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Un visiteur
3,5
Publiée le 9 septembre 2018
Avec ce rôle de femme-enfant, fragile sans être mièvre, Shirley MacLaine a contribué à dessiner les contours de l’héroïne de comédie romantique moderne, tout comme Audrey Hepburn à la même époque. Le touchant Jack Lemmon est au centre du film, mais c'est elle qui lui donne cette vérité et ce supplément d'âme qui fait la différence. On peut trouver quelques longueurs, surtout avec cette partie centrale, plus dramatique, qui sort des clous de la comédie romantique telle qu’on la connaît aujourd’hui, mais le film déborde par ailleurs de charme et de classe, avec son magnifique noir et blanc et ses dialogues drôles et intelligents. La Garçonnière est peut-être d'abord une charge cruelle contre la société capitaliste américaine, ce qui ne l'empêche pas de proposer une romance efficace et émouvante.
Parmi les 31 259 employés de l’une des plus grandes filiales de compagnies d’assurances américaine, C.C. Baxter rêve de grimper les échelons du pouvoir. Sa stratégie est de prêter son appartement à ses supérieurs pour leurs infidélités avec d’autres femmes. Les efforts vont payer et il se sera promu. Malheureusement, il se rendra rapidement compte que le chef du personnel emmenait la femme qu’il convoitait dans son appartement. Auréolé de prix aux Oscars, BAFTA et Golden Globes en 1961, « La Garçonnière » est une satire sociale osée sur l’Amérique. Englouti sous l’humour et les dialogues pinçants, l’œuvre de Billy Wilder critique ouvertement le système hiérarchique en humiliant son protagoniste. Le rire jaune est de mise et le cynisme n’a jamais aussi bien exploité. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Ce film est inimitable. A la fois comique, tragique, profond, film sur lequel on peut réfléchir longtemps et très plaisant à voir comme beaucoup de films de Billy Wilder. J'ai toujours apprécié les réalisateurs qui savent réalisé quelque chose de simple, finalement, et bon à la fois ce qui est très dur. On est véritablement plongé dans les décors du films qui sont tous très justes, notamment celui de la garçonnière. Il y a un discours profond sur le monde du travail et sur l'amour, la façon de vivre etc. Même si le film reste comique, y'a quand même des moments très intenses et qui parviennent quand même à nous faire reconsidérer ce film comme comique, par exemple le moment ou le docteur, voisin de Jack Lemmon réanime Shirley qui a pris des somnifères, la violence avec laquelle il lui met des claques, il la remue. Toute cette noirceur, cette violence est étonnante dans un film comique, surtout dans la mesure ou nous spectateur on arrive à l'accepter même dans ce cadre là de film.
L'un des meilleurs films du brillant réalisateur Billy Wilder: intelligent, malin, brillamment mis en scène et interprété par des acteurs remarquables, cette comédie très théâtrale est absolument délectable et parvient réellement à surprendre. L'histoire de cette garçonnière se permet de sucroît d'aborder un certain nombre de thèmes de société assez piquants de manière frontale, pour notre plus grand bonheur. A voir sans hésitation !
Un classique hollywoodien signé Billy Wilder, avec en tête d'affiche Jack Lemmon, assurément l'un des meilleurs acteurs de son temps. Huis-clos en noir et blanc, macho sur les bords et qui vieillit un peu mal, mais le scénario est habile et divertissant.
The Apartment s’est mérité l’Oscar du meilleur film et celui de la meilleure réalisation pour l’année 1960. Voyons voir : Après un Some like it Hot tout de même bien ficelé, malgré les frasques de Marilyn, Billy Wilder récidive avec une comédie, cette fois plus dramatique que boulevardier. Après avoir hésité à en faire une pièce de théâtre, les auteurs ont choisi de porter leur scénario à l’écran afin de pouvoir mieux représenter l’envergure de l’entreprise. Selon I.A.L. Diamond, leur intention première était de refléter « les mœurs du milieu des affaires américains. » Les séquences tournées dans les bureaux sont effectivement impressionnantes, mais celles tournées dans l’appartement ne sont pas moins réussies grâce à l’aménagement de l’espace et à l’efficacité de l’éclairage. Le sujet du film met aux prises l’Ambition et l’Amour. Contrairement au film A Room at the Top tourné en 1959 par Jack Clayon, ici c’est l’Amour qui l’emporte. Avec ce film, le duo Diamond/ Wilder s’impose comme maîtres du genre. On peut parler ici d’un trio, puisqu’il faut ajouter l’apport de l’acteur Jack Lemmon qui convient parfaitement au ton que le scénario propose. Tout comme dans Some like it Hot, Lemmon jongle habilement avec le comique et le drame de la situation. Encore mieux ici avec une Shirley MacClaine tout en simplicité et coquetterie involontaire. Au final, on assiste à la victoire des abusés sur leurs profiteurs et on applaudit très fort.
Nouveau petit bijou de la comédie romantique US signée B. Wilder, cet excellent film associe trois des plus grands talents de l'époque devant la caméra tandis que Wilder retrouve I.A.L Diamond pour un nouveau scénario d'orfèvrerie rythmique, avec des dialogues pétillants, mais qui brosse aussi un portrait assez acide de la bonne société US. Alternant drôlerie et émotion au sein des mêmes scènes, Wilder signe en quelque sorte la rom-com ultime, avec le M. tout-le-monde qui rêve de grimper les échelons et de conquérir une belle, fragile et attachante jeune fille mais qui se heurte à des obstacles insurmontables sans faire de compromission avec son humanisme. La mise en scène est brillante, les acteurs sont au top, le message est noble et bien asséné, les grandes scènes se succèdent, c'est pétillant, vibrant et génial de bout en bout, c'est un chef d'oeuvre auquel je reprocherai juste une fin qui s'étire un peu. Grand film fait par des grands noms. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Un des meilleurs Billy Wilder avec un Jack Lemmon qui tient le film sur ses épaules et une Shirley MacLaine espiègle et touchante. Un scénario tiré par les cheveux (un subordonné prête son appart à ses chefs) mais efficace et dont les effets comiques sont indéniablement marrants.....une réussite
Un très bon film de Mr Billy Wilder encore Un scenario et une mise en scene brillant Mr Jack lemon a un rôle majeur dans ce film et s en sort avec les éloges les second rôles sont a la hauteur du premier, superbe un très bon divertissement
La purge habituelle des films de Billy Wilder, à savoir que c'est bête, neuneu, naïf, crétin et incroyablement long. D'ailleurs, comme de coutume, peu importe les acteurs derrière sa caméra somnolente, ça ne change rien à l'affaire, on pionce toujours autant devant les films de cet abruti de Billy.
Jack nous joue son rôle -habituel- de gentil demeuré et Shirley s'avère des plus charmantes, ce qui fait regretter le noir & blanc du film (j'ai l'impression d'être daltonien et ça craint). Il paraît en tout cas qu'il s'agit d'une "comédie" ! on cherche en vain l'humour qu'il peut y avoir là-dedans, à la loupe puis au microscope électronique : non toujours rien ! "on" a juste rempli avec du vide et de la bêtise. Sacré Billy !
Une comédie romantique auréolée d'une sympathique histoire burlesque. Même si l'histoire est cousue de fil blanc, certaines situations sont vraiment drôles et le rythme est assez soutenu pour passer un moment de cinéma d'excellente qualité.
Avec les films fin de carrière de Billy Wilder, on est assuré de rire ou de pleurer cela dépend de chacun de nous. Dans la garçonnière avant de pleurer d’émotion lors de la scène finale, il a fallu subir sous ‘’jouissance intellectuelle’’ énormément de situations douloureuses provoquées par les excès d’égoïsme de chacun des quatre colocataires intermittents de Baxter. Il est difficile de ne pas être admiratif du scénario, des dialogues et du jeu des acteurs, Jack Lemmon et Shirley MacLaine étant une fois encore inégalables. C’est aussi le moment de rappeler que l’art cinématographique n’atteint ses sommets qu’avec le noir et blanc car il ne détourne jamais l’attention du spectateur et reste constamment dans le sujet alors que la couleur nous en écarte parfois. Il n’y a qu’à comparer ‘’La garçonnière’’ à ‘’Avanti’’ pour le constater. A bien des égards ce film est une réussite artistique et éducative.
Je ne l'ai pas du tout trouvé drôle. C'est très conventionnel et ennuyeux malgré un scénario original. Le personnage principal est très bavard. Ses histoires n'ont que peu d'intérêt. Bref, un véritable ennuis, une romance peu original et un personnage principal agaçant à défaut d'être sympathique.
La Garçonnière est un pur film de Wilder. Il y a dans ce film tout ce que j'aime chez le cinéaste : un propos critique qui n'en fait pas des caisses, une écriture fine et de qualité, des dialogues, savoureux, des personnages attachants et magnifiquement interprétés, une réalisation sobre et maitrisée et surtout un grand charme. Le seul petit bémol est que je trouve qu'il y a une petite baisse de rythme après la première demi-heure de film, mais rien de bien grave, car le reste compense largement.