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    Regression
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    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 février 2016
    Un thriller horrifique assez faible, du moins manquant d’audace (pour un film estampillé Alejandro "Tesis" Amenabar) et trop implanté dans le cliché typique du cinéma de genre des années 90-début 2000, ça ressemble un peu trop à un DTV de l’époque je trouve (style un truc avec Richard Gere, j’ai oublié le titre, bref), même si la photographie est correcte et que certaines scènes fonctionnent grâce à une ambiance maitrisée ça reste trop poussif en ce qui concerne l’avancement cette l’enquête. Le plus intéressant est je dirais tout le côté fantasmé du personnage de Ethan Hawke, je trouve qu’il aurait fallu appuyer un peu plus cela et lui faire perdre totalement la boule, jouer davantage des masques de la communauté, abandonner nous aussi nos repères, insuffisant. Après il y a un petit côté malsain qui m’a plu mais encore une fois ça manque de prise de risques, sans compter que ça tombe dans le piège du jumpscare pénible par moment, par lassitude j’ai un peu fini par lâcher l’affaire dans le dernier tiers …
    En fait j’en attendais beaucoup plus d’Amenabar vu sa filmographie très restreinte et son retour à une possible ambiance de ses deux premiers films, c’est décevant, clairement.

    PS : Emma Watson est vraiment une des pires actrices du monde.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2016
    Je vais très certainement vous spoiler ce dernier film en date d'Alejandro Amenábar. Il serait donc préférable de ne pas poursuivre la lecture de cette critique si vous ne l'avez pas vu, tant les films de l'hispanico-chilien se limitent à des jeux de pistes (quoique un peu moins, cette fois) qui perdent tout intérêt lorsqu'on en connaît la réalité, par manque criant d'une épaisseur véritable. Pourtant, les défauts agaçants d'Amenábar se prêtent étonnement bien à l'histoire qu'il met ici en scène, au point d'en devenir d'involontaires qualités. Ce que je reproche à son cinéma tient à des erreurs simples mais grossières et répétées : une sorte d'hystérie narrative qui multiplie les twists quitte à les rendre anodins, une mise en boîte lourdement symbolique et appuyée, ainsi que de nombreuses entorses à la cohérence et à la vraisemblance dans la gestion des traits de la psychologie humaine qu'il utilise pour embrouiller ses scénarios (le rêve et le souvenir, notamment). Ici, cependant, Amenábar ne raconte qu'une histoire de folie et de délire général, s'intéressant au phénomène de régression, méthode anciennement utilisée par la psychologie pour réveiller des souvenirs enfouis par des traumas ou un déni chez certains témoins potentiels, et qui s'avérait falsificatrice dans la mesure où elle conduisait davantage les sujets à créer des souvenirs fictifs qu'à déterrer ceux qu'ils (se) cachaient. Il n'y a donc rien de bien choquant à voir le film s'offrir des séquences de flash-backs bordéliques et parfois contraires aux règles humaines et biologiques qui régissent notre mémoire et notre psyché : quand tout ce qui est raconté baigne dans un grand bain où flottent tant la paranoïa que des penchants manipulateurs ou mythomanes, le manque de rigueur ne dépareille pas et surligne bien le mensonge caché derrière chaque semblant de vérité. Même si je doute que ce soit volontaire, étant donné qu'Amenábar répète les mêmes tours à chacun de ses films sans but artistique particulier, cette manipulation constante et pas toujours cohérente s'adapte donc plutôt bien à ce récit inspiré de faits réels où régnaient aussi l'invention, le chaos et la fragilité humaine quant à sa distinction de la réalité des boniments purs et simples. Maintenant, il manque quand même à Regression une petite touche caustique pour gagner un peu en recul. Amenábar préfère croire dur comme fer à la perméabilité de l'esprit face à la possible existence d'un Mal absolu, concluant par un carton qui rappelle les faits réels à l'origine de l'histoire et semblant confirmer qu'il croit bel et bien à l'emprise réelle que peut avoir ce genre d'idées sur un esprit en proie à la peur. M'est plutôt avis, pour ma part, qu'une bonne part des gens à l'origine des vagues de panique qui ont vraiment secoué les Etats-Unis n'étaient que de simples fabulateurs en recherche d'attention, et que derrière ces grandes idées de terreur, de rédemption ou de damnation, se cachent des traits plus triviaux, faiblement humains dont il aurait été plus correct de laisser entrevoir la nature réelle par un traitement un peu plus pathétique, un peu moins sérieux. L'ambiance du long-métrage, de bout en bout engoncée dans des canons du genre, aurait gagné à balancer davantage entre démence baroque et naturalisme, pour souligner la crédulité d'un esprit humain qui ne se rend pas maître de ses pulsions. En l'état, l'ambiance à la limite du cliché sert plutôt un message faussement blasé (le mal n'existe qu'en nous, mais il existe quand même) qui n'a franchement rien de percutant et retombe comme un soufflé. Reste quand même que l'atmosphère et sa symbolique très lisible sont eux-aussi pardonnables dans une vision meta, parce qu'ils donnent l'impression de signes grossiers que les personnages ont sous les yeux et qu'ils demeurent pourtant incapables de lire. Bref, peut-être que j'aime ce Regression pour de mauvaises raisons, parce que les sempiternels choix d'un réalisateur que j'estime très limité s'accordent plus ou moins par chance avec son propos et son mouvement. Reste que je l'aime bien quand même, et qu'Emma Watson est parfaite pour son rôle. Agréable bien que loin d'être marquant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 février 2016
    Un film policier peut-il être taxé de décevant sous prétexte que son enquête soit un pétard mouillé lorsque cette démarche est volontaire de la part du cinéaste, au point d'en faire le propos central de son projet ? C’est le procès d’intention qu’a subi le dernier film d’Alejandro Amenabar, réalisateur prodigieux d’OUVRE LES YEUX, LES AUTRES, MAR ADENTRO et l’incontournable AGORA, passé complètement à la trappe lors de sa sortie en salles, quand il n’a pas été conspué par les quelques spectateurs qui se sont déplacés pour le voir. On pourrait s’en attrister si son accueil glacial par le public et la presse ne permettait pas justement de souligner la pertinence de son message. Il convient tout d’abord de remettre les choses au clair : REGRESSION est, malgré son twist évidemment frustrant, un thriller très honorable et assez glaçant par cette ambiance oppressante et glauque qu’il est parvenu à reconstituer (notamment grâce à ses décors et à sa photographie). C'est aussi l’un des meilleurs films « polanskiens » de ce début de siècle et la manipulation par l’image la plus marquante depuis SHUTTER ISLAND de Martin Scorsese. En effet, le désappointement engendré par le retournement de situation final de REGRESSION constitue le cœur même de sa richesse thématique. Ainsi, REGRESSION n’est pas un film décevant mais un film traitant de la déception. Plus encore, cette déception provient de l’aveuglement du personnage principal, spoiler: liant des bouts d’indices de façon à les faire correspondre à sa vision biaisée de l’enquête plutôt que de remettre celle-ci en question en la scrutant à travers le prisme de la logique
    . Cette incapacité à voir est le mantra du long métrage, comme elle l’était déjà dans les précédents films d'Amenabar. REGRESSION est du coup un film qui doit se voir deux fois tant l’approche par le spectateur sera à chaque fois différente. C’est la condition pour que la démarche d’Amenabar sur REGRESSION prenne tout son sens. La première vision est celle de la découverte et vise à nous mettre dans la peau de Bruce Kenner. Nous le suivons dans son cheminement et, si nous n’y prêtons pas garde, spoiler: nous finissons par adhérer à sa perception erronée de l’intrigue
    . Ainsi, nous partageons la déception et la frustration de Kenner face à spoiler: son propre emballement
    . Cette première vision est la plus superficielle puisqu’elle ne se base que sur notre ressenti primal (régressif). La seconde vision est plus satisfaisante et infiniment plus dense puisqu’elle nous permet, maintenant que nous connaissons sa résolution, d’étudier quels mécanismes nous ont mené à notre propre aveuglement. Ainsi, REGRESSION est bien plus qu’un simple thriller mystique. A l'instar de l'hallucinante série THE LEFTOVERS, c’est une analyse fascinante des engrenages de spoiler: l'auto-persuasion
    , de l’embrigadement et de l’aveuglement idéologique et spirituel qui mènent parfois à des situations spoiler: d'hystérie collective
    . Le parcours spoiler: de son héros
    peut autant faire écho à l’enrôlement dans une secte ou un quelconque mouvement religieux extrémiste qu’à l’obsessionnelle conviction de certains aux théories du complot. REGRESSION met ainsi à nu ces rouages présents en chacun de nous qui nous portent à « croire ». Le film est de plus magnifié par une photographie grisâtre et ténébreuse, parfois proche du noir et blanc, et un sens du découpage magistral qui fait comprendre et ressentir une foultitude d’idées vertigineuses en moins de cent minutes afin que le spectateur suive cette injonction capitale qui concluait le premier long métrage d’Amenabar : « Ouvre les yeux. »
    Christophe L
    Christophe L

    28 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 février 2016
    Un film présenté comme le retour au thriller psychologique du cinéaste hispano-chilien, après le très beau, mais hélas sous-estimé, Agora, consacré à la vie de la mathématicienne Hypatie.

    Basée sur des faits réels? Cette histoire n’en est pas plus convaincante pour autant. D’ailleurs, même les acteurs ne semblent pas trop y croire. Ethan Hawke évolue de manière léthargique. Emma Watson, quant à elle, livre une prestation particulièrement terne, qui ne devrait pas contribuer à relancer sa carrière, un peu en berne. La mise en scène est également assez paresseuse…

    Bref, une œuvre poussive, tout autant que décevante (car j’aime beaucoup ce réalisateur), dont on attend sans illusion – et avec pas mal d’ennui – le dénouement.
    FaRem
    FaRem

    8 647 abonnés 9 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 janvier 2016
    Il en a fallu du temps pour retrouver Alejandro Amenábar dans le registre qui l'a fait connaitre aux yeux de tous, mais malheureusement ce retour aux sources est un peu décevant. L'histoire était prometteuse avec ce drame familial qui prend de plus grosses proportions lorsqu'une secte satanique est soupçonnée d'être derrière tout ça. La première partie est bonne, l'enquête est bien menée et intéressante, ça s’enchaîne bien, mais le problème est que le réalisateur se contente de mettre en scène son scénario sans y ajouter sa touche en mettant de la tension ou une ambiance pesante ce qui fait que quand le script faiblit et bien, il arrive la même chose au film. Cela se ressent vraiment au milieu du film lorsque l'enquête est au point mort, le film devient alors assez ennuyeux et répétitif. Il n'y a pas de montée en puissance ni de fausses pistes, le final est mal amené ce qui fait que même si je ne m'y attendais pas, il n'a pas eu l'effet escompté. Un film au final trop inconstant et assez ennuyeux pour être pleinement satisfaisant.
    adicte
    adicte

    58 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 janvier 2016
    Si ce n'était Amenabar je ne serais pas aussi sévère, mais là je dois dire que je suis déçue... Déjà, première impression, le film fait cheap, mais surtout c'est le manque de surprise et de véritable climax qui flingue ce film pourtant honnête et au très bon casting. C'est très attendu, on devine la fin avant bien qu'elle soit (assez mal) amenée. Alors j'ai eu beau me dire, mais non, c'est Amenabar, tu vas encore te faire avoir, il va te surprendre. Ben niet. Certes il fait un peu flipper, pour ce qui touche au diable généralement, je suis bonne cliente, ou plutôt pour ce qui touche aux gens qui le vénèrent, car ceux-là j'aimerais pas les croiser. Et le fait justement que le film démystifie les rituels sataniques -qui existent bel et bien ou ont en tout cas existé - ne me paraît pas le meilleur choix de perspective car au fond, qu'on y croit ou pas, c'est bien ennuyeux puisque c'est assez mal creusé. Un film qui casse pas des briques au final, mais qui se laisse voir d'un œil souvent morne.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 avril 2016
    Après son excellent film "Les Autres" et son très bon "Agora", j'attendais donc impatiamment le prochain film de Alejandro Amenabar....et force est de constater que je suis déçu.Oui, les acteurs sont bons, l'esthétique intéréssante et plutôt bien soignée et des scènes de tensions qui fonctionnent vraiment, mais le scénario se perd un peu en route et la fin nous laisse sur le cul.
    Un thriller sans plus.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2016
    Occulte

    Alejandro Amenábar est un cinéaste extrêmement talentueux mais qui, en presque 20 ans de carrière, n’a offert que très peu de films. C’est la filmographie typique qui préfère la qualité à la quantité, ayant déjà offert de grands films devenus cultes à l’image de Tesis, Abre los ojos ou encore The Others. Suite à une pause de 6 ans, il marque son retour aux thrillers, après avoir offert le puissant drame Mar adentro et l’intense film historique Agora. Autant dire que ce retour est diablement attendu par les cinéphiles et les fans du cinéaste tandis qu’il offre de belles promesses de série B sympathiques aux spectateurs lambda. Des promesses qui font quand même craindre à un Amenábar en mode mineur et qui semble déjà attiser les déceptions. Regression est-il donc le premier faux pas de la carrière d’Amenábar ?
    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 décembre 2015
    Il aura fallu 6 ans après son Agora pour que notre pote Alejandro Amenábar revienne sur les écrans avec ce thriller inspiré de véritables faits divers américains. Retour dans les années 1990 où une enquête policière va soudainement prendre une tournure pour le moins mystique puisqu'on met le pied dans l'univers du satanisme. Regression est aussi un mot qu'on pourrait aussi bien appliquer à la carrière du réalisateur espagnol tant ce film déçoit. Que ce soit Ethan Hawke ou bien Emma Watson, l'interprétation nous laisse de marbre mais c'est surtout la conclusion qui fait un l'effet d'un pétard mouillé.
    Bernard BONNEL
    Bernard BONNEL

    15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2015
    Très bon film , on est happé par le suspens du film ...et une fin tout à fait inattendue ...!!
    Les acteurs sont formidables avec une ambiance très Hitchcockienne .... !!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 décembre 2015
    Film pas mauvais mais qui aurais pu être tellement mieux et tellement plus angoissant les 2 points positif de ceux film les décors et les jeux d'acteur .. voilà un senario en béton mais pas exploité. DOMMAGE.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 novembre 2015
    Film qui traite des rituels et dérives sectaires. Il n'y a pas d'action et l'histoire n'a ni queue ni tête !! L'image est sombre et glauque. Je le déconseille
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    On attendait beaucoup du nouveau film d’Alejandro Amenábar, et l’on se retrouve devant une très belle… déception. L’ambiance est parfaitement retranscrive aux spectateurs et après il n’y a plus rien. La fin devient prévisible et l’on se retrouve avec un film d’Alejandro Amenábar complètement creux et impersonnel, qui semble durer bien plus longtemps que la durée annonçait. Seul rescapé du casting, Ethan Hawke s’en sort et offre une vraie interprétation contrairement au reste du casting. Et si cela ne pouvait pas être pire, le doublage est également mauvais. Finalement, ce nouveau film est une vraie déception auquel on a eu droit à un matraquage publicitaire autour.
    Félix F
    Félix F

    247 abonnés 2 423 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    Un film incroyablement maîtrisé, prenant et passionnant. Un jeu d'acteur superbe et une prestance incroyable de la part d'Emma Watson. Mais alors pourquoi diable la fin n'est elle pas aussi bien maîtrisé. J'étais tellement déçu tant l'aspect du film était magique. Pourquoi ? Pourquoi tout gacher? Regression aurait pu être un chef d'oeuvre sans ça.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 novembre 2015
    Je n'ai eu connaissance de ce film que cet été en regardant le trailer diffusé lors d'une de mes séances au cinéma. C'est le réalisateur de Les Autres, l'espagnol Amenabar qui s'y colle, sur fond d’ésotérisme et de thriller.

    Un inspecteur de police et un psychologue vont enquêter sur un crime au bord de la frontière entre le normal et le paranormal. Ils vont croiser le chemin d'une jeune femme, très mystérieuse, qui a trouvé refuge dans une église après avoir subit des agressions.

    L'inspecteur Bruce Kenner est joué par Ethan Hawke, excellent acteur mais jamais vraiment considéré à sa juste valeur, quelques un de ses plus grands rôle sont dans Bienvenue a Gattaca, Training Day, Taking Lives, Lord of War ou dernièrement Predestination. Ici il incarne à la perfection ce flic qui veut absolument résoudre cette affaire quitte à prendre des risques. Le psychologue Raines est interprété par David Thewlis, l'inoubliable professeur Remus Lupin dans la saga Harry Potter. Il est vraiment bon, assez effacé par rapport à Kenner mais c'est lui qui a tenté le phénomène de régression pour faire avouer le suspect principal. Deux hommes pour une femme, c'est Emma Watson qui joue Angela, la victime. Tous le monde la connait comme interprétant Hermione dans la saga Harry Potter (oui encore). Elle a bien grandit, je ne l'avais pas du tout aimé dans les films Bling Ring et Noé, mais je dois avouer qu'elle s'en sort plutôt bien ici, mais durant tout le film j'avais du mal à me décider si elle avait de bons sentiments ou pas. Enfin Aaron Ashmore joue James Nesbitt, le collègue de Kenner qui devient très vite suspect dans cet affaire. Ne pas confondre avec son frère jumeaux Shawn, l'un joue plutôt dans des séries (Aaron) et l'autre dans les films. Personnellement je trouve qu'il joue vraiment bien ce rôle (sa moustache le rends méchant alors que son uniforme de flic le discrédite, du coup son rôle est très ambigu).

    A la mise en scène on retrouve Alejandro Amenabar, auteur d'un des meilleur film avec un twist de dingue à la fin : Les Autres. J'ai beaucoup aimé son Ouvre les yeux aussi. Sa direction est plutôt bonne sans être vraiment transcendante, il ne prends pas beaucoup de risques, par contre son ambiance est vraiment excellente, les couleurs très "noires" renforcent la froideur des décors. Maintenant en voyant la bande annonce je m'attendais vraiment à rentrer de plein fouet dans le paranormal mais j'ai été déçu au final.

    Ce qui m'amène au point le plus désolant du film : son scénario. Tout au long du film je me demandais comment l'Espagnol pouvait y mettre fin, je m'attendais à en prendre plein la vue et rester scotché à mon siège. Puis le générique est tombé, comme ça, d'un seul coup sans crier gare. Alors oui j'ai finalement été scotché en fait, mais pas pour les bonnes raisons. Il n'y a rien à la fin, le néant le plus total, je suis même resté avec quelques questions sans réponses. J'ai lu sur internet quelques interprétations et d'autres ont justement aimé cette fin, mais alors clairement pas moi. Il y a bien un tout petit twist au trois quart du film mais pour une fois je l'avais vu venir à des milliers de kilomètres. Du coup aucune surprise ni dans la résolution de cette intrigue ni dans le côté soit disant paranormal.

    Voila au final je suis sorti très déçu. De bons acteurs et une ambiance vraiment très noire mais une réalisation trop classique et un scénario sans surprise en font un film tout juste au dessus de la moyenne, j'ai quand même largement vu pire cette année.
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