Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
JCADAM
4 abonnés
370 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 10 novembre 2020
Agréablement surpris par cette comédie, alors certes il n y a rien de marrant hormis quelques scènes (la raquette pour les spaghettis par exemple) , mais les situations s'enchaînent bien, on ne s'ennuie jamais et les dialogues sont bon. Concernant l'histoire elle est simple mais efficace, porté par un très bon trio d'acteurs, avec en tête Jack Lemmon qui interprète magnifiquement le célibataire qui se laisse faire avant de changer et de devenir un "être humain". Une bonne comédie dramatique qui traite avec brio du monde cruel du travail ou du suicide notamment. Le film se "goupille" bien du début à la fin.
Un film aussi émouvant que sympathique : l'ambiance et la naïveté (à premier abord) des personnages sont très réussies, les dialogues sont assez subtils et l'on ne s'ennuie pas
Dans cette comédie qui n'est véritablement comique que pendant sa première heure, Billy Wilder brosse un tableau au vitriol du capitalisme américain, où l'ascension sociale - aussi dérisoire soit-elle - n'est permise qu'en sacrifiant toute dignité et où les femmes et l'amour sont uniquement réservés aux puissants, quand les pauvres, eux, ne sont jamais assez chastes. C'est drôle, profond, et incarné par des acteurs brillants. Cependant, le film traîne en longueur, et amène avec un peu trop de lourdeur une conclusion attendue.
« La garçonnière » constitue une curieuse alternance de scènes de comédies et de scènes plus dramatiques à tendance « mélo ». Les premières sont souvent savoureuses, mais n’atteignent pas le haut niveau comique des meilleurs opus de l’auteur. Jack Lemmon, pour qui le film a été conçu, y joue un jeu un peu outrancier qui manque de nuances (le doublage de la version française y étant peut-être pour quelque chose). Le même manque affectant aussi plusieurs scènes « dramatiques » à la musique trop appuyée. Mais le film reste empli de qualités. L’idée de départ est très originale et le scénario excellent, générant de nombreuses situations savoureuses. Le rythme est soutenu. Au-delà des péripéties vécues par les personnages et en toile de fond, Wilder, d’un regard noir, montre et dénonce les mécanismes sociaux de l’ambition et du pouvoir, le cynisme, le mépris d’autrui et les travers des hommes qui veulent préserver les apparences et se satisfont dans la superficialité. Le dénouement est de haut vol : le changement d’attitude de C C Baxter constitue tout à la fois un refus de poursuivre dans la compromission, le refus plus général d’un système et une émouvante preuve d’amour. Avant une dernière scène alliant émotion, légèreté, ambiguïté et pudeur.
Un scénario très intéressant avec une critique en règle du voisinage, du qu'en dira-t-on, du jusque-boutisme dans la promotion professionnelle, etc. Les fêtes au bureau avaient autrement plus d'allure à l'époque (quel relâchement des employés, quelle proximité des relations entre employé et employée - cela s'embrassait à tout va -). On s'aperçoit aussi, en ces temps où le chômage occupe une grande place dans les préoccupations des gens, qu'un métier fort sympathique a disparu : il s'agit de l'employée d'ascenseur qui égayait la journée de nombreux salariés !
j'ai encore revu ce chef d'oeuvre absolu hier soir, et j'ai voulu voir ce que certains spectateurs pouvaient dire de négatif à son propos .. je suis soulagée de voir que ces gens qui n'ont pas aimé disent que ce film est "suranné", oui, bien sûr, les choses ne se passent plus ainsi de nos jours, que ce soit en Amérique ou ailleurs, c'est clair qu'il faut se remettre dans le contexte des années 50, mais à part ça , que peut on reprocher à ce chef d'oeuvre drôle, émouvant, percutant, éblouissant, un film qu'on ne peut oublier et qui fait tellement de bien !
Au coeur de sa glorieuse filmographie, Billy Wilder a toujours avoué son penchant pour deux œuvres : "Ace in the hole" et "The Apartment". Sorti en 1960, ce dernier ouvrait une décennie faste pour son auteur, marquée par une multitude de comédies burlesques. Ici, la tonalité est toutefois différente. "The Apartment" est plutôt une comédie grinçante qui se métamorphose peu à peu en une histoire d'amour assez déchirante. Modeste employé, Baxter prête régulièrement son appartement à ses supérieurs qui y emmènent leurs maîtresses jusqu'à ce qu'il s'éprenne d'une demoiselle d'ascenseur. Le cinéaste est une nouvelle fois épatant de maîtrise et fait preuve d’un sens millimétré du rythme et des situations. L'esthétique théâtrale du film permet à Wilder d'opposer deux modèles de société : d'un côté les bas fonds des personnages principaux, puis de l’autre ces bureaux immenses et ces tourbillons professionnels dans lesquels ils sont pris. Jack Lemmon est éblouissant.
Comédie mythique de Billy Wilder à la fois drôle et critique acerbe de l'American way of life, interprétée par l'excellent duo Jack Lemmon/Shirley MacLaine. Dommage juste qu'il y ait quelques longueurs. Oscar du meilleur film et du meilleur réal en 1961.
Un très bon Billy wilder mais pas son meilleurs tout de meme. Oscar du meilleurs film ? oui mais cela n'et pas vraiment mérité car cela reste une très bonne comédie ou on passe un très bon moment. L'histoire est tout de meme osez pour l'époque, c'est pour dire : L'histoire d'un simple employer de bureau obligé de preter son appartement pour satisfaire les besoin amoureux et sexuelle de ses supérieur. Il tombera alors amoureux de la fille de l'ascenseur, s'ensuit un quipropos hilarant. Beaucoup de trouvaille de gag, mais bon billy Wilder est un habituer dans ces merveilleuse idée scénaristique.
Un classique du cinéma Hollywoodien avec un bon casting: Jack Lemmon qui incarne Baxter, élégant et drôle, Shirley MacLaine qui joue Fran, naïve et belle et enfin Fred MacMurray qui interprète Jeff, cupide et égoïste. Un bon scénario et une grand réalisation de Billy Wilder. Film plaisant et distrayant.
La Garçonnière est un classique de la comédie plutôt drôle porté par un excellent Jack Lemmon. Jack Lemmon a un personnage très attachant, en vrai gentil. Impossible de ne pas s'y attacher et l'acteur est très bon et affirme son potentiel. La présence de son personnage, C.C. Baxter, est très bénéfique dans l'histoire car c'est le seul personnage masculin qui n'est pas profiteur de la gente féminine. Sa romance avec celui de Fran est très convaincante car assez réaliste (malgré tous ses efforts, elle ne s'intéresse à lui que tard dans le film). Shirley MacLaine est plein de charme dans ce rôle. Et Fred MacMurray est très bon en gentleman cynique et méprisant vis-à-vis des femmes. Les qui pro quo sont digne d'une pièce de théâtre (ce sera d'ailleurs adapté au théâtre). Le film donne également une image déprimante du monde du travail (promotion par le chantage, rapport entre les hommes et les femmes très sexualisés, …). J'espère que ce n'est pas comme ça qu'était le monde du travail dans les années 60 et j'ai l'impression qu'heureusement, ce genre de mœurs a fortement évolué (espérons).
Billy Wilder sait, mieux que quiconque, que la comédie est une mécanique dans laquelle s'articulent interprétation, dialogues et situations. Dès les premières minutes, le film est réglé telle une horloge : Baxter (Jack Lemmon) attend patiemment devant son appartement en attendant que son collègue en sorte, il gère méthodiquement l'emploi du temps de sa garçonnière sur son poste de travail – quand bien même l'employé est méchamment enrhumé – et drague avec un débit ahurissant la jolie Fran Kubelik (Shirley MacLaine) sans que celle-ci puisse en placer une. Si Baxter paraît immédiatement sympathique à force de prêter son appartement et de passer la nuit dehors, il devient aussi vite ridicule puisque l'on comprend qu'il agit uniquement dans le but d'être professionnellement reconnu, obnubilé par un culte de la réussite violemment attaqué par Wilder. Une fois admises la soumission totale du personnage à ses supérieurs et les moqueries adressées par ses voisins de palier, qui le voient comme un célibataire bruyant et enchaînant les conquêtes d'un soir, Wilder opère un renversement via un élément dramatique. C'est la tentative de suicide de Fran Kubelik et l’attitude machiste de l'homme avec qui elle couche qui va faire prendre conscience à Baxter de son attitude et des sentiments qu'il éprouve pour la jeune femme. En même temps que le personnage assume ses actes, c'est le jeu de Lemmon qui change radicalement (voix plus fragile, gestes plus décousus, visage plus tendu) et la mise en scène de Wilder qui impose un rythme plus lent, en accord avec une tonalité plus sombre, preuves que le film en a définitivement terminé avec les petits jeux de séduction drôles mais inconséquents et fait désormais l'éloge de deux personnages qui sont enfin capables de se regarder dans un miroir et d'apprendre de leurs erreurs. Burlesque pendant une heure survoltée, émouvant dans une seconde partie où le comique ne fait irruption que par fulgurances, "The Apartment" est un film magnifique, l'un des sommets de l'oeuvre de Billy Wilder.
Ce film réalisé par Billy Wilder (qui est d'ailleurs le premier que je vois, eh oui, il faut un début à tout !) et sorti en 1960 est très bon ! Il raconte l'histoire d'un employé de bureau qui se retrouve contraint de prêter sa clef d'appartement à cinq de ses supérieurs dans l'espoir d'avoir une promotion. Le scénario est franchement très sympa même s'il fonctionne beaucoup sur les clichés de comédies romantiques américaines. Malgré tout, il sort du lot des autres films du même genre de son époque car il en profite pour habillement glisser une critique sociale assez acerbe et très bien rendue à l'écran ! Il y casse notamment le rêve américain en nous montrant un employé de bureau parmi tant d'autres (la scène d'introduction est d'ailleurs très bien faite et met très rapidement et habilement le ton du film) qui est obligé de se plier en quatre face à ses supérieurs pour espérer grimper les échelons d'une grande entreprise. Il nous montre également que même habitant une grande ville comme New-York avec tous ses habitants (l'introduction y souligne d'ailleurs le nombre exact), un homme peut se retrouver horriblement seul et perdu. Et c'est là que la partie romance commence et même si elle fonctionne sur des clichés, elle reste tout de même très agréable à suivre, notamment toute la partie où nos deux personnages sont seuls dans l'appartement. Surtout que les clichés ne sont pas non plus énormes et ne prennent pas toute la place, je veux dire que l'intrigue n'est pas si évidente à deviner à l'avance. Le film nous donne tout de même un spoiler: happy end très typique d'Hollywood et qui n'est pas très réaliste (spoiler: qui peut se permettre de quitter son emploi comme ça ? ). Nous avons également une certaine forme d'humour qui est très bien dosée, le film n'en fait jamais trop de côté-là. La réalisation est quant à elle assez simple mais néanmoins très bonne avec des plans travaillés et les dialogues sont excellents. Du côté des acteurs, nous avons le très bon Jack Lemmon et puis, entres autres, Shirley MacLaine et Fred MacMurray qui sont également très bons. "La Garçonnière" est donc une très bonne surprise que j'ai eu plaisir à découvrir.
Un film bien construit et de bons acteurs. C'est classique : une romance banale (néanmoins sulfureuse pour l'époque), qui est toutefois bien narrée. Rien d'enthousiasmant : c'est bien fait et pas déplaisant.