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platinoch
39 abonnés
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2,5
Publiée le 1 février 2007
Avec "the apartment", Billy Wilder réalisait un film Kafkaïen, anticipant les méfaits d'une société de profit et de course à l'échelle sociale. La scène de l'alignement des bureaux dans une immense salle a d'ailleurs du inspirée tous les films d'anticipations traitant de la déshumanisation de la société (Brazil et consors). Ensuite que dire? Il y a tout d'abord un génial Jack Lemmon, débordant d'énergie et de justesse tout le long du film (évitez cependant la VF où son doublage est lamentable et exaspérant). Il y a aussi une Shirley MacLaine plus charmante que jolie en adorable idiote manipulée. Et il y a enfin un très bon Fred McMurray qui a trouvé là un de ces derniers grands rôles. Pour le reste, il y a un film beaucoup trop long, qui finit par perdre l'attention du spéctateur. Dommage.
Si c'était possible je doublerais, voire triplerais le nombre d'étoiles donné pour ce film... A ce niveau-là je pense qu'il est digne d'en parler comme d'un chef-d'oeuvre. Shirley MacLaine joue divinement bien et Jack Lemmon est au sommet de son art. Son jeu est juste, tout en nuances et d'un naturel déconcertant. Billy Wilder orchestre le tout magistralement. Le résultat? Un délice pour les yeux. A voir, à revoir et à posséder absolument dans sa DVDthèque!!!
Un trés grand film, peut-être la plus acide (pour ne pas dire amère) des comédies, si tant est que ce film est une comédie. Peut-être bien plutôt un drame qui se finit bien, ou pas si mal que ça en tout cas. Les rapports de classe sont subtilement décris (Sujet hautement tabou aux Etats-Unis! Comme en France d'ailleurs me direz-vous, oui, mais autrement), les acteurs sont merveilleux, la réalisation ne fait pas dans le baroque mais on trouvera difficilement mieux. En gros, si vous ne l'avez pas vu, faîtes vite, sinon j'appelle la sécurité.
Une belle comedie, douce amère comme la sauce que dégustent deux des protagonistes dans le restaurant chinois. Jack Lemmon joue à merveille ce vieux garcon par la force des choses, tellement gentil et angoissé qu'il en devient irritant, au si bon fond que les femmes lui préfèrent des "salauds". "C'est comme ca que se goupillent les choses" comme il le constate désabusé. Des quiproquos, une mise en scène précise, du rire, des larmes et d'excellentes répliques, dont celle ci est ma préféré, Shirley Mc Lane : "J'avais oublié qu'il ne falait pas mettre de mascara quand on fréquente des hommes marriés"
The Apartment es une comédie dramatique éblouissante où Wilder alterne avec une aisance tout à fait remarquable, passages purement drôles et moments d'une tristesse insondable. D'une intelligence rare, le film ouvre de nombreuses portes et exploite habilement les décors, où se réunissent des personnages bien croqués. Dès lors, Billy Wilder sort le grand jeu avec sa mise en scène millimétrée où le spectateur vibre à l'unisson devant les situations cocasses et émouvantes de ces deux toutereaux, si justes, si fragiles qu'il est impossible de ne pas s'identifier. Un Jack Lemmon comme toujours parfait, et nous voilà embarqués dans une oeuvre puissante, touchante où on aura vécu des sentiments qui nous hanteront longtemps après le visionnage.
When you're in love with a married man you shouldn't wear mascara, la phrase est dautant plus vraie que si vous vous attendez à une gentille comédie sentimentale, noubliez pas dapporter vos mouchoirs. Parce que si, à priori, tout est bien qui fini bien, cette critique douce mais amère de B.Wilder sur la société corrompue de lépoque (pas vraiment mieux que celle daujourdhui) tend à prouver le contraire. Pas de fous rires à la «Certains laiment chaud », seulement des situations tristes à pleurer, des jeunes amoureux désespérés, des phrases plus amères que comiques, et un happy ending pas si heureux que ça. Le tout est délicieusement interprété et réalisé, mais rend un peu mélancolique.