shirley Mc Claine sont remarquables de drôlerie avec une petite pointe de tendresse ici et là. J ai beaucoup aimé ce film
"La garçonnière" est une petite merveille d'écriture. A la fois léger et drôle tout en étant dramatique, il dénonce avec subtilité un monde du travail où certains abusent de leurs positions dominantes. On peut juste regretter une petite baisse de rythme dans une deuxième partie plus romantique mais moins drôle.
chef d'oeuvre du réalisateur culte Billy Wilder, La Garçonnière est rempli de trouvailles en tout genre, de situations délicieuses et de répliques hilarantes, le tout porté par un duo sur mesure (Jack Lemmon et Shirley MacLaine). Une pépite.
Un petit bijou d'écriture, entre humour et critique sociale féroce. C'est bien le style "Billy Wilder" qui frappe une nouvelle fois. Shirley Mc Lane est émouvante et Jack Lemmon tout simplement génial.
Wilder disait de "La garçonnière" que c'était son film le plus réussi. Le plus, peut-être pas, mais réussi, et même très réussi, il n'y a aucun doute là-dessus. Ces deux heures de spectacle sont un concentré de qualités. Le scénario est excellent, la mise en scène est époustouflante de virtuosité et de simplicité, c'est parfaitement mis en musique, et du côté de l'acting, c'est sans défaut, d'autant que le joli minois de Shirley MacLaine est plutôt sympathique. Et puis c'est d'une finesse! Les moments tragiques ne tombent jamais dans un pathos exacerbé qui les rendrait grotesques, ni même dans l'intellectualisme gonflant. Tout est léger, appréciable, et subtil. On croirait voir du Lubitsch! Et même ces instants comiques sont parfaits, car ils sont tout aussi savoureux et graciles. Bref, "La garçonnière" est d'une élégance sans pareille. Et malgré une petite baisse de rythme vers la moitié du film, il n'y a pas grand chose à reprocher de cet excellent film.
Un jeune employé ambitieux prête les clefs de son appartement à ses chefs pour abriter leurs bonnes fortunes... Vraiment très agréable à visionner ce long métrage de Billy Wilder. Evidemment que l'histoire sera perçu pour certains comme étant assez amoral - car le film montre un homme qui monte facilement les échelons de sa compagnie d'assurance en aidant certains de ses cadres à tromper leurs femmes - mais si Billy Wilder décide de le tourner avec beaucoup d'humour, ce n'est évidemment pas dù au hasard. Car en effet, des séquences très drôles il y en a un certains nombres dans ce film - notamment celle de la raquette de tennis qui sert de passoire aux pâtes, scène qui est franchement bien hilarante. Mais le film se voudra être également assez sombre ( en particulier pour la séquence où le personnage de Shirley McLaine prend une dose bien conséquente de somnifères ) et la très belle photographie en noir et blanc de Joseph LaShelle y est évidemment pour quelque chose. Côté casting, on retrouve un excellent trio composé de Jack Lemmon, de Shirley McLaine et de Fred McCurray, que le réalisateur Billy Wilder est arriver avec une belle d'ose intelligence à dirigé. Un excellent film qui obtiendra 5 Oscars en 1961 ( meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario original, meilleure direction artistique et meilleur montage ) et qui se visionne donc avec grand intêret, jusqu'à une fin qui est par contre guère surprenante, ce qui est quelque part son petit défaut.
Comédie osée et grinçante, La Garçonnière de Wilder fait incontestablement partie des grands chefs-d'oeuvre du cinéma américain. La finesse de l'humour, de la mise en scène, de l'image ( magnifique cinémascope ) et de l'interprétation prouve que Billy Wilder était un grand observateur et critique de son époque. Culte.
Le film commence par un aperçu de la démesure américaine. Des nombres astronomiqueNew-York 8042783 habitants et les 31259 salariée de la société d'assurance. Un bureau immense dans un gratte ciel...Et un pool d'employés du 19 ème étage ayant tous la même fonction devant la même machine sur le même bureau. Mais un employé se distingue du lot car il a...un appartement qu'i prête à ses supérieurs pour servir de garçonnière !!! Les Etats-Unis c'est également un melting-pot , un mélange de cultures que semble souligner Billy Wilder. Le restaurant chinois à l'enseigne "The Rick Shaw" avec ses lampions à six branches et son fauteuil "Emmanuelle" comme on l'appellerait aujourd'hui. Le pianiste et Le disque "Rickshaw Boy" de Jimmy Lee Kiang et son orchestre dont la musique semble plus américaine que chinoise.Le Dr Dreyfus qui préconise à C.C. Baxter de devenir "ein Mensch", un homme , "comme on dit chez nous". La tradition de Noël qui a traversé les frontières et le réveillon de la saint Sylvestre fêtée au restaurant chinois sans doute avec le même faste que si c'était le nouvel an chinois.
Une comédie agréable, fidèle à la tonalité sarcastisque et un brin pince-sans-rire de Billy Wilder. Jack Lemmon, en employé naif et arriviste, signe une très belle performance d'acteur. Néanmoins, derrière cette succession de situations cocasses, se cache une romance au denouement convenue, et qui ne suffitdonc pas à nous absorber totalement. Un bon divertissement, mais qui malgré de nombreuses tentatives, ne semble pas trouver la clé d'une totale captation.
Une grande critique de l'American Way of Life servie avec humour et émotion par les incroyables Billy Wilder et Jack Lemmon. Un très grand moment de cinema !
Billy Wilder, réalisateur culte de "Certains l'aiment chaud", dissèque (en 1960) les affres du mariage, de la séparation et de l'adultère. Fort de dialogues frôlant la perfection (et toujours drôles un demi-siècle après !) et d'un trio d'acteurs (MacLaine/MacMurray/Lemmon) porté de haut par un Jack Lemmon ébouriffant, cette satire sociale se démarque de par une réalisation familière qui fait que l'on rentre aisément dans les personnages. Monsieur Wilder fait sa critique sur le monde du travail, et force est de constater qu'aujourd'hui aussi cela se passe comme ça : primes riment avec confiance et travail mérite salaire. Chapeau Billy, tu le montres très bien. Mariés/mariées, vous êtes en présence d'une Garçonnière pas comme les autres... NB : tous mes hommages à l'un des plus grands compositeurs du vingtième siècle, John Barry, ex de Jane Birkin. Le lien ? "La garçonnière" est de Billy Wilder, aussi réalisateur de "Certains l'aiment chaud" avec Tony Curtis (j'en profite pour lui rendre un hommage mérité.). Ce dernier a joué dans la série "Amicalement vôtre" dont John Barry a signé la BO. Voilà. Allez, bon film mariés/mariées.
Très bonne comédie américaine qui s'appuie sur les bases des comédies de Lubitsch avec un couple improbable qui surpasse les obstacles pour tomber amoureux. Cependant le rythme chute d'un coup et le film manque de souffle sur toute la deuxième moitié avec moins d'idées et quelques creux. Cela reste un bon divertissement malgré tout.
Dans un univers de conformisme et d'épanouissement utopique comme l'amérique des années 50-60, aussi régit par les lois de la "tertiarisation" de la société est-elle, se cache toujours cette délicatesse humaine qui fait la magnifique exeption de certains individus. Ce Jack Lemon interprète un personnage quelconque et oublié. Mais comme tout ces millions de gens qui sillonnent les longues avenues de nos citées, il a une vie qui rend son existence émouvante. Celle d'un homme qui subit toutes les nuits et tout les jours la bêtise des imbéciles contrôlant ce monde, mais qui trouve toute sa raison d'être à la vision de cette jeune femme, aussi singulière et oubliée que lui. Chaque matin, c'est son naturel de gentillesse et de spontanéité qui l'harmonise avec l'amour qui le transporte. Cette oeuvre de Wilder est un cri de victoire pour ceux qui sont stéréotypés d'innocent et d'idéaliste romantique, c'est un rire qui enchante par sa modernité et son réalisme luicide devant l'issue logique de tout sentiments spontané et dévoué. Alors ne blamons pas les garçonnières de leur simple désir d'un amour idéal, elle n'ont besoin que d'une âme lumineuse et rayonnante pour leur proposer un chemin vers le bonheur authentique, car au fond les innocents ne le sont pas, car la réalité de la vie n'est pas un théâtre de débauche, mais bien un éternelle opportunité pour devenir heureux.