AlloCiné
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Votre avis sur Seul contre tous ?
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Will Smith dans un rôle sur mesure de héros solitaire américain face à l'injustice et aux groupes de pression.... cela dit, cette histoire vraie sur une découverte capitale des effets du sport sur le cerveau m'a bien agréablement étonné et renforcé ma conviction sur le sport....
Voilà un film somme toute sympathique mais sans réel plus. Je vais essayé d'être le plus factuel possible car l'histoire en elle-même ne m'a pas transportée. Will Smith est juste dans son interprétation, on retrouve pas mal de ses attitudes de jeu qui ont fait sa réputation. Les autres acteurs du cast jouent sans complexes, ça fonctionne bien. Niveau réalisation, c'est propre, mais ça ne transcende pas par des plans audacieux. Niveau scénario, bien que tiré d'une histoire vraie, je soupçonne les scénaristes d'avoir gonflé certains passages, en les rendant mélodramatiques au possible, histoire de bien faire pleurer la ménagère de moins de 50 ans
spoiler:
(la fausse couche que subie la femme de Will Smith dans le film, provoquée par la suspicion d'une voiture qui la suit, ça faisait too much !)
. On est bien en présence également d'un film américain, fait pour les américains. C'est ultra patriotique et je pense que pour nous français, pour faire simple, c'est à mille lieux de notre culture. Le côté religieux également est aussi ultra présent, pas autant que je l'aurai cru. spoiler: L'une des dernières scènes, où il parle face aux représentants et autre joueurs de la NFL, on lui collerait une toge qu'on pourrait croire qu'il fait un prêche dans une église !
Donc là aussi, si ce n'est pas votre sensibilité, ça peut faire bizarre. Mais une bonne partie des agissements du personnage reposent justement sur ces croyances, le fait notamment qu'il parle aux gens qu'il autopsie (c'est dans les bandes-annonces, no spoil) montre son attachement au divin, le fait qu'il parle de dieu plutôt que d'évolution pour parler de ce qu'il ne nous a pas été donné pour survivre etc. (l'exemple du pic vert). Bref, en somme, Seul contre tous est un film agréable mais dans lequel je n'ai pas réussi à m'investir totalement. spoiler: Et puis franchement, ça pue le happy end dès le début.
. On est bien en présence également d'un film américain, fait pour les américains. C'est ultra patriotique et je pense que pour nous français, pour faire simple, c'est à mille lieux de notre culture. Le côté religieux également est aussi ultra présent, pas autant que je l'aurai cru. spoiler: L'une des dernières scènes, où il parle face aux représentants et autre joueurs de la NFL, on lui collerait une toge qu'on pourrait croire qu'il fait un prêche dans une église !
Donc là aussi, si ce n'est pas votre sensibilité, ça peut faire bizarre. Mais une bonne partie des agissements du personnage reposent justement sur ces croyances, le fait notamment qu'il parle aux gens qu'il autopsie (c'est dans les bandes-annonces, no spoil) montre son attachement au divin, le fait qu'il parle de dieu plutôt que d'évolution pour parler de ce qu'il ne nous a pas été donné pour survivre etc. (l'exemple du pic vert). Bref, en somme, Seul contre tous est un film agréable mais dans lequel je n'ai pas réussi à m'investir totalement. spoiler: Et puis franchement, ça pue le happy end dès le début.
Un film très bien mené, avec un excellent casting et un scénario très fort, qui comporte de nombreuses scènes marquantes, retraçant une histoire vraie poignante.
D'origine nigérienne, le docteur Bennet Omalu s'est installé aux États-Unis pour y exercer son travail de médecin légiste. Il doit un jour s'occuper du corps d'un SDF, autrefois grand joueur de football américain. Au cours de son autopsie, le docteur fait une découverte terrible: les multiples chocs que reçoivent les joueurs de ce sport finissent par provoquer de graves lésions cérébrales, entraînant troubles mentaux, dépression, amnésie et conduisant le plus souvent au suicide. Omalu est prêt à tout pour révéler sa découverte au monde, quitte à affronter la National Football League...
La réalisation a du style: il y a des prises de vues simples mais efficaces, la profondeur de champ est bien travaillée, la mise en scène efficace énergique, le cadrage est bon et les mouvements réussis.
Le scénario, adapté du livre de Jeanne Marie Laskas et retravaillé par Peter Landesman, est très bon: presque pas de temps mort, chaque scène a son utilité et toutes sont très bien écrites. Il y a peu de gros clichés et pas de vraies incohérences, on plonge avec fascination dans ce combat contre l'une des plus grandes associations américaines, et le film comporte beaucoup de scènes très fortes émotionnellement.
Les acteurs sont très bons, ils sont très crédibles et apportent beaucoup à leur personnage.
Ces derniers sont bien écrits, on ressent beaucoup d'empathie ou de colère pour chacun d’entre eux.
Les dialogues sont forts et puissants.
La photographie a une assez bonne lumière mais elle est quand même la plupart du temps très sombre, ce qui empêche de profiter pleinement des couleurs et plonge le film en permanence dans l'ombre.
Le montage n'est pas parfait mais fonctionne très bien.
Les décors sont réussis, les costumes sont assez bons et la musique belle.
"Seul contre tous" est un film choc, puissant, qui vaut vraiment la peine d'être vu. Si vous le pouvez, regardez-le en version originale sous titrée pour voir le travail que Will Smith a fait pour prendre l'accent nigérien, pour un résultat vraiment épatant.
D'origine nigérienne, le docteur Bennet Omalu s'est installé aux États-Unis pour y exercer son travail de médecin légiste. Il doit un jour s'occuper du corps d'un SDF, autrefois grand joueur de football américain. Au cours de son autopsie, le docteur fait une découverte terrible: les multiples chocs que reçoivent les joueurs de ce sport finissent par provoquer de graves lésions cérébrales, entraînant troubles mentaux, dépression, amnésie et conduisant le plus souvent au suicide. Omalu est prêt à tout pour révéler sa découverte au monde, quitte à affronter la National Football League...
La réalisation a du style: il y a des prises de vues simples mais efficaces, la profondeur de champ est bien travaillée, la mise en scène efficace énergique, le cadrage est bon et les mouvements réussis.
Le scénario, adapté du livre de Jeanne Marie Laskas et retravaillé par Peter Landesman, est très bon: presque pas de temps mort, chaque scène a son utilité et toutes sont très bien écrites. Il y a peu de gros clichés et pas de vraies incohérences, on plonge avec fascination dans ce combat contre l'une des plus grandes associations américaines, et le film comporte beaucoup de scènes très fortes émotionnellement.
Les acteurs sont très bons, ils sont très crédibles et apportent beaucoup à leur personnage.
Ces derniers sont bien écrits, on ressent beaucoup d'empathie ou de colère pour chacun d’entre eux.
Les dialogues sont forts et puissants.
La photographie a une assez bonne lumière mais elle est quand même la plupart du temps très sombre, ce qui empêche de profiter pleinement des couleurs et plonge le film en permanence dans l'ombre.
Le montage n'est pas parfait mais fonctionne très bien.
Les décors sont réussis, les costumes sont assez bons et la musique belle.
"Seul contre tous" est un film choc, puissant, qui vaut vraiment la peine d'être vu. Si vous le pouvez, regardez-le en version originale sous titrée pour voir le travail que Will Smith a fait pour prendre l'accent nigérien, pour un résultat vraiment épatant.
Un film très bien monté où l'on peut découvrir le rouleur compresseur destructeur d'une industrie florissante qui protège ses intérêts. Seul contre tous nous fait mesurer l'ampleur de la volonté de fer et du courage nécessaires pour se battre face à une telle institution, un lobby représentant des milliards de dollars et quasi centenaire. Il faut être solide et préparé à la dure lutte, ne pas avoir peur des risques et du retour de bâton : menaces diverses et variées (mort, carrière, famille) et autres intimidations. La contre attaque est impitoyable et puissante avec des ramifications un peu partout dont on achète le silence ou le mensonge (scientifiques, médecins...).
La musique dramatique soutient la tension du film ou l'émotion.
Les acteurs incarnent parfaitement les protagonistes de cette histoire vraie, notamment Will Smith. Enfin un bon film de Mister Smith !
Le point négatif principal concernera la présence accrue et visible de la propagande pro bannière étoilée avec les traditionnels poncifs sur l'american dream.
En définitive, ce film nous donne à réfléchir sur la situation de nos jours : Que reste-t-il de ce combat ? La situation a-t-elle changé, évolué ? A mon sens très peu. La NFL s'en est sortie en achetant le droit de tuer à petit feu des sportifs par une compensation financière à tous les anciens joueurs malades, compensation qui représente une goutte d'eau face aux milliards engendrés par cette pratique. La seule solution pour en finir avec l'encéphalite traumatique chronique et autres maladies du cerveau serait une solution radicale : interdire tous les sports de contact violents, à savoir la boxe, le MMA, le rugby, le football américain... Nous en sommes loin et pas encore prêts pour cela !
La musique dramatique soutient la tension du film ou l'émotion.
Les acteurs incarnent parfaitement les protagonistes de cette histoire vraie, notamment Will Smith. Enfin un bon film de Mister Smith !
Le point négatif principal concernera la présence accrue et visible de la propagande pro bannière étoilée avec les traditionnels poncifs sur l'american dream.
En définitive, ce film nous donne à réfléchir sur la situation de nos jours : Que reste-t-il de ce combat ? La situation a-t-elle changé, évolué ? A mon sens très peu. La NFL s'en est sortie en achetant le droit de tuer à petit feu des sportifs par une compensation financière à tous les anciens joueurs malades, compensation qui représente une goutte d'eau face aux milliards engendrés par cette pratique. La seule solution pour en finir avec l'encéphalite traumatique chronique et autres maladies du cerveau serait une solution radicale : interdire tous les sports de contact violents, à savoir la boxe, le MMA, le rugby, le football américain... Nous en sommes loin et pas encore prêts pour cela !
Fêtons le cinéma
Le principal reproche à adresser à Concussion, c’est que l’écriture du biopic ne conduit pas le réalisateur à élaborer une forme suffisamment originale pour dire par l’image et la mise en scène les spécificités du combat mené par le Docteur Omalu. Des séquences d’archives viennent parfois illustrer le propos d’ensemble, mais ce procédé est fort banal ; pour le reste, les plans ne se subordonnent à aucune vision artistique, sinon à celle du film hollywoodien lambda avec son cadrage net, ses échanges verbaux en champs-contrechamps, des séquences aériennes indiquant un changement de lieu, etc. Nous avons déjà vu cela mille fois. Mais surtout, cette pauvreté formelle n’a pour raison d’être que l’application d’un cahier des charges ; elle n’exprime rien, ne parle pas. Le cinéma, dans Concussion, sert de médium, d’intermédiaire par le biais duquel transmettre un message et sauvegarder la mémoire d’un héros. Et ce message est, en ce qui le concerne, pertinent : le scandale médical dont il est ici question devient aussitôt le cadre à partir duquel mener une réflexion sur ce que signifie être Noir aux États-Unis, non pas Noir dans le Bronx, mais médecin Noir multi-diplômé et brillant dont réputation et crédibilité sont salies en raison de la couleur de sa peau. On le nomme « africain » ou « pseudo-docteur », on pourchasse son épouse comme s’il s’agissait d’un jeu, on lui refuse le droit à la parole. Le film de Peter Landesman témoigne du racisme qui perdure encore aujourd’hui en Amérique, un racisme communautaire qui prend ses racines dans l’inconscient d’un pays ne supportant pas que l’on touche à l’une de ses institutions favorites, le football. Concussion a pour finalité la réhabilitation d’un héros national, sans que cette réhabilitation ne passe par une condamnation des actions de ce personnage ici traité comme un saint, mari modèle et homme de foi – nous sommes aux antipodes du démantèlement de la fabrique du héros américain cher au cinéma de Clint Eastwood, qui commence par déstabiliser son personnage avant de le sauver. Le Docteur Omalu respecte en tout point les mœurs américaines, il est le citoyen sans tache, le modèle à suivre. Voilà pourquoi nous le voyons tenir des discours sentencieux et prêchi-prêcha : il inscrit sa parole dans un cadre puritain parce que la culture américaine ne saurait dissocier le scientifique du moral, et que la voix du puritanisme – « ma femme regarde les matchs de football le dimanche, je l’entends s’agiter devant la télévision, nous sommes de vrais Américains » – peut seule perforer la carapace de ce puritanisme, lui faire prendre conscience de ses zones d’ombre. Les propos que tient le Docteur Julian Bailes sont éclairants : il reconnaît être écartelé entre son amour pour cette vaste famille qu’est le football et la vérité scientifique qui l’invite à se repentir et sauver la vie des joueurs. Le film tout entier est préoccupé par la foi, tourmenté par la notion de Bien et de Mal, reflet exact de la société américaine. Car le biopic américain a pour vocation d’être pédagogique et préventif : il remplit son contrat haut la main avec Concussion, long métrage au scénario solide et plus subtil qu’il n’y paraît, mais desservi par l’absence de recherche formelle et la très belle partition musicale signée James Newton Howard que le film sous-exploite.
Un film avec un message de fond pertinent et édifiant, mais qui n'en a pas forcément la forme.
L'idée du film c'est de souligner à quel point les lobbyistes, comme la NFL, ont de l'influence aux USA, qui va jusqu'à manipuler la science. L'objectif du film est d'alerter sur une pratique sportive très populaire là-bas, grâce à la recherche d'un seul homme, en nous racontant son histoire. Homme porté par sa foi en Dieu, et sa volonté de devenir un bon américain, parce que les Etats-Unis c'est trop bien, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, blablabla.
Et c'est là que selon moi le film pêche. Certes l'idée d'exposer au grand public, qui plus est américain, les dangers du football, ce que la NFL a fait, et fait, pour cacher la vérité est plus que louable. Néanmoins, la façon d'apporter le sujet est vraiment niaise, et planplan, tant dans la construction des personnages, que l'avancée de l'histoire. Et je parle même pas de tout l'aspect America #1, vraiment abrutissant...
Cependant, après y avoir réfléchi, je me suis dit que c'est grâce à ces éléments, que le film a pu bénéficié d'une grande distribution dans les grandes salles. La volonté de le rendre accessible à tous, facilite la diffusion du message de fond du film, et au final c'est une bonne chose. Alors oui pour ce que souhaite faire passer le film, non pour tout le reste. A titre de comparaison, "Thank you for smoking" reprend ce thème, en plus travaillé (et surtout plus divertissant !), et sur le même sujet, le documentaire "Sport, le revers de la médaille" ancre dans la réalité ce contexte de mise en dangers des sportifs.
L'idée du film c'est de souligner à quel point les lobbyistes, comme la NFL, ont de l'influence aux USA, qui va jusqu'à manipuler la science. L'objectif du film est d'alerter sur une pratique sportive très populaire là-bas, grâce à la recherche d'un seul homme, en nous racontant son histoire. Homme porté par sa foi en Dieu, et sa volonté de devenir un bon américain, parce que les Etats-Unis c'est trop bien, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, blablabla.
Et c'est là que selon moi le film pêche. Certes l'idée d'exposer au grand public, qui plus est américain, les dangers du football, ce que la NFL a fait, et fait, pour cacher la vérité est plus que louable. Néanmoins, la façon d'apporter le sujet est vraiment niaise, et planplan, tant dans la construction des personnages, que l'avancée de l'histoire. Et je parle même pas de tout l'aspect America #1, vraiment abrutissant...
Cependant, après y avoir réfléchi, je me suis dit que c'est grâce à ces éléments, que le film a pu bénéficié d'une grande distribution dans les grandes salles. La volonté de le rendre accessible à tous, facilite la diffusion du message de fond du film, et au final c'est une bonne chose. Alors oui pour ce que souhaite faire passer le film, non pour tout le reste. A titre de comparaison, "Thank you for smoking" reprend ce thème, en plus travaillé (et surtout plus divertissant !), et sur le même sujet, le documentaire "Sport, le revers de la médaille" ancre dans la réalité ce contexte de mise en dangers des sportifs.
Qu’il semble loin le temps où la simple présence de Will Smith sur une affiche suffisait à donner envie à des millions de personnes de se ruer dans une salle de cinéma. C’est simple, aujourd’hui le public lui tourne le dos. « Seul contre tous » n’échappe pas à cette règle puisque outre-Atlantique, le film de Peter Landesman est un énorme bide. Mérité ? Peut-être…
Will Smith incarne un médecin légiste qui veut démontrer que le football américain est dangereux pour l'homme. Un rôle poignant , touchant et attachant. Alec Baldwin interprète un scientifique qui le soutient dan sa cause de preuve médicale.
Instructif, le film met en lumière un fait de société méconnu de tous. Bien réalisé, il souffre de quelques petites longueurs mais parvient malgré tout à nous tenir en haleine jusqu’au bout. Si l’angle choisit est intéressant et l’enquête médicale plaisante, on regrette cependant que le jeu de Will Smith soit un peu trop politiquement correct alors que son combat mérite d’être plus « punchy ».
Fort instructif puisqu'inspiré d'une histoire vraie, Will smith y est d'une grande sobriété. Quelques scènes très fortes. La forme reste très classique et le sujet ne passionnera peut-être pas tout le monde… mais mérite qu'on s'y intéresse.
Pour dire vrai, je m'attendais à ça, un film sur un thème peu passionnant pour les français : les chocs cérébraux lors des matchs de la NFL (football américain) mis en avant par un docteur surdiplomé. On se demande même pourquoi en faire un film. absolument pas indispensable !
j'ai passé un très bon moment.
Le plus surprenant pour moi c'est à quel point Will Smith s'est impregné de son personnage.
La recherche, le travail et l'implication se font vraiment sentir dans le jeu de Will Smith.
Suffit de voir sa façon de s'exprimer, les pauses qu'il marque avant de parler sans parler de son langage corporel.
Bien que que courte, David Morse realise aussi une bonne performance.
Comme d'habitude je prends du plaisir à retrouver Alec Baldwin, un acteur que j'aime beaucoup.
Je regrette juste de l'avoir vu en français. Si l'anglais n'est pas un problème je vous recommande vivement de le voir en anglais.
Le plus surprenant pour moi c'est à quel point Will Smith s'est impregné de son personnage.
La recherche, le travail et l'implication se font vraiment sentir dans le jeu de Will Smith.
Suffit de voir sa façon de s'exprimer, les pauses qu'il marque avant de parler sans parler de son langage corporel.
Bien que que courte, David Morse realise aussi une bonne performance.
Comme d'habitude je prends du plaisir à retrouver Alec Baldwin, un acteur que j'aime beaucoup.
Je regrette juste de l'avoir vu en français. Si l'anglais n'est pas un problème je vous recommande vivement de le voir en anglais.
Il fallait oser entreprendre un film qui s’attaque à la religion sportive de l’Amérique : le sacro-saint football Américain. Véritable équivalent US des jeux du cirque de Rome, avec la même importance sociale et des revenus très lucratifs en plus.
Si « seul contre tous » est un film très classique dans sa forme, il parvient tout de même à captiver par son fond. Ce biopic tiré de faits réels, montre l’incroyable courage d’un homme mais aussi les paradoxes de l’Amérique. Sans épargner la NFL et les rouages du capitalisme, le film reste tout de même assez sage mais il pose une question très intéressante : est-ce que vous iriez encourager votre sportif favori si vous saviez que chaque fois qu’il va sur le terrain, il perd des mois de vie à cause du spectacle qu’il procure ?
Si « seul contre tous » est un film très classique dans sa forme, il parvient tout de même à captiver par son fond. Ce biopic tiré de faits réels, montre l’incroyable courage d’un homme mais aussi les paradoxes de l’Amérique. Sans épargner la NFL et les rouages du capitalisme, le film reste tout de même assez sage mais il pose une question très intéressante : est-ce que vous iriez encourager votre sportif favori si vous saviez que chaque fois qu’il va sur le terrain, il perd des mois de vie à cause du spectacle qu’il procure ?
Vu le 01/07/2022.
je ne connaissais aps du tout l'histore vraie portée à l'écran dans ce film mais ça m'a fortement rappelé "Erin Brockovich, seule contre tous" avec Julia roberts. Un homme simple qui défie la grosse machine du lobbying, ici le foot américain et la NFL. J'ai trouvé le personne du Dr Omalu parfaitement crédible et touchant de sensibilité, en tout cas Will Smith l'interprète remarquablement bien: une voix posée, des convictions fortes, cette façon de résister à la pression "c'est docteur Omalu" un dialogue avec les morts avant l'autopsie qui donne la preuve que la victime n’est pas un numéro parmi tant d'autres mais bien un être important. Beaucoup de médecins en France, feraient bien de s'en inspirer...
Le scénario est passionnant et même le personnage joué par Alec Baldwin (Dr Bailes) que je pensais être un opposant attitré de Omalu m'a surpris en bien. Une bonne note aussi pour Gugu Mbatha-Raw dans la peau de Prema Mutiso que j'ai trouvé touchante et sensible en même temps que forte et une aide importante pour Omalu, beaucoup auraient craqué à sa place.
Bon le film ne tombe jamais dans l’agression ou même des menaces trop poussées de mort, ça aurait pu vu la puissance financière de la NFL. le film est donc excellent et son bien toute la puissance du lobbying du foot US qui pousse pour que les études sur Encéphalopathie traumatique chronique ne soit pas publiée ni trop mis en avant. le fric, toujours le fric. Et même si ce sport fait vivre des milliers de personnes, doit-on prendre le risque en sacrifiant quelques éléments? difficile dilemme.
Je ne mets pas la note maximale car le film souffre quand même de longueurs et manque d'action même si je n'ai jamais eu l'impression de m'ennuyer
je ne connaissais aps du tout l'histore vraie portée à l'écran dans ce film mais ça m'a fortement rappelé "Erin Brockovich, seule contre tous" avec Julia roberts. Un homme simple qui défie la grosse machine du lobbying, ici le foot américain et la NFL. J'ai trouvé le personne du Dr Omalu parfaitement crédible et touchant de sensibilité, en tout cas Will Smith l'interprète remarquablement bien: une voix posée, des convictions fortes, cette façon de résister à la pression "c'est docteur Omalu" un dialogue avec les morts avant l'autopsie qui donne la preuve que la victime n’est pas un numéro parmi tant d'autres mais bien un être important. Beaucoup de médecins en France, feraient bien de s'en inspirer...
Le scénario est passionnant et même le personnage joué par Alec Baldwin (Dr Bailes) que je pensais être un opposant attitré de Omalu m'a surpris en bien. Une bonne note aussi pour Gugu Mbatha-Raw dans la peau de Prema Mutiso que j'ai trouvé touchante et sensible en même temps que forte et une aide importante pour Omalu, beaucoup auraient craqué à sa place.
Bon le film ne tombe jamais dans l’agression ou même des menaces trop poussées de mort, ça aurait pu vu la puissance financière de la NFL. le film est donc excellent et son bien toute la puissance du lobbying du foot US qui pousse pour que les études sur Encéphalopathie traumatique chronique ne soit pas publiée ni trop mis en avant. le fric, toujours le fric. Et même si ce sport fait vivre des milliers de personnes, doit-on prendre le risque en sacrifiant quelques éléments? difficile dilemme.
Je ne mets pas la note maximale car le film souffre quand même de longueurs et manque d'action même si je n'ai jamais eu l'impression de m'ennuyer
un film intéressant sur un sujet peu connu
spoiler:
même si on se doutait un peu que des chocs répétés à la tête posaient problème
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